Personnages Non Joueur d'Elendüril

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Elendüril
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Elendüril

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Personnages Non Joueur d'Elendüril EmptySam 7 Mar 2015 - 8:58
Maraloch

Personnages Non Joueur d'Elendüril Maralo10
Nom/Prénom : Maraloch
Âge : 31 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain Gondorien
Particularité : Son gros nez, son oreille gauche tranchée

Alignement : Neutre à tendance bon.
Rôle : Chevalier du Cor Brisé.

Équipement : Une armure complète en acier de bonne facture. Une épée et deux dagues de facture elfique. Un cheval noir, endurant, rapide et silencieux. Au-dessus de son armure il porte de des vêtements amples afin de dissimuler son équipement protecteurs. il a aussi une broche en argent signe d'amitié avec le Pélargir.

Description physique : Le trait le plus marquant est son énorme nez. Sinon en dehors de ça, il a une stature moyenne. Il a une puissante musculature, des yeux marron, des cheveux mi- longs bruns qui lui tombent sur les épaules. Il a quelques cicatrices qui lui parcourent le corps, elle lui rappelle le nombre important de batailles qu’il a mené au sein des chevaliers du Cor Brisé.

Description mentale :
C’est un vétéran des champs bataille, des escarmouches et des duels. Il est un guerrier que rien ne peut perturber, il reste toujours maître de son esprit, ce qu’il fait son implacabilité lors des combats aussi bref qu’intense que des longues batailles. La maxime : la fin justifie les moyens, ne s’applique seulement sur le choix des actions et en aucun sur une personne. Car pour lui le fait de torturer une personne est un acte auquel il refuse de s’adonner et qu’il ne laissera personne le faire devant lui. En dehors de tout ceci, c’est un homme qui parle peu et qui paraît froid car avec les années, il a appris à ne montrer aucun sentiment.

Histoire :

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Maraloch est le fils d’un garde de citadelle et d’une servante de la maison des guérisons de Minas Tirith. Il est le fils ainé  des quatre enfants du couple. Il a une sœur (la cadette), un frère (le benjamin) et une petite sœur.


Maraloch reçoit un entrainement au combat car son père aimerait qu’il devienne à son tour, un garde de la citadelle, fervent défenseur de la liberté de tous. Maraloch s’entraine tous les jours afin de lui faire plaisir mais il aimerait surtout devenir un historien pour retracer le passé et diffuser la vérité au plus grand nombre. Car pour lui, la connaissance permettra d’accéder à une forme de sagesse telle que l’avait le Conseil Blanc. Et ceci pourra aider à la compréhension entre les peuples et lutter contre le Mal d’où qu’il vienne, des orques, des humains, des nains ou des elfes. Alors aussi souvent qu’il pouvait il se rendait à la bibliothèque ou à la maison du savoir  pour s’instruire en autodidacte. Parfois lorsqu’il avait des questions il se permettait d’aller voir les professeurs de l’école quand le scribe ou l’historien ne pouvait pas lui répondre, lui fournir assez d’éléments de réponse pour qu’il puisse faire des recherches pour trouver réponses à ses questions.  


Maraloch s’entraine avec une constance qui fait que son père ne peut plus rien lui apprendre au bout de cinq longues années. Le garde demande à son ami le maître d’arme de la caserne de m’entrainer sur son temps libre. En effet, mon père  sauvé la mise plus d’une fois à son ami et du coup il lui est devenu redevable. Alors le jeune homme qui se débrouille mieux que son père se croit être bon, se fait dérouter à chaque tentative d’assaut ou de parade. Pour le moral, se fut un coup dur.


Avant que le jeune ne soit découragé, le maître d’arme arrête l’engagement pour discuter avec lui. Il lui dit qu’il y aura toujours un meilleur combattant que soi-même. Il lui dit que sa technique est bonne mais qu’il a le geste trop académique et qu’à cause de ça il est beaucoup trop prévisible, de plus il lui propose de lui montrer des techniques peu orthodoxes afin de surprendre ses adversaires tel que placer un bon coup de poing lors d’une passe pour déconcerter, déstabiliser, surprendre. Les progrès sont présents mais plus long à être obtenus.


Pendant tout ce temps, il continue à lire nombre de parchemin et de livre. Il commence à devenir très savant. Il s’approche petit à petit de l’érudition. Au fils des années, il développe son esprit d’analyse, affine sa méthode de raisonnement ainsi que  son acuité visuelle à force d’observer les moindres menus détails sur les illustrations


A l’âge de vingt et un an, Maraloch s’engage dans l’armée, au service du roy Méphisto. Il sert dans l’armée pendant une huitaine d’année durant lesquelles il massacre les orques osant s’aventurer sur les terres du Gondor, pacifie les grandes routes du royaume. Un jour l’un de ses meilleurs amis et frère d’armes, a été tué dans une purge d’une grotte. En effet, il existe une grotte près de la grande route qui mène en Arnor. Elle était la base d’un grand groupe de malfrats et de mercenaires qui attaquait les caravanes marchandes. Notre contingent a été submergé au plus fort du combat. Nous avons vaincu ces brigands mais non sans de lourdes pertes ou et de blessés. Dans nos rangs se trouvait, un agent dormant de ce groupe qui tua quelques un des nôtres. Lorsque mon ami traversé de part en part par la lame du traître, le prévient. Au lieu de céder à la rage et à la colère reste de marbre a agi avec un sang-froid à faire pâlir les meilleurs tortionnaires que le Mordor a pu avoir par le passé, sous l’égide des seigneurs noirs. Il se concentre sur sa nouvelle cible. Le dévisageant, il avance lentement, faisant face à sa destinée.


