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 Et il devint la proie...

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Sigvald Lingwë
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Sigvald Lingwë

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Sigvald - Et il devint la proie... EmptyMar 8 Nov 2016 - 21:46
De nombreux mois s'étaient écoulés depuis l'affrontement au Rohan et mon contrat échoué auprès du Seigneur Daeron. Un temps qui me parut aussi long, monotone qu'inutile. Je n'avais pas beaucoup changé depuis, mes nombreuses blessures avaient eu le temps de guérir et de se refermer. J'essayais néanmoins de contenir ma colère en tout temps et avec beaucoup de réticence je me mis à la méditation, même si cela me parut sans grand effet. Après le Rohan, ma route m'avait mené comme à mon habitude aux abords de Las Galen, mais des siècles de tentatives et je n'arrivais toujours pas à y reposer le pied. Manque de courage, en colère contre moi-même, de ce que j'ai été ou tout simplement habité par une forte honte ; je ne sais pour quelles raisons, mais je restais là bêtement à regarder ces grands arbres avant de tourner le dos et de continuer mon chemin.

Ayant quitté la civilisation quelque temps, je me remis avec un certain entrain à la pêche et à la chasse. Profitant toujours d'un petit bosquet loin de tout pour installer mon "campement". La solitude m'avait grandement manqué, le temps que j'avais passé au Rohan à partager la compagnie d'autres mercenaire avait eu raison de mon moral et du peu de sociabilité que j'avais à offrir. Puis, le jour arriva où l'envie de faire jouer de mon épée et de risquer ma vie encore une fois réapparut. La rumeur comme quoi les Nains partaient en guerre avait atteint le sud comme une trainée de poudre. Et là où la guerre passe, le monde s'agite et les contrats en touts genres inondent les panneaux d'affichage et les tavernes. C'est au nord à l'ouest des forêts Las Galen que je trouvai mon bonheur.

C'est dans un petit hameau perdu et au nom compréhensible que de ses habitants que je m'établis. Les contrats que j'acceptais étaient variés et d'une grande utilité pour eux. J'eus l'occasion d'arrêter un voleur, de travailler aux champs, je devins bûcheron pour un temps, je mis en déroute un groupe de bandits avec l'aide de paysans et aujourd'hui je signais pour une mission qui sortait du lot. Une chose que j'avais déjà eu l'occasion de voir de loin, un orque ! Le chef du village était clair, sur l'appui de nombreux témoignages, je devais chasser un orque solitaire. Il s'attaquait aux bétails et aux personnes seules parties en dehors de la limite des terres. Au début l'affaire avait été étouffée par incrédulité face à l'origine de la bête autant que par peur de voir les gens céder à la panique. Les attaques se produisaient généralement du soleil couchant jusqu'au levant. Mais il fallut tout de même la mort de deux jeunes enfants pour que le chef ne se décide à engager une personne apte à chasser la créature. Une occasion trop belle pour ne pas la ratée, j'affronterais enfin ce que mon peuple a toujours combattu et haït.


* ~ ~ *~* ~ ~ *


Une fois avoir mis en place un semblant de stratégie, affûter mon épée et me préparer en conséquence je partis en direction du dernier lieu où l'orque avait été vu. Le champ ne payait pas de mine, la terre était trop pauvre où y faire pousser quoi que ce soit en grande quantité, ici et là des poignées de blés se battaient à trouver leur place parmi le vide, un spectacle désolant à souhait. Après avoir traversé le "champ" avec une déconcertante facilitée, j'inspectais les fourrés où l'orque avait surgi pour attaquer le paysan. Une embuscade aussi surprenante qu'échouée. À voir les petits morceaux rongés de lapin, l'orque avait patiemment attendu la venue du paysan pour déguster un repas plus conséquent. Ses traces dans les buissons étaient net et profondes. Si ce que je me souvenais d'eux étaient justes, les orques n'étaient normalement pas plus grand qu'un homme, mais leurs musculatures et leur poids devaient être plus conséquent. Une proie que j'imaginais déjà coriace et féroce dans le combat.

