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La bataille des Trois Rois : la Porte du Destin | |
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Amadeo du Rohan Lieutenant de régiment Rohirrim
Nombre de messages : 264 Age : 30 Localisation : Aldburg ~ Rohan Rôle : Rôdeur - Lieutenant de la Cohorte de l'Est
~ GRIMOIRE ~ -: Demi-Elfe -: 40 -:
| Mar 25 Déc 2012 - 22:35 | | Amadeo reprit connaissance. Allongé sur le sol brumeux, tous devaient le confondre avec les cadavres difformes qui l'entouraient. Contre toute attente, il sentait à nouveau ses muscles lui répondre. Son épaule était toujours dans un piteux état, mais il pouvait faire abstraction ... pour l'instant. C'est alors que le sol trembla à nouveau. Tous les guerriers portèrent leur attention vers l'origine de ce nouveau séisme. Profitant du moment de trouble, le demi-elfe se remit sur ses jambes sans risquer de se faire abattre avant d'avoir pu se mettre en garde.
Au milieu des flocons de neiges et des bourrasques glaciales, un régiment de cavaliers lourdement armés chargaient les hommes d'Hogorwen, la bannière du Cor brisé flottant au vent. Amadeo connaissait ces hommes, de renom. Il cru reconnaître en l'espace d'une seconde le célèbre Seigneur Skaline, menant ses hommes au combat.
La moral venait sans doute de changer de camp. Alors que les troupes d'Hogorwen grouillaient dans tous les sens comme des fourmies appeurées, les défenseurs d'Aldburg reprennaient vigeur. Les nains, emporté dans l'élan d'espoir, arrivèrent même à repousses les assaillants de quelques pas vers la Porte. Le choc eu lieu entre la cavalerie et les fantassins. Directement, Skaline et ses hommes opèraient une percée centrale, semant la mort sur leur passage. Mais l'avantage de la charge finit par s'estomper. Les rohhirims du Roi-félon enfonçaient à nouveau les lignes naugrim, redoublant d'effort.
Amadeo était prêt à en finir avec son duel qui n'avait que trop durer. Rimbold faisait toujours face à Usul, mais il commençait aussi à ressentir la fatigue du combat. Son armure était très abîmée, et son bras ne portait plus son arme aussi habilement qu'au début. Usul, sur qui la fatigue ne semblait avoir aucune emprise, envoya le revers de son bras vers le visage de Rimbold, avec une telle force que ce dernier ne pu l'éviter. Le bras de l'orc le frappa au visage, du sang gicla de sa machoire et ses jambes se dérobèrent. Il tomba sur le sol, ses yeux horrifiés fixant l'immonde créature.
Mais à son tour, Amadeo fondit sur Usul. L'Orc ne fut pas meme surpris de voir à nouveau Amadeo face à lui, l'épaule réduite à néant. Il n'avait plus de fouet, et semblait se battre à la seule force de ses bras. Il hurla de rage. Son corps était recouvert de blessures de toutes tailles, son sang couvrait presque toute sa peau verdâtre. Amadeo s'avança, tenant fermement Braändal dans sa main gauche. L'Orc arracha une hache des mains d'un rohirrim qui se trouvait à ses côtés. Puis il se lança une nouvelle fois à l'assaut du Capitaine. Le rôdeur esquiva le coup de hache de justesse, puis sa lame trancha l'air horizontalement. Un flot de sang noir recouvrit le métal, et la seconde d'après la tête d'Usul s'écrasa sur le sol. Son corps, décapité, resta quelques secondes en équilibre avant de faire de même.
Il était temps - Grogna Amadeo
Il jeta un rapide regard autour de lui. Toute l'armée d'Hogorwen se concentrait sur la cavalerie venue en renfort et sur les derniers naugrim. Mortensen rassemblait des cavaliers un peu plus loin, préparant contre toute attente une nouvelle charge. Il semblait lui aussi exténué par le combat.
Il fallait se replier. De toute évidence, la Porte était perdue et il fallait aller se réfugier derrière les dernières défenses d'Aldburg. Mortensen allait donner un peu de temps aux défenseurs qui tenaient encore debouts pour leur permettre de se replier. Les ordres de replis commençaient à se faire entendre, Amadeo relaia l'information :
- On se replis !! Au bastion !!
Menés par Harding, les survivants entamaient difficilement la retraite. Faire face de longues heures à l'ennemi pour finalement se faire tuer d'une flèche dans le dos, voilà ce que tous voulaient éviter. Les naugrim restèrent quant à eux en position, par tactique ou par obligation ? Leur position était en effet fort délicate.
Amadeo saisit Rimbold et rassembla ses utilmes forces pour le hisser à moitier sur son épaule valide. L'autre lui fit d'autant plus souffrir, mais il n'allait pas laisser ainsi son frère d'arme, voué alors à une mort certaine. Le Capitaine traîna le porte-étendard du Rohan sur de nombreux mètres, lui arrachant plusieurs cris de douleur. Arrivé aux escaliers, il le posa aussi délicatement que possible sur le sol et demanda à deux rohirrims de l'amener en sécurité. Ce qu'ils firent.
Le Capitaine avait alors une meilleure vue sur le cours des événements. Il encourageait d'une tape dans le dos les derniers guerriers qui se retranchaient dans la deuxième enceinte. Mortensen, accompagné de ses meilleurs cavaliers, n'allait pas tarder à s'élancer. Une idée fusa. L'idée de transforma aussitôt en certitude. Le rôdeur se tourna vers un soldat.
- Toi, amène-moi une monture, et vite !!
L'homme s'éxécuta, et ramena une belle bête quelques minutes après. Amadeo saisit la lanière, se hissa sur la selle (une douleur atroce lui traversa l'épaule), et plaça ses pieds dans les étriers. Le Capitaine chevaucha jusque chez le Maréchal. Leurs regards se croisèrent, ils se saluèrent silencieusement et Amadeo prit place aux côtés de Léaramn, Thorseld et Eoseld.
- Cavaliers du Rohan, chevauchez avec moi , c'est le temps des boucliers brisés. Sus à l'ennemi !
Les cavaliers se mirent au galop, suivant Lars et son cavalier légendaire. Amadeo tenait haut Braändal, fier de chevaucher aux côtés de cet homme, et prêt à en finir avec l'armée d'Hogorwen.
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| | | Hadhod Croix-de-Fer Seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3219 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Mer 26 Déc 2012 - 15:01 | | Les nains présents à la porte combattaient toujours avec acharnement mais perdaient peu à peu des unités et du terrain. Nul n'avait pris ses jambes à son cou à l'arrivée d'Hogorwen ; tous avaient tenté de faire bloc afin de venir à bout du colosse. Mais dans la mêlée indescriptible qui faisait rage, la belle formation serrée des Khazad, tout juste reformée après l'impact du bloc de pierre, avait vite perdu de sa consistance et de sa cohérence. Tant et si bien que le roi ennemi avait pu aisément affronter certains barbus esseulés, et trouver pour chacun une parcelle de chair à taillader malgré leurs armures lourdes.
Thörn avait repris ses esprits et s'était relevé péniblement, la tête endolorie par le coup qu'il avait reçu quelques minutes plus tôt. La vision toujours un peu troublée, il manqua de se faire tuer par Hogorwen mais fut sauvé de justesse par le fils de ce dernier. Il sentit ensuite une main se poser sur son épaule, ce qui lui fit tourner la tête et distinguer vaguement le visage de Hadhod.
« Courage, Thörn. » l'entendit-il dire d'une voix pleine d'une gravité digne.
Mais à cet instant, alors que l'espoir semblait avoir disparu et que la mort paraissait presque inévitable, un grand grondement de tonnerre se fit entendre. Mais ce n'était point un aléa climatique : c'était une charge de cavalerie qui faisait son arrivée. Bien qu'il ne purent pas voir les nouveaux venus à cause de la tempête de neige, les deux compères surent que cet évènement impromptu était de bonne augure : les cris de déception et les vociférations de l'armée ennemie ne pouvaient pas tromper là-dessus.
Hadhod regarda autour de lui. Malgré la mauvaise visibilité, il put voir que tous les défenseurs perdaient régulièrement du terrain. Même le duel entre le roi autoproclamé et le prince semblait se déplacer peu à peu vers l'intérieur de la cité.
« On se replie ! ordonna soudain le seigneur de la Moria. Repliez-vous ! Repliez-vous vers la citadelle ! »
C'était la seule chance. Et, bien que cela dut en coûter aux nains de fuir la mêlée, tous les survivants naugrim — moins de la moitié de leur nombre de départ — tâcha avec plus ou moins de réussite se replier. Dràr, Fréor et le courageux Frehin, dont la contre-attaque au niveau de la brèche s'était retournée contre eux, entendirent également le puissant ordre de leur seigneur et battirent en retraite avec le reste de leurs troupes décimées. Par cette manœuvre, tous trois sauvèrent sans doute leur vie. The Half Cop |
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1075 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Mer 26 Déc 2012 - 21:46 | | La situations était presque perdue , Learamn avait tué Aaron , mais allait bientôt mourir à son tour. Il rejoignit le maréchal Mortensen qui avaient également survécu puis avisa la marée d'ennemis qui leur faisait face .Leurs alliés étaient submergées , le jeune Orwen et les nains n'arrivaient plus à tenir. Learamn serra fort le pommeau de son épée . Il était prêt , prêt à rendre l'âme , à mourir pour ses valeurs . C'est à ce moment précis , à ce moment où tout semblait perdu pour le dernier bastion de la résistance que des cors retentirent , des cavaliers chargèrent les pies . Tout n'était pas perdu , le jeune homme ignorait qui était leurs renforts mais l'essentiel et qu'ils étaient là et qu'il y avait encore une chance de survie , enfin une chance de survie pour la rébellion car Learamn et les survivants de la première charge n'avaient pas grand espoir . Acculés de toutes parts , ils ne pouvaient résister très longtemps , mais ils pouvaient donner à leurs alliés une chance de plus pour gagner. Le maréchal Mortensen allait dans ce courant de pensée et tenta de rassembler ce qu'il restait de ses hommes , autant dire pas grand monde , une vingtaine de cavaliers tout au plus. C'est tout ce qu'il restait des vaillants cavaliers d'Aldburg , le capitaine Amadeo rejoignit la troupe , Learamn avait ouïe dire que c'était une grand guerrier et il aperçut Margland et Eofend , deux des trois gardes présents à la réunion du serment d'Aldburg . -Furten est tombé , annonça gravement Eofend Learamn n'avait pas eu besoin de l'affirmation du garde pour deviner ce qu'il état advenu de son frère d'armes. Mortensen n'attendit plus d'autres miraculés et clamaHommes du Rohan, voyez ces hommes là bas, ils viennent défendre notre cité et nos valeurs. Allons nous les laisser combattre seuls. Moi gallen Mortensen Maréchal de la marche Ouest je répond Non!! C'est ainsi que je mourrai!Le jeune cavalier ne put qu'être d'accord avec les brèves paroles de son supérieur , voilà un homme auquel il se sentait bien , voilà un officier avec lequel il partageait des valeurs . Voilà l'homme qui aura défendu le Rohan jusqu'à la fin , voilà l'homme qui restera gravé dans les mémoires rohirrim jusqu'à la fin des temps et cet homme c'était Gallen Mortensen , Maréchal de la Marche Ouest . Il allait mourir dans une dernière charge héroïque pour soutenir leurs alliés , une charge sans grand espoir mais lourde de sens et Learamn n'avait pas l'intention de laisser cet homme tomber seul , car il le suivrait jusqu'à la mort , car il était ce que devait être un vrai maréchal du Rohan. Learamn allait sûrement mourir avec les autres ; avec Mortensen , avec Eoseld , avec Amadeo , avec Marglang , avec Eofend et tant d'autres qui auront choisi le Rohan au mépris de leurs vies.Cavaliers du Rohan, chevauchez avec moi , c'est le temps des boucliers brisés. Sus à l'ennemi La clameur qui s'éleva du groupe de soldats aurait pu paraître ridicule si les rohirrim ne chargeait pas à vive allure vers leurs ennemis avec à la clef la mort . Learamn se saisit de l'étendard du Rohane d'une main et de son épée de l'autre , tandis qu'il tenait les rêns d'Ouragan avec sa main armée il levait haut le drapeau rohirrim tout en beuglant , leurs ennemis ne devaient pas s'attendre à ce que les hommes de Mortensen chargent . Learamn n'eut aucun mal à se défaire de trois adversaires , peut être la rage et le déséspoir décuplaient ses capacités , une flèche siffla et passa à quelques centimètres de l'oreilel gauche de Learamn qui suivit des yeux sa trajectoire , le projectile se ficha dans la plastron de Margland , qui tomba sûrement mort. Le coeur de Learamn se remplit de tristesse mais l'heure n'était pas au deuil car il se devait de se battre pour le Rohan et par respect pour tout les morts . Le cavalier était comme une furie sur son destrier , rendant chaque coup ,tranchant , décapitant comme pour la fin du combat face à Aaron il ne se maîtrisait plus , il tuait et continuerait jusquà ce que l'on le tue à son tour. Hogorwen verrait le vrai visage des véritables rohirrim.#Learamn #Eofend #Eoseld The Young Cop
Dernière édition par Learamn le Jeu 14 Jan 2021 - 12:20, édité 1 fois |
| | | Erco Skaline Ambassadeur du Rohan à Dale
Nombre de messages : 1112 Age : 31 Rôle : Seigneur d'Esgaroth
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim, descendant d'Eaden -: 31 ans -:
| Jeu 27 Déc 2012 - 13:43 | | Très vite la charge perdit de sa puissance. Plus ils entraient dans les lignes ennemies, plus c'était difficile de tenir la formation. En plus il neigeait et les chevaux s'embourbaient dans une boue moitié sang moitié eau. C'était terrible, on aurait dit une scène se déroulant en enfer. C'était même un enfer. La boue aidait autant les forces d'Orwen et celle du Tyran, bien que là elle causait plus de tord aux chevaliers.
