Belegorn, rôdeur fugitif

Nom/Prénom : Belegorn, autrefois Arveldir

Âge : 24 ans

Sexe : Homme
Race : Dúnadan

Particularité :

Alignement : Bon

Rôle : Mercenaire












On m'a donné bien des noms. "Votre seigneurie", d'abord. "Le nouveau" ensuite...puis "le traitre". Et enfin "le vagabond".

Je suis issu d'une famille noble et ancienne, venue de Numenor avec les fils d'Elendil, et liée par les femmes à la lignée d'Anarion. Nous aurions pu clamer le Trône après la disparition d'Earnur, mais, comme beaucoup d'autres, nous n'avons pas osé, pas peur d'une nouvelle guerre civile : notre légitimité aurait été faible et âprement contestée. Le temps a passé, et nous nous sommes affaibli en majesté et en longévité, perdant peu à peu les dons des Numénoréens de jadis. Aujourd'hui, bien que nobles, nous ne pouvons nous différencier qu'avec peine des Hommes du Crépuscule : tel est, de manière générale, le sort du Gondor.

J'ai grandi à Minas Tirith, dans un immense manoir. J'y ai appris le Sindarin et le Quenya, l'histoire des Hommes et des Elfes, le maniement des armes et l'art de l'état.

J'avais tout, vraiment tout pour réussir. Si tout s'était passé comme prévu, je serai devenu général, ambassadeur ou même conseiller du Roi. J'aurai eu l'honneur d'apporter ma contribution à la gloire du Gondor, et avec un peu de chance, on se serait souvenu de moi comme un homme sage, juste et regretté.

Mais rien ne se passe comme prévu, n'est-ce pas ? Il faut toujours qu'un détail aille de travers et ruine le tout.

Dès que j'eus l'âge requis, j'ai fait le choix de rejoindre l'armée.
Je me souviendrai toujours de la profonde joie que je ressentais en pénétrant dans ma garnison, à la frontière du Harad. Enfin, ma route vers la gloire commençait ! Quelle erreur de jugement...

Ce fut un moment heureux de ma vie, tout bien considéré. Certes, la vie d'un soldat est rude, mais je me suis fait de solides amitiés, amitiés fortifiées par le danger. Nous passions des semaines entières dans les déserts du Sud, guettant les Orques et les hommes sauvages.

Mon supérieur se nommait Cirion. Je l'admirais beaucoup, en ce temps-là. Il était habile et puissant, et noble à sa façon, bien qu'il ne fut pas d'origine aristocratique (ce qui le rendait, à la réflexion, bien plus admirable : il avait dû mériter sa place, contrairement à beaucoup, dont moi).
Un beau jour, lui, moi et un de mes amis, Mablung, furent envoyés loin dans le nord pour une mission de reconnaissance : on avait aperçu un rassemblement de Haradrim en armes dans une oasis au sud-est, et il nous fallait découvrir, le plus discrètement possible la cause de ce rassemblement.

La saison sèche était alors bien entamée, et le voyage fut difficile. Ralentis par le sable et les tempêtes, nous n'atteignîmes l'oasis qu'après deux longs mois.

Elle était vide. Les Suderons étaient, d'après les traces, repartis encore plus loin vers le sud, là où il était inutile de les poursuivre. Rassurés, nous avons alors passé la nuit sur les lieux, puis sommes repartis vers le nord.

Une nuit, je me suis réveillé en sursaut. Mes rêves avaient été troublés par une ombre, et à ma grande inquiétude, elle n'avait pas tout à fait disparu à mon réveil. La grotte où nous passions la nuit était comme envahie par une ambiance malsaine.

Je décidai alors d'enquêter. La grotte s'enfonçait loin dans les montagnes, et plus j'avançai, plus ma sensation de malaise était pesante. Les parois étaient verdâtres et les flaques d'eau croupie pratiquement noires.

Finalement, j'entraperçus une lumière dans un recoin. Je dus me retenir de ne pas hurler.

Cirion était penché au-dessus d'une flamme, psalmodiant doucement des incantations en Noir Parler. A sa droite gisait Mablung, une épée profondément enfoncée dans le corps.