Ses pas me conduisirent en dehors des terres des villageois, la piste me fit longer l'Anduin un temps avant de bifurquer vers l'ouest. Là, traversant une petite rivière qui rejoignait le fleuve je perdis la piste pendant près d'une heure. Avant de me rendre compte que l'orque avait continué son chemin sous le couvert des arbres pour filer avec plus d'aisance. De là, je repartis de plus belle et touchai au but. "L'Antre" de la bête ! Un amas de bois, de cailloux et de boue qui formait une sorte de petit dôme entre les arbres. Le lieu était jonché de carcasses, de sangs séchés et de mouche. Un tel spectacle ne m'aurait habituellement aucun effet, j'avais acquis la déplaisante habitude des charniers humains, mais c'était sans jouer sur cette odeur de pourries et de choses puantes qui embaumaient l'air ambiant. Mais pour conclure ma proie n'était pas là. A contre-coeur je pris la décision de l'attendre directement dans sa sombre antre, je trouvais avec difficulté une place parmi les peaux de bêtes et les os. Jouant avec la forte odeur de cadavre pour masquer la mienne, je me tapis dans l'ombre. Attendant patiemment le moment où il rentrerait chez lui.

La nuit était tombée quand je sentis du mouvement autour de moi, sans pour autant savoir où exactement. J'avais beaucoup de mal à distinguer un bruit d'un autre à cause de la nuée de mouches présentes. Et pourtant je pouvais le sentir, il n'était pas loin et j'espérais de tout cœur qu'il inspectait son campement afin de se sentir en sécurité et non pas parce qu'il me savait là. Les minutes défilèrent et devinrent interminables, il venait et repartait, grognant dans un langage qui mettait étranger. Je dégainais sans bruit mon épée du fourreau et le pensant devant moi je me redressais, soudain le sang jaillis ! Un éclair blanc me passa par la tête, la douleur m'avait comme aveugler l'espace d'un instant. Dans le noir je ne comprenais plus rien, je n'arrivais pas à mesurer l'ampleur des dégâts, tant la douleur emplissait tous mes sens. Je ne sentais qu'une estafilade partant de mon épaule gauche jusqu'au bas de mon dos à droite et une sensation glaciale venant de cette zone-là. Mes idées s'entrechoquèrent et je me ruais dehors comme un enfant, qui prit dans un piège sors de sa cachette apeurée. Ma main gauche glissait sur le pommeau tandis que de la droite j'essayais t'en bien que mal de tenir la plaie béante dans mon dos. Je tournais sur moi-même ne sachant où regarder. Comment avait-il pu ?...

Au départ je ne vis que deux yeux jaunes reflétant la lumière de sa torche et je le vis lui, il était petit et massif. Son regard de haine était difficilement soutenable, il bavait comme un chien devant une nourriture trop alléchante. Sa peau jaunâtre luisait de crasse, son armure était une superposition grossière de cuir et de fer noir. Il releva doucement sa lourde épée dentelée et il lécha avait une soif malsaine mon sang sur sa lame. L'épée avait traversé l'épaisseur de sa tanière et avait réduit en pièces ma cotte de mailles pour finir sa route dans ma chair. Il ne me lâchait pas des yeux, les rôles s'étaient inversées, j'avais manqué de vigilance et avais sous-estimer mon adversaire, j'étais à présent la proie. C'était lui ou moi. Je serrais les poings et bandais mes muscles déjà affaiblis, je jetais un coup d’œil au sol en sentant mes pieds glisser sur mon propre sang et profitant de ce petit instant d'inattention, il se rua sur moi.

"Snaga-Hai" !

L'acier croisa le fer, le coup se répercuta avec violence dans mon corps, je faillis lâcher prise. Dans un réflexe brutal comme à mon habitude, je lui mis un violent coup de tête, j'esquivai avec chance un coup de croc avant de reprendre position. Il fondit sur moi à coup d'assaut effréné, j'esquivais avec de la chance, j'étais déjà à bout. Les épées s'entrechoquèrent encore de nombreuses fois, l'orque paraît mes assauts avec la même difficulté dont je faisais preuve à parer les siens ; nous échangeâmes aussi de nombreux coups à mains nues, sa force brute jouait en saveur et je m'efforçais d'encaisser du mieux que je pouvais.

Le reste du combat m'apparaît moins clairement, je vois nos épées au sol, la sensation désagréable de crocs se refermer sur mon crâne et du sang couler sur mon visage. Puis je le vois hurler de douleur dans le feu que sa torche avait dû allumer, je me souviens nettement m'écrouler à terre et sentir un froid implacable et intense m'envahir. J'allais quitter ce monde, la peur m'envahit tout un coup me rappelant ainsi mes pires souvenirs. Couché sur le dos je le regardais brûler en sachant que la mort me prendrait à son tour. Tandis que le soleil se levait au loin, mes yeux se fermaient doucement à mesure que la fatigue gagnait du terrain, je n'avais plus mal et tout ne fut que ténèbres...