Erco serrait les dents et n'hésitait pas un seul instant avant chaque coup. Hésiter serait mourir, et il le savait. Nulle pitié, nulle hésitation, nulle bonté d'âme. Il frappait pour tuer d'un coup sec et précis. Coupant des membres ou brisant des os, c'était pas important. Il voulait rejoindre la brèche au plus vite. Là-bas il serait réellement utile. Il devait continuer à avancer, c'était impératif!!!
Un adversaire tenta une frappe en passant sous Curon. La lame glissa sur l'armure de mitrhil. Néamoins Erco sentit le coup passer et se plia légèrement en avant. Il tenta un coup de bouclier mais ne rencontra que du vide. Il avait déjà passé de plus de un mètre son adversaire.
Au suivant!!!
Il arriva bien assez vite. Un gros colosse rohirrim armé d'une double hache. C'était inhabituel comme armement, mais bon c'était le temps des changements. Il faucha un chevalier d'un simple coup de hache. C'était imparable comme coup. Il vit le chevalier s'écraser dans la boue. Son destrier se mit à genoux avant de se relever en boitant. Il allait errer pendant des heures, et sûrement mourir sous le coup d'une lame quelconque.
Le Seigneur d'Esgaroth n'hésita pas et fonça sur le colosse. Il fallait l'éliminer. Il le ferait!
Serrant Amdir de toute sa poigne, il entama le duel d'une frappe puissant qui fut parée et l'autre riposta sans attendre. Par chance la frappe n'était pas bien ajustée et ce fut le plat de la hache qui frappa Erco. Il faillit vider les étriers tellement le coup était fort. Le souffle court il tenta une nouvelle frappe, qui échoua comme la première. Le colosse riposta encore une fois, mais cette fois la lame de la double hache rencontra le bouclier. Tous le bras du Comte fut ébranlé. Son adversaire avait une force incroyable. Cela risquait de dur un petit moment.
Les compagnons d'Erco s'étaient aussi arrêté et protégeaient leur Seigneur de toute attaque en traitre d'un autre ennemi. Rhor était le moins avantager, obligé de brandir l'étendard sans pouvoir se battre. Ses anges gardiens le surveillaient du coup de l'oeil. Gnow profitant de cette arrêt rechargea son arbalète. L'arnorien souriait, il aimait les combats. C'était sa drogue si on peut le dire ainsi.
Le seigneur rohirrim sentait que s'il voulait gagner il allait devoir en finir vite. Leur position devenait intenable pour ses hommes. De plus il leur fallait rejoindre Gallen et ses fiers combattants pour leur prêter main forte dans la citadelle.
Alors qu'il allait essayer de placer une botte, l'autre dut frapper avec toute sa force car Erco fut éjecté de sa selle. Il vola un bref instant et s'écrasa dans la boue. Pendant un bref instant il était désorienté, plein de boue. Sa tunique suintait la terre et le sang. C'était immonde. Il fallait avoir l'estomac bien accroché pour supporter ça.
Il se retourna et se remit debout en un rien de temps. Se rendant compte de sa situation délicate. Il ordonna à ses chevaliers:
-Continuez jusqu'à la brèche, je vous rejoindrais. Allez!!!!
Il ramassa Amdir et se retrouva face au colosse. Il devait faire bien une tête de plus que lui. Erco déglutina nerveusement. Depuis Vent, il ne paraissait pas aussi grand. Il vit du coin de l'oeil, ses compagnons suivre ses ordres. C'était de brave guerrier, il en était vraiment fier.
La bannière d'Esgaroth fuyait le duel et allait à la rencontre de Gallen et ses hommes qui eux aussi bataillait ferme pour aider les chevaliers à s'approcher de la citadelle.
Le Comte se lança alors dans son duel. Il avait la rage, et le gout du sang dans la bouche. Il allait tuer compatriote comme s'il était un orc. Pour lui cela ne faisait aucune différence. Un adversaire reste un adversaire.... |
| | | Thorseld Eodsen Capitaine du Rohan
Nombre de messages : 138
~ GRIMOIRE ~ -: Homme, Rohan -: 29 ans -:
| Mer 2 Jan 2013 - 11:37 | | Le Chef des Pies vacilla sur ses jambes quelques instants avant de s’écrouler, sans vie. Thorseld avait vaincu son opposant direct et l’espoir renaquit en lui. Si chaque leader d’Aldburg parvenait à terrasser son rival direct et si la rebellion arrivait occire un à un tous les chefs de guerre du Roi Despote, et jusqu’au tyran lui-même, peut-être la Liberté du Rohan serait-elle préservée... Après tout le nombre importait seulement dans la mesure ou la masse adverse pouvait compter sur de grands officiers pour les guider. Mais si l’armée d’Hogorwen se voyait soudain dépourvu de leader, peut-être le salut d’Aldburg et du Rohan Libre pouvait-il encore être atteint ? Alors que le Lion de l’Isen jetait un dernier regard à Galthran dont la dépouille sans vie était peu à peu recouverte de neige, il fut soudain rejoint par le Maréchal Mortensen en personne. Celui-ci envoya quelques hommes chercher une bonne monture pour le Bouclier d’Edoras afin que le Capitaine du Rohan puisse chevaucher à nouveau avec les officiers fidèles à Mortensen qui étaient encore en vie. Lorsque Thorseld enfourcha enfin la nouvelle monture qui lui avait été trouvée, il se trouvait aux côtés de leaders rebelles aussi charismatiques et importants que Mortensen et Eoseld ou le jeune cavalier Learamn qui venait lui aussi de vaincre son opposant direct. Tous furent bientôt rejoints par Amadeo dont le duel avec un orc immense venait de tourner également à l’avantage du Capitaine du Rohan. Tous étaient là et le petit nombre d’hommes qu’ils conduisaient désormais semblait bien dérisoire face à l’immense armée grouillante dont la moitié été déjà parvenu à s’introduire dans la Cité pour livrer bataille à l’abris des remparts où la tempête de neige altérait un peu moins la visibilité.
*Il faut retourner se battre dans la cité !* pensa Thorseld...
A cet instant le son d’un cor lointain creva le manteau de brume neigeuse qui aveuglait la quasi-totalité des combattants. Quelques instants plus tard, l’étendard d’Esgaroth surgissait du brouillard et le Maréchal Mortensen remerciait Erco Skaline, le Seigneur de la Cité du Lac Long pour son aide à venir...
Tous chargèrent à nouveau, ne sachant trop si c’était le salut ou la mort qui les attendait au bout de leur chevauchée furieuse...
La bataille semblait bien mal engagée mais chacun taisait ses doutes et intériorisait ses craintes afin de ne pas miner le moral des autres...
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| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1865 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Jeu 10 Jan 2013 - 1:25 | | Le combat était âpre. L'expérience affrontait la fougue, la jeunesse luttait contre la tyrannie. Mais rapidement, la force et les talents du Roi vinrent à bout du petit Prince, Orwen chuta sur les marches de la citadelle d'Aldburg. Il fallait en finir vite, ne pas réfléchir. Une puissante frappe de haut en bas vînt heurter le maigre bouclier de bois dont le fils venait de se saisir. Sans cette ultime défense, c'en fut fait de lui mais sa protection explosa littéralement sous l'impact de la claymore. Un coup de pied bien placé permit au jeune homme d'éloigner un bref instant la menace mortelle de son père... car la peur le saisit soudainement. Cet homme, ce puissant guerrier, était bel et bien son père et bien que leurs opinions divergent, Orwen reçut comme un coup de massue sur la tête lorsqu'il comprit réellement qu'Hogorwen n'aurait pas hésité à lui ôter la vie... Son père... Non, il n'était qu'un simple géniteur. Un son de cor se fit alors entendre. Peu importe qui cela pouvait être, pour Orwen cet élément perturbateur était accueilli avec joie. Et quelle joie ! Les étendards d'Esgaroth, du seigneur Edor ainsi qu'une troupe conséquente de Chevaliers inconnus. Hogorwen serra son arme encore plus fort. Qui étaient ces hommes ? Non, ça ne changeait rien. Un simple retardement. La victoire était toute proche, il lui suffisait de tendre la main, Aldburg s'émiettait et tombait peu à peu en morceaux entre leurs épées. Orwen était l'un des poumons de cette rebellion, il fallait s'en débarrasser au plus vite. Mais lorsque le roi se retourna vers son ennemi, celui-ci s'était déjà relevé, un bras ensanglanté, recouverts en partie d'échardes, vestiges de son bouclier. Un sourire désabusé se dessina sur le visage du Roi. Pourquoi ce gamin s'entêtait-il ? Il aurait pu être son successeur... mais maintenant ? Mais le prince n'avait pas dit son dernier mot et il débuta une série de coups rapides et risqués, tenant à distance le tyran, obligé de se restreindre à des ripostes. Orwen tentait d'accentuer ses mouvements, peut-être dans l'espoir de fatiguer son ennemi. C'en fut de trop pour le roi, il n'en pouvait plus d'attendre, il l'avait laissé suffisamment jouer. Hogorwen lança un coup verticale puissant à nouveau mais cette fois-ci, le prince s'y attendait et esquiva sur le côté, bloquant la lame ennemie de son pied. Une ouverture ! Et quelle ouverture ! Le regard noir du roi comprit... et il scruta celui de son fils, lucide et sévère. *Patricide....*
La voix dans sa tête lui embruma l'esprit. "Que..."
Hogorwen balaya l'air, libérant sa claymore de l'emprise d'Orwen. L'opportunité était passée... le roi devrait être mort. "Tu as gâché ta courte vie... Orwen." lança-t-il tout bas à l'intention du Prince avant de frapper à nouveau. La danse écarlate démarra alors, avec un enchaînement de coups hors normes qu'Orwen n'avait jamais dû parer. Les deux guerriers gravissaient ainsi les marches de la citadelle, le garçon reculant de son mieux face à la marée vivante qu'était son père. Puis Orwen perdit un bref instant l'équilibre... une percée... "Tout ceci..."
Coup de taille. "... est vain..."
L'épée d'Orwen lui échappe sous l'effet du coup puissant. "... car votre échec..."
Coup direct dans le nez du prince avec le pommeau de sa claymore. "... était INEVITAAAABLE !!"
Le prince en exil fut jeté au sol en plein milieu des marches. Le regard humide, le visage en sang, les cheveux hirsutes et recouverts de quelques flocons. Les lèvres tremblotantes à cause du froid et de la fatigue, le garçon semblait pétrifié devant la supériorité d'Hogorwen. Mais peut-être y'avait-il autre chose... Peut-être qu'en réalité, Orwen possédait quelque chose que son père n'avait pas. Une conscience. "C'est donc ici que tu vas mourir, Orwen fils banni et déchu."
La lame monstrueuse et damnée de l'Usurpateur s'éleva lentement dans les airs, se reflétant dans les yeux du Prince vaincu. "J'aurai voulu autre chose pour toi... mais tu as été stupide de t'opposer à moi !"