Maraloch et son adversaire ont des carrures similaires, aucun des deux n’a d’avantage sur l’autre au niveau du physique. Le combat s’engage. Les lames s’entrechoquent mais son toujours déviées des corps. Aucun coup, aucune botte ne passent. Pour la première fois, Maraloch croise le chemin de quelqu’un au moins aussi fort que lui si ce n’est plus. Le bruit des combats autour d’eux se fait de moins en moins présents mais d’aucun irait prendre part au duel entre les deux fantassins.  Les deux hommes sont inconscients de ce qui se passe en dehors de leur joute qui aboutira par la mort de l’un ou de l’autre. C’est à ce moment-là, qu’il repense au maitre d’arme qu’il a formé qui lui a enseigné l’art de se battre de façons moins académiques. A partir de ce moment, Maraloch devient plus agressif, des coups impromptus fusent au visage et aux jambes de son adversaire. Celui-ci, sous le coup de la fatigue et des coups répétés commence à titubé mais il reste tout autant dangereux tel un animal sauvage blessé.


La fin du combat est sanglante. A cause de la fatigue, les coups arrivent à toucher. Certes ils sont encore assez vifs pour éviter d’être blessé gravement. Mais le sang coule et commence à rougir les lames, les armures ainsi que la terre battue au sol. Maraloch sent que la fin du combat est proche, il lance un long et puissant cri dans lequel il puise un sursaut d’énergie et se lance dans une botte qu’il avait jamais montré à ce jour. Il plante son épée dans le pied de son adverse et en profitant de son élan, il le bouscule afin de le faire tomber. Ce faisant son pied se fait déchiqueter par la lame profondément plantée dans le sol, dans sa chute il applique son coude sur la visière endommagée afin de pouvoir la lui enfoncé dans sa tête. L’impact au sol fut brutal, un bruit sourd d’armure tombant au sol résonna. Il est déchiré par un cri de douleur. A ce moment-là, Maraloch dégaine une de ses dagues et lui tranche la gorge en passant la lame entre le plastron et le casque il sortit son autre dague clou qu’il lui plante dans le cœur. Le deuxième coup bien qu’inutile est porté car Maraloch a l’esprit brouillé par la perte de sang et la fatigue du combat. Il ne voulait pas prendre de risque en le croyant mort.


Il s’écroule sur le sol aussitôt ses compagnons s’affairent pour lui ôter son armure pour le bander. Il reprend connaissance peu de temps après la fin des soins d’urgence. Il demande à boire, le soldat à ses côtés lui donna sa gourde. Il boit quelques gorgées avant de retomber dans l’inconscience. La troupe enterre ses morts avant de revenir plus tard pour les enterrer dans les cimetières de la cité blanche, où ils reposeront en paix.  Les brigands sont brûlés afin de ne laisser aucune trace de ces êtres mauvais. Mais ils récupèrent les armures qui ressemblent à un équipement standards de militaires mais ses derniers ne sont membre d’aucun corps armé du Rohan, d’Arnor ou du Gondor. Les armures sont blanches et noires.


Ils rentrent à la Blache Cité afin d’y aller se soigner à la maison des guérisons. Les guérisseurs sont restés à son chevet en se relayant nuit et jour. Quand les guérisseurs ont déterminé qu’il était hors de danger ils arrêtent de le veiller. Maraloch y reste de nombreux jours avant de se réveiller. Il se réveille un  matin, l’air frais pénétré dans la pièce par la fenêtre entrouverte. Sa vision est comme embrumée. Il met un certain temps avant de se redresser pour s’assoir sur son lit. Comme à son habitude, Eirien, une servante, rentre dans la pièce afin d’y faire le ménage. Quelle n’est pas sa surprise quand elle voit le soldat redressé sur son lit. Ils s’échangent un long regard. Eirien détourne le regard et détaille les cicatrices sur le haut de son corps. Elle s’excuse toute gênée d’avoir entré ainsi sans prévenir. L’homme lui dit qu’elle n’a pas à s’excuser car elle ne savait pas qu’il était revenu à lui. Il lui demande d’aller quérir des guérisseurs car il aimerait pouvoir remonter sur ses jambes mais qu’il n’oserait que si quelques personnes se tiennent à ses côtés pour le retenir si jamais ses jambes croulent sous son poids.  Elle revient avec trois hommes. Avec leur aide il se met debout. Il sent une immense joie l’envahir quand il ressent que ses jambes ont assez force pour le porter mais aussi pour le faire marcher. Mais cette agréable sensation est vite dissipée par les souvenirs qui remontent à la surface.


