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 L'anguille dans la botte de foin

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Lovir Dirileth
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Lovir Dirileth

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L'anguille dans la botte de foin EmptySam 12 Sep 2015 - 22:44


HRP : Ce RP est rattaché à la trame suivant : ~~ Prendre des vessies pour des lanternes ~~



L'Exilé fut tiré d'un néant de sommeil par un bruit sourd ainsi qu'une basse vibration, semblable à l'impact du bois contre une coque. S'en suivit un clappement d'eau. Puis le silence. Il se redressa et fut contraint par un réflexe naturel, de mettre de part et d'autre de lui, ses mains grandes ouvertes. Comme s'il lui fut difficile de rétablir son équilibre. Il eut besoin de quelques secondes avant que ses yeux ne lui soient fiables. Il se trouvait sur une embarcation de petite taille, au bois sombre et usé. Au milieu d'un lac dont l'eau était vert de chrome. Mais si grand, qu'on eut dit un océan si, sur tous les horizons qui l'entouraient, ne se trouvaient pas des montagnes noires, des brumes inquiétantes et des roches aiguisées comme des dents de loup. Il dérivait en fait sur la mer de Nurn, à l'Est du Mordor. Son cœur s'emballa et il se souvint du bruit sourd qui l'avait tiré de son néant. Il se pencha sur tous les bords de sa barque et chercha frénétiquement, comme s'il fut prit de panique. Une masse pâle flottait enfin, toute proche. Il put en saisir un fin tissu qui se déchira presque entre ses doigts. Il s'agissait d'un corps humain, sans vie, noyé. Il porta l'une de ses mains libre à sa bouche et eu ainsi grande peine à retourner le cadavre. Il reconnu le visage et ne retint pas un cri d'effroi. Il s'agissait de Miriah*1. Son désarrois fut si grand qu'il recula trop violemment et tomba dans l'eau sans fond. Il n'avait nulle volonté de se tirer de ces ténèbres et la mort lui semblait être l'issue la plus douce.
~~~~~~

Lovir s'extirpa de son rêve habituel*2 cette fois dans un cadre relativement plus agréable. Un faisceau de lumière semblait avoir enfermé dans son trait, des volutes de poussières. Il se leva, fit craquer sa nuque et se laissa quelques minutes, bras croisés, devant la fenêtre de sa chambre louée qu'il avait finit par agencer selon ses goûts. Ou plutôt selon ce qu'il possédait ; c'est à dire pas grand chose. La journée allait être compliquée. En ceci qu'il devait commencer ses recherches nul part et partout à la fois. Il avait évidemment déjà planifié plusieurs possibilités, mais il lui fut difficile de s'en tenir qu'à une.

Il repensa à sa rencontre avec ce Lanternier, la veille au soir. Après réflexion, elle semblait avoir été décevante pour les deux interlocuteurs. Du moins Lovir croit-il avoir aperçu dans le regard de l'androgyne, une déception dissimulée derrière une personnalité intelligente et complexe. L'Exilé aussi fut déçu. Il aurait finalement dû demandé deux choses simples. La date de l'arrestation et les livraisons qui devaient être effectuées ce jour. Il aurait ainsi pu chercher efficacement et boucler cette affaire dans les meilleurs délais. Mais il n'est jamais aisé de rentrer dans les détails avec des inconnus, lorsque l'on est rien de plus qu'un voyageur à la gueule de loup, sans davantage de gloire qu'une réputation même pas chèrement acquise. Mais c'est justement cette complexité, chez cet étrange marchand, qui excitait l'imagination de Lovir. Qu'avait-il en tête ? Que voulait-il dire par récompense ? Il espérait qu'elle dépassait la simple solde d'un mercenaire, mais en ceci il n'y croyait guère. Son seul travail était de comprendre pourquoi et comment fut mis aux fers ce Tom. Rien qui ne mérite quelques reliques luxueuses ou des privilèges quelconque. Aussi Lovir avait en tête une requête osée, mais il n'en dirait rien tant qu'il n'en sentira pas la nécessité.

Il s'équipa légèrement mais il ne put se résoudre à laisser son long chaperon de pluie vert sapin dans son coffre car d'imposants nuages gris s’agglutinaient au-dessus de la cité blanche. D'ailleurs, à peine fut-il sortit de la taverne que lesdits nuages lançaient leur premier assaut, avec une bruine fine mais pénétrante. Il ajusta son capuchon plus en avant devant son visage, évitant regards et drache. Il prenait audacieusement la direction du poste des gardes de la citadelle, là où il était d'usure de porter plainte, ou, pour ceux qui en avaient le droit, d'en visiter les prisonniers. Son inttention se trouvait dans cette première possibilité. Lovir n'était pas fou, il ne rendait pas visite à ce Tom, prenant pas le même coup des risques inconsidérés.