Et d'ôter la vie du jeune prince, le roi Hogorwen se hâta... Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Jeu 10 Jan 2013 - 15:48 | | La mort. Voilà ce qui attendait le petit Prince. On lui avait raconté que juste à la fin de sa vie, celle-ci défile. Balivernes. En cette sombre seconde Orwen ne voyait rien, juste le rictus de satisfaction sur son "géniteur". Par contre etonnamment il ne ressentit plus le froid, les flocons éparses sembliaent tomber sans le toucher et par contre ,son sang chaud , rubicond coulant de son bras meurtri était enflammé répondant au sang frappant ses tempes avec avidité. Orwen ne ferma pas les yeux non pas par courage, mais parce qu'il ne pouvait faire autrement devant cet homme devenu définitivement pour lui un étranger.Comme souvent, le visage juvénile du prince fut éclairé par un rayon de soleil , il semblait beni des dieux mais il allait mourir. La lame de la claymore noire ébène fonça à une vitesse vertigineuse. Puis elle suivit une autre direction et elle s'abattit non pas sur le visage d'Orwen mais sur les marches usées du Bastion Devant le regard horrifié d'Orwen, Hogorwen tomba à genoux, du sang noir suitant de sa bouche grimaçant de douleur. Puis il s'abattit comme un chateau de cartes. Orwen reçut l'immense corps de son père qui se vidait de son sang sur lui. Dans un souffle, Hogorwen murmura "Si près du.....but"Puis il resta muet. Le roi du Rohan était mort. Hagard, Orwen eut les foreces décuplée par la peur et la surprise, il bascula le corps inerte du souverain et découvrit le visage sans réaction de Maitre Graham Hogorwen avait été abattu par la même passe d'arme que Mésald au gouffre d'Helm. Le maitre d'armes fixait le jeune homme. Puis tout d'un coup il se mit à genoux en sanglotant , il présentait son épée vers Orwen. Il implorait par ce geste, la pitée. Et il balbutia "Prince, j'ai trahi ma contrée , j'ai tué un homme d'honneur, mais j'en ai tué un autre malfaisant. Je n'ai plus d'honneur. Achevez ma pauvre existence que je retrouve mon fils bien aimé"------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Ironie du sort, Hogorwen restera pour toujours, invaincu. Car cette bataille d'Aldburg il l'avait gagnée. Mais comme une trainée de poudre la rumeur parcourut le champ de bataille "le roi est mort". Les combats cessèrent sur le champ comme l'avait espéré les chefs des assiégiés. La nouvelle parvenue aux oreille de Gallen, il hurla "Cessez les combats, Hogorwen est mort"Il fut relayé par Eoseld et les autres chefs. La plupart de pies avaient été tuées ou neutralisées. Il n'y avait plus vraiment personne pour galvaniser les troupes aux armoiries sombres. les soldats se regardèrent, étonnés. Gallen enfonça le clou "Nous sommes des rohirrim. Celui qui vous obligeait à combattre vos frère est mort. Stoppons cette boucherie inutile"Le maréchal mit Lars au galop et fonça vers les portes de la cité. Il déclamait son discours tout le long de son parcours. Il fallait calmer le jeu. Gallen eut un pincement au coeur en découvrant le nombre de morts dans l'enceinte de la cité. C'était un massacre. Tant bien que mal ,suivi de la maison du Roi , d'Amadeo, de Thorseld , de Léaramn et de quelques autres mais bien peu, le maréchal arriva au pied du bastion. Il était le plus haut gradé et c'était sa cité, il devait prendre les commandes.Il descendit avec difficulté de sa monture. Sa blessure à la jambe le faisait souffrir le martyre mais il devait tenir à tout pris. Il aperçut les naugrims de la Moria, leur défense héroique était déjà légendaire. Il fit un signe de tête amical vers leur puissant roi. Il apprit la mort d'Eogam. "Encore un à venger" fut son unqiue pensée. Il pleurait son frère plus tard. Erco arriva un peu plus tard. Gallen le prit dans ses bras "Mon ami tu nous as encore sauvé la vie"Il salua le jeune Eradan au visage sévère "Aldburg et le Rohan vous remercie Seigneur Eradan, nous vous serons éternellement reconnaissants"D'un oeil presque discret il aperçut son adversaire pie Rokh qui était emmené dans les geoles. Il faudrait aller voir cet adversaire de valeur qui méritait le respect mais appartenait à l'ennemi. Il fallait prendre des décisions et tout d'abord enterrer les morts, soigner les blessés, rassurer les familles. Le maréchal avait cruellment besoin d'hommes de confiance et trois hommes qui s'étaient comportés en héros vinrent à son esprit. Il héla "Thorseld, Amadeo, Léaramn, venez ici sur le champ"Gallen scruta le visage de ces trois braves guerriers et déclama "Guerriers, car vous méritez ce nom, vous avez fait preuve de bravoure. Le Rohan a besoin de vous en ces heures sombres, j'ai besoin de vous. Je vous nomme donc à des postes importants :
Léaramn, Eogam est mort tu sera le nouveau capitaine de mon éored, Amadeo tu es à partir de cette seconde lieutenant de régiment, tu auras 5 eoreds sous tes ordres. Un maréchal a besoin d'un aide de camp ce sera toi Thorseld. Et votre mission commence maintenant Messieurs, avec votre autorité, votre compassion et votre force aidez chaque rohirrim, faites en sorte que ce jour maudit serve à quelque chose. Je ne veux pas d'actes de vengeance ridicule. Nous redevenons un seul et unique peuple. Allez y"
"Avant de partir Thorseld, remettez moi le coffret que vous avez obtenu durant la bataille, ce sont surement des renseignements sur les plans d'Hogorwen , nous allons les consulter avec le comete d'Esgaroth"Gallen lança un regard rapide vers Erco. le champion du Rohan se doutait que ces documents avait un rapport avec l'OCF et seul lui et Erco devaient comprendre ce que cela signifiait. Enfin il s'adressa à Eoseld "Eoseld, allez quérir Fendor, Aldburg est sécurisée, sa place est ici"Puis son regard se porta sur les escaliers du bastion. Orwen et Graham étaient restés immobiles. Le maitre d'armes toujours à genoux implorant. Entre les deux hommes, le corps du souverain du Rohan déjà recouvert d'une file péllicule de flocons. La neige en cet instant se mit à tomber plus lourdement.Gallen avec difficulté grimpa deux trois marches, spectateur de ce drame.....Que va faire le Petit Prince?? Tous les regards étaient tournés vers cette scène cruelle et presque historique. HRP:Vous avez un post chacun pour décrire vos actions. Une seule régle vous n'intervenez pas sur Graham et Orwen .
Ordre de posts: Erco, Amadeo, Léaramn, Thorseld, Had,Fendor
Au plaisir
Gallen : HRP |
| | | Ryad Assad Espion de Rhûn - Vicieux à ses heures perdues
Nombre de messages : 2505 Age : 32 Localisation : Pelargir Rôle : Humaniste
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 36 ans -:
| Ven 11 Jan 2013 - 13:00 | | Perdue. La bataille était perdue. Rokh s'était endormi, tiré par ses "compagnons d'armes" qui l'extrayaient du champ de bataille. Mais alors, la victoire semblait sourire au Roi du Rohan. Le fier cavalier du Rhûn s'était ensuite laissé aller à l'inconscience, sûr que, bien que son désir de tuer le Maréchal au nom imprononçable eût été un échec, les plans de l'Ordre allaient s'accomplir. Et pourtant, il avait été réveillé par des bruits, les sons d'une cavalcade trop bien organisée pour être une contre-charge de la part de l'une ou l'autre des parties. Il avait ouvert grand les yeux en entendant des cris de détresse de la part des rohirrims en livrée sombre. Autour de lui, les gens criaient que des renforts inattendus étaient arrivés, et qu'ils avaient enfoncé le flanc de l'infanterie, s'enfonçant toujours plus profondément dans les lignes pour soutenir les derniers cavaliers du Maréchal. Rokh avait cru que ce ne serait qu'une maigre diversion, mais les minutes avaient passé, et toujours aucun cor annonçant la victoire. Cela commençait à devenir inquiétant. Le guerrier, soigné tant bien que mal par un médecin du Rohan, avait fermé les yeux, en essayant de se reposer. Mais il avait été à nouveau sorti de sa torpeur par des hurlements de terreur. Le Roi était mort. Le Roi était mort, et son armée se débandait. Les hommes, guère motivés pour continuer sans une raison valable, lâchaient leurs armes et acceptaient la paix. On lui avait appris que des cavaliers issus de ces régiments venus en renfort se dirigeaient désormais dans sa direction, prêts à écraser les dernières poches de résistance. Les soldats vraiment fidèles à l'Ordre, il n'y en avait pas beaucoup. Les rares qui avaient quelque chose à se reprocher fuirent de manière désordonnée. Il imaginait que parmi eux, il y avait les rescapés de son corps de trente envoyé en renfort du Roi. Combien étaient-ils ? Combien iraient porter à leurs chefs la nouvelle de la cuisante défaite d'Aaluburg...Ahalburg...enfin passons. Il ferma les yeux en pensant à Aaron, le fier combattant. Il ne ferait pas partie du voyage de retour. Lui avait su trouver une fin honorable, digne d'un véritable guerrier. Rokh, à son grand regret, non. Blessé. Héroïquement blessé, mais seulement blessé. Son corps s'en remettrait, mais jamais son honneur. Les sabots des chevaux ennemis...s'il pouvait encore les appeler ainsi...se rapprochaient inexorablement, jusqu'à ce que leur voix fussent audibles. Ils exhortaient tous les combattants à déposer les armes et à cesser toute résistance. Le cavalier les entendit tourner un moment dans le camp, tandis qu'il attendait son heure. Il s'assit sur sa couchette, et jeta un coup d'œil à son armure fendue, à son casque malmené, et à ses armes couvertes de sang et de boue. Il tendit la main vers Varvad, son sabre, mais cela lui causa une telle douleur qu'il ne put rien en faire. Il n'aurait même pas le loisir de terminer vaillamment, l'arme au poing, comme un véritable chevalier. Bientôt, le pan de toile qui le coupait du monde extérieur se rabattit, et des hommes en armure pénétrèrent à l'intérieur. Ils virent que le guerrier, malgré ses blessures, était conscient, mais guère en état de sa battre. Ils ne prirent même pas la peine de lui adresser la parole, et se contentèrent de le trainer à l'extérieur, un homme lui tenant chaque bras. Rokh savait de que de toutes façons, les choses seraient bientôt terminées. Voilà qui expliquait très probablement son sourire désabusé. Il passa devant Saêna, et se débattit quelque peu, malgré la douleur. Ses gardes s'arrêtèrent : - Mon cheval n'aura pas un sort différent du mien, occidental.Les deux hommes se regardèrent, et haussèrent les épaules. Ils en appelèrent un troisième, qui tira la monture par la bride. A la plus grande surprise du Rhûnien, on l'installa en selle. Il aurait pensé qu'on allait terminer les choses ici, sans cérémonie, mais peut-être que certains voulaient voir sa tête rouler. Il pensa au Maréchal. Quelle ironie, pour celui qui avait été à deux doigts de le tuer, de désormais constituer un spectacle morbide en son honneur. Le guerrier sourit largement. Ah...ce Maréchal. Il aurait tant aimé pouvoir terminer leur duel... Le trajet du retour à la cité fut difficile pour Rokh. Non pas à cause de la multitude de cadavres qui jonchaient le sol, ou à cause de la quantité de sang qui s'était déversée, ni à cause des regards des morts qui habillaient la cour pavée de la forteresse. Ca, il avait l'habitude. Pas non plus à cause des vivants qui le regardaient avec une colère sourde, conscients que si les rohirrim avaient été dressés contre leurs frères, des guerriers tels que lui avaient volontairement décidé de venir guerroyer ici. Ca, il s'en fichait. Non, ce qui le dérangeait davantage, c'était qu'il ne portait qu'une simple tunique de toile, alors qu'il faisait si froid dehors. Maudites terres occidentales, pensa-t-il. Il pénétra bientôt sous la porte principale d'Aldburg, et mit pour la première fois le pied dans cette cité. Incroyable de penser qu'un édifice aussi pathétique avait pu résister à l'assaut d'autant de guerriers. Rokh mit pied à terre en même temps que ses geôliers, cherchant du regard l'échafaud où il serait pendu, ou bien le billot sur lequel on entendait lui couper la tête. Il ne vit rien de tout cela, et haussa un sourcil interloqué. Faisaient-ils cela en intérieur, à l'Ouest ? Tandis qu'on le conduisait vers une porte qui donnait Melkor savait où, il aperçut le Maréchal au loin. Sa jambe devait le faire souffrir le martyr, et il portait encore les traces de leur affrontement épique, mais il était vivant, et entier. Fort bien. Rokh tendit le cou pour le regarder, et il était presque sûr que le Maréchal l'avait vu. Il franchit une porte sombre et fut conduit dans un couloir à peine éclairé. Le chemin descendait perceptiblement : - C'est pour bientôt ? Demanda l'insolent cavalier. - Pour bientôt et pour longtemps, lui répondit un de ses gardes. Il lâcha un rire à peine convaincu, et continua à marcher en se disant que c'était beaucoup de cinéma pour une simple exécution. Mais alors, il se trouva face à une cage. Une cage à esclave ! Quand on habite un pays où le marché d'esclaves est aussi répandu que les boulangeries, les notions de servitude et d'emprisonnement sont assez proches. Le guerrier se disait que c'était un sort bien cruel qu'on lui réservait là, mais il était aussi conscient que c'était le droit des vainqueurs. Combien d'hommes et de femmes avaient-ils réduit en esclavage, lui ? Des dizaines, voire des centaines. Des gens qu'il avait vu passer, et sur qui il avait posé un regard dédaigneux. Mais jamais, non jamais il n'avait refusé à un de ces hommes ou à une de ses femmes l'opportunité de mourir dignement. C'était arrivé deux trois fois. Un homme s'était approché, et lui avait demandé une épée. Rokh avait demandé à un autre soldat de s'exécuter. Le duel n'avait pas duré plus de quelques secondes, et le vaincu avait fini face contre terre, baignant dans son sang. Mais il avait au moins eu le choix de sa mort. - Puis-je avoir une épée ? Demanda Rokh. Les deux geôliers éclatèrent de rire comme s'il leur avait fait une blague, et le poussèrent sans ménagement à l'intérieur d'une cellule. Ils tournèrent le dos, en faisant tinter les clés, et disparurent dans les ténèbres. Le Rhûnien serra les poings...Maudits occidentaux ! Membre des Orange Brothers aka The Bad Cop"Il n'y a pas pire tyrannie que celle qui se cache sous l'étendard de la Justice"- Spoiler:
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| | | Erco Skaline Ambassadeur du Rohan à Dale
Nombre de messages : 1112 Age : 31 Rôle : Seigneur d'Esgaroth
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim, descendant d'Eaden -: 31 ans -:
| Lun 14 Jan 2013 - 12:46 | | Erco resta immobile un instant en entendant la nouvelle que la mort du Tyran. Comme bloqué, tous comme son adversaire, ils se regardèrent. Tous deux hésitaient à continuer le combat par peur de tourner le dos à l'autre. Ils se toisèrent du regards, puis d'un signe de la tête, les deux rangèrent leur armes. Le Seigneur d'Esgaroth observa le colosse s'éloigner en boitant. Il rejoignait ses hommes et devait sans doute aller se faire soigner. Erco secoua la tête et entama le chemin pour retrouver ses chevaliers et Gallen. Il avait tant de chose à lui demander, d'interrogations qui trottaient dans sa tête.