Tout lui revient au fur et à mesure qu’il retrace l’expédition punitive dans cette grotte. Il voit ses camarades tombés un à un puis de ce duel éprouvant qui l’a amené ici. Il demande à ce que la garde ne soit pas prévenue tout de suite, il irait les voir afin d’en faire la surprise à ses compagnon et à son chef. On lui prête des habits afin qu’il puisse arpenter les boyaux de cette ville. Il rentre directement chez lui, il s’habille de couleur plus discrètes, revêt son capuchon de voyage qui lui permettra de rester aussi discret que possible, surtout avec sa profonde capuche. Avant de quitter la maison familiale, il écrit un message à l’intention de son père, dans lequel il dit qu’il y a une force paramilitaire qui veut surement prendre le contrôle d’un territoire, et qu’il avait sans doute possible tué un de leurs champions.  Et que pour cette raison il ne peut pas rester ici à Minas Tirith de peur qu’on le retrouve et qu’on le tue devant sa famille. Il dit aussi qu’il essaiera de prendre et de donner de ses nouvelles autant que possible. Et que surtout ils ne devraient surtout pas de le rechercher. Il va ensuite faire un rapide tour auprès de son capitaine afin de lui présenter sa démission et récupérer son équipement. Le capitaine lui demande les raisons de cette démission. Il lui répond qu’il a surement tué un champion d’une organisation paramilitaire couplé ou non d’une organisation politique et qu’il ne veut pas mettre en péril ses amis et qu’il ne pourrait plus jamais faire totalement confiance à ses partenaires de combats. Et il ajoute si vous ne l’acceptez pas je compte déserter Minas Tirith ainsi que toutes les grande villes connues du haut royaume, d’Eriador, et du Rohan. Le capitaine voit bien que rien ne pourra le retenir lui dit tout ce qu’il savait à propos de ces hommes et dit aussi qu’une rumeur coure comme quoi il existerait un groupe militaire indépendant qui lutte pour préserver le territoire connu du mal, tu pourrais peut-être les rejoindre et leur soumettre tes craintes à propos de cet ordre s’il en est un. Ce sont les Chevaliers du Cor Brisé de Boromir fils de Dénéthor II intendant du Gondor. Prends ton équipement et que la fortune soit avec toi.


Maraloch met des mois avant de trouver la moindre trace de cette troupe. Et ce faible indice ne lui permet pas d’avoir de piste vraiment clair sur la direction à suivre malgré tout il arrive à percevoir des éléments de piste pour les suivre. Au bout de plusieurs moi il arrive sur des pistes plus franche  comme si le groupe se sait être surveillé et qu’il désire rencontrer la ou les personne qui les suit. C’est pourquoi les chevaliers ont laissé des indices indiquant la direction qu’ils veulent prendre. Ils lui donnent même rendez-vous en plein milieu d’une vaste plaine sans collines et sans bosquets pour pouvoir voir arriver de loin l’investigateur de course-poursuite, s’il est possible d’appeler ça comme ceci.


Les Chevaliers du Cor Brisé se disposent en cercle pour prévenir tout débordement si jamais c’est un important groupe qui est à leur poursuite. Ils n’attendent que peu de temps avant de discerner un point qui grossit au fur et à mesure que le temps passe, en moins de deux heures le contact est établi. Maraloch s’approche en faisant preuve d’amicalité en déposant ses armes à ses pieds avant de recules de plusieurs pas. Suite à cela, il salue le groupe. C’est à ce moment que sort du rang un jeune homme. A n’en douter il doit s’agir d’un descendant de Numénor, sa stature et assez grande, les cheveux longs et bruns, les yeux gris et ce charisme naturel qu’il se dégage de lui, se dit Maraloch. Maraloch ne laisse pas le temps au dirigeant de parler pour lui dire qu’il s’appelle Maraloch, qu’il est un ancien garde de l’armée du Gondor, et qu’il a mis fin à sa carrière militaire suite à la traîtrise d’un des hommes de son bataillon. Il sait aussi que ce traitre appartenait un groupe de soldats qui s’équipe d’armures noires et blanches.

Le capitaine prend la parole :


Bonjour, Maraloch. Je suis Eradan, fils de Garion. Je suis à la tête de ce groupe. Nous combattons pour la liberté de ces terres.  Et ce que tu viens de nous annoncer, n’augure rien de bon. Nous avons déjà dû faire face à ces hommes-là. Ils font partie d’un groupe qui cherche à dominer les peuples libres. J’ai une question  à te poser : Pourquoi sommes-nous suivi par toi ?



Maraloch répondit :
Ce que je sais de vous me pousse à vouloir vous rejoindre. J’ai entendu dire que vous êtes un groupe armé qui parcourt les territoires afin de maintenir l’ordre et le protéger de la corruption des hommes. Et que vous ne cherchez pas à obtenir  du pouvoir ou une quelconque influence sur les royaumes. Moi, je cherche à me battre pour ces valeurs-là. Et je me suis dit que si je dois me battre je préfère être dans un groupe pour être plus efficaces dans ma lutte pour le bien de la liberté et pour la paix entre les peuples.



Les mois passent, les missions s’enchainent. La confiance grandit jusqu’au jour où Eradan lui-même, l’intronise en tant que Chevalier du Cor Brisé. Après le rituel, il ordonne de prendre la direction du Pélagir, car d’après certains informateurs il y aurait des « pies » dans ce coin…

Pélargir ou le prix de la liberté


Maraloch ainsi que plusieurs des ses compagnons rejoignirent Nathanael et Léaramm. deux puissants de ce monde pour aller libérer la petite cité de Pélargir de l'emprise de l'Ordre de la Couronne de Fer. La batailla fût rude nombres d'homme de valeurs sont tombés dans les limbes de l'oubli des yeux de ce monde. il réussirent leur mission grâce à l'aide inattendue d'un noble qui avait des hommes sous son influences pour leur venir en aide. Il prit soin de ce commando venu en finir avec cette hydre. pendant sa convalescence, il tomba sous le charme d'une jeune femme, infirmière qui venait lui changer ses pansement et le réconforter. il lui fit la promesse de revenir pour elle dans dix ans mais qu'elle devait vivre sa vie pour elle et non passer son temps à l'entendre. Elle s'appelle Litisse. Il était déterminé à revenir dans cette cité pour la revoir.
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Personnages Non Joueur d'Elendüril EmptyVen 4 Sep 2015 - 2:03
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Nom/Prénom : Torkâl l’Effroyable
Âge : 153ans
Sexe : Masculin
Race : Naine
Particularité : une grande cicatrice barrant son visage, sa voix gutturale proche du Growl (chant guttural présent dans de nombreux genre de Metal: explication)

Alignement : bon
Rôle : Soldat des Tréfonds

Équipement : une hache hybride de combat (un côté hache et de l’autre non pas une autre lame mais un marteau), une épée courte, une cotte de maille, une armure complète.