" Approche donc, m'intima-t-il. Tu as l'esprit plus vif que ce balourd. Je suis sûr que tu comprendras. "

Presque machinalement, je retirai ma main de la poignée de ma lame et m'approchai légèrement.

" Vois-tu, les enseignements du Vieux Dieu et de Son Émissaire n'ont pas été entièrement oubliés, dans les contreforts des Montagnes Blanches, d'où je suis originaire. Beaucoup aujourd'hui se sont tournés vers la vénération apeurée des détestables Valar, mais certains d'entre nous continuons à honorer les vrais seigneurs des Hommes, Melkor et Sauron. Même affaiblis, ils continuent à nous offrir santé et longue vie. "

Je restai tétanisé.

" Les Valar ont refusée aux habitants de Numenor l'immortalité, par pur égoïsme, et ils ont détruit ce qui ressemblait le plus à un paradis terrestre, laissant tes ancêtres s'affaiblir en Terre du Milieu. Ils ont détruit Beleriand dans leur fureur vengeresse. Ils ont enfermé le Seigneur Melkor pendant des Ages entiers, lui qui ne voulait que vivre en paix en Son Royaume, et cela par deux fois.
Ils sont mauvais et froids, de même que leurs laquais elfiques. A quoi bon vénérer ceux qui t'ignorent ? Melkor, lui, se soucie de nous.
Cet imbécile de Mablung s'est jeté sur moi dès qu'il a entendu le Noir Parler. Je n'avais pas d'autre choix que de l'abattre. Mais toi...tu es plus intelligent que ça, n'est-ce pas ? "

J'ai alors dégainé mon épée. Cirion a eu l'air légèrement déçu.

" Bien...a t-il dit. Vous êtes tous si bornés. "

Ramassant son épée, il s'est précipité sur moi à la vitesse de l'éclair. J'ai bloqué in extremis un coup mortel.

La situation était désespérée. J'étais isolé, face à un ennemi beaucoup plus fort que moi.

Ses attaques étaient adroites, et je me suis rapidement retrouvé acculé dans un cul-de-sac. Dans une dernière tentative, j'ai chargé. Cirion a paré mon coup avec une facilité déconcertante, et a plongé sa lame dans mon ventre.

Après quoi tout devient flou. Je crois bien qu'il a murmuré quelque chose à propos de mon "aveuglement", puis a éteint son feu et est rapidement parti, persuadé de ma mort.

Après quelques heures passées à rassembler ce qu'il me restait de force, je me suis levé et ai quitté la grotte.

J'ai du tituber une ou deux heures dans les sables, avant de m'effondrer à l'entrée d'un minuscule campement.

J'y ai passé plus d'un mois, recouvrant lentement mes forces. Je savais déjà, à ce moment-là, à quel point la situation était catastrophique.
Cirion était un officier respecté, je n'étais qu'un moins-que-rien. Il allait probablement raconter que j'étais en réalité un serviteur de l'Ombre, et que j'avais tué Mablung avant de m'enfuir dans le désert. Et je n'avais aucun moyen de me défendre : c'était sa parole contre la mienne.

Il s'est trouvé que j'avais raison. Me rendant à Pelargir incognito un mois après avoir retrouvé la pleine possession de mes moyens, j'ai découvert que ma tête avait été mise à prix, que j'étais un "ennemi de l’État". Il en était de même à Minas Tirith. Et à Dol Amroth également.

J'ai alors compris qu'il était temps pour moi de quitter le pays. C'est là qu'a commencé mon errance. Longeant l'Anduin, je suis arrivée au Rhovanion, où je suis devenu un mercenaire itinérant. C'est une belle contrée, mais le Gondor a fini par me manquer douloureusement, et j'en suis parti au bout de trois ans, revenant sous le nom de Belegorn.

Cela fait maintenant quatre ans que je voyage, parfois au Gondor, parfois au Harad. Ma maitrise de l'épée s'est affinée, et je suis un bien meilleur guerrier qu'il y a sept ans. Bientôt, il sera temps pour moi de révéler toute la vérité, afin de laver mon nom et celui de ma lignée.