Il tirait Vent par les rênes, et marchait entre les cadavres. C'était une désolation total. Des blessés, des morts, des agonisants. Un enfer descendu sur terre. Chaque pas s'enfonce dans un gadouille d'eau, de sang et de terre. Ses bottes imbibée par ce mélange terreux lui donnait la nausée. Pauvres hommes. Tant de mort pour satisfaire une querelle entre juste deux hommes. C'était d'horrible sacrifice pour juste abattre un homme... C'était ça le problème quand deux hommes de pouvoir s'affrontent, c'est qu'ils entrainent avec eux leur peuple.
Que de gâchis!!!
Le Comte Skaline commençait à voir les combats différemment. Il en avait tellement vu qu'il en avait peut-être marre. Il se battait depuis ses seize ans, et à présent âgé de trente-et-un ans, seul les adversaires ont changé, mais les problèmes persistent. Pourtant rien ne le ferait changer de voie, il faisait partie des idéalistes qui croient en leur cause plus que tous et qui feraient n'importe quoi pour elle.
Vaguant ainsi dans ses pensées, il se retrouva soudainement auprès de ses hommes. Tous en bonne santé, sauf Efelrûth qui s'est fait entaillé le bras. Rien de bien grave. Rhor lui avait fait un bandage et d'ici une semaine on ne verrait même plus la blessure. Erco fut rassuré de tous les voir vivant, surtout Alarthor. Ce dernier souriait avec fierté. Il avait mené une excellente charge d'après les autres chevaliers. Le Comte lui donna une claque sur l'épaule en signe de bravo et s'excusa auprès des autres:
-Il faut que j'aille trouver Gallen. On a beaucoup de chose à se dire. Trouvez un endroit ou vous reposez et attendez-y moi.
Il n'avait même pas envie de les féliciter après ce massacre de sa propre race. Il secoua la tête pour essayer de ne plus y penser et partit en quête de son vieil ami Gallen.
Il le trouva plus loin avec trois autres soldats. Directe les vieux guerriers se prirent dans les bras. Ils en avaient vu ensemble. Rien que pouvait briser ce lien d'amitié. Erco sourit aux paroles de Gallen, et il lui répondit en lui donnant une claque dans le dos:
-Bah, faut bien que quelqu'un le fasse, sinon qui le ferait.
Puis le ton devint vite plus grave. Gallen parla d'un coffre que l'un de ses hommes avait récupéré. Il le voulait, et dés que Erco croisa son regard il comprit. L'Ordre. Le coffre devait renfermée des informations importantes, et il était évident que seul des gens initiés à ces problèmes pouvaient comprendre, et surtout devaient être au courant.
N'hésitant pas un instant, Le Seigneur Skaline proposa à son ami:
-Si on allait faire un tour plus loin? Le bataille est gagné, on peut prendre un court moment de pause pour parler... Allez viens, on a des choses à se dire.
Les deux hommes s'éloignèrent un peu des trois autres. Erco fixa Gallen et attendit que ce dernier n'ouvre le coffre. Celui-ci était en bois simple, et son ouverture ne posa pas de réel problème. Ils regardèrent les deux dedans avec attention ne sachant pas à quoi s'attendre.
Le Comte resta muet et observa le contenu. Il lança un deuxième regard à son ami, qui lui lança le même regard. Qu'est-ce que c'était? |
| | | Amadeo du Rohan Lieutenant de régiment Rohirrim
Nombre de messages : 264 Age : 30 Localisation : Aldburg ~ Rohan Rôle : Rôdeur - Lieutenant de la Cohorte de l'Est
~ GRIMOIRE ~ -: Demi-Elfe -: 40 -:
| Lun 14 Jan 2013 - 15:42 | | "Hogorwen ? Mort .. ?"
La nouvelle se répendit aussi vite que la peste sur le champs de bataille. Ce n'était pas possible. Ou alors, Amadeo était entré sans même sans le savoir dans l'autre monde. Une flèche lui avait peut-être transpercée le crâne par l'arrière ...
Les secondes passèrent et aucun ange ne vint danser autour du capitaine. L'enfer d'Aldburg était toujours là, si ce n'est que les hommes avaient cessé le combat. Amadeo relaia l'information, tout en ne sachant pas si c'était bel et bien vrai. Ainsi donc, le tyran aurait trouver la mort sur son passage ? Alors que tout semblait lui sourire depuis le début du combat.
- Nous sommes des rohirrim. Celui qui vous obligeait à combattre vos frère est mort. Stoppons cette boucherie inutile
La nouvelle fût confirmée, et Amadeo rangea Braändal dans son fourreau. Les cavaliers rentrèrent à nouveau dans la cité. Alors que Gallen retournait déjà au galop vers le bastion, le Capitaine progressa lentement entre les piles de cadavre. Le brouillard épais s'était quelque peu dissipé, et on pouvait à présent admirer l'ensemble des dégâts et des pertes. Triste journée pour le Rohan ...
Amadeo aida quelques blessés à se relever, alliés ou anciens ennemis, peu importe. Avec Hogorwen avait disparu la haine qui les opposait. Les soldats de l'Ordre quant à eux n'était plus légion. Son regard s'attarda ensuite sur les guerriers naugrim. Le rôdeur avait eu vent de leur valeur, mais là il avait pu le constater par lui-même. Et les rumeurs n'avaient rien exagérer à sujet. Ils avaient été plus solides que les remparts eux-mêmes ! Le demi-elfe ramassa l'arme d'un de ces guerriers, mort. C'était d'une telle qualité ...
- Thorseld, Amadeo, Léaramn, venez ici sur le champ.
Amadeo se retourna. Le Marchéal Mortensen se tenait un peu plus loin, le visage également dépité devant ce spectacle morbide. Le Capitaine laissa retomber la hache qu'il tenait en main et se dirigea vers son supérieur.
- Léaramn, Eogam est mort tu sera le nouveau capitaine de mon éored, Amadeo tu es à partir de cette seconde lieutenant de régiment, tu auras 5 eoreds sous tes ordres. Un maréchal a besoin d'un aide de camp ce sera toi Thorseld. Et votre mission commence maintenant Messieurs, avec votre autorité, votre compassion et votre force aidez chaque rohirrim, faites en sorte que ce jour maudit serve à quelque chose. Je ne veux pas d'actes de vengeance ridicule. Nous redevenons un seul et unique peuple. Allez y.
La promotion était aussi belle qu'inattendue. Amadeo cacha néanmoins sa joie, l'heure n'était pas aux sourires et aux remerciements. Il fallait avant tout s'occuper des blessers et des dommages divers qu'avait subit la ville. Gallen s'éloigna en compagnie du Compte Skaline, alors que le nouveau Lieutenant fraîchement promu félicita ses deux frères d'armes également récompensés avant de prendre la direction de la Porte, ou du moins ce qui en restait. Les quarante rohirrim qui avaient combattu sous ses ordres étaient-t-il tous morts ? Il savait que, si c'était le cas, il n'était pas en tort. Le déroulement du combat et les conditions climatiques auraient empêché même le meilleur des commandants de pouvoir suivre son groupe.
Amadeo se lança dans sa recherche macabre, pour retrouver des visages connus. Les premiers chariots arrivèrent déjà, afin de transporter les corps. Il fallait dégager le passage. C'est dans un de ces chariots qu'il reconnu le visage ridé et ensanglanté du sergent Eolar, son second. Il n'en trouva pas d'autres ...
Il fallait venger toutes ces âmes. L'OCF avait peut-être beaucoup de cartes en main, mais il y avait toujours une solution, une astuce, un point faible. Il suffisait de le trouver. Après tout, ne dit-t-on pas "Aucun espoir, Aucun remède ; Aucun problème" ?
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| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1075 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Lun 14 Jan 2013 - 17:38 | | Learamn se battait comme un diable , attendant le coup qui aurait raison de lui . Il combattait tout en sachant pertinemment que la mort était au bout. Mais même ceci ne pouvait le stopper , il irait jusqu’au bout , tout comme le maréchal Mortensen. C’est à ce moment , à ce moment précis où tous les espoirs s’étaient évanouis , où la charge des renforts était ralentie , où les derniers nains et défenseurs de la cité se faisaient submerger que la nouvelle se répandit . Le cavalier ne sut si c’était une voix ennemi ou amie qui parvint à ces oreilles , mais c’était tellement absurde qu’il n’y crut pas pendant un moment. Hogorwen ? Mort ? C’était impossible voyons… C’était trop utopique ! Mais à priori cela état bel et bien vrai. Le roi félon était mort , la rumeur se répandit partout sur le champ de bataille. Mortensen et Eoseld la clamèrent haut et fort et sommaient à leurs frères ennemis de se rendre. Peu à peu, les combats s’arrêtèrent, les morts cessèrent d’être. A ce moment Learamn fut pris d’une joie intense, qui fut de bien courte durée. Il put mesurer une vision d’ensemble du champ de bataille. Les morts pouvaient se compter par centaines voire par milliers. Quel gâchis ! Tous ces morts , tous ces combats entre frères Rohirrim. Le jeune guerrier avisa un corps d’un oriental non loin , que diable faisait-t-il ici ? Et Aaron n’avait rien à faire non plus à Aldburg…. Cette pensée traversa l’esprit de Learamn mais ne fut pas longtemps sa priorité. Il entendit un gémissement non loin, un Rohirrim bougeait encore au milieu de tous ces cadavres. Learamn descendit d’Ouragan et s’approcha du soldat touché, celui-ci faisait partie des forces d’Hogorwen mais pour rien au monde il ne laisserait mourir pour un tel prétexte. Il lui donna ce qui restait de son outre d’eau puis le traîna à l’écart , là où on plaçait les blessés en l’attente de soins. Il remonta en selle et suivit le maréchal Gallen Mortensen ; ce héros . Amadeo, Eoseld , Thorseld et Eofend étaient également là ; ils avaient tous échappés à une mort qui avait atteint nombre de leurs amis. Sales , éreintés et faibles les quelques survivants de la charge initiale dirigée par le maréchal , entrèrent dans la cité. Le carnage y était tout aussi importants , des corps de Nains et de Rohirrim gisaient çà et là. C’est alors que Gallen Mortensen ordonna à Learamn , Thorseld et Amadeo de le rejoindre. Il s’adressa au jeune cavalier en premier , il lui annonça la mort d’Eogam . Learamn en fut très attristé , le capitaine blond était un grand homme valeureux , il ne put s’empêcher de verser une larme quand il repensa à là gifle qu’il s’était prise de l’a part de l’ent blond juste avant l’intervention de Kurmo, d’ailleurs où était-il ce bougre ? Learamn savait qu’il ne faisait pas partie des hommes réquisitionnés pour la charge , il défendait donc l’enceinte. Il ne l’avait pas vu depuis qu’il avait arrêté Lena… Sûrement était-il mort… Learamn avait perdu toute notion du temps et sa promotion ne marqua pas Learamn , il l’entendit certes mais ne l’écouta pas. Tout le monde se tourna alors vers la scène en cours sur les marches de la citadelle où maître Graham suppliait Orwen de le tuer .Le cavalier fit faire un demi-tour à Ouragan il ne voulait pas voir plus de sang Rohirrim versé aujourd'hui. Il amena Ouragan aux écuries où après quelques mots il le laissa se reposer , une jeune femme harangua Learamn-Messire , vous avez besoin de soins ! -Non , fit Learamn d’une voix rauque -Votre nez est en sang messire !Il fit volte-face et explosa , ce n’était pas dans ses habitudes de perdre ses moyens ainsi mais vu la situation actuelle-Laissez-moi vous dis-je, d’autres ont besoin de plus de soins que moi , mon nez il s’arrêtera de saigner tôt ou tard. Alors retournez aider ces pauvres bougres. Il dévisagea la jeune femme et reconnut la jeune Freya qui l’avait soigné de son bras. Il continua-Excusez-moi de m’être emporter mais retournez-y et vite , chaque seconde est importante pour ces blessés.
-Bien Messire. Fit-elle d’une voix tremblante .
Elle devait ignorer si son père avait survécu et elle angoissait, elle retourna à son poste de travail. D’un pas titubant il se dirigea vers ses quartiers. Il s’assit sur son lit , prit sa tête entre ses main et pleura , il pleura de toutes ses chaudes larmes. Tant de Rohirrim s’étaient entre tués entre frères , Eogam était mort Kurmo et Eorir sûrement . Il se remémora les images de la bataille , la première charge , son combat face à Aaron , la vaillante défenses des nains de Khazad-Dûm et d’Orwen. Le courage du maréchal Mortensen , sa chevauchée aux côtés d’Eofend et d’Amadeo. Il leva ses yeux inondés et aperçut son journal posé sur sa table de chevet , il se leva se sait d’une plume et alla s’asseoir en face de la table , il l’ouvrit , réfléchit un moment puis écrivit. Sa plume glissait rapidement sur sa feuille.