Description physique : il est de taille moyenne pour un nain mais il a une force considérable due à son entrainement intensif. Contrairement aux autres nains, il préfère avoir une barbe courte plus adaptée au combat, cela lui évite de se la coincer ou qu’on la lui tire. Son corps entier est marqué par un nombre impressionnant de cicatrices, reliques des morsures du fer et de l’acier dans sa chair.

Description mentale : Thorkâl n’apprécie pas la compagnie des autres races qu’il ne trouve pas assez reconnaissante de les protéger de la menace que représentent les Gobelins sur leurs royaumes. Malgré tout il comprend que les cités aient besoin de commercer avec afin d’entretenir des relations cordiales et évité l’isolationnisme.
Thorkâl a une haine et un dédain sans limite envers les gobelins. Lorsqu’il en croise il rentre dans une fureur telle que ses cris et ses coups de haches font peur à ces êtres ignobles. Contre les gobelins, Thorkâl est un ennemi implacable et infatigable quand il fait face à ses ennemis naturels. Ce qui lui vaut autant d’admiration que de crainte parmi ses compagnons d’armes qui le trouvent trop instable émotionnellement sur le champ de batailles. Il ne laissera jamais un des leurs aux mains des rukhsit. Ce qui lui a valu quelques cicatrices et ennuis auprès du commandement.
Il ne vit que pour le combat s’entrainant sans relâche, prenant grands soin de son équipement et cherchant toujours à s’améliorer dans le maniement de la hache et de l’épée, s’évertuant à trouver de nouvelles passes d’arme.

Histoire :

Son père, Tharkond Fendeur-de-Crâne est un descendant des Torse-Large. Il est un guerrier respecté par ses pairs. Son attribut lui fût donné pour son habitude d’achever les ennemis agonisant d’un grand coup de hache sur le haut de la tête avec assez de force pour fendre le crâne en deux. Il est lieutenant d’une compagnie d’infanterie. C’est un chef respecté et soutenu par les soldats sous son commandement.
Sa mère, Gorkor Marteau-Léger est une Barbe-de-Feu, elle est une forgeronne qui s’est spécialisée dans la fabrication de bijoux et l’incrustation de pierre précieuse et de métaux précieux. Elle est issue d’une longue famille de forgeron d’art. Elle a transmis son caractère explosif à son fils.
Avec son mari, ils vivent dans la demeure ancestrale des parents de ce dernier. Leur fils y est le bienvenue mais il préfère vivre à la caserne au milieu du chant du marteau sur l’enclume, de la mélodie des chocs entres les armes de ceux qui s’entraîne et les chants des guerriers à la taverne. Cependant il passe souvent voir ses parents.

Thorkâl est né en l’an cent-cinquante du quatrième âge. Il a vécu une enfance relativement heureuse. Il a été bercé par les légendes et les récits sur les anciennes cités qu’étaient Norgrod et Belegost. Sa haine envers les gobelins commença à germer en lui. Comme tous les garçons nains, il aimait écouter les récits de combats où son peuple s’était illustré et les guerriers auréolés de gloire. Cela nourrissait en lui, le désir de reconquérir ces cités pour leur redonner leur beauté tel Thorin Ecu-de-Chène le fit pour Erebor. Et surtout pour bouter ces gobelins qui volèrent leurs cités.

Chapitre I : Ta jeunesse te définis.


Assez rapidement il demanda à son père de le former au combat. Avant de commencer le combat armé, il lui apprit le combat à mains nues. Car pour pouvoir esquiver et parer les coups, il faut savoir lire le corps de son adversaire en particulier au niveau du bassin et des épaules. De plus cela lui apprend la rigueur des arts martiaux, le goût du travail pour progresser encore et toujours. Son passe-temps favori à cette époque était de casser la roche à coup de poing celui qui lui valut son premier surnom Thorkâl Brise-Pierre. Il était un jeune nain calme et sage. Jusqu’au jour de ses vingt-cinq ans où un nain nommé Dworkïn, la petite brute locale vint s’en prendre à lui avec la ferme intention de lui défaire sa réputation de Brise-Pierre. Le plus jeune des deux Khazâd, bien que plus petit et moins puissants ne se démonta pas pour autant. Le coup fusèrent de chaque côté mais le plus jeune arrivait systématiquement soit à esquiver soit à parer les coups tout en lui assénant de violents. Rapidement, Dworkïn comprit que son opposant avait mérité son surnom car ses poings étaient aussi durs que le fer et que pour un nain aussi jeune ses coups firent beaucoup de mal. A ce moment-là il vouait se rendre mais Thorkâl avait appris à se battre sans jamais se rendre. Pour sa famille se rendre est un signe de faiblesse même si vous savez que ce sera le dernier combat que vous mènerez avant d’aller rejoindre Aulë, le forgeron. Alors il mit un point d’honneur à le mettre KO.

A partir de ce jour-là, il était devenu la cible prioritaire des petits jeune qui se prenait pour des durs. Plusieurs fois, il fut passé à tabac mais jamais il ne se rendit, faisant honneur à sa famille. Il se savait plus ou moins être la proie. Il demanda conseil à son père. Son père lui dit ceci : « actuellement tu es la proie et eux les chasseurs, deviens le chasseur et deviendront les proies, mon fils. Il alla chercher un bâton, long d’un pied poignée comprise, il avait quelques marques, rangé dans un tiroir caché du buffet du salon le tendit vers Thorkäl. Prends ceci, tu verras vites que le surnombre ne fais pas tout mais avant allons t’entraîner.» Son père lui apprit que les bases nécessaires à se défendre le reste il le découvrira comme un grand.