Ps : Maladie et long mois d'absence sans livres, j'espère que le tout reste agréable à lire ! Ça fait du bien de revenir pour de bon Wink
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Delaynna
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Sigvald - Et il devint la proie... EmptyJeu 10 Nov 2016 - 2:10
Le rude hiver avait laissé sa place à un été plus précoce. Depuis sa quête en Arnor, elle avait reçu de la part du serviteur de la Rose une carte ainsi que l’épée de son frère, Mathias, qui était mort au combat, des siècles auparavant. Elle ignorait toujours pourquoi celle-ci s’était retrouvé dans le coffre au trésor du chevalier de la Rose. Son désir de comprendre pourquoi elle ressentait la présence de son frère parmi la Terre du Milieu, ne cessait de grandir au fond d’elle.  

En parcourant les terres d’Arnor, elle avait tenté de trouver quelqu’un qui pouvait déchiffrer cette carte, mais en vain. Plus l’été avançait et plus son voyage s’écourtait pour retourner vers les terres qu’occupait son peuple. C’était son devoir de venir en aide aux gens de son peuple. À chaque été, elle traversait les Terres elfiques afin de prendre soin des soldats errant blessés qu’elle avait tendance à croiser le plus souvent durant cette période de l’année. Depuis maintenant plusieurs décennies déjà, on avait vent du retour de la dame de l’eau qui suivait le courant pour revenir auprès des siens.
Par contre, son voyage dévia lorsqu’on lui annonça que peut-être que quelqu’un dans la région de Rhovanion. Son sac de voyage sur le dos, elle marchait jour et nuit, en prenant rarement des pauses pour manger et dormir.  C’est en approchant Las Galen qu’elle eut vent qu’un orc s’en était pris à un village, tuant le bétail et même les personnes qui osaient s’aventurer seuls. L’appel à l’aide qu’elle avait ressentie, la fit dévier de son chemin pour se rendre jusqu’au soi-disant village victime des crimes de l’abomination qui rôdait tout près.

Elle n’avait jamais eu la chance de croiser des orcs au courant de sa vie. Lors de son retour en Lorien afin de venir en aide à ceux qui désirait reprendre la forêt dorée, elle avait affronté les gobelins qui s’en étaient emparé.

Au-delà de la noirceur de la forêt, une odeur infeste frappa en plein nez celui de l’elfe. Affichant une expression de dégoût face à l’odeur, Delaynna stoppa net en sursautant en entendant les cliquetis d’épée qui se fracassait ainsi que des gémissements. Sans prendre compte du danger, la jeune femme s’élança vers l’endroit où se situait le combat.

Dissimuler sous les branches, Delaynna pu constater que le combat se déroulait entre l’orc en question et un elfe ! La créature enfonça ses crocs contre son crâne ce qui eut pour effet que l’elfe échappa un cri de douleur.  En s’élançant, la dame de l’eau aperçut l’elfe tombé par terre et la créature s’enflammer par les flammes de la torche qu’il tenait dans sa main. Del courut jusqu’à l’elfe qui s’était écroulé alors que la bête s’éloigna le corps recouvert de flamme qui dévorait sa peau épaisse.

Se retrouvant à la hauteur du guerrier, la jeune femme essuya le sang qui coulait sur son visage. Elle ne reconnut pas de sitôt l’elfe qu’elle avait déjà croisé, bien des années auparavant. Elle remarqua qu’il respirait à peine. Elle devait à tout prix le soigné. Une petite rivière s’écoulait tout près d’eux, elle saisit le corps inerte de son compagnon.

-Tenez bon ! Gémit-elle en le tirant pour l’amener à la rivière.

Pour le petit corps de la dame de l’eau, le guerrier était lourd. Mais elle ignora vite cet élément afin de se rendre jusqu’à la source pour le guérir. Elle le débarrassa de toutes ses armes et de ses vêtements encombrants. Elle se laissa glissé dans l’eau et hissa l’elfe sur le dos. S’enfouissant un peu plus profond dans l’eau, elle maintient sa tête en dehors de l’eau. Par une voix aussi douce que la douceur de l’eau qui perçait chaque parcelle de la peau du blessé afin de le guérir.

Chevauchant chaque étoile
Reviens à la vie, ouvre ton esprit
Viens, abreuve-toi, laisse le barrage de l’esprit s’envoler
Et saute d’un grand élan vers l’inconnu

Elle chanta cette incantation, ses paroles qu’il pouvait très bien entendre. L’eau s’infiltrait dans sa chair pour apaiser le mal qu’avaient causé la bête. Elle versa un peu d’eau sur sa tête afin que sa plaie puisse guérir également. Tout comme pour elle, l’eau envahissait son corps afin de régénérer la puissance qu’elle avait usée. Tout en nettoyant son visage, elle distingua son visage elfique, qu’elle reconnut au bout d’un moment.

