{~}Forteresse des Ombres{~} Salle Commune

La Grande Salle se trouve être le centre névralgique de la forteresse et de la Guilde. De jour comme de nuit, les assassins se retrouvent dans cette pièce et tour à tour mange, étudit, prépare les stratégie, tiennent des réunions, etc...
Cette vaste pièce est ornée de bannières aux couleurs des Ombres et cernée de grands bibliothèques. La salle est naturellement éclairée par les lucarnes qui laisse filtré la douce lueur du soleil du Sud. Deux grandes cheminées de part et au centre une longue table en bois massif.

A la demande de Danakil, toutes les Ombres présentes à Al'Tyr devait se retrouver dans la grande salle du phare... A la nuit tombée, une douzaine d'assassins se tenaient dans la pièce à vaquer à différentes occupations. Certains étaient en pleins d'ébats, pendant qu'un autre lisait un vieux parchemin, tandis que quelques uns s'amusaient a comparer leur talent de lanceur de couteaux... Parmis les Ombres ici présents, se trouvait notament Saïd, le général d'Al'tyr, Camil le capitaine, Amet le gardien du Phare. Mais aussi Akhmed, ben, Yaomi ou encore Adam.
Lorsque Danakil, le jeune frère d'Hasharin demanda à chacun de prêter attention à ses dires, tous cessèrent leurs activités et tendirent l'oreille. Le jeune homme s'eclairicit la voix et commença:
- Mes frères, nous sommes réunit ici ce soir, comme certains le savent déjà car la cité à eu la visite d'un messager qui annoncait que les 9 d'Umbar avaient levé une armée et s'apprêtaient à marcher sur l'Harondor pour dégager l'Usurpateur des terres des Haradrims. Nous en avons discuté avec Rafik et le Conseil a voté lors de sa Session de ce soir que la Cité soutiendrait l'effort des Seigneurs pirates. Officieusement donc la ville, apporte un soutient logistique et servira de base arrière pour l'armée en campagne. Mais je pense que d'ici quelques semaines, lorsque l'armée approchera, on nous demandera à nous autres, mes frères, d'aller agir en terrain ennemis, afin de faciliter l'avancée de l'Armée. Donc tenez vous prêt, les Ombres risquent d'agir rapidement... Euh, pour le moment mon frère Hasharin n'a pas encore été mis au courant des manœuvres dans le Sud, donc je prends les décisions afin de sauver l'avenir de la Guilde et de la Cité. Je sais que je sais son approbation donc pas d'inquiétude pour cela. Au dernières nouvelles, une guerre a lieu loin dans le nord, mais peu de choses se passent à Minas Tirith. Ben, as tu eu des nouvelles par des voyageurs de passage à l'auberge?

Ben, le Tavernier d'Al'TYr prit alors la parole:
- Il y a environs 10 jours, un homme, Arnorien je pense, est passé, un marchand en quête de produits raffinés. Selon lui, les terres du Nord sont en proies à de terribles batailles et les alliances changent et certains royaumes se sont retournés contre leurs alliés. Mais je n'ai pas d'autres informations à ce sujet. Peut être bien que Mustafa, qui est revenu hier de mission à eu des compléments d'informations.

- Mes Frères, Danakil, tout d'abord ma mission fut un succès, le commanditaire a payé la somme convenue, et la cible à Pélagir est morte discètement, personne ne pourra deviner que nous sommes les auteurs. Mais non, je n'ai pas eu de nouvelles, mis a part que des tensions commencent à apparaitre au sud de l'Harondor, peut être que l'Usurpateur à eu vent des agissements des Pirates avant nous je ne sais point, mais le retour jusqu'à Al'tyr fut des quelques peu mouvementés. Qui plus est dans les terres du nord, un hiver rude c'est abattu et les nouvelles et denrées circulent moins biens. Moi je vous le dis, il fait pas bon vivre dans le nord en ce moment...