A mesure qu'il progressait dans son ascension, la bruine devint ondée, l'ondée devint pluie et la pluie devint une chaude averse d'orage. Ce dernier stade plaisait bien à Lovir. Il avait toujours apprécié quelques bonnes précipitations, surtout lorsqu'il se trouvait seul, dans les lointaines forêts des terres sauvages, les traits d'eau battant la végétation à en rompre tiges et feuilles. Il lesta son cœur de ces inutiles nostalgies, avant de revenir à lui et à son air plus sévère lorsqu'il aperçut l'enseigne que le vent ballottait, du poste de gardes. Il respira, s'enivra de son nouveau rôle d'honnête gueux et s'engouffra dans ce lieu remplit de gardes.


1* Miriah était la promise de Lovir lorsqu'il était encore gardien de sa communauté (voir fiche perso).
2* Les rêves sombres de Lovir ne le quittent plus et se font de plus en plus précis. Toujours vers le Mordor ils sont tournés.


#Lovir
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Nathanael
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L'anguille dans la botte de foin EmptyLun 14 Sep 2015 - 8:00
- Hey mon coquin, tu veux pas une petite sucrerie ?

Une vieille cabocharde usée par le temps et fatiguée d’avoir offert ses charmes de trop longues années essaya d’aborder l’Exilé tendant vers lui un doigt tordu et gonflé par l’arthrose. Mais l’homme l’ignora et continua sa route parmi les détritus humains de la somptueuse Cité Blanche, dont les murs, pourtant, dans cette partie de la ville, ne reflétaient que la crasse et la misère des gens qui s’y frottaient au quotidien dans la sueur et la peine. Une première bourrasque de vent fit s’envoler des moutons de poils et de cheveux, des pelures de légumes desséchées et une vague de poussière. Et la pluie s’abattit comme une sentence funèbre sur la grande ville gondorienne. Les flots rageurs de Manwë portés par le vent du nord se déversèrent brutalement dans les rues. Les badauds se réfugièrent sous les bâtiments les plus proches ; de plus rares aventuriers aguerris aux intempéries continuaient de tirer de lourdes charges ou prenaient leurs jambes à leu cou, comme si la vitesse leur permettait de passer entre les gouttes. L’eau dévalait les rues comme un torrent sauvage,  rebondissant sur des obstacles incongrus : ici un tas d’ordure, là une carcasse d’homme cuvant sa dernière tournée. Toute la crasse des niveaux supérieurs rejoignaient inlassablement le dernier étage de la cité.

Près du poste de garde, les hallebardes tombées du ciel s’écrasaient sur les armures des gardes en un cliquetis métallique assourdissant. Les hommes baissaient la tête pour ne pas recevoir en plein visage le mépris du ciel. Deux soldats se tenaient debout devant une large porte de bois renforcée de métal et de nombreux clous polis par le temps et les nombreuses mains qui s’y étaient posées. Epée à la ceinture et lance à la main, ils prenaient leur mal en patience en espérant que l’averse serait de courte durée. Leur tour de garde était ponctué de nombreux soupirs et de coups d’œil exaspérés. C’est sans doute par ennui et par lassitude qu’ils manifestèrent un excès de zèle vis-à-vis de Lovir alors que celui-ci franchissait à peine les derniers mètres qui le menaient au bâtiment qu’ils surveillaient.

- Qui va là ? Halte ! Veuillez décliner votre identité !

L’homme avançait la main devant lui comme un gouvernail, plus pour se protéger des bourrasques cinglantes que pour arrêter véritablement le nouveau-venu. Il battait des cils comme un pauvre diable, les paupières plissées, naviguant au jugé sous le déluge printanier. Son armure grinçait, les plaques de métal gémissant sous la pluie. Ses lourdes chausses projetaient déjà des gerbes d’eau à chaque pas. Il semblait peu apprécier de prendre sa douche aussi tôt dans la semaine, et il jeta un regard hargneux à l’Exilé.

- Qu’est-ce que vous voulez ?

Il se passa la main sur le visage pour enlever le trop plein d’eau qui glissait le long de son nez et de ses sourcils avant de dégoutter sur ses lèvres et son menton. Sous sa carapace de fer et d’acier il était trempé jusqu’au os. Son compagnon de garde fit un pas à son tour et les héla tous deux en leur faisant signe de se rapprocher de la porte à l’abri des intempéries.

- Rapprochez-vous ! Pas la peine d’attraper la mort pour des formalités.
- Des formalités ?
Le soldat le plus zélé se retourna avec hargne. Des formalités ? Si ça se trouve ce gars là est un dangereux criminel qui a réussi à passer entre les mailles du filet, et tu me dis de le laisser entrer impunément dans le poste de garde ?