Sigvald se mit à gémir en reprenant peu à peu conscience suite à ses blessures qui se refermaient lentement sous l’effet apaisant de l’eau qui calmait tous les muscles de son corps et la lune qui reflétait sur l’eau. Delaynna ignorait s’il allait la reconnaître, mais elle fut soulagée de voir qu’il guérissait de ses blessures. Elle eut un sourire doux, qui illumina son visage, le premier depuis plusieurs mois, alors qu'ils suivaient le courant de la rivière.
HRP: Voilà, en espérant que ma réponse te plaise ^^
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Sigvald Lingwë
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Sigvald - Et il devint la proie... EmptyLun 14 Nov 2016 - 21:15

Au début, je ne vis qu'une ombre au contour découpée par le soleil du matin. Je mis du temps à voir les traits de la personne au-dessus de moi, je ne distinguais que deux yeux d'un éclatant bleu. Je dû rester la bouche ouverte quelques secondes autant par surprise que par incompréhension, jusqu'à ce qu'un sourire vain tout éclairé. Une elfe ! La chance ne m'avais pas quitté, d'une certaine façon je m'en sortais toujours bien, enfin je ne mourrais pas quoi. Je suppose que son visage illuminer de joie n'était dû qu'à ma reprise de conscience, dans tous les cas sur le moment la question de mes blessures ne se posait pas. Qui était-ce... ces yeux, ce sourire me disaient quelque chose, j'avais voyagé un temps avec cette elfe et deux jeunes humains, Delaynna de la Lorien !

J'equissais un sourire à voir un visage connu, ce que me fit immédiatement gémir de douleur et faire la grimace. Mes blessures, cette fois-ci je les sentais à l'instar du combat. Je sentais la peau autant tirée que brûlante, comme si celle-ci était cautérisée à l'endroit de mes plaies. Je me rendis compte que j'étais en grande partie immergé dans l'eau seulement quand une soif intense me pris. Sans me gêner, ni lui prêter plus attention sur le moment, je toussais et m'étouffais presque pour boire. Délicatement je sentis ses mains me tirer par le bras, m'invitant à rejoindre la rive et me reposer. Je ne comprenais pas encore comment elle avait pu arrêter le saignement abondant dans mon dos, ni d'où elle venait, mais sur le moment seul m'importait le fait de m'asseoir et de fermer les yeux. Il est assez bizarre de ma part, mais sa seule présence me donnais l'impression d'être en sécurité. Avant de m'asseoir je pouvais voir sans peine la colonne de fumée provenant de plus loin dans la forêt, soit mes souvenirs m'avaient joué des tours soit  elle m'avait porté ou traîné sur une grande distance. J'étais torse nu, mon haut de tenue et ma cotte de mailles en argent faisait peine à voir, je n'osais imaginer la plaie dans mon dos.

- Delaynna, pourquoi m'avoir sauvé ?

Je ne sais pas vraiment pourquoi ces quelques mots sortirent de ma bouche, peut-être étais-ce dû au fait que durant le combat je m'étais résigné à mourir. Je lui souris à nouveau, bêtement je pense, je me sentais léger et à la fois joyeux, sûrement à cause de tout le sang perdu. Quand je ne regardais pas ma sauveuse mon regard se perdait dans le cours d'eau en ne pensant à rien. Lors de notre première rencontre Delaynna s'était présentée comme étant une Dame de l'eau, même si j'avais entendu quelques histoires à leur sujet je ne comprenais pas bien cette "magie" si je puis dire ou cette compréhension accrue de la nature.

- Mes blessures sont-elles importantes ? Et, surtout comment avez-vous fait ? J'espère juste ne pas être défiguré...

Elle ne s'attendait pas à ce que je continue la conversation, mais j'écoutais sa réponse attentivement. Il est difficile de croire, même pour moi, mais j'avais un fort sentiment de gratitude envers elle. Moi qui n'avais que me mépris et dédain pour les gens qui souhaitaient m'aider ou de la pitié pour ceux qui se pensaient mes amis. Pour la première fois de ma vie, mis à part mes parents, je me ressentais redevable envers quelqu'un au point que même si je n'étais pas guéri totalement, je ferais ce que qu'on me dit de faire. Je ne savais comment l'expliquer, c'était un sentiment "nouveau" pour moi. Elle me parlait avec une voix "elfique" et non "humaine" comme je m'y étais habitué depuis des siècles. Enfin sec, elle me passa une sorte d'onguent sur mes plaies, tandis que je devins nostalgique de l'époque où je marchais au côté les miens.