- Ceci expliquerait donc pourquoi je n'ai recu que peu de nouvelles ces derniers temps de l'Antre de la Cité Blanche. Merci pour ton rapport Mustafa, et quand à toi Ben, continue à écouter les ragots. Nous allons avoir besoins d'informations sur les agissements des troupes en Harondor rapidement. Il me semble avoir fait le tour de ce que j'avais à vous dire mes frères. Restez alertes et que votre lame trouve toujours son chemin
Répondit alors Danakil pour clore la réunion, et chacun retourna alors a ses occupations. Mais tous pensait la même chose, depuis la prise de la Cité les activités de la Guilde avait diminuée, et donc les assassins étaient heureux d'enfin pouvoir reprendre du service réellement sous peu.

Le bateau avait accosté il y a une heure environ dans le port marchand de Al-Tyr y déversant quantité de denrées alimentaire rare au Sud, et quelques voyageur, dont un en particulier: Marade. Cet ancien apprenti assassin avait rejoindre le rang de maître assassin il y a déjà quelques années. Dés ce jour là, il n'était plus astreint à suivre son ancien maître Dalamyr. Il en était fier $ la fois d'appartenir aux Ombres, et d'avoir été l'élève de Dalamyr. Il lui avait tous appris sans rien lui cacher, Marade connaissait toute ces techniques. Un lien s'était crée entre eux, une sorte d'amitié. Bien que Marade doute fortement que son ancien maître puisse éprouver un réel sentiment autre que celui de l'appât du gain.

Il débarqua en vitesse, et s'arrêta pour respirer l'air chaud du Sud. Quel bonheur! Il avait put laisser son lourd manteau pourpre dans son sac. Il ne portait qu'un pantalon et une tunique toute simple de couleur aubergine. Une épée pendait sur sa gauche, tandis qu'à sa droite un éventail dagues; des courbées, crochues, à dent, courte ou longue comme un poignard. Il était une Ombre et ici plus que n'importe ou il pouvait le laisser paraître et n'avoir rien à craindre. Certains yeux s'attardèrent un bref instant sur lui, mais très vites tous le monde fit semblant de l'ignorer. Les rares fois ou Marade avait mit les pieds à Al-Tyr, il s'était rendu compte que la moitié de la population était entrainée au combat, sans compter du nombre d'Ombre y trainant. Du coup personne ne prend le risque en défier par inadvertance un potentiel adversaire. En souriant, le rohirrim ne put que constater que c'était un réel plaisir d'avancer sans avoir à prendre garde.

Ainsi, il traversa à une vitesse hallucinante les ruelles vers la forteresse. Certains s'écartèrent même devant son passage. C'était bizarre.


La forteresse des Ombres était spacieuse, tellement plus que l'Antre à Minas Tirith. Il devait y vivre facilement une centaine d'Ombre. Peut-être moins. Il était même probable que le nombre exacte soit ignorer de tous. Enfin si on omet Hasharin et Dalamyr. Marade marcha nonchalamment en saluant d'un signe de la tête les assassins croisant son chemin dans les couloirs. C'était étrange de se dire que tous ces gens étaient des tueurs hors-pairs.... Certain semblait presque inoffensif.

Au détour d'un couloir, il déboucha sur la salle commune. Ici beaucoup d'assassin passait leur temps libre, ou bien étudiait la préparation d'un poisson ou lisait une quelconque stratégie. On ne se rende pas compte que toute les manières de tuer qui existe. Poison, strangulation, flèches, carreaux, masse, épée, poignards, torture, stylet, et c'était qu'une petite partie de la liste. Les manières les plus "banales" somme toute. Marade lui s'était spécialisé dans les petite lames, il maitrisait parfaitement une dizaine de sorte de dague, et arrivait à faire mouche à quinze mètre avec une bonne dague.

Dans un soulagement de son dos, il laissa tomber son sac sur le sol et se laissa verser sur un fauteuil qui ornait l'un des coins de la salle. Durant toute la traversée, il avait souffert du manque de place et d'un sol sentant le renfermée. Il respirait enfin des odeurs agréable.

Le silence régnait. Il sentait ses yeux se fermer, et n'avait aucune envie de lutter contre ce besoin. Il était en sécurité ici.

