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 [Djahar'Mok] L'étau se resserre

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Taorin
Emir du Harondor Libre
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[Djahar'Mok] L'étau se resserre EmptyMer 19 Juin 2013 - 19:23
Le tocsin sonnait, invitant tous les voyageurs à se réfugier derrière les murs de terre séchée de la ville côtière.  Le nuage de poussière annonçait une tempête depuis longtemps oubliée. A en juger par sa taille, de nombreux gardes annonçaient une horde de plusieurs centaines d’hommes du désert. Les derniers marchands se hâtèrent de faire rentrer leurs chariots et équipages, puis, apeurés, regardèrent les lourdes portes de bois renforcées de barres d’acier se refermer bruyamment.
 
Les gardes de  Djahar’Mok, pour la plupart trop jeunes ou trop vieux, vétérans éclopés ou bleus imberbes, virent des dizaines de cavaliers dévaler les collines entourant la ville, hordes galopantes bloquant toute issue. Des étendards flottaient, d’un rouge sanglant, arborant un serpent noir, qui semblait onduler dans le vent. Les cavaliers hurlaient leurs cris de guerre, annonçaient leur clan, leur nom, leurs faits d’armes. Les gardes, cachés derrières les murs, prenaient place, priant pour ne pas tomber en ce jour.
 
Après quelques minutes de cavalcades intenses, les hommes du désert se calmèrent, et une petite troupe se rassembla face à la porte de la ville. Un homme avança, lentement, jusqu’à une vingtaine de mètres des murs, et cria :
 
« Au nom des Neufs qui règnent en Umbar, au nom du Harad, au nom du Harondor libre, ouvrez vos portes et ralliez la lutte contre l’Usurpateur de Dur ‘Zork ! Rejoignez-nous, et il ne vous sera fait aucun mal ! Nous vous laissons jusqu’à l’aube pour y réfléchir ! »
 
Le cavalier se détourna, et, talonnant son cheval, rejoignit les rangs haradrim au galop. Des ordres volèrent, et des cavaliers s’égayèrent dans toutes les directions, par petits groupes. Il leur faudrait en effet ratisser les villages environnants, afin d’empêcher toute fuite qui aurait pu alerter l’Emirat ou une autre cité de l’Harnen.

Le chef de la colonne volante se tourna vers la ville, pendant que ses hommes dressaient un camp pour la nuit, et sourit. Au loin, presque derrière l’horizon, des voiles noires faisaient leur apparition. Une, deux, puis cinq. Autant d’équipages corsaires qui n’hésiteraient pas à investir les quais de la petite ville du delta de l’Harnen. Autant de navires isolant complètement Djahar’Mok du reste du monde…
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Taorin
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[Djahar'Mok] L'étau se resserre EmptyLun 21 Oct 2013 - 11:57
Les portes ouvertes laissèrent entrer la colonne de cavaliers dont les armures étaient à moitié dissimulées derrière les vastes pans de leurs tuniques colorées. Les turbans ne laissaient voir que des yeux noirs, scrutant la foule assemblée de part et d’autre de la rue principale de la ville. Les bannières flottaient paresseusement sous le léger vent marin accompagnant l’aube. Derrière les quelques dizaines de cavaliers venaient les fantassins armés par Umbar, mercenaires en tous genres, haradrim, esclaves affranchis et armés à la va-vite. Une troupe ayant à peine appris à marcher au pas depuis le début du recrutement, quelques semaines auparavant sous les murs de la Cité du Destin. Mais les habitants de la petite ville du delta de l’Harnen n’en étaient pas moins terrifiés par les visages durs, les lances, les cimeterres acérés, les claquements des bottes cloutées dans la boue de la rue. Des hommes bien plus durs que les gardes de la cité, qui, encore hébétés, s’étaient rassemblés sur la grande place, telle une garde d’honneur pour le seigneur local, petit chef sous l’autorité distante de Radamanthe.

De l’autre côté de la ville, les nefs noires pénétrèrent dans le port, braquant leurs lourdes balistes sur les quelques ouvrages défensifs et navires potentiellement dangereux pendant que des dizaines de chaloupes étaient mises à la mer, chargées de dizaines d’hommes. Des badauds regardaient ce déploiement de force sans mot dire, cachés derrière leurs fenêtres, priant pour qu’aucun de ces soudards venu du Sud profond ne ravage leur vie. Les chaloupes atteignirent les docks, et les corsaires investirent rapidement les jetées et le front de mer, se dispersant en petits groupes d’une quinzaine d’individus pour quadriller le quartier et désarmer tout individu suspect, pendant qu’une troupe un peu plus importante, composée d’hommes plus disciplinés cette fois, progressait en direction de la grande place et du petit palais du gouverneur local.

Les deux troupes se rejoignirent au même moment, encerclant les notables et les gardes assemblés au centre de la ville. Le meneur des cavaliers mit pied à terre, et s’avança seul vers le gouverneur pendant que ses hommes terminaient de se déployer. Il s’arrêta à quelques pas, et attendit sans mot dire. Le gouverneur, tremblant, prit un paquet enveloppé dans une étoffe blanche, et s’approcha du capitaine haradrim.

« Voici les clés de la ville… Nous nous rendons. Nous… Nous sommes les loyaux alliés des Neufs ! »

Le capitaine prit les clés, cracha par terre devant tant d’hypocrisie, et, après avoir fait signe à ses hommes de mettre pied à terre et d’entamer leur prise de contrôle effective de la cité, répondit de manière à ce que tout ceux assemblés puissent l’entendre :

« Les Neufs acceptent votre reddition. Djaha’Mok est désormais soumise à leur autorité. La garde de la ville est désormais incorporée dans l’armée de libération. Ils se rassembleront sur les quais d’ici deux heures. De plus, tout homme en âge de porter une arme sera accepté dans nos rangs. Des recruteurs seront postés aux différents carrefours. » Le capitaine fit une pause, et ajouta : « Jusqu’à la fin du conflit, la loi martiale est imposée en ville. Personne ne se trouvera dans les rues après la tombée de la nuit. Aucun navire ne quittera le port jusqu’à nouvel ordre. Aucune caravane ne sera autorisée à partir. »

Ayant terminé, le capitaine s’avança vers le palais, accompagné de son état-major et du gouverneur abasourdi…

#Taorin
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