- Je vous dois la vie, je vous en suis éternellement reconnaissant. Demandez-moi ce que vous souhaitez et je fais la promesse de ne pas vous décevoir.
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Sigvald - Et il devint la proie... EmptyMar 15 Nov 2016 - 22:32
Alors qu’il reprenait peu à peu conscience, Delaynna s’approcha du rivage en tentant de le sortir de la rivière. Sigvald rouvrit les yeux et cligna des yeux plusieurs fois avant de reconnaître celle avec qui il avait traversé les bois de la Lorien, il y a de cela quelques années déjà.

Le courant de la rivière les incita à le suivre. La dame de l’eau enfonça son pied dans le fond sableux pour arrêter de la dérive. Doucement, elle tira sur le bras du blessé pour l’amener avec elle jusqu’à la rive. Elle l’invita à s’asseoir, près d’une pierre afin qu’il puisse se reposer. Son corps se sécha très vite, ainsi que ses vêtements. Elle déposa sa cape de voyage sur les épaules de Sigvald et l’aida à s’installer confortablement. En se relevant, Del leva les yeux. Au loin, ils pouvaient la colonne de feu qui provenait à plusieurs kilomètres, où se situait l’ancienne tanière de l’orc que Sigvald avait attaqué.

« Delaynna, pourquoi m’avoir sauvé ? » demanda-t-il, en brisant le silence qui régnait entre les deux individus.

Del se retourna et observa l’elf, qui avait repris un peu plus de couleur que lorsqu’elle l’avait retrouvé inconscient près de la tanière. Entendre ses quelques mots dans sa langue maternelle, la soulagèrent
intérieurement. Elle croisait très peu d’elf sur sa route. C’est donc dans sa langue qu’elle répondit ;

-Je vous ai retrouvé inconscient près de la tanière de cet orc. Je vous ai glissé dans la rivière afin de vous soigner. Ne vous inquiétez pas pour cette bête s’est embrasé sous les flammes. Mais la prochaine fois que je vous retrouverai blessé sur les terres humaines, je tâcherai de me rappeler de ne pas vous soigner, fit-elle avec un sourire moqueur.

Sigvald lui sourit bêtement. Il jeta un coup d’œil à ses blessures et s’adressa de nouveau à la dame de l’eau alors que celle-ci prépara un camp pour la nuit afin que ce dernier puisse se reposer jusqu’à l’aube.

« Mes blessures sont-elles importantes ? Et, surtout, comment avez-vous fait ? J’espère ne pas être défiguré… »

Avec un sourire en coin, elle s’approcha de lui et examina ses blessures qui étaient sur le point de se refermer. La puissance d’une Dame de l’eau résidait dans son élément. C’est dans le cœur de cette rivière que Delaynna avait réussi à guérir les plaies béantes qu’avait causé l’orc. Elle fouilla dans son sac de voyage et trouva une gourde d’eau où elle versa l’eau sur ses doigts et l’appliqua sur ses blessures. En fermant les yeux, l’eau pénétra dans sa chair et forma un onguent de protégé ses plaies.

« Je vous dois la vie, je vous en suis éternellement reconnaissant. Demandez-moi ce que vous souhaitez et je fais la promesse de ne pas vous décevoir. »

Alors qu’elle termina d’accomplir sa tâche, sa main devint tremblante. Elle referma son poing et sourit afin de ne pas présenter sa faiblesse à Sigvald.

-J’ai guéris vos plaies, tâchez de dormir afin de reprendre vos forces. Je montrerai la garde cette nuit, se contenta-t-elle de lui dire, sans lui faire mention que dès qu’il rouvrira les yeux, ses plaies auront cicatrisées.

En se relevant, elle fut frappée de terrible maux de tête. Elle fixa l’elfe qui voulait protester mais elle ne changea pas d’avis.

-Je ne reviens pas sur ma décision, si vous voulez vous rétablir, fit-elle, toujours aussi douce.

Ce dernier cessa de protester et ferma les yeux. Delaynna se dirigea vers la rivière afin de se ressourcer dû à l’utilisation de ses pouvoirs. Des murmures attirèrent l’attention de la jeune femme. Elle sauta à l’eau où devant elle, la source se figea pour refléter une image. Dans cette image, elle aperçut Sigvald en train de souffrir et elle sentait un mal, un mal qui envahissait son être en entier et elle ressentait une profonde douleur dans son bras gauche… Et soudain elle croisa du regard un ancien ennemi, disparut depuis longtemps maintenant. Sous cette lourde vision, Delaynna s’enveloppa sous l’eau afin de faire disparaître l’image terrible de Sauron.