Mais pas encore. Mon heure finira par venir.






Grand, les yeux gris et les cheveux bruns, l'ascendance numénoréenne de Belegorn est évidente pour l'observateur un tant soit peu attentif.

Ses années de vie itinérante et de mercenariat l'ont endurci, mais sa carrure reste moyenne : de manière générale il se repose plus sur son agilité que sur la force brute au combat. Il est toutefois d'une assez grande endurance, ce qui est nécessaire pour survivre dans les étendues sauvages de l'Est et du Sud.

Comme beaucoup de rôdeurs, il est assez négligé. Il faut bien dire qu'il n'a la plupart du temps ni le temps ni le luxe de s'occuper de son apparence, et son hygiène, bien que correcte, se limite au strict minimum.






De manière générale, Belegorn a bon cœur : il ne fera jamais de mal intentionnellement à ceux qui ne lui ont rien fait. Il est toutefois particulièrement rancunier, et fera tout ce qui est en son pouvoir pour se venger de ceux qu'ils considèrent comme ses ennemis (bien qu'on ne devienne son ennemi que difficilement).

Les aléas de la vie n'ont pas vraiment réussi à endurcir son caractère : il est resté un homme assez agréable à vivre, même si sa légèreté d'antan s'est muée en ironie parfois acide, et que ses paroles peuvent parfois dépasser sa pensée, blessant son interlocuteur de façon sans le vouloir.

Le rôdeur ne manque pas de courage, quand le besoin s'en fait sentir, mais il est avant tout pragmatique : il n'est pas du genre à se précipiter en avant sans réfléchir, afin de s'attirer toute la gloire. Il préférera systématiquement agir efficacement depuis les coulisses, plutôt que de briller, au risque de perdre sa vie.

En bref, Belegorn est un allié fidèle, qui n'abandonnera jamais un ami dans le besoin. Il est fiable, solide, et il est utile de l'avoir de son côté, si on parvient à dépasser ses petits défauts.



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Comment trouves-tu le forum ? : J'aime beaucoup le BG, vu que je me suis toujours demandé "Qu'est-ce qui va bien pouvoir se passer au Quatrième Age ?", et que ce forum y répond parfaitement

Comment as-tu connu le forum ? : Google, mais je lurke ici depuis assez longtemps en fait.

Plop !

Bienvenue sur le forum, tout d'abord !

Ta fiche me paraît tout à fait bien, et à moins qu'un coloré ait quelque chose à ajouter, elle me semble bonne pour être validée.

Par ailleurs, je ne sais pas si tu es au courant, mais Fondcombe vient juste d'être prise par l'Ordre de la Couronne de Fer, et elle est actuellement aux mains de l'elfe renégat Lammâth. Si tu cherches un premier RP, peut-être trouveras-tu ton compte dans le scénario qui consistera à essayer de reprendre la cité .

En attendant, je t'invite à faire ta demande de métier dans la section appropriée.

Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter par MP !

A bientôt !

Ryad.

Merci de l'accueil et du conseil, je crois que c'est ce que je vais faire

Voilà voilà, j'ai finalement décidé de créer un personnage totalement différent, et j'ai donc modifié ma fiche en conséquence  

Plop !

A la relecture, je ne vois toujours rien à redire, donc c'est une sorte de seconde validation ^^.

Bon jeu !

Voilà, après un dernier petit coup de modifications (qui consistaient notamment à corriger l'incohérence de faire de Belegorn un descendant d'une lignée cadette des Chefs des Dunedain, puisqu'au moment de la Guerre de l'Anneau, Aragorn est censé être le dernier descendant direct d'Isildur, si je me souviens bien) , je pense que je peux finalement déclarer que je suis entièrement satisfait de mon personnage  
C'était surtout des petits changements qui ne modifient pas la fiche en profondeur, donc je pense pas qu'il y ai besoin d'une troisième relecture (coucou Ryad ^^ ), mais c'est au staff de voir après

Edit Ryad :