- Et tu crois qu’il te donnera son véritable nom s’il s’agissait d’un dangereux criminel ? Tous ceux qui sont à craindre sont derrière les barreaux ou six pieds sous terre.


La querelle des deux hommes continua un moment avant qu’ils ne se rendent compte de leur ridicule à se prendre ainsi le nez comme deux marchands de poissons. Ils se retournèrent de concert vers l’Exilé, et d’une voix commune, reposèrent leur question.

- Alors, vous êtes qui et que voulez-vous ?
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L'anguille dans la botte de foin EmptyMer 16 Sep 2015 - 13:59
Il n'avait pas fallu longtemps à Lovir pour sentir monter son agacement. Mais il enterra son irascibilité au plus profond de lui même. Il tenait fermement la base de son capuchon tout contre sa gorge. De l'eau dégoulinait en torrent sous la pointe de son menton. Les puissants traits d'eau ne causaient aucune peine à Lovir, mais pour ne rien laisser paraître d'anormal, il faisait mine d'être dérangé et frissonant.

- Messieurs, lança-t-il, je viens de la part de mon employeur, Behld, le tenant de la taverne des Quatres dans les bas cercles de la Cité. Comme il voyait qu'aucun des deux gardes ne montra quelque signe de souvenir ou d’intérêt il continua. On y sert de fidèles gardes... nouveau silence, bien qu'il savait pertinemment qu'il n'y trouverait aucune réaction que ce soit. Bien. Je viens quérir quelques informations pour me sauver d'un renvoi des plus déloyaux... vous savez comme on vit en bas. Mon patron a perdu sa bague de fiançailles dans une bousculade avec un certain... il fit mine de chercher son mot. Tom ? Oui un certain Tom. Enfin qu'importe, il est persuadé que ce dernier lui a prit.

Lovir se tut, bien qu'il aurait aimé en finir. Il observa les deux gardes, qui semblaient toujours peu disposés à les laisser discuter à l'abris des assauts de l'averse. Il soupira.

- Behld a suivit ce Tom, puis il l'a perdu peu avant qu'il ne soit arrêté par votre garde il y a quelques jours. Seulement, le criminel ne semble pas avoir gardé le bien de mon patron et j'aimerai connaitre le lieu de son arrestation. Je suis presque sûr que quelqu'un, ou qu'un égout, ait préservé l'objet de mon inquiétude. Vous savez... la femme de mon patron est une véritable tortionnaire, le scandale s'est abattu comme un orage dévastateur sur la taverne et Behld menace de me renvoyer si je ne retrouvais pas son bijou. Ah je vous en pris. Juste une indication... j'ai des enfants, j'ai besoin de ce travail. Vous êtes mon dernier espoir.

Lovir, dans son ton désolé et dans sa quête de mansuétude, semblait clairement indiquer aux gardes qu'il ne ferait que parler et se plaindre de son état s'ils ne l'aidaient point. Comme tout bon gueux de la cité. Il rentra son visage dans ses épaules, comme pour accentuer sa détresse. L'eau s'engouffrait dans chacun des espaces qui donnaient sur sa peau.

L'Exilé savait jouer la comédie, si toute fois les rôles ne dépassaient pas les cadres de la misère, de la plainte et de l'incertitude. Son accoutrement jouait beaucoup. Il ne s'était point paré d'épée, de carquois, de canons d'avant bras et de pourpoint renforcé. Seuls son capuchon, son épaisse tunique et sa chemise abîmée séparaient faiblement sa personne de l'eau et des soupçons. Il avait bien sûr quelques pièces d'or, s'il était amené à soudoyer. Mais cela, Lovir préférait l'éviter.

Il observa pendant les quelques secondes de réflexion de ses interlocuteurs, leurs armures battues par les eaux. Les cliquetis offraient une douce mélodie pour qui aimait les temps hostiles. Les irrégularités des gravures, tel que les reliefs ailés sur les casques et les épaulettes, étaient de véritable lit de petites rivières. Les pavés sous leurs pieds brillaient. Les inimitables pierres blanches caractéristiques de la cité, semblaient s'être couvertes d'un léger rideau gris tout à fait au goût de Lovir. Mais il balaya de son esprit la contemplation de ce charmant tableau afin d'éviter de montrer qu'il se sentait en réalité, fort à son aise. Il se remit à tremblait et à trépigner d'impatience devant les gardes, chargeant son regard d'angoisses.