***

L’aube arriva avec un soleil chaud. La nuit avait été tranquille. Alors que les premiers rayons du soleil transperçaient l’eau de la rivière, Delaynna avait séparé le pain qu’elle avait dans son sac de voyage et avait cueillis quelques petits fruits qu’elle offrit à son compagnon.

-Bonjour, comment vous vous sentez ? fit-elle, j’ai trouvé quelques fruits tout près d’ici.

Elle lui tendit le pain ainsi que les petits fruits pour qu’il puisse manger un peu. Elle l’observa manger en souriant. Une légère brise s’était levé. Mais la température demeurait parfaite. Lorsqu’il eut terminé de manger, Delaynna s’approcha de Sigvald et retira la cape qu’elle avait déposé sur lui, afin de protégé les plaies. Elle sourit en voyant que les plaies avaient cicatrisées.

-Je vois qu’elles sont bien cicatrisées, fit-elle en souriant à Sigvald.

Une tâche sombre attira la jeune femme. En tentant de retirer le reste de la cape, le jeune homme se braqua soudainement, refusant qu’elle aille plus loin.

-Faites-moi confiance, je veux juste connaître la raison de votre mal Sigvald, Je ne vous veux aucun mal.
Ce dernier se résigna à la laisser faire. Doucement, elle retira la cape pour voir la marque de l’oeil sur son bras gauche.
-C’est… commença-t-elle, réalisant que le mal que Sigvald portait était bien plus grand qu’elle le croyait, suite à la vision qu’elle avait eu. C'est l'une de ses marques ?
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Sigvald - Et il devint la proie... EmptyLun 21 Nov 2016 - 18:59

-Je ne reviens pas sur ma décision, si vous voulez vous rétablir

Et je ne fis rien qui aille dans un autre sens, je m'adossais contre un arbre, ma tête et mes épaules reposant contre l'écorce, je laissais mon dos libre histoire que mes blessures nouvellement refermer ne sois pas "mal mener". J'avais une confiance étrange en elle et bien que conscient du monde qui m'entourait, du souffle du vent, au bruissement des feuilles, je laissais mon esprit divaguer et se plonger sans retenue dans de vieux souvenirs. Je ne me souviens que trop parfaitement mes cauchemars et celui-ci ne fit pas exception, la torture encore et encore. Pour la première fois depuis ces jours funestes, affronter mes vieux démons me parus désormais plus surmontable.

Les premières lueurs du soleil et le chant des oiseux me firent ouvrir les yeux. Je m'étirais délicatement et avant que je ne me lève elle prit la décision d'inspecter mon dos.

-Je vois qu’elles sont bien cicatrisées

- Et je vous en remercie encore une fois, tout en lui renvoyant son sourire.

Mais mes traits se fixèrent soudainement en apercevant tout comme elle que mes bandages à l'avant-bras s'étaient défaits. Par réflexe je repliais mon bras contre mon torse, sur le coup un flot d'idées me passaient en tête, mais je n'en retins aucune de bonne et de censée. J'aurais pus la tuée et brûler son corps ou enore laisser les animaux se charger de faire disparaître le cadavre... Mais je en pu tout simplement pas. C'est elle qui engagea la conversation et sans raison je me détendis.

-Faites-moi confiance, je veux juste connaître la raison de votre mal Sigvald, Je ne vous veux aucun mal.

- Si vous le souhaitez vraiment.
Tout en tendant mon bras vers elle afin qu'elle ne puisse rater les marques encore non cicatrisées de l'oeil de Sauron surmontée de la couronne de fer de Melkor.

Elle retira avec douceur et prudence la couverture qui recouvrait en partie mon bras et son regard changea du tout au tout. Elle passa de la compassion et de la gentillesse à un mélange de surprise, de tristesse et d'horreur. La voyant reculer d'un pas, j'agrippais sans forcer son poignet et l'invitais à s'asseoir, encore sous le choc elle s'assied avec lourdeur et me fixa comme impuissante.

- L'une de ses marques, oui et non. Maintenant c'est à mon tour de vous dire que je ne vous veux aucun mal. Je doute que vous puissiez guérir ces plaies, de nombreux guérisseur et chaman du sud ont eu l'occasion de me soigner pendant des décennies nulle n'a réussi pour celles-ci. Je vous ai fait une promesse, je ne me déroberais pas. Si vous souhaitez partir je ne vous retiendrais pas, mais si vous restez je vous raconterais tout.