« Aujourd’hui s’achève une des grandes bataille qui a touchée le Rohan durant cet âge , la guerre fratricide est à son apogée et les morts nombreux , je vais à présent rédiger ce poème qui sera adressée à tout le monde et à personne , peut être aux Valars en particulier mais jamais ils ne me liront. Qu’est devenue le Rohan ? Cette terre au glorieux passé Qui à terre a été jetée Semblable à un enfant sans parents Ô terre de détresse ! Où nous devons sans cesse Tuer…Bruits de pas et le bruit des armes Soldats jour et nuit Des cris du sang et des larmes La mort triomphe de la vie Ô terre de détresse ! Où nous devons sans cesse Tuer…
La patrie pleure dans la nuit Rien ne peut la soulager Ni la bataille remportée Ni la consolation de ses amis Ô terre de détresse ! Où nous devons sans cesse Tuer… Le roi Félon a brisé Tout ce qu’elle avait de précieux Tout ce qu’elle avait de mieux Tout ce qu’elle a aimée Ô terre de détresse ! Où nous devons sans cesse Tuer… Tout son peuple soupire A la recherche de la liberté Qu’on lui a honteusement ôté Parce que ses citoyens ne voulaient pas fléchir Ô terre de détresse ! Où nous devons sans cesse Tuer…Alors contre ses citoyens Le roi félon son arc a bandé Son épée il a dégainée Et du sang de son peuple il eut faim Ô terre de détresse ! Où nous devons sans cesse Tuer…
Le sang des Rohirrim coula Des braves en grand nombre luttèrent Beaucoup d’entre eux tombèrent A Aldburg Hogorwen tomba Ô terre de détresse ! Où nous devons sans cesse Tuer… Learamn réfléchit un moment , finalement tout espoir n’était pas perdu , la liberté pouvait vaincre . Hogorwen était mort et la rébellion avait fait un grand pas , il continua alors à écrire
Derrière les princes et le maréchal Les braves se rassemblèrent Avec leur courage ils triomphèrent De tous ces adeptes du mal Ô terre d’allégresse ! Où nous pourrons sans cesse Aimer….Aujourd’hui l’espoir renaît Le Rohan , sa gloire peut retrouver Sa liberté redonnée Les Rohirrim n’abandonneront jamais Ô terre d’allégresse ! Où nous pourrons sans cesse Aimer….Un jour dans notre vie Le printemps refleurira Libres alors : Ô ma partie Je dirais : Tu es à moi… Ô terre d’allégresse ! Où nous pourrons sans cesse Aimer….
Satisfait Learamn reposa sa plume . Ereinté , il but un peu d’eau et alla se coucher ; emportant dans son sommeil toutes ses pensées.
The Young Cop |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mar 15 Jan 2013 - 2:05 | | Le jeune prince poussa le cadavre du despote sur le côté avec un grognement faible, avant que son regard ne rencontre celui de Graham. L'assassin et le traître qui lui avait sauvé la vie. Qui avait sauvé le Rohan. Orwen était dans un sale état. Ses bras étaient meurtris par les coups brutaux de la claymore de son père, son visage était recouvert de sang coagulé par le froid, son plastron abîmé, sa cape verte en ruine...Et pourtant lorsqu'il se releva, l'on pouvait reconnaître en lui un véritable fils de la Marche. Ses yeux noirs se posèrent sur Graham, et ses doigts se refermèrent sur le pommeau de l'épée qu'il lui offrait. Il resserra sa prise, et leva la lame en l'air....puis la jeta, au loin. Elle tomba sur les pierres enneigés avec un bruit métallique. -Assez de sang a été versé aujourd'hui...et le coup de ton épée a sauvé des centaines de vies. Mais aucun homme qui trahit sa patrie et poignarde ses ennemis dans le dos n'est digne de porter le nom de Rohirrim, ni de combattre sous la bannière du Meäras blanc! Graham d'Edoras, tu porteras aide aux blessés et ramasseras les corps des défunts jusqu'à ce que tous ceux qui ont péri aujourd'hui pour le Rohan soient honorés. Tu quitteras ensuite les plaines de la Marche à jamais...et puisses tu retrouver ton honneur et rejoindre tes ancêtres sans honte...Tel fut le jugement d'Orwen Hogorwenson, prince du Rohan. Il se pencha afin de relever son épée, fermant les yeux pendant un instant lorsqu'il sentit le vertige l'envahir. Le prince se redressa lentement, et son regard se porta sur le corps de l'usurpateur, à présent recouvert d'une fine couche de neige. Des larmes coulèrent sur les joues du jeune homme, se mélangeant à la sueur et au sang qui recouvraient son visage. Il ne pleurait pas pour l'homme qui venait de mourir, mais pour celui qui avait disparu il y a des années. Pour son père. *** Pendant ce temps, la bataille s'achevait. La plupart des soldats du tyran laissèrent tomber leurs armes lorsqu'ils apprirent la nouvelle de la mort du roi. Mais pas tous. Les cavaliers de Hogorwen en armures noires combattirent jusqu'à la fin, emportant avec eux de nombreux rohirrims et chevaliers du Cor Brisé...Gunnar et Sando choisirent eux aussi la mort, préférant mourir au combat que faire face au châtiment qui les attendait...ils étaient les chefs responsables de l'infâme Nuit des Lances Noires, et leurs coeurs étaient aussi noirs que les étendards de leur défunt roi. Ils périrent sans un mot de plainte, arme en main, car la pourriture de leurs âmes n'avait rien enlevé à leur bravoure. La nuit tombait, la tempête de neige à présent terminée, quelques flocons paresseux virevoltant encore dans l'air glacial. Les ordres des supérieurs avaient été clairs. Ramenez les blessés à la citadelle. Laissez les morts sur le champ de bataille jusqu'à l'aube. Recueillir, brûler ou enterrer les corps des Rohirrims, Naugrims, Gondoriens, Pies et chevaux représentait un travail colossal, et après des longues heures de combat dans la tempête, les défenseurs n'étaient pas en état de se vouer à cette lourde tâche pendant la nuit. Le froid hivernal conserverait les corps jusqu'au lendemain... Une simple dague suffit pour ouvrir le coffret de bois récupéré par Thorseld...Galthran faisait sans doute plus confiance à ses talents de bretteur qu'à une serrure renforcée. Gallen et Erco regardèrent dans le coffret avec curiosité. Ils y trouvèrent plusieurs feuilles de papier recouvertes d'écriture...lorsqu'ils voulurent les sortir, un petit objet métallique, dissimulé sous la première feuille, tomba sur la neige. Il s'agissait d'une étoile à cinq bras, connue par certains comme le symbole de Numenor...elle était faite de fer, et avait la taille de la paume du Comte Skaline, qui l'avait soulevée. Les lettres qui se trouvaient dans le coffret étaient écrites par différentes mains, mais toutes portaient les traces d'un même sceau...en forme d'un M surmonté d'une couronne. - Citation :
Canthui,
Après la bataille, retournez à Vieille-Tombe faire votre rapport. Laissez votre détachement de Lefnui sur place. Swan viendra prendre la relève. Pour la gloire de la Couronne de Fer. - Citation :
- Canthui,
Nous confirmons la prise du palais du gouverneur à Pelargir. Le port est à nous, le navire de l'Ordre est arrivé. Des Lefnui parcourent le Gondor à la recherche des Pères Passeurs. Pour la gloire de la Couronne de Fer. - Citation :
Canthui,
Les forces sont en position dans le Nord. Les Passeurs paieront pour leur attaque sur Dol Guldur. La victoire est proche. Pour la gloire de la Couronne de Fer. D'autres papiers se trouvaient dans le coffret, recouverts de chiffres et symboles incompréhensibles, sans doute un code représentant les effectifs plus précis de l'Ordre... *** Eradan, fils de Garion, et Orwen, fils de Hogorwen, se rencontrèrent là, sur le champ de bataille enneigé, aux pieds de la citadelle d'Aldburg. Il ne leur fallut pas partager beaucoup de paroles pour qu'une amitié se tisse entre eux; ces deux frères d'armes, guerriers fidèles à leurs peuples, partageaient les mêmes idéaux. Ainsi, le jeune prince invita le descendant de Faramir à loger dans ses appartements cette nuit, car ils avaient tous les deux besoin de calme et de repos après les longues heures de cavalcade et de combat. Ainsi, la nuit tomba sur Aldburg, et la lune pale fit son apparition, pour illuminer les corps des victimes de la bataille pour le Rohan...Tout le monde avait pris refuge dans les bâtiments de la cité d'Eomer afin de se protéger du froid nocturne, et se reposer après cette journée qui restera à jamais marquée dans la mémoire du peuple de la Marche. Seule une silhouette parcourait la cour déserte d'Aldburg, transportant les corps des défunts, un par un. Ses larmes à présent transformées en glace sur ses joues, Graham honorait les guerriers des peuples libres, morts au combat... Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Fendor Roi de la Marche
Nombre de messages : 1043 Age : 33 Localisation : Isengard - Rohan Rôle : Roi de la Marche
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 13 ans -:
| Mer 16 Jan 2013 - 22:59 | | Hogorwen est mort. Eoseld, seul, riait. Il s’était bien battu, luttant aux côtés du Maréchal Mortensen, un combattant qui l’égalait, ce qui n’était pas vraiment pour lui plaire. Mais il ne se plaignit pas de son efficacité et de ce qu’il apportait sur le champ de bataille. De ses propres hommes, seuls Beleth et Eovar avaient été présents. Mereorn était au diable avec l’Arnorien, Rihils se trouvait au chevet de la dame de Mortensen et Felarel veillait sur son neveu. Il ne les regrettait toutefois pas, Eovar s’était montré compétent à l’épée et les talents de Beleth à l’arc n’étaient plus à démontrer. Ils avaient bien combattus ensemble et avaient presque pris du plaisir, jusqu’à ce que la réalité revienne et qu’ils se rappellent que face à eux se trouvaient d’autres frères Rohirrim. Présentement, Eoseld chevauchait seul pour retrouver Fendor. Il avait à faire à Aldburg, une couronne l’attendait. Hogorwen est mort. Eoseld, seul, riait. *************** On n’entend plus rien. La bataille est-elle finie ? Fendor était assis sur un rocher, et attendait. Felarel faisait des moulinets avec son épée, combattant un adversaire invisible. Combattre le démangeait, mais sa mission l’en empêchait. Pardonne ma lâcheté. Le garçon était en proie à la culpabilité, entre sa peur et son déplaisir de combattre. Méritait-il de devenir roi ? Si la question du mérite se posait, jamais il ne pourrait le devenir. Mais c’est son héritage, il deviendra roi quoi qu’il arrive car il ne peut en être autrement. Des bruits de sabots commencèrent à se percevoir. Felarel accouru pour voir qui s’en venait et il reconnut au loin son capitaine. Fendor ne mit guère plus de temps à reconnaître son oncle. Le garçon crut entendre un rire porté par le vent mais il ne chercha pas à comprendre et celui-ci disparu dans le lointain. Eoseld arriva enfin auprès d’eux. Il ne démonta pas et leur annonça simplement la nouvelle : « Hogorwen est mort. En selle, la suite requiert ta présence Fendor. » Le gamin entraperçut l’esquisse d’un sourire sur les lèvres de son oncle mais celui-ci fut vite effacé. Felarel aida son jeune roi à monter sur son cheval avant de monter lui-même sur le sien. Et ils furent partis. Hogorwen est mort. Je vais devenir roi pour de bon... Finalement, je ne me sens pas tellement prêt à le devenir. J’ai peur. Je m’en moque, je vais laisser Eoseld diriger le royaume, il saura mieux gouverner que moi, je n’aurai qu’à faire semblant, voilà tout.Après tant d’efforts et si près du but, la détermination du garçon vacillait. Son jeune âge et son passé choisirent ce moment pour lui revenir de plein fouet. Aujourd’hui plus que jamais, l’absence de parents se fit ressentir. Si Eoseld était comme un père pour lui, en plus d’être son oncle et son mentor, il manquait quelque chose, peut-être était-ce là la limite du sang, Eoseld n’était son oncle que par l’alliance avec la sœur de son père, ils n’étaient pas du même sang. Fendor se reprit en voyant les murs d’Aldburg. Il devait désormais se comporter comme un roi, plus encore tant que la couronne ne lui aurait pas été donnée officiellement. Mais penser sur le chemin n’avait pas été un mal, cela lui épargna le spectacle des cadavres à travers lesquels ils passaient. Seulement, sorti de ses pensées, il ne pouvait que voir les restes de la bataille et la nausée monta. Eoseld devait sentir ce qui se préparait car il intervint plutôt sèchement. « Reprends-toi nom d’un chien ! Montre-toi digne de ton titre ! » Fendor rougit et la nausée passa, remplacée par la honte et la culpabilité. Ils franchirent alors les murs de la citadelle et rejoignirent le maréchal Mortensen que Fendor saluait. C’était indéniablement lui l’homme clé de la situation, et ils devraient se comporter avec lui du mieux possible, il n’était pas question qu’Orwen soit de la partie dans cette affaire, pas après tant d’efforts. Le trône de Rohan était désormais à portée de main. #Eoseld |
| | | Thorseld Eodsen Capitaine du Rohan
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~ GRIMOIRE ~ -: Homme, Rohan -: 29 ans -:
| Jeu 17 Jan 2013 - 16:24 | | Les combats faisaient rage de façon inlassable, partout. Thorseld avait l’impression qu’aucun de ses camarades de parviendrait à survivre de ce chaos hivernal. La neige semblait soustraire chacun d’eux à la vue du Lion de l’Isen aussi sûrement que la mort paraissait les guetter. Un revers de lame expédia un adversaire au sol et Thorseld se détourna de cette nouvelle victime. Où était maintenant passé le Maréchal Mortensen ? Les rafales de neige épaisse et drue l’avaient rendu invisible désormais. Le Bouclier d’Edoras sentit son cœur se serrer. Il fallait à tout prix qu’il le retrouve. Aussi sérieusement blessé qu’il l’était le Maréchal devait être très handicapé... Et si sa fierté et son courage l’avaient poussé à ne rien laisser paraître, il restait affaibli. Thorseld connaissait l’immense valeur guerrière du Champion du Rohan mais il savait aussi que dans une telle bataille rien n’était jamais sûr ni définitif et que le plus grand bretteur qui soit pouvait tout aussi bien être surpris par la fatigue, la neige, les blessures et le nombre des adversaires... Il lui fallait rejoindre le Maréchal pour s’assurer que nul ne parviendrait à attenter à sa vie. Elle était précieuse car là, unique et dérisoire, était désormais le seul espoir du Rohan Libre. Dans la vie de son ultime leader. Dans l’un où l’autre des deux camps, si le meneur venait à succomber, tout espoir disparaîtrait !