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Nathanael
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L'anguille dans la botte de foin EmptyMar 22 Sep 2015 - 9:32
L’homme les inonda d’un discours plus agaçant que la pluie qui leur tambourinait le crâne. Les misérables du bas de la cité avaient le don d’en faire des tonnes pour répondre aux questions les plus basiques. Ils ne connaissaient ni l’un ni l’autre la supposée taverne ou auberge, ou entrepôts d’alcool, que le gueux leur avait cité. L’un des gardes en conserva néanmoins le nom en tête pour prévenir son supérieur que des rixes y avaient eu lieu et qu’un bandit quelconque s’était emparé d’une bague. Une broutille, une histoire de peu d’intérêt. Mais le jeune garde était lassé de rester prostré devant une porte pas tous les temps, et il espérait bien monter doucement en grade en se faisant passer pour un modèle de droiture et d’honnêteté.  Plein d’un zèle renouvelé, il allait répondre par d’autres questions pour en savoir plus mais son compagnon d’infortune, plus déterminé que jamais à éviter de rouiller sur place lui coupa la parole.

- Est-ce qu…
- Suivez-nous ! Je ne sais pas qui est votre Tom ou votre Behld, mais si vous cherchez simplement à retrouver quelqu’un on pourra vous renseigner sur le registre. Après quoi vous déguerpissez.


Les soldats de la Cité Blanche n’aimaient guère discuter ou perdre leur temps avec les petites gens dont la pauvreté était gravée sur le visage. Cette vérité jetée à la figure leur rappelait amèrement que l’armée n’était pas à même de lutter contre toutes les injustices et les crimes du royaume. Plus insidieuses, les inégalités sociales ne passaient jamais devant un tribunal. Si la question turlupinait le jeune soldat plein de mérite et gonflé de bonnes intentions, elle ne dut même pas effleurer l’esprit de son binôme plus âgé qui s’était déjà retourné pour ouvrir la porte et retrouver, pour un moment du moins, le confort d’un abri et un soupçon de chaleur entre les épais murs du poste de garde.

- Hé, y a que les plantes qui poussent sous l’eau !

Le jeune soldat était perdu dans ses pensées et se dépêcha de rejoindre son compagnon et le citoyen qui les avait questionnés. Derrière le lourd panneau de bois se trouvait une vaste pièce mal éclairée par des torches en fin de vie. Trois ou quatre tables avaient été installées pour former un carré et donnaient la possibilité d’accueillir plusieurs personnes à la fois ; suspect, témoin, coupable, dépôt de plainte. Il s’agissait plus du quartier général des gratte-papiers des bas quartiers que d’un réel poste de garde prêt à intervenir en cas de problèmes plus importants dans les cercles inférieurs. Un leurre pour apaiser les esprits et instiller un semblant de sécurité. Il y avait bien trois cellules au fond de la pièce, toutes vides, et d’autres gardes en armure, mais ceux-ci étaient occupés à discuter autour d’un jeu de cartes plutôt qu’à entretenir leurs armes ou à lustrer leur bouclier et leurs pièces d’équipement. Aragorn lui-même devait se retourner dans son auguste tombe face à cet ersatz de discipline militaire. L’un des hommes derrière un bureau leva vers eux un regard interrogateur, plume en l’air, comme interrompu dans une mission de la plus extrême importance.

- Plaît-il ?

Le plus âgé des deux soldats expliqua rapidement qui était le miséreux qui venait faire détremper ses frusques sur le parquet du poste et cita le nom de « Tom », afin d’en savoir plus. Le gratte-papier fronça les sourcils, signe d’une intense réflexion, avant de faire une mine de dégoût. Un peu plus et il aurait craché par terre.

- Oui, il y a bien un individu qui a été amené ici avant-hier. Des plus répugnants je dois dire. Muet, à ce qu’il a laissé supposer, mais les voleurs et les pouilleux nous font bien croire ce qu’ils veulent. Ils cherchent à nous attendrir pour limiter leur peine. Que d’efforts inutiles… Enfin !

Il poussa un soupir plus théâtral qu’autre chose. Il se remit à écrire, puis, releva la tête après quelques secondes en constatant que les soldats et le misérable se trouvaient toujours devant son bureau. Il avait un ton sec et agacé.

- Oui, quoi d’autre ?
- Cet homme voudrait savoir où se trouve ce Tom à cette heure ?
- Et bien s’il n’est pas encore pendu au bout d’une corde, cela ne devrait plus tarder !
Il eut une mine absolument réjouie, terrifiante. Il a été pris non loin du sanctuaire à ce que j’en sais. Et mis aux fers dans les Hauts Quartiers. Il devait être enfermé ici, mais apparemment il vit chez un fou fortuné qui a réussi à lui obtenir une cellule plus confortable dans les hauts quartiers.

Et il retourna à ses papiers, ponctuant la discussion d’un point final. Les deux soldats se retournèrent vers l’Exilé et le raccompagnèrent à la porte avec la ferme intention de s’en défaire. Ils venaient de passer pour ridicules et ennuyant auprès de leur supérieur, et la source de leur problème devait rapidement être remis dans le courant des rues de Minas Tirith. L’homme avait son information, qu’il en fasse à sa guise, ils avaient rempli leur mission.
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