Elle ne me fit qu'un signe d'approbation de la tête et j'entamai l'histoire de ma vie, je ne mentis pas et n'omis aucun détail, des souvenirs les plus doux biens que moins nombreux aux plus affreux et plus lourds à porter. Les mots coulaient comme des aveux, chargé de remords, de honte et de haine envers celui que j'étais. Le soleil était déjà haut dans le ciel quand j'en eus enfin finis. Delaynna ne m'avait pas interrompu et après ce long récit, j'avais hâte d'entendre ce qu'elle allait me dire.
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Sigvald - Et il devint la proie... EmptyVen 2 Déc 2016 - 5:19
« L’une de ses marques, oui et non.  Maintenant c’est à mon tour de vous dire que je ne vous veux aucun mal. Je doute que vous puissiez guérir ces plaies, de nombreux guérisseurs et chamans du sud ont eu l’occasion de me soigner pendant des décennies nulles n’ont réussi pour celle-ci. Je vous ai fait une promesse, je ne me déroberais pas. Si vous souhaitez partir, je ne vous retiendrais pas. Mais si vous restez, je vous raconterais tout. »

D’un seul signe de tête, Delaynna se contenta d’hocher la tête en guise d’approbation. Elle s’installa près de lui et écouta attentivement son récit. Chaque mot qu’il récitait se gravait dans sa tête. Avouer cette terrible époque de sa vie d’immortelle devait être terriblement dur pour lui, surtout qu’il la récitait à quelqu’un qu’il ne connaissait à peine. Le bruit de la forêt en arrière, la voix elfique de Sigvald résonnait comme le vent qui faisait frémir les dernières feuilles que l’automne emportait. Pourtant, ces marques, elle les avait déjà vu. À travers les âges, elle avait entendu le récit qu’un grand maître guérisseur avait vaincu sa marque. Les enfants disaient de lui qu’il détruisait le mal à l’intérieur même de l’être. Les vieillards disaient que ce n’était qu’un fou qui usait de la vieille magie ancestrale. Mais ce guérisseur était un allié bien précieux pour les Dames de l’eau.

Le soleil annonça midi lorsque Sigvald termina son histoire. L’elfe n’avait glissé aucun mot et le laissa parler. Il la regarda comme si elle attendait qu’elle dise quelque chose. Mais plus profond dans son regard, elle distinguait la honte. La honte d’avoir subi ce qu’il avait vécu. Dans un geste délicat, l’elfe alla prendre son bras recouvert de ses marques. Alors qu’elle voulut les frôler, un picotement arsena le bout de ses doigts comme si elle avait passé sa main par-dessus une surface brûlante. Elle retira sa main par la suite et leva son regard vers le guerrier.

-Cette marque… commença-t-elle, je l’ai déjà vu auparavant.

Sigvald l’observa avec un regard plein de questions. Avec un sourire en coin, elle débuta son récit.

-C’était il y a longtemps. Je venais de rentrer dans les rangs des Dames. Nous avions voyagé à travers les forêts et suivit Dame Galadriel dans ses nombreuses aventures. J’ai rencontré cet elf alors qu’il vainquait cette même marque.

Dans un regard soutenu, elle garda son bras dans sa main et continua de le fixer dans les yeux.

-C’était très impressionnant, je n’ai jamais vu quelqu’un avec d’aussi grands pouvoir de guérison. Après la guerre de l’Anneau, il est l’un des seuls à ne pas avoir quitter pour les Havres Gris. Comme nous, il est resté afin de venir en aide à ceux qui continuait de vaincre les forces restantes de Sauron. Aujourd’hui, il voyage comme moi, à travers la Terre du Milieu afin de soigner les derniers marqués comme toi.
 
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Sigvald Lingwë
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Sigvald - Et il devint la proie... EmptyVen 9 Déc 2016 - 16:45

Je l'écoutais attentivement, bien que je fus à la fois surpris et rassurer de savoir qu'il y avait un moyen, mais possible de me guérir je n'oubliais tout de même pas que je ne méritais pas pareil traitement, pas encore du moins espérais-je. Ma première réaction étais de croire que Delaynna voulait et croyait stupidement que guérir les mots de tous rendrait le monde meilleur et par la même occasion elle-même, avant de me rendre qu'elle n'agissait que par gentillesse et compassion.

Le mérite, voilà quelques choses qui me parlait plus au moins. Travailler et faire des actions pour être récompensé dans un futur lointain ou proche, cette idée me plaisait. J'avais tant redouté ce moment et à la fois je l'avais tant attendu, le jour où par hasard une personne sort de nulle part et m'aide à avancer. J'avais imaginé ce scénario tellement de fois que je fus surpris de le vivre dans l'instant. Delaynna était un peu la clé qui me libérait des chaînes que je m'étais moi-même imposer le jour où j'avais retrouvé ma liberté. Je n'avais plus peur, il ne me restais qu'une chose à faire, chose que j'ai toujours appréhendée et remise à plus tard à chaque fois. Rentré chez moi et accepter mon destin.