Avec l’aide de quelques un de ses amis, il rassembla des informations sur ses détracteurs en observant leurs habitudes, leurs fréquentations, leur tavernes. Quand il commença à en savoir assez il forma ses amis à l’art de se battre à mains nues. Bien qu’ils savaient, le style combat due rue ne l’emportait pas toujours face à un bon cogneur. Une fois la formation finie, Thorkâl prit une décision radicale pour un nain. Il se coupa les cheveux courts ainsi que sa barbe qui fut utilisé comme d’une poignée pour tenir la tête du Khazâd pendant qu’il encaissait les coups sur son visage. Ainsi il fut le premier Nain Skin (à la façon naine, donc il avait les cheveux courts et la barbe courte). Rapidement ses compagnons en firent de même lorsqu’ils en eurent marre de se faire leurs attributs pileux. Une guerre de rue venait d’être déclarée. Elle se ferait là où une certaine bande de jeunes se croient être les maitres.
Thorkâl prit la parole devant le groupe qu’il avait formé :

« Camarades vous vous êtes joins à moi, car vous en avez assez de subir leur brimades et de leurs actions musclées. C’est pourquoi nous nous sommes entraînés en échangeant nos techniques. Rappelez-vous que notre but est de pouvoir se déplacer là où nous le désirons sans à avoir à se soucier si tel ou tel endroit est sous le contrôle de la bande à Dworkïn. Je vous rappelle que nous nous devons que d’utiliser la force que sur sa bande par sur ses sympathisants, car certains le sont juste par le pouvoir de la peur qu’ils exercent sur eux. Mords et avance ! »

Quelques jours passèrent afin de prendre des notes sur leur « ennemi » afin de dresser une carte des lieux qui furent sous leur influence. L’endroit de prédilection était bien sûr l’une des nombreuses tavernes de Tronjheim : La hache qui craque. C’est une taverne tout simple mais qui a l’avantage d’être plus calme que les autres tavernes. L’esprit y est festif il n’est pas rare d’y entendre des chansons qui parlent des anciennes cité des Ered Luin, des femmes, de victoires glorieuse. Dans l’esprit de Thorkâl, cela ne faisait pas de doute quel meilleur moyen de faire comprendre à Dworkïn et ses compères que maintenant ils ne sont plus les maîtres des rues.

Thorkâl accompagné de ses compagnons allèrent jusqu’à la fameuse taverne. Thorkâl entra en premier, son regard croisa celui de Dworkïn. Aucun des deux n’était prêt à arrêter ce combat. Rapidement les deux bandes se dévisagèrent du regard. Thorkâl alla s’asseoir à une table et commanda une tournée pour lui et ses compères. Ils burent dans un silence religieux leur pinte. Le visage grave, ils écoutèrent leurs opposants se moquaient d’eux sans rien dire mais échangèrent des regards lourd de sens. Ils se levèrent pour sortir, mais Dworkïn se mit devant Thorkâl pour lui barrer le passage. Il se moqua de Thorkâl et de son groupe de danseuses elfes. Thorkâl lâcha un mords et résiste venant tout droit de ses entrailles. Juste avant d’asséner un puissant coup de boule directement dans le nez duquel un flot de sang jaillit immédiatement suivit de plusieurs coups de poings. Rapidement les deux groupes se mirent à échanger les coups. Personne ne prenait un réel avantage mais Dworkïn ne comprenait pas trop d’où venait toute cette violence. Certes ils malmenaient pas mal de monde mais aucun n’avait agi de la sorte. S’en prendre à lui et à son groupe était inédit. Les deux leaders étaient tous les deux en sang quand Thorkâl prit un tabouret qu’il abattit sur le crâne de son adversaire. À ce moment-là, Dworkïn s’écroula au sol, Thorkal annonça qu’il était temps de partir. Le message est passé, nous étions en sécurité nulle part, maintenant vous l’êtes aussi.

L’affrontement avait laissé des traces. Les corps étaient douloureux et recouvert de sang. Chacun prit conscience que cette guerre ne se gagnerait pas sans souffrance et sacrifice à l’image de leur père face aux gobelins de Gorth. Mais cela ne les découragea pas le moins d’Arda. Ils se disaient en leur for intérieur que cela les préparerait à leur entrée dans l’infanterie au service de leur seigneur Toner Ghomenar et de leur roi Krohr. Il y eut maints autres affrontements aucun des deux camps ne prenait l’avantage mais ils devenaient de plus en plus violents. Ces derniers finirent par souder de manière permanent les liens d’amitiés entre eux. Aucun des deux camps n’était prêts à abandonner autant par fierté que par volonté d’asseoir leur suprématie. Ce qui a décidé Thorkâl de mettre fin à cette rivalité, était que les gardes de la cité avaient de moins en moins de patience à leur égard bien que leur conflit ne toucha aucun autre nain que ceux des deux groupuscules. Certains citoyens se plaignirent de cette démonstration de violence qui semblait gratuite. Alors un jour, Thorkâl alla voir Dworkïn. Il lui demanda de mettre fin à cette rivalité dans une dernier combat en face à face. Ce combat aura lieu le soir même dans une ruelle.