Danakil avait rapidement quitté le palais suite a la discussion avec l'émirat du Sud et c'était rendu sur les quais. De là, on pouvait admirer la Forteresse des Ombres, installé dans l'ancien phare au milieu de la baie. Il prit le baque, paya le batelier qui était chargé de deposer les Ombres dans leur quartier général. Après quelques minutes de traversée, le maître assassin mit pied à terre et rejoignit la forteresse. Les Ombres s'activaient  au vu de l'armée qui arrivait et du fait que certain partiront en guerre contre l'Harondor. Danakil prit la direction de la Salle Commune, monta les quelques étages qui la séparait de la cour intérieure. Arrivé dans la Grande Salle commune, il ne vit tout d'abord personne, mais enfin il discerna dans l'un des canapé du coin de la pièce, une personne affalée. L'Haradrim s'approcha et put discerner son vieil ami et camarade, Marade. L'ancien élève de Dalamyr. L'accueillant chaleureusement le frère d'Hasharin prit la parole:
- Tu aurais dû me prevenir de ta venue, je t'aurais accueilli un peu mieux que maintenant. D'où viens tu donc comme cela, du Nord? Du Gondor? Et qu'as tu fais récemment? Et as tu des nouvelles de mon frère? Non mais avant que je te submerge de question, laisse moi te servir un bon thé du pays.

Sur ces mots, l'homme attrapa la théière ornée qui trainait près des braises dans l'âtre et servit l'Ombre qui l'accompagnait. Les nouvelles se faisaient rare avec les tensions en Harondor, Danakil  patientait pour les réponses du Rohirim.

Marade fut réveillé en sursaut, et pendant un instant il se sentie en danger et totalement perdu. Tous ses sens en alerte il se redressa et se retrouva nez-à-nez avec Danakil. Ce visage familier le rassura, et l'adrénaline stoppa sa monté en flèche. D'ici quelques minutes il n'aura plus aucune trace de cette substance si difficile à contrôler, mais indispensable pour être un bon assassin. Il sourit à son ami. Même s'il était plus ouvert que Dalamyr concernant les amitiés, Marade ne comptait pas des milliers d'amis. Pour lui les vrais amis se comptent sur les doigts d'une main, ou de deux mains.

Il serra avec force la main de Danakil qui l'assaillit de questions. Apparemment les informations du Nord avait de la peine à arriver jusqu'au Sud. Ce qui n'étonnait pas vraiment Marade. Depuis toujours cela avait été un petit problème. Une étendue de sable avait vite tendance à couper court à toute transmission d'informations, ou les ralentissait fortement.

Néanmoins, Marade décida d'attendre que son compère assassin lui serve sa tasse de thé avant d'entamer la discussion. La tasse fut  vite remplie, et le rohirrim but une grosse gorgé. Sa langue s'affola suite au passage du liquide chaud

-Mon ami, j'espère que tu vas bien. Il faudra aussi que tu me parles de la situation de Al-tyr. Mais avan tous je vais répondre à tes questions.

Il sourit à Danakil, et prit une longue inspiration, laissant présagé beaucoup de chose à raconter.


-Oui je viens bien du Gondor, Minas Tirith pour être exacte. Tu ne reconnaîtrais plus notre bonne cité. Cette hivers est infernal, et n'a pas aidé à installer la stabilité espérée. Les rues sont devenu glauque à un point assez effrayant. N'importe quel clochard s'improvise tueur contre une poignée de pièce. C'est désolant pour notre métier. Je suis venu ici pour cela, je supportais plus cette ambiance.  Et n'ayant plus de nouvelle de toi, ou de ton frère, ni même de Dalamyr, je me sentais délaissé....

Il eut un petit rire, puis continua à parler:

-Du coup j'ai pris mon sac et je suis parti pour Al-tyr, je savais que je t'y trouverais, et j'ai entendu quelques rumeurs concernant une potentielle guerre, plus des ragouts d'ivrognes. Donc est-ce que c'est réellement vrais? J'ai vu que la ville avait changé, on sent des changements, comme une nervosité. Tu sais celle qu'il y a avant un combat.