Au moment même où le Lion de l’Isen se débarrassait d’un nouvel adversaire, non loin du mur d’enceinte de la cité, une rumeur commença à bourdonner puis à enfler au gré des cris de stupeur et de joie qui la relayait avec toujours plus d’ampleur.
« Le Roi est mort ! Le Roi est mort ! Hogorwen n’est plus ! »
Thorseld stoppa un coup de lame qu’il s’apprêtait à lancer en direction d’un homme au plastron sombre. Il entendit alors bien plus distinctement la voix forte du Maréchal Mortensen en personne qui claironnait la nouvelle tant attendue. Il aurait reconnu cette voix entre mille et voilà que, non loin de lui, le Champion du Rohan proclamait la fin des combats.
« Cessez les combats ! Hogorwen est mort ! »
Se laissant guider par les échos de la voix sonore de Mortensen, Thorseld chevaucha jusque dans la cité où il retrouva enfin le Maréchal dont les grands gestes ordonnaient l’arrêt immédiat des massacres et dispensaient des ordres afin que prévale la clémence envers les frères rohirrim vaincus. Quelques instants plus tard, s’adressant à ses plus fidèles officiers, il rugit des ordres afin que ces derniers ce rallient à lui.
Thorseld s’approcha alors, de même que le valeureux Learamn et le brave Amadeo. Le Maréchal Mortensen leur énonça alors les décisions qu’il venait de prendre... Il souhaitait les nommer à des postes importants : Learamn deviendrait le Capitaine d’éored du Maréchal, Amadeo serait nommé au prestigieux rang de lieutenant de régiment avec cinq éoreds sous ses ordres et le Maréchal désirait faire de Thorseld son aide de camp...
A l’évocation du rang qui venait de lui échoir, le Lion de l’Isen fut envahi par la surprise et l’incompréhension... Son visage devait certainement transpirer la déception et l'amertume bien qu’il tentât en vain de le cacher. Mais pour qui le prenait-on exactement ? Un valet de pied !? En réalité le Bouclier d’Edoras ne savait pas exactement la teneur ni l’importance du rang qui venait de lui être attribué mais à dire vrai, il lui semblait qu’il était là nettement moins distingué que les combattants auxquels le Maréchal venait de s’adresser en même temps que lui... Il était envahi par le dépit et le désappointement. N’avait-il pas bien combattu ? L’importance et la teneur du rang que Mortensen venait de lui confier lui semblaient bien dérisoires par rapport à celles des autres officiers. Et sa fierté en prenait un sacré coup ! Il savait que là n’était pas l’important mais pourtant, il ne pouvait s’empêcher de céder à une certaine incrédulité teintée de colère et de scepticisme... Un larbin !? Mortensen voulait faire de lui un larbin ? Un vulgaire aide de camp ? Mais qu’avait-il mal fait pour mériter pareille humiliation ? Des amis et des frères d’armes à lui étaient morts ici... Tout du moins n’avait-il plus de nouvelles de la plupart d’entre eux depuis plusieurs heures... Et voilà comment on le remerciait ! Lui, un combattant hors norme, un valeureux guerrier ! La fougue du Lion de l’Isen était légendaire mais son sale caractère le précédait aussi bien trop souvent ! Alors Thorseld ne dit pas un mot et commença à s’éloigner du Maréchal afin de retourner sur le champ de bataille pour porter assistance aux blessés et tenter de retrouver ses hommes. Il espérait que la plupart seraient encore en vie. Connaissant les qualités martiales de bon nombre d’entre eux, le Capitaine du Rohan gardait tout de même espoir d’en revoir le plus possible vivants...
Peut-être après la fin de tout ceci, au calme et au chaud parviendrait-il à avoir auprès du Maréchal une explication par rapport au rang que ce dernier venait de lui attribuer... Il l’espérait. Il lui semblait que ses faits d’armes valaient bien mieux que cela... A moins qu’on lui explique des choses liées à ce rang qu’il n’aurait pu comprendre de prime abord... Mais l’urgence n’était pas là et les blessés et les mourants méritaient bien plus de considérations que celles qui le concernaient à lui qui était sauf.
Alors que certains le regardaient s’éloigner sans comprendre, il entendit la voix du Maréchal lui demander de lui remettre le petit coffret qu’il avait réussi à subtiliser à Galthran, le Chef des Pies... *Le coffret !?* Encore une chose qu’il avait oubliée dans l’ardeur du combat. Il mot la main à son flanc où pendait l’intrigant objet, depuis qu’il avait abattu son propriétaire... *Rien que pour ce coffret, tiens, ne méritais-je pas un poste plus important ? Un rang plus digne des combats que j’ai pu mener, des adversaires que j’ai défaits ? Rien que pour ça, oui, je méritais d’être récompenser autrement mieux que je le suis aujourd’hui !* enragea-t-il en se retournant vers le Maréchal. Il revint sur ses pas et son regard métallique fixa intensément celui du Champion du Rohan...
– Voilà le coffret, Maréchal ! finit-il par dire seulement alors qu’il brûlait de demander d’être décoré autrement mieux et à la mesure de la haute estime qu’il avait de lui-même... Thorseld était un combattant réellement remarquable qui impressionnait les guerriers qui se battaient à ses côtés par sa dextérité, sa fougue et sa hargne... Mais sa morgue et son orgueil étaient tout aussi développés et lui avaient bien souvent joué de nombreux tours. Aussi s’abstint-il de demander des comptes à cet instant précis, jugeant la chose déplacée et préférant réserver cela pour un moment autrement plus propice. Pourtant il ne put s’empêcher de réclamer tout de même : – Si vous le permettez, j’aimerais vous accompagner et découvrir avec le Seigneur d’Esgaroth et vous ce que peut bien contenir ce foutu coffret !? |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Ven 18 Jan 2013 - 13:20 | | Y avait il eu une journée plus sombre pour le Rohan ? Le maréchal de la Marche Est en doutait......Quelque soit l'endroit vers lequel portait son regard, la désolation, un drame était en action. Mais il était Maréchal, il devait tenir pour le Rohan.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Gallen toujours accompagné par son Ami Erco tentait de rassurer les familles, mais que dire? Les paroles semblent bien superflues en de tels instants. Mortensen aurait voulu rejoindre sa bien aimée mais son devoir pour l'instant était ailleurs , par sa présence il devait empêcher le Rohan de se déchirer, maintenir un semblant d'ordre.Il récupéra le coffret obtenu durant la bataille par Thorseld. Le champion du Rohan, avait remarqué la pointe de désappointement du Lion d'Isen lors de sa "nomination " en tant qu'aide de camp .
Thorseld demanda l'autorisation de regarder le contenu du coffret âprement obtenu. La réponse du marchal fut cinglante
"Non, Aide de camp, vous n'êtes pas autorisé; ces documents sont secrets "
Puis il respira fortement pour calmer la douleur de sa blessure à la jambe
Il reprit plus calmement après avoir lancé un regard vers Erco , il se rapprocha de Thorseld et lui expliqua
"Thorseld, je sais que tu es déçu d'être uniquement aide de camp mais ainsi je te donne plus de liberté que tu n'en avais avant, tu ne dépends que de moi aucun lieutenant de régiment et capitaine ne pourra te donner d'ordre, Seuls le roi et moi le pourront. Et pour moi tu es plus un conseiller un stratège"
Le champion du Rohan n'attendit pas la réponse de Thorseld et lui tourna le dos indiquant ainsi que la conversation était terminée. Mais néanmoins toujours en lançant un regard vers Erco il observa le Bouclier d'Edoras s'éloigner
Gallen murmura juste
"C'est le meilleur d'entre nous"
Isolés, les deux rohirrims découvrirent avec stupeur les lettres de l'Ordre. Gallen prit son menton dans sa min gauche, plongé dans une reflexion intense.
Il interpella on compagnon
'Erco je ne suis plus un passeur mais comme je l'ai signifié à Dol Guldur je m'opposerai toujours à cette organisation. Tu dois aller à la Vieille Tombe pour frapper l'Ordre en plein cœur. Redeviens Mâtin revanchard"
Gallen eut un sourire sans joie en prononçant le sobriquet du comte d'Esgaroth
"Nous devons envoyer un message aux pères concernant Pélargir et le Nord"
Le maréchal resta un instant muet puis il reprit
Je n'irai pas à La Vieille Tombe, mais je ne te laisserai pas y aller seul, je vais te confier des hommes de confiance. A toi de voir si tu les informes sur les raisons exactes de ta mission. Et moi j'accueillerai ce .....Swann"
Gallen eut un sourire carnassier qui le fit ressembler presque à un loup, un sourire que lui avait déjà vu Erco... Le champion du Rohan semblait sûr de lui mais peut être trop....
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Fendor revint à Aldburg. Gallen l'accueillit d'un signe de tête respectueux; Il observa le jeune garçon qui semblait horrifié par le spectacle de la cité éventrée.Le maréchal indiqua l'aile ouest à Eoseld. Le regard bleu cobalt du Maréchal croisa le regard déterminé de la légende du Rohan. Il se saluèrent simplement. La tension perçut lors de la réunion stratégique revint. Mais Gallen n'avait pas le temps de disposer avec les egos de chacun. Le trône attendrait...
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Gallen décida de ne pas aller voir Orwen: le jeune homme devait être en proie à bien des sentiments contradictoires et apparemment il s'était lié d'amitié avec le fougueux Eradan, chef des chevalier du cor brisé. Le comte avait renseigné son ami sur ce chevalier errant.
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Silencieux le maréchal s'avança vers le régiment naugrim. Il sentit le regard ds nains sur lui. Et les conversations se turent à son arrivée. Le champion du rohan proposa une chope au roi de la moria et il en leva une , comme promis . Mais ce n'était pas un moment de liesse, la victoire était trop lourde à payer.
Le rohirrim déclama juste
"Hadohd Croix de fer, roi de la Moria, Le Rohan vous est redevable à jamais. "
Puis il termina sa choppe fixant le roi naugrim
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Le petit mati arriva. La neige avait laissé le Rohan tranquille comme pour célébrer tous ses morts innocents. Mais le froid régnait toujours en maitre. Une silhouette déambulait telle une âme en peine, transportant minutieusement chaque corps.
Épuisés Erco et Gallen découvrirent, hagard maitre Graham. Les deux amis avaient appris l'acte du maitre d'arme d'Edoras e le refus d'Orwen de prendre sa vie. Le jeune Prince avait fait preuve de mansuétude mais en voyant son maitre d'arme, Gallen comprit que jamais il ne se pardonnerait et qu'Orwen sans en être conscient faisait souffrir encore plus le légendaire guerrier.
Graham fut stoppé par les deux comparses. Au début le zombie ne les reconnut pas. Puis ses yeux délavés découvrirent son élève Gallen et le renommé Erco Skaline, comte d'Esgaroth.
Les regards se croisèrent et il se comprirent. Graham se mit à genoux et dans un souffle dit
"Veille à ce que mon épée revienne à un homme d'honneur !!"
Galle sortit Kaya de son fourreau et échangea un regard sombre avec Erco
Il ferma un instant les yeux . Puis il leva haut sa lame sombre et prononça
"Rejoins ton fils qui t'attend , ton honneur est retrouvé"
L'épée s'abattit et la tête de Graham roula . Des larmes glissèrent sur le visage émacié du champio du Rohan. Il ramassa avec précaution l'épée de Graham et le corps du maitre d'arme fut mis avec les innombrables autres. Gallen effectua une prière silencieuse pour son mentor
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Le petit matin arrivait enfin. Cette nuit avait semblait interminable. Le soleil avait gagné sa lutte contre les derniers pans de la nuit. Mais ses rayons ne réchauffaient ni la terre du Riddermak ni les cœurs des rohirrims. Léaramn, Thorseld et Amadeo avaient été appelés parleur maréchal.
Gallen fixait le visage de ces trois guerriers, il aima ce qu'il vit dans leurs yeux, il avait pris la bonne décision il en était certain.
Mais avant de donner ses ordres, Gallen sortit de pans d son manteau d'hermine l'épée de Graham et la tendit garde en avant vers Thorseld
"Thorseld, cette épée appartenait à Maitre Graham un homme de bein, elle doit appartenir à un autre homme de bien, ce sera vous"
Puis Gallen fixa de nouveau ss hommes.