Les deux groupes se rejoignirent dans ladite ruelle. L’ambiance était silencieuse. Chacun savait que cela sonnerait le glas de cette rivalité tout en sachant qu’il n’y aurait pas vraiment de victoire car aucun des leaders ne cessera de se battre temps qu’ils auront la force de se relever. Le combat commença. Dans un premier temps, chacun observa l’autre, le jaugea. Chacun tenta de percer la défense de l’autre sans parvenir à la percer. Ceci dura un long moment. Quelques coups rudes furent portés lors de contre mais rien qui ne permit de prendre un gros avantage. La tension entre les deux groupes monta d’un cran mais personne ne bougea de sa place. Thorkâl se mit à se répéter en boucle dans sa tête : résiste et mord. A ce moment-là, il se prit un violent direct du droit dans l’axe qui le fit poser un genou à terre. Il venait de résister maintenant, maintenant il devait mordre. Dworkïn, content de lui, baissa sa garde envers son adversaire qui en profita pour placer plusieurs coups dévastateurs. Ce dernier s’écroula au sol, mais Brise-Pierre ne s’arrêta pas là et se jeta sur lui pour continuer le combat, tout aveuglé qu’il est par le combat, sa haine dégagé de ses brides et par les différentes décharges d’adrénaline. A cet instant, les nains constituants les groupes se précipitèrent dans l’intérêt commun ils ne se soucièrent pas de savoir de qui il s’agissait, ils faisaient tous ce que qu’il fallait pour prendre soin de deux khazâd. C’est à ce moment-là que les membres des deux groupes ainsi que Thorkâl comprirent que cette lutte intestine est inutile et qu’il faudrait mieux enterrer la hache de guerre. Cela se fit dans une rencontre au sommet entre les deux antagonistes. L’accord était le suivant : Dworkïn devait laisser les autres tranquilles et Thorkâl ne devait plus se battre contre Dworkïn.

Avec le temps qui passa, les deux nains gardèrent des contacts et menèrent des actions pour prévenir ce genre de dérives qu’ils firent par le passé. Car le peuple nain ne doit pas se diviser mais bel et bien s’unir pour faire face aux difficultés. Il finirent par devenir amis mais cela aura pris plus de vingt ans.

Chapitre II : les premières pertes importantes de compagnons
Dans la famille de Thorkâl, les descendants mâles deviennent tous sans exception des guerriers rangés sous la bannière de l’armé naine. Et non pas un de ces paria de mercenaires qui ont quitté les cité naines à la recherche d’or ou pour éviter de payer pour leur crime au sein de notre communauté. Le jour de ses cinquante ans, il entra véritablement dans la vie militaire rythmée entre les tâches pour la caserne, l’entrainement martial et physique, l’apprentissage de l’histoire de leur unité ainsi que les chants de guerre et de victoire.

Les instructeurs qui formèrent les jeunes khazâd, furent des vétérans connus et reconnus tant par leurs talents de guerrier que de tacticiens et donneurs d’ordres. Leurs uniques buts fut celui de les transformer en véritable machine de guerre tant sur pan physique que sur le plan psychologique. Car ils savent bien que la guerre ne détruit pas que sur les corps mais aussi les esprits. Ceci explique pourquoi les entrainements qu’ils subirent leur fût si dur, c’étaient pour que cela ne leur arrivèrent point au beau milieu des affrontements entouré par leurs ennemis de toujours : les gobelins et les orcs. Bien que la plupart des nains aient une bonne connaissance du combat et une bonne condition physique, les années qui allèrent se dérouler allaient finir leurs instructions dans ces domaines avant de les jeter dans un baptême du feu en compagnie de vétérans. Chaque jours le même rituel se répètera inlassablement jusqu’à la fin de leur carrière de militaire. Appel sous la bannière, petit déjeuner, entrainement, déjeuner, entretient des équipements personnels et de la caserne, diner et veillée. Chaque jour, les maîtres nains les mettent sous une pression monstre. Parfois certains désiraient mettre fin à ce calvaire mais ses compagnons furent là pour lui remonter le moral lui donne la force d’avancer. Cela souda le groupe qui à la fin formait un bloc de nains unis, agissant de concert comme un seul nain.

L’une de leurs premières missions restera gravée à jamais dans la mémoire de Thorkâl. C’était quelques mois après leur entrée effective comme militaire au sein de l’armée régulière. Ils reçurent l’ordre d’effectuer une patrouille dans les galeries. La mission de routine se déroula dans un coin tranquille aux abords de la cité. Ce secteur était proche des défenses naines, les gobelins ne venaient pas ou alors un éclaireur qui se faisait abattre sans qu’il eut le temps de voir d’où partait le carreau, ce merveilleux projectile silencieux et meurtrier. Donc ce fût avec une certaine légèreté que la mission fut abordée, bien que les naugrimms cherchent d’éventuels signes de présence mais ils ne virent rien de concluant aux proches abords de la cité mais ce n’était que le début. Plus loin en avant, plus profond dans les galeries. Ils arrivèrent sur une vaste place. Toujours aucun indice. L’attention se fit moindre. Tous savaient que ces galeries étaient calmes.

