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 Scénario du Staff [Du Sang sur les Quais]-PJ/PNJ

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Sirka Zanjîr
Guerrière de Rhûn
Guerrière de Rhûn
Sirka Zanjîr

Nombre de messages : 145
Age : 32
Localisation : Tharbad
Rôle : Escorte de la guilde des marchands de Vieille-Tombe en Arnor

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine de Rhûn
- -: 31 ans
- -:

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Scénario du Staff [Du Sang sur les Quais]-PJ/PNJ - Page 2 EmptyMer 28 Jan 2015 - 1:27

Scénario du Staff [Du Sang sur les Quais]-PJ/PNJ - Page 2 533086olrik
Nom : Non-renseigné
Prénom : Olrik (non-certifié)
Age : La trentaine
Sexe : Certifié mâle
Lieu de naissance : Alentours de Fornost

Condition : Roturier
Métier : Mercenaire
Alignement : Sonnant et trébuchant
Rôle : Intérimaire chez Ibn-Lahad



Ravagé.
Un bon mètre quatre-vingt pour autant, sans le mètre, de kilos, notre homme ne se distingue pas par la corpulence somme toute basique du chasseur, buveur, cueilleur qu'il est. Les jeunes femmes en fleur n'ont d'intérêt que pour les pièces d'argent qu'il leur laisse en échange de leurs bons services. Sans ça, les vilaines cicatrices qui lui barrent le visage, son expression grincheuse du matin au soir et les guenilles qu'il arbore les laisseraient proprement indifférentes. Des petits yeux noirs plantés sur un faciès sinistre. Et mal rasé. Et des mains caleuses qui ignorent la douceur. Et une dentition approximative. Et de larges mèches noirâtres qui lui barrent le visage. Quant à ses hardes, elles se composent de mailles sur fond de cuir bouilli d'une qualité médiocre, des chausses tâchées de boue et de vin, décousues par endroits, et des bottes qui ont vu passer plus de saisons que leur possesseur lui-même. Seuls ses gants et son manteau, récemment acquis grâce aux bienfaits d'une récompense rudement méritée, sont présentables. Et encore, le renard qui lui orne l'épaule n'est pas de première jeunesse.

Ravagé...
Pour ça comme pour le reste, le résultat ne brille pas. Fin limier, expert en pistage, chasseur de renom et écorcheur inégalé, il n'en conserve pas moins un caractère de chien. On l'entend se plaindre pour tout et sur rien, surtout pour rien. Solitaire par goût mais surtout par défaut, il ne supporte aucun de ses hypothétiques collègues et eux le lui rendent bien. Son dernier tandem s'est fini en marave dans la taverne du coin, pour une histoire dont il n'a aucun souvenir. Quoi qu'il en soit, l'autre était en tort, seule certitude. Depuis, le seul qui puisse l'approcher sans craindre une esclandre est le "vieux" Hulm, de sept ans son aîné mais déjà dégarni, doté d'une patience sans commune mesure et, il faut avouer, d'un crochet du gauche particulièrement vicelard. Lui seul peut tenir une conversation de plus de quelques minutes avec Olrik sans se mettre en rogne, ce qui lui permet de faire office d'intermédiaire entre le rustre susnommé et le reste du monde. En particulier les commanditaires potentiels.
Si, une tranche de la population trouve grâce à ses yeux. Pourvu que ses aspérités soient du genre charnu. Les femmes, bien sûr. Il les aime... peu, mais apprécie leurs charmes. Jeunes, plantureuses et rougissantes... Ou maigres et faussement hargneuses, qui vous épient de leurs yeux de vipère mais vendraient leur mère pour quelques piécettes. Quoique le limitées par nature, les femmes restent une moitié essentielle, si ce n'est vitale, de la population. A raison de trois fois par jour, prescription minimum, la purge est assurée et on peut repartir sur de bonnes bases. Et lorsqu'il est question de santé, messire n'est pas bêcheur. Elles sont sa deuxième source de dépense, après la boisson. Là aussi, on reste sur du classique : tout y passe, indépendamment de la couleur ou de l'arôme. Prendre soin de son corps, c'est important. Ne jamais négliger les bienfaits de la chair, liquide ou adipeuse. Deux sujets sur lesquels on ne saurait lui reprocher son aigreur.
Le seul bémol réside dans sa phobie de l'eau. De la mer, des cascades... Des ports...

Aller où?
Idéalement? Un p'tit coin de paradis entre le nord et le sud, deuxième à gauche, avec un joli pécule à écluser, des fûts à vider, des femmes à... On voit l'idée. Mais la vie, c'est pas ça. La vie c'est un bout de gosse ni très malin ni très charmant que les dieux vous collent entre les pattes pour vous faire payer ces beuveries interminables et ces entrevues vite terminées. C'est une enfance "après" les autres, ces cinq premiers qui se découvraient à tour de rôle un talent ou une passion leur permettant de poser leur empreinte quelque part. C'est une adolescence tourmentée par les moqueries des autres et la compassion de l'une. Sa mère, toujours amoureuse du petit dernier, le protégeant de tout et n'importe quoi, histoire de bien aggraver son cas. Et la rancune des autres, criant à l'injustice. Un cercle sans fin. La vie c'est grandir sans père. C'est préférer les bois à la ville, et vivre de chasse et de négoce. C'est voir les autres partir, se construire un toit, épouser la fille d'untel ou la veuve d'un autre. C'est, enfin, se retourner un jour et voir que l'on n'a écumé que les bois et les tavernes. Pas étonnant de vouloir prendre l'air.

Gagner Fornost. A peine dix lieues. La belle épopée. Là-bas, connaissance avec le tavernier. Comme de la relance sur le déjà vu. Une même routine installée. Des filles plus soignées, et le picrate tout de même moins raide. Et très vite, quelques commissions, en guise d'extra. Le premier meurtre, celui-ci non-commandité, même pas planifié... une bagarre qui a dégénéré. Et le mercenariat. Rapidement assumé. Faut dire, avec les primes et tout, mis bout à bout c'est quand même clairement plus sympa' que passer ses journées à écorcher des lièvres pour trois francs six sous.

Quelques années, et au fil des mois la rumeur des collègues qui s'engagent dans des "extras" de plus haut standing. La Rose Noire, d'abord un on-dit. Jusqu'à ce que Hulm, précédemment cité, vienne lui en toucher mot de vive voix. Enfin pas trop vive ce soir-là. Raisons de sécurité, qu'y disait. Bref, un boulot comme un autre, mais mieux payé. Et qui surtout - parce que ça lui avait bien été signifié - incluait la plus parfaite discrétion. Pour ça pas de problème. Il avait déjà du mal à faire la causette aux gueuses qu'il soulevait, c'était pas pour jouer de la mandoline à Tahrt-en-Pyon sorti d'il ne savait quelle grasse bourgeoise enrubannée pour lui fanfaronner ses hauts faits d'armes rêvés la veille. Très à propos, il fut l'un des premiers à réussir à négocier le solo pointé. Pas que les collègues lui tapaient sur les nerfs par leur seule existence, mais pas loin. Et Ibn-Lahad, ce bon petit gars pas méchant pour deux ronds qu'on vous file comme Haute-autorité. A la bonne heure! Manquerait plus que les paies soient spectrales...   
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