De sa voix de stentor il ordonna
"Je sais que vous pensez que votre place est ici pour panser les plaies de la cité d'Aldburg et c'est tout à votre honneur. Mais je dois vous confier une mission concernant la sécurité du Rohan. La réussite de celle-ci est une priorité essentielle. Vous êtes ceux en qui j'ai le plus confiance et vous avez prouver votre valeur hier. Considérez donc dès à présent que vous êtes sous les ordres du Comte d'Esgaroth Erco Skaline, préparez vos paquetages; vous partez dès demain après midi. Un conseil pour cette mission périlleuse, suivez votre coeur vaillant"
Gallen tombait de fatigue, il ait besoin de repos, il avait proposé à Erco de venir dormir dans ses appartements et ainsi il reverrait son épouse bien aimée
HRP:
Alors comme vous le voyez j'ai bien avancé. donc dans vos posts vou pouvez réagir à ces différents événements
Ordre de posts: Erco, Léaramn, Amadeo, Thorseld, Quand il le veulent: Fofo ou Sisi pour Orwen Ryad pour Rohk , Had , Fendor
Je ferai si nécessaire un ou deux messages et nous conclurons ce post
Au plaisir, mon mp est ouvert
Gallen
HRP
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| | | Erco Skaline Ambassadeur du Rohan à Dale
Nombre de messages : 1112 Age : 31 Rôle : Seigneur d'Esgaroth
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim, descendant d'Eaden -: 31 ans -:
| Dim 20 Jan 2013 - 13:59 | | L'un des travailles les plus pénibles lorsqu'on a un rang élevé dans l'armée c'est que après la bataille, il y a le devoir d'aller trouver les familles, de leur parler, leur expliquer pourquoi leur fils est mort ou sera à jamais infirme. Rassuré celle dont l'enfant est entre la vie et la mort, leur donner un ultime espoir. Leur offrir une sorte de force pour endurer le deuil, l'attente de la mort ou l'attente de la vie. Erco avait déjà dut faire cette démarches plusieurs fois, mais par chance il n'avait jamais eut à commander autant d'hommes que son ami Gallen... Mais il était présent auprès de lui pour le soutenir dans cette tâche qui était peut-être la plus affreuse. Le coffre fut ouvert après que Gallen aille répondu à ce qui semblait son aide de camps. C'était un non formel, sans appel. Le Comte vit passé sur le visage du jeune homme le masque de contrariété. C'était normal, mais c'était pour son bien. Gallen et Erco le savait très bien. Moins il en saurait moins il risquait sa vie... Le Seigneur de la ville du Lac lui lança un petit sourire comme pour effacer cette mise à l'écart qui n'avait rien avoir avec une histoire de rang ou de responsabilité. C'était juste que seul les gens connaissant assez bien l'Ordre peuvent comprendre et utiliser ces informations à bonne escient. Dedans quelle surprise les attendit. Trois lettres parlant de la Vieille Tombe, et de Pelargir ainsi qu'un dénommé Swann. Erco resta silencieux devant ces bribes d'informations. Qu'en faire? Il était clair et net qu'il allait devoir partir d'ici peu pour la Veille Tombe. Gallen en conclu comme lui. Le rohirrim répondit à son comparse: -Je sais que tu as quitté les passeurs, mais pour moi tu resteras toujours un grande allié. Et je te remercie de me confier des de tes hommes. Ils me seront d'une grande aide. Nous irons détruire une bonne fois pour toute cette Ordre. Il ne s'en relèvera pas cette fois, j'en fais le serment, et tu en es témoin Gallen, mon ami. Son regards s'enflamma sous les paroles de cette promesse, et Gallen s'en rendit bien compte. Les deux avaient chacun un doute, chacun un objectif à abattre et les deux étaient prêt à tous pour réussir. -Je m'occupe d'informer les pères de nos récentes découvertes. J'enverrais un homme à moi. Ils s'éloignaient tranquille, les pas sûr d'eux et plus droit qu'à la base. L'hypothèse que tous serait peut-être bientôt finit avait redonné à Erco toute sa motivation. ***
Le matin se levait. L'emprise de la nuit laissait place à un astre emplit de lumière. Il amenait avec lui la force et le courage pour redonner vie à Aldburg qui avait perdu beaucoup des siens, comme tous le peuple rohirrime. Gallen et Erco marchant encore ensemble croisèrent un homme, ou ce qu'il en restait, qu'ils reconnurent bien vite comme étant le maître Graham. Il semblait détruit, il l'était enfait. Erco le vit tous de suite. C'est des choses qu'on apprend à reconnaître après avoir côtoyé toute sa vie des vétérans. Il n'avait plus aucun goût à la vie après qu'on l'aille épargner par pitié sans doute. Gallen et Erco se regardèrent un bref instant. Les deux savaient que rien ne pouvait sauver cette âme égarée. Le Comte fit un léger signe de la tête à son ami. Graham méritait de mourir avec honneur. Il n'avait pas toujours bien agit, mais il restait un homme d'honneur dans la tête d'Erco. Il ne l'avait pas beaucoup connu, mais ce qu'il en savait en faisait une personne qu'il respectait sincèrement. Le maréchal abattit après une brève hésitation son épée sur son ancien maître d'arme devenu son ennemi. Erco ferma les yeux, il n'avait pu se résoudre à regarder ce fier guerrier mourir ainsi, même si c'était une fin plus enviable à celle de errer sans honneur comme un zombie. Lorsqu'il rouvrit les yeux, deux larves en coulèrent et glissèrent le long de ses joues. Il murmura à Gallen: -Tu as bien fait tu sais? Tu lui a offert la fin qu'il voulait. Puis levant les yeux au ciel il lâcha tristement: -Graham repose en paix. *** A présent Gallen allait lui présenter ses hommes de confiance. Il n'y aurait pas de cérémonie de présentation. C'était en guerrier qu'ils allaient parler, pas entre politicien. Etre directe était ce qu'Erco aimait le plus dans son rôle de combattant, même s'il avait du apprendre à user de politesse dans certaine situation... Il laissa le temps à son ami Gallen de donner l'héritage de Graham à son aide de camps. C'était sans doute un bon choix, et vu qu'il allait côtoyer Thorseld ces prochains temps, il pourrait s'en faire une idée. Gallen commença a expliqué le rôle que ses jeunes hommes allaient jouer. Erco laissa quelques instants de répit à ses nouveaux frères d'armes avant d'ajouter d'une voix grave: -Sachez tous d'abord que je suis heureux que Gallen me confier trois de ses meilleurs éléments. J'en suis honoré et je vous promets que vous rentrerez tous ici dans la terre de nos ancêtres une fois notre mission accomplie. Celle-ci n'est pas que essentiel pour le Rohan à mon sens, elle l'est pour toute les nations, autant le Rohan, Gondor, les terres elfiques que le royaume des nains. Nous avons tous un ennemi commun, et nous allons contre-attaquer. Vous avez vu ce qu'il a fait subir au Rohan, et je peux vous assurez qu'il recommencera n'importe ou si on lui laisse l'occasion. Et ça je ne le permettrais pas. Et j'espère que vous aussi, et que vous aurez a confiance qu'à Gallen en moi, en tous cas sachez que moi j'ai déjà toute confiance en vous. Nous partons pour une destinations lointaines, équipez donc en conséquence. Ce ne sera pas un voyage d'agrément, loin de là. |
| | | Thorseld Eodsen Capitaine du Rohan
Nombre de messages : 138
~ GRIMOIRE ~ -: Homme, Rohan -: 29 ans -:
| Lun 21 Jan 2013 - 14:33 | | Le Lion de l’Isen avait remis l’intrigant coffret au Maréchal Mortensen. La curiosité était grande de savoir ce que ce petit coffre de bois pouvait bien contenir de si important pour que le Maréchal ne veuille en consulter le contenu qu’auprès du Comte d’Esgaroth... Pourtant, et malgré sa demande, Thorseld se vit opposer par le Champion de Rohan une fin de non recevoir... Gallen semblait vouloir préserver le secret du contenu aussi âprement qu’il avait été difficile pour le Lion de l’Isen de l’arracher des griffes de Galthran... Thorseld se trouva, une nouvelle fois, blessé par le refus du Maréchal. Après la « promotion » à ses yeux ingrate que ce dernier venait de lui annoncer, le désormais tout nouveau Aide de Camp du Maréchal avait la désagréable impression que son ardeur au combat et les sacrifices consentis dans cette bataille comptaient finalement bien peu aux yeux de Mortensen... Mais à ce moment précis, le Maréchal lui adressa quelques mots énoncés sur un ton différent qui eurent le don de toucher Thorseld à l’endroit le plus sensible pour lui : son orgueil. Sur un ton bienveillant, le Maréchal assura à Thorseld que le fait de le nommer en tant que son Aide de Camp personnel représentait quelque chose d’important... Le Lion de l’Isen se redressa alors et tenta de laisser sa mauvaise humeur de côté. Après tout, peut-être le Maréchal avait-il perçu sa valeur ? Peut-être cette étrange nomination au rang d’Aide de Camp était-elle un moyen astucieux pour prouver au Bouclier d’Edoras la confiance que le Champion du Rohan plaçait désormais en lui ? Et si Gallen Mortensen avait agi ainsi afin de pouvoir désormais avoir à ses côtés quelqu’un de valeur, tant humaine que guerrière ? Quelqu’un en qui le Maréchal pourrait à présent placer sa confiance ? Assurément ses pensées plaisaient beaucoup au Lion de l’Isen... L’estime que Thorseld portait à sa propre personne était grande et les mots du Maréchal venaient de toucher son nouvel aide de camp en plein cœur. Et sa fierté s’en trouvait décuplée... *N’avoir à répondre de mes actes qu’au Maréchal Mortensen et au Roi lui-même !?* Véritablement, l’idée plaisait énormément à Thorseld qui imaginait dès lors la liberté d’action que ce rang pouvait finalement lui permettre... Et le Maréchal avait également énoncés les mots « conseiller » et « stratège »... Thorseld voyait enfin sa soif de reconnaissance trouver un début d’étanchement ! Thorseld espérait de tout cœur qu’il s’agissait là d’une promotion réelle et que celle-ci ne serait que le point de départ de son ascension continuelle parmi les grands du Riddermark... Lui qui, depuis les assassinats successifs de ses deux parents, ne rêvait que de gloire et de reconnaissance semblait croire sincèrement que la confiance que le Maréchal Mortensen paraissait enfin lui témoigner était belle et bien réelle et entière. D’ailleurs, peut-être le Champion Rohirrim l’écartait-il ainsi de la découverte du contenu du coffret pour « préserver » ou protéger son nouvel aide de camp d’un éventuel danger lié aux éléments secrets que l’énigmatique petite boîte pouvait contenir !? – Si cette nomination est une réelle promotion destinée à me témoigner une certaine confiance, je vous jure que celle-ci ne sera jamais déçue, Maréchal ! lâcha finalement le Lion de l’Isen à l’attention de Gallen Mortensen. Emplit d’une fierté et d’une envie consolidée de s’affirmer parmi les « grands du Riddermark », Thorseld tourna les talons et s’éloigna du Maréchal qui souhaitait être seul avec le Comte Skaline pour découvrir le contenu du coffret. * * * Après avoir une nouvelle fois fait étalage de toute son immense valeur martiale au cours de cette âpre journée de combat, Thorseld avait désormais décidé de prouver sa loyauté envers le Maréchal Mortensen... Ainsi, il avait passé sa journée à porter secours aux blessés et aide aux guérisseurs qui transportait les mourants... Ce faisant, il avait tenté de ne pas perdre de vue le Maréchal dont la blessure à la jambe inquiétait tout de même le Capitaine du Rohan. Lui qui était désormais aussi l’aide de camp personnel du Champion Rohirrim était encore intrigué par les multiples messes basses que ce dernier n’avait cessé d’avoir avec Erco Skaline durant tout la fin de journée depuis la fin des combats. Au soleil couchant et alors que rafales de neige drue avaient cessé, juché sur les murailles d’Aldburg, le Lion de l’Isen avait entrevu dans la semi obscurité de la nuit tombante une scène poignante. La tête du maître d’arme d’Edoras avait roulé dans la neige et, alors que la vie de celui par qui la fin de la bataille était survenue trouvait un terme dans la Cité d’Eomer, Thorseld pensa que ce héros-là connaissait un destin bien tragique... * * * Le lendemain, alors que le Maréchal Mortensen avait réuni quelques hommes de confiance dont Amadeo, Learamn et Thorseld autour de lui et du Comte d’Esgaroth, le Champion du Rohan se dirigea vers le Lion de l’Isen et lui dit : « Thorseld, cette épée appartenait à Maître Graham, un homme de bien, elle doit appartenir à un autre homme de bien, ce sera vous. »Tout en disant cela, il avait écarté son long manteau de fourrure pour en sortir une magnifique épée aux finitions extrêmement soignée. L’arme était de grande facture et même si Thorseld ignorait tout de l’histoire propre à cette lame, il savait toutefois deux choses à son sujet : la première c’est que cette belle épée avait appartenu à un homme digne et ayant œuvré pour le bien. La seconde c’est que cette terrible lame avait été celle qui avait tué le Roi Despote, Hogorwen le Tyran... Il se plut à croire soudain que le Maréchal avait une réelle estime pour lui. Lui faire don d’une épée pareille était un symbole, celui de la reconnaissance du Maréchal Mortensen pour le guerrier qui avait combattu à ses côtés et qui était maintenant son aide de camp personnel. En tous cas, Thorseld le perçut de la sorte, cela flattait son orgueil démesuré et c’était bien là une chose qu’il que le Lion de l’Isen aimait... – Je vous suis très reconnaissant de vos paroles Maréchal ! avoua-t-il finalement à Gallen. – Merci pour ce précieux cadeau ! Je promets de me montrer digne de cette épée mais aussi de la confiance que vous me faites. C’est un honneur ! Thorseld insitait sur ces mots-là car il souhaitait intensément que le Maréchal perçoive l’admiration que son Capitaine et nouvel aide de camp avait pour le Champion Rohirrim... Etre reconnu comme brave et valeureux était une chose appréciable. L’être par une légende vivante était encore plus fort ! Le Maréchal commanda ensuite aux trois hommes de se placer sous le commandement du Comte Skaline pour une importante mission dont ce dernier devrait les informer de la teneur quelques instants plus tard. Et ce fut en effet ce que fit le Seigneur de la Cité sur le Lac lorsqu’il les rejoignit. Thorseld écouta pieusement le Comte avant d’annoncer : – Il va de soi que j’ai toute confiance en votre jugement, Comte Skaline… Le Maréchal vient de nous placer sous vos ordres. Il n’y a rien à discuter. Je vais de ce pas préparer mon paquetage… Où et quand devons nous vous retrouver ? |
| | | Learamn Agent de Rhûn - Banni du Rohan
Nombre de messages : 1075 Age : 25 Localisation : Temple Sharaman, Albyor Rôle : Esclave au Temple Sharaman, Agent de la Reine Lyra, Ex-Capitaine du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Lun 21 Jan 2013 - 18:26 | | Au petit matin Learamn avait un peu honte d'aller se reposer alors que tous les autres s'étaient occupés des morts et des blessés mais le nouveau capitaine était tellement exténué qu'il n'aurait pas servi à grand chose. Il s'habilla chaudement avec de vieux habits et laissa son amure dans sa chambre. Il sortit dehors et constata que la neige avait cessée de tomber même si un froid glacial régnait toujours. Il se dirigea prestement vers les bains quand il aperçut à quel point il puait , il y fut bien reçu , et déjà quelques hommes ayant passé une rude nuit se prélassait dans l'eau chaude des bains . Learamn se dévêtit et pénétra lentement dans la douce eau chauffée , quel bien fou cela faisait de prendre un moment de détente après toutes les émotions de la veille , il ferma les yeux et profita pendant quelques minuit jusqu'à qu'il se mit à se laver franchement à l'aide d'un savon . Une fois propre il se sécha avec une serviette , il demanda à ce qu'on lui apporte de nouveaux vêtement et attendit dans les vestiaires. Au bout de quelques minutes Eoric , le fils de bijoutier avec qui Learamn avait conduit le convoi de réfugié qui abritait Lena à Aldburg , fit irruption dans la salle avec de très beaux habits dans les bras.