Alors qu’ils avaient baissé leur garde, deux volées de flèche s’abattirent sur eux blessant et égratignant un grand nombre. Rapidement les boucliers se levèrent, les nains se rassemblèrent et firent un rempart contre les flèches. À ce moment-là, les flèche heurtèrent les boucliers et y rebondissaient, les gobelins se laissèrent tomber de leur positions prenant à revers. Ces gobelins-là furent rapidement massacrés. Il y eut plusieurs morts. Ils n’eurent point le temps d’avoir un instant que répit que les archers gobelins avaient troqué leur arc aux profits de leurs tranchoirs chargèrent. Thorkâl n’avait que des éraflures faites par les flèches. Sa hache et son bouclier, deux armes létales dans ses mains. Il s’appliqua dans sa gestuelle martiale, il savait qu’il devait se préserver de blessures. Pour rassembler, ses frères, il lâcha un puissant cri de guerre : Barûk Khazâd ! Khazâs Aï-Menû ! Ses compagnons lui répondirent tout en se réorganisant avec les blessés au milieu d’entre eux. Ils se préparent à subir une deuxième charge mais l’effet de surprise n’avait plus aucun effet maintenant. La première ligne encaissa le choc de la rencontre sans grande difficulté mais au loin des cors se faisaient entendre et ils n’étaient pas nains. Ils prirent conscience que cela aller être une bataille acharnée et qu’il ne faudrait pas faillir afin de préserver la cité. Malgré leur supériorité d’équipement et leur discipline ils ne s’en sortiraient pas vivant s’ils continuer à se battre, ils devaient impérativement se replier. Pendant que la ligne de front se battaient, ceux en à l’arrière constatèrent qu’il ne pourrait pas évacuer tous les blessés graves. Ils devront soit tous mourir soit en abandonner sur place, cruauté du destin tissé par Vairë. Ils finirent par abandonner leurs frères agonisants plutôt que de se sacrifier en vain. Parmi ces nains-là, se trouvaient des anciens de la bande de Thorkâl, dans le feu de l’action ne réalisa pas qu’il abandonna de vieux amis. Ils rentrèrent tous à la caserne, l’air grave, psalmodiant un chant funeste dans la langue de leurs pères. Après le débriefing, Thorkâl réalisa ce qui venait de se passer. Il venait d’abandonner ceux, à qui, il avait promis de ne jamais les abandonner. Ils s’appelaient Nôrim, Morek et Khazadren. La dernière chose qu’il avait faite avant de partir fut de lever son bouclier pour éviter de se faire transpercer par les flèches. Cette satanée pluie de flèche a mis fin à la vie de ces valeureux nains. Il aurait préféré que ses amis tombèrent sous les morsures froides de la ferraille des armes gobelines.

Chapitre 3 descendre pour mieux remonter.

Solitude. Silence. Haine. Colère. Désespoir. Voilà les sentiments qui se mêlèrent aux images de l’abandon de ses camarades, amis de longue date, ses frères. Leurs cris de douleur, les flaques de sang, la détresse de leur regard avant de les quitter jusqu’à la fin de ses jours. Thorkâl en voulait à tous les soldats qui l’accompagnaient de lui avoir fait briser le serment qu’ils s’étaient fait il y a fort longtemps : Mords et avance ! Ce serment de ne jamais les abandonner dans l’adversité. Les mois qui suivirent rares sont les personnes qui l’avaient vu et encore plus ceux qui avaient pu échanger quelques mots. Certains disaient l’entendre hurler la nuit. Les images que ses yeux avaient capturées repassé sans fin. Avec le temps il accepta, embrassa à bras le corps la douceur de la folie et le réconfort qu’elle apportait en s’imaginant une nouvelle identité, une nouvelle histoire et oubliant les douleurs du passé.

Dworkïn s’inquiéta que son ami et ennemi d’hier, le seul nain à avoir pris le parti de résister à ses attaques, à relever la tête pour lui rentrer dans le lard, se complaisait dans ce simulacre de vie. Il avait entendu parler de ce mal qui peut terrasser n’importe quel nain sans exception aucune. Il ne voulait pas le voir devenir l’ombre de lui-même et attendre que la mort le délivre de sa sempiternelle existence. Alors il se décida, de le forcer à sortir de son petit monde qu’il s’était constitué. Il entra dans la chambre de manière brutale, Thorkâl s’était enfermé à clef dans sa chambre, alors Dworkïn enfonça la porte à grand coup d’épaule jusqu’à ce que la serrure cèda sous l’assaut répété du naugrimm. Thorkâl surpris dans prostration se redressa en un éclair et éclata en colère qu’il voulut s’en prendre à son visiteur. Ce dernier a bien lu position du corps de son ami et l’esquiva le bloqua au sol en profitant de son élan pour y parvenir. Une fois que Thorkâl se retrouva face au sol, Dworkïn lui asséna un violent coup de poing afin de lui faire un électrochoc pour qu’il reprenne conscience de la réalité.

Thorkâl reçut les violents coups sur son visage. Sous l’impact du premier coup, son nez s’écrasa avant de reprendre sa forme initiale, une rivière rouge coula de ses narines, elle ne tarda pas de maculer le bas du visage en rouge. Ce flot envahit sa bouche, cette cave naine. Le goût du sang, son propre sang, l’envahit. Lui qui ne l’avait plus gouté depuis ce fameux combat face à Dworkïn l’opprimant. Il se rappela de sa fierté de ne jamais rien lâché et de continuer à se battre jusqu’au bout. Même s’il savait qu’ils furent plus nombreux en face et que par conséquent la seule issue possible était de taper le plus fort possible afin de pouvoir prendre rapidement le dessus pour les étaler, inconscients à terre. Parfois cela fonctionna, parfois non. Mais le plus important était de ne jamais baisser les bras, lever la tête et avancer comme si rien n’avait plus d’importance.