Je pris une grande inspiration, me releva et l'aida elle aussi à se lever. Pour une fois le sourire que je lui adressai n'était pas habituel, il trahissait la joie au lieu d'un désir malsain de percer la personne d'en face à jour.

- Actuellement je me vois mal accepter l'aide que vous m'offrez, je ne le mérite pas encore ou ne le mériterais-je jamais, peu importe... Intérieurement j'avais hâte pour la suite, je lui tournai le dos et fis mon sac sans lui prêter plus attention. Je remis ma cotte de mailles déchirée et  ma tunique. Je vous suis éternellement reconnaissant et pour un elfe je suppose que cette expression a encore plus de sens et d'impact. Si je dois mourir, veillez à ce que je sois enterré près du grand chêne au Sud, mes parents sauront. Je vivais un mot magique, je lisais clairement l'incompréhension sur son visage autant qu'une certaine crainte, je restais de marbre tandis que l'envie de rire aux éclats devenait presque insupportable. Après quelques secondes sans que je réponde à ses interrogations je brisai la glace. Notre rencontre et le fait de vous avoir parlé m'a ouvert les yeux, je suis prêt à assumer les conséquences de mes actes. Delaynna... m'accompagnerez-vous à Vertbois ?

Je brûlais d'impatience, à la fois de mettre fin à ma "fuite", mais surtout je souhaitais revoir ma famille ne serait-ce qu'une dernière fois. Je ne romprais pas la promesse faite à mon Roi et comme il me l'avait demandé, j'attendrais sur la vieille route ;  et si son successeur Angrod juge que mes actes demande la mort et bien je mourrais, j'étais prêt.




Hrp : Peu-être un peu court :/
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Delaynna
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Sigvald - Et il devint la proie... EmptyMer 14 Déc 2016 - 17:22
Son compagnon l’aida à se relever et celui-ci alla vite préparer son sac de voyage et revêtu son accoutrement de voyage.

« Actuellement, je me vois mal accepter l’aide que vous m’offrez, je ne le mérite pas encore ou ne le mériterais-je jamais, peu importe…  Je vous suis éternellement reconnaissant et pour un elfe je suppose que cette expression a encore plus de sens et d’impact. Si je dois mourir, veuillez à ce que je sois enterré près du grand chêne au sud, mes parents sauront. Notre rencontre et le fait de vous avoir parler m’a ouvert les yeux, je suis prêt à assumer les conséquences de mes actes. Delaynna… m’accompagnerez-vous à Vertbois ? »

Il semblait si pressé à vouloir se débarrasser du mal qui l’avait maintenu en vie depuis si longtemps et qu’il ne semblait pas prendre conscience du danger qu’il le guettait s’il retournait à Vertbois. Plusieurs facteurs, y compris sa marque le poussait à revenir, certes, mais d’autres le poussaient encore plus à vouloir retourner chez lui, dans son propre chez soi.

C’est dans cette même détermination qu’elle croisa son regard et cru croiser un fantôme de son passé, son frère triplet, Mathias. Elle revoyait cette fameuse scène où elle a voulu l’empêcher de partir avec les troupes jusqu’à Dol Guldur. Mathias avait prêté serment au dépend de sa vie pour sauver leur peuple.
Lorsqu’elle avait prêté serment auprès de Galadriel elle-même pour entrer auprès de sa garde des dames de l’eau, elle renonçait à sa famille. Mais cette coupure fut difficile pour elle. Élianne l’a même renié pour cela. Delaynna devait donc vivre le reste de son immortalité en venant en aide à ceux qui la demandait, mais avec un regard constant sur le passé.

Il y eut un silence entre les deux individus, lorsque Layna revint à la réalité. Elle hocha la tête en guise d’affirmation, suite à la question de Sigvald, posé il y avait quelques instants.

-Les dames de l’eau n’apparaissent que lorsqu’une aide est nécessaire. Notre rencontre n’est dû au hasard Sigvald Lingwë. Si je vous ai rencontré dans ses bois, c’est parce que vous aviez besoin d’aide. Alors, je vous accompagnerai jusqu’à Vertbois. Mais ne croyez pas que votre retour parmi votre peuple sera festif. J’espère que vous en avez conscience….

Il était déjà prêt à quitter ses bois pour retourner auprès de la civilisation elfique. Del aida son compagnon à défaire le petit campement qu’elle avait fait afin que Sigvald puisse se reposer le temps de guérir de ses blessures causées par l’orc. Le soleil était déjà très haut dans le ciel lorsqu’ils quittèrent leur petit campement pour se diriger vers Vertbois.  
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