-Ha Eoric ! Comment vas-tu mon ami ? -Plutôt bien .Tiens , je t'ai ramené tes nouveaux vêtements de capitaine! -De capi...? Ha oui c'est vrai.
Avec toutes ces émotions Learamn en avait presque oublié sa promotion au rang de capitaine à la place d'Eogam . Eoric lui annonça qu'il devait aussi le conduire à ses nouveaux quartiers. Le cavalier acquiesça , s'habilla et le suivit . Ils marchèrent quelques minutes dans les ruelles d'Aldburg .
-J'ai surtout aider à ramasser les corps et à ramener les blessés jusqu'ici mais la semaine prochaine je commence ma formation de soldat . fit Eofend , avec les pertes subies ils essaient d'engager un maximum.
Ils arrivèrent devant une petite bâtisse , ils y rentrèrent et découvrirent un sympathique petit appartement au rez-de-chaussée , dorénavant il ne vivrait plus dans une petite chambre mais dans une "maison" . Après avoir pris congé d'Eoric il rapatria ses affaires dans son nouveau lieu de résidence. Une fois cette tâche accomplie il décida d'aller aire un tour du côté de l'infirmerie. Il retroussa le nez et déglutit en entrant dans la grande tente faisant office d'hôpital , les bléssés les plus graves étaient étendus sur des lits de fortunes , les autres étaient sur un tas de paille ou à même le sol. Sa légère blessure au nez causée par le coup d'Aaron semblait bien ridicule à côté de celles qu'il observait chez les malades. C'est alors qu'il découvrit , un bandage autour de crâne , le sergent Eoral , le père de la jeune Freya . Le capitaine s'approcha doucement du sous-officier , celui-ci leva les yeux vers Learamn et avisa les vêtements de ce dernier.
-Je vois que tu as survécu petit . Et que tu as été promu , félicitations .
Sa voix était faible et trahissait sa souffrance bien qu'il mettait toute ses forces pour tenter de la cacher. Eoral faisait partie du groupe qui défendait la porte , une question traversa l'esprit de Learamn
-Connaissez vous quelqu'un répondant au nom de Kurmo?
-Kurmo...Kurmo .... , fit il , attends deux peites secondes , oui il était dans mon groupe pour la bataille , un jeunot avec une barbe de quelques jours. Je vois... A vrai dire je sais pas trop ce qu'il est devenu et c'est bien le seul , je fais attention à mes gars et quand un meurt je le sais d'habitude mais lui il a disparu dès le début de la bataille. -Disparu? Vous ne l'avez donc pas vu mourir? -Non , mon gars . Cherche ton ami , mais n'est pas trop d'espoir.
Learamn approuva d'un mouvement de la tête et sortit de l'infirmerie , c'est à ce moment qu'Eofen vint l'informer que le maréchal Mortensen le demandait. Le capitaine Learamn , ne voulut pas faire plus attendre le héros du Rohan et courut donc jusqu'au lieu de rendez-vous . Thorsel et Amadeo y étaient déjà et le comte Skaline , qui était venu en renfort d'Esgaroth pour la bataille , accompagnait le Maréchal. Ce dernier tendit à Thorseld, l'épée du défunt Maître Graham. Learamn n'avait que très peu vu le Lion de l'Isen lors de la bataille mais n lui avait dit que c'était un homme de valeur et d'honneur , sa promotion au rang "d'aide de camp" du Macéhal sonnait un peu fausse même si Learamn ne doutait pas que ce titre était honorifique. Il connaissait un peu plus le lieutenant de régiment Amadeo , avec qui il avait chargé à al fin de la bataille , il se battait admirablement bien . Learamn ignorait par contre tout sur son passé et ses origines. A la surprise de tous le maréchal Mortensen annonça aux trois hommes qu'ils allaient partir en mission sous les ordres du Comte Skaline. Le cavalier faisait confiance à cet homme qui était accouru aider les défenseurs d'Aldburd et qui se révéléait être un ami de Mortensen. Son discours fut bref et concis , il parla d'un ennemi commun à toutes les races sans précisions sur le but de la mission . Cela avait-t-il un lien avec cet intrigant "Ordre" dont Aaron lui avait parlé? Il le lui demanderait peut être plus tard , durant le voyage , il parti de ce pas faire ses paquetages qui alalient devoir être légers après avoir entendu la réponse de Skaline à Thorseld. Il n'oublia pas d'amener son journal , et de retrouver Ouragan , son magnifique étalon trouvé dans le Riddermark lors de sa fuite d'Edoras , aux écuries The Young Cop |
| | | Amadeo du Rohan Lieutenant de régiment Rohirrim
Nombre de messages : 264 Age : 30 Localisation : Aldburg ~ Rohan Rôle : Rôdeur - Lieutenant de la Cohorte de l'Est
~ GRIMOIRE ~ -: Demi-Elfe -: 40 -:
| Lun 21 Jan 2013 - 19:23 | | La nuit qui suivit le carnage d'Aldurg, le demi-elfe n'avait pas souhaiter loger dans ses nouveaux appartements de Lieutenant. Bien trop épuisé que pour procéder à un déménagement, bien qu'il n'avait pas beaucoup d'affaires personnelles, il décida de retourner passer la nuit dans la maison qu'il avait louer quelques jours précédants le début de la bataille, à un dénommé Garsh. Dieu sait si ce brave propriétaire était encore en vie à l'heure qu'il est ... A peine sa tête s'était-t-elle posée sur son oreiller que l'ancien capitaine s'endormit. D'un sommeil profond, abyssal même. Les heures s'étaient écoulés très rapidement, et Amadeo eu l'impression de n'avoir seulement dormis qu'une poignée de secondes lorsque déjà, on frappait à sa porte. Les coups était donnés avec brutalité sur le bois massif. BOM BOM BOM - Lieutenant Amadeo, ouvrez !!BOM BOM BOM - Lieutenant !!Le rôdeur s'extirpa tant bien que mal de ses draps et, torse nu, se dirigea vers le porte d'entrée. Lorsqu'il ouvrit, la brise glaciale lui rappela soudainement la froide réalité. Hélas oui, le Rude Hiver ne s'était toujours pas décider à lever le camp. Deux rohirrims en armure se présentaient face à lui, l'un avec le poing plus rouge qu'une tomate à force d'avoir cogner. - C'est pourquoi ?- Le Maréchal Mortensen vous fait quérir. Dans vingt minutes, soyez à la Grande salle. Amadeo remercia les deux soldats et referma la lourde porte. Sans tarder il alla se laver, puis s'habilla d'une tunique simple mais élégante, enfilant par-dessus un plastron léger. Il se parra également de spalières décoratives, richement ornées, et ressera ses canons d'avant-bras avant de quitter son habitation. *** Amadeo fût assez surpris, lui qui s'attendait à quelque chose de plutôt cérémoniel, de voir simplement le Maréchal Gallen, le Comte Skaline et Thorseld installés dans un coin, tel trois amis occupés à bavarder de femmes et du bon temps. Le Lieutenant les salua, et prit place avec eux. Quelques instants plus tard, ils furent rejoinds également par le Capitaine Learamn. On pouvait donc entrer dans le vif du sujet. Gallen fixa ses trois officiers d'un regard sévère avant de prendre la parole ; - Je sais que vous pensez que votre place est ici pour panser les plaies de la cité d'Aldburg et c'est tout à votre honneur. Mais je dois vous confier une mission concernant la sécurité du Rohan. La réussite de celle-ci est une priorité essentielle. Vous êtes ceux en qui j'ai le plus confiance et vous avez prouver votre valeur hier. Considérez donc dès à présent que vous êtes sous les ordres du Comte d'Esgaroth Erco Skaline, préparez vos paquetages; vous partez dès demain après midi. Un conseil pour cette mission périlleuse, suivez votre coeur vaillant.Amadeo accueillit très positivement la nouvelle. Il était heureux et fier d'occuper un Haut poste, mais il avait d'autre part eu peur que les années suivantes ne se résument à de la paperasse et des rapports monotones. Il restait rôdeur dans l'âme, et ce projet de périple était taillé sur mesure pour un guerrier comme lui. Le demi-elfe interrompit ses réflexions afin d'écouter attentivement ce que Erco Skaline allait ajouter ; - Sachez tous d'abord que je suis heureux que Gallen me confier trois de ses meilleurs éléments. J'en suis honoré et je vous promets que vous rentrerez tous ici dans la terre de nos ancêtres une fois notre mission accomplie. Celle-ci n'est pas que essentiel pour le Rohan à mon sens, elle l'est pour toute les nations, autant le Rohan, Gondor, les terres elfiques que le royaume des nains. Nous avons tous un ennemi commun, et nous allons contre-attaquer. Vous avez vu ce qu'il a fait subir au Rohan, et je peux vous assurez qu'il recommencera n'importe ou si on lui laisse l'occasion. Et ça je ne le permettrais pas. Et j'espère que vous aussi, et que vous aurez a confiance qu'à Gallen en moi, en tous cas sachez que moi j'ai déjà toute confiance en vous. Nous partons pour une destinations lointaines, équipez donc en conséquence. Ce ne sera pas un voyage d'agrément, loin de là.Une mission concernant "la sécurité du Rohan", un "ennemi commun", une "destination lointaine" ... Décidément, les deux hommes avaient l'air de garder quelques informations très précieusements, qu'ils ne seraient prêts à divulger qu'en cas d'extrême urgence. Amadeo avait vu, parmi les rohirrim d'Hogorwen, la troupe assez particulière vêtus de blanc et noir. Y avait-t-il un lien avec cet ennemi commun ? Possible. Mais pourquoi rester aussi vague sur le briefing, alors que Gallen semblait les considérer comme ses meilleurs élements, des hommes de confiance et de valeur. Amadeo n'était pas impatient, et savait ravaler sa curiosité. Les discutions au coin du feu, à venir lors de leur périple, serviront peut-être à éclaircir certaine de ces zones d'ombres. La discution fût close rapidement. Le départ était imminent, et Amadeo se dépêcha de rentrer chez lui. Il fallait faire le paquetage, en sachant que la route était longue, mais aussi veiller à passer une bonne nuit de sommeil. Le rôdeur prépara Braändal, son arc (et regretta au passage d'avoir égarer sa chère dague durant la bataille combat), des vivres, sa gourde, des cordages, son matelas de voyage qui lui servirait de lit de fortune pour les semaines à venir, et sa vieille carte. Il plia deux tuniques de voyage, l'une plus rembourée et l'autre plus légère, s'arrangea pour caser en plus de cela une paire de botte alternative et ses canons d'avons-bras, sans lesquelles il n'aurait aujourd'hui plus de main gauche. Avant de partir, il accrochera tout ça à sa monture, et avisera alors si il prennait avec lui un bouclier ou non, selon la place et la poids déjà chargé sur le cheval. Allongé sur le matelas, Amadeo fixait le plafond. Il était impatient de partir. En plus de a fascination pour cette intriguante quête, c'était aussi une aventure humaine qui allait débuter demain ; il ne connaissait que très superficiellement ses compagnons de route. C'était l'occasion de tisser des liens forts, le genre de liens qui peuvent rester gravés longtemps en chacun de ces hommes. * Sommeil * |
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