Pendant que toutes ces images refirent surface, Dworkïn secoua et hurla les mots qu’il n’avait plus dits depuis que leur différend fut résolu. Il finit par lâcher un tonitruant « lève-toi soldat, Barûk Khazâd, Khazâd Aï Menu» ; suivi du slogan de Thorkâl « Mords et avance ». Il lui dit également :

« Thorkâl Brise-Pierre, fils de Tharkond Fendeur-de-Crâne reviens à la lumière de ce monde impitoyable où tu faisais trembler les rues en t’opposant ouvertement à moi et ceux qui avaient rejoint mes rang par la peur que je leur inspirais et que toi, Thorkâl Brise-Pierre tu leur as fait comprendre qu’il était possible de me dire non et de retourner mes manières à mon encontre ainsi qu’à mon groupe. Tu as montré à toute la cité ce Que voulais dire les mots courage, volonté, fierté, bravoure et charisme. Tu as été la première personne que j’appréhendais de croiser dans la rue à cette époque car je savais que tu ne chercherais pas compromettre ta façon de faire afin d’arriver à ton objectif. Relève la gueule, je suis là, t'es pas seul. Ceux qui hier t'enviaient, aujourd'hui te jugeraient. »

Thorkâl était tel le veilliard, guerrier de jadis, revêtant sa vieille armure une dernière fois pour le dernier combat de sa vie afin que les plus jeunes puissent vivre. Mais pour lui c’était pour retrouver sa puissance, son âme et enfin retrouver cette étincelle qu’est la vie véritable. Une fois équipde son armure il prit sa hache de guerre. Au début ses mains se firent hésitantes mais rapidement elles trouvèrent leur dextérité passée. Soudainement Thorkâl était passé d’état de larve à celui du beau papillon. Il entraina Dworkïn dans un endroit où les deux furent dans leur élément. La cour d’entraînement. Lieux préféré après la taverne pour se donner des mandales. Là les deux nains commencèrent à s’entraîner (Cardio, musculation, arme à une main, arme à deux main, bouclier…). La sueur qui coula sur leurs corps. Au chant du cor qui sonna l’aube, les deux naugrimms s’arrêtèrent pour aller prendre une rapide toilette avant d’aller prendre leur petit déjeuner. Ceci fait, ils se mirent à faire leur corvée, afin de laisser un peu de répit, avant de reprendre de plus bel leur entraînement. Le soir arriva, ils prirent leur repas et allèrent se coucher sans demander aller à la salle commune. Ils s’allongèrent sur leur paillasse et s’endormirent en moins de temps qu’il en faut pour que l’étincelle cesse de briller. Malgré leur longue nuit, elle leur fut bien courte, avec toute cette activité sportive faite la veille. Le corps encore endolori par cette dure journée peinait à s’assouplir. Mais elle ressembla à la journée précédente. Les autres jours suivirent ainsi de façon à ce que Thorkâl bien qu’il avait cessé de s’entraîner retrouva sa condition passée et la surpassa rapidement.

A cet instant-là, il retourna voir les maître d’armes de la caserne afin de devenir le nain le plus polyvalent des arme qu’il est possible de manier pour un nain. Une fois qu’il ne pouvait plus rien à apprendre d’eux il décida de faire le tour des maitres d’armes civils qui recherche de meilleure rémunération. Une fois qu’il avait fini cette quête au sein de Tronjheim, il décida de faire forger une arme unique. En effet il demanda aux meilleurs forgerons de la cité de lui forger le fruit de l’union du marteau de guerre et de la hache. Cette configuration en fit une arme d’un poids moyen tout en conservant l’avantage des deux armes parentes. Le demi marteaux gagne en légèreté tout en étant assez lourd pour enfoncer n’importe quelle armure et la hache gagnait en mordant par le poids ajouté par le côté marteau de l’arme et permettait de sectionnait encore plus facilement les membres de ses ennemis. Une fois qu’il eut l’arme en main, il s’entraina à son maniement. Car cette arme n’existe pas comme une arme courante, il en existe quelques dizaines parmi toute la communauté des nains de la Terre du Milieu. Cette arme est extrêmement efficace mais à la seule condition de maitriser son maniement et cette condition est loin d’être facile à réaliser. C’est pour cela qu’elle reste marginale.

La seule cicatrice qui restera à jamais entrouverte et celle de la confiance qu’il accordera à ses supérieurs. Ces gradés qui envoyèrent des novices avec trop peu de vétérans. À cause de cela, il a dû abandonner des nains, des amis d’enfances à qui il avait promis de ne jamais les abandonner tant qu’il vivrait. C’est pourquoi depuis cette mission-là, il suivrait les ordres mais avant tout ce que lui dicterait son instinct même si cela lui fera désobéir.

Dans les missions suivantes, il fit comme bon lui semblait pour atteindre ses objectifs. Mais la simple présence des gobelins, ces êtres impies le plongeait dans une rage folle et ce d’autant plus ceux qui utilisaient des arcs. Ces armes de traîtres et de lâches incapable de prendre la vie de son adversaire sans prendre de risque pour le faire. Ce dédain pour les armes à projectile était pour tous leurs utilisateurs. Cette rage incontrôlable lui a fait prendre de très gros risques lors de maints affrontement et parfois il est passé très près de la mort à cause de blessures. Ces affrontements au corps à corps et parfois à mains nues laissèrent des marques sur son visage et le restant de son corps. Cette folie lui a permis de sauver bon nombre de ses frères d’armes mais en a fait blesser davantage mais sa prestance, don courage inspire la confiance ce qui fait qu’il est autant apprécier par ses pairs qu’ils le détestent. Mais tous savent qu’en sa présence si combat il y a, vers eux il sera le plus intense. De ces cicatrices et de son tempérament dont à l’origine de son nouvel surnom Thorkâl Visage-Effrayant.
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