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 De bonne guerre

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Nathanael
Espion de l'Arbre Blanc
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Nathanael

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De bonne guerre EmptyMar 4 Avr 2017 - 7:45

Ce n’était que des soupçons … Le Capitaine Erelas soupira tandis qu’il regardait les Champs du Pelennor somnoler au soleil. Il sentait la pierre froide des remparts sous ses paumes rugueuses. Du haut des derniers cercles de la Cité Blanche, la vue était saisissante. Il ne se lassait jamais d’observer les petites gens s’affairer au milieu des blés, petites fourmis noires à peine distinctes au milieu des rainures d’or qui griffaient les étendues autour de Minas Tirith. Combien de temps ? Au-delà de la ligne de Rammas Echor, une menace sans nom risquait de s’abattre sur la Cité Blanche. Les quatre hommes qu’il avait envoyé étaient revenus, livides et tremblant. Leur rapport s’était transformé en propos sans queue ni tête à propos de spectres mangeurs d’hommes et de cannibales qui arrachaient le coeur des soldats en leur ouvrant la poitrine avec leurs serres. Erelas avait eu bien du mal à leur faire reprendre leurs esprits. Mais il avait finalement réussi à obtenir la réponse qu’il voulait. Cair Andros était toujours occupée et il faudrait envoyer un contingent de soldats pour repousser l’ennemi. 

Il s’était opposé farouchement à l’attitude attentiste du Général Cartogan. La grand défenseur de la cité était plus habile à mettre quelques voleurs sous les écrous qu’à mener une campagne digne de ce nom. Des troupes arrivaient encore ici et là des contrées occidentales du royaume. Erelas était partisan d’une attaque massive, pour repousser les envahisseurs et les maintenir au-delà de l’Anduin. Cartogan quant à lui exprimait des réserves sur une telle tentative. Il espérait un siège en bonne et due forme. “Croyez-vous que ces bouseux sans épée ni baliste pourront passer le haut mur ? Croyez-vous qu’ils oseront nous attaquer en terrain découvert ? Laissez-les donc venir s’écraser contre les murailles de notre cité. Qu’ils goûtent à la puissance du Gondor et se rendent compte quelle tentative futile fût leur assaut contre notre royaume !”. Erelas était plus perplexe. Si ce n’était que bouseux et vandales, comment donc avaient-il réussi à s’emparer de Cair Andros ? La chance ? Il n’y croyait pas. Soit l’ennemi était mieux organisé et plus fort. Soit les rumeurs colportées par les blessés et les fuyards avaient un fond de vérité. Ces hommes à la peau sombre cachaient peut-être quelques magies obscures.

Erelas passa une main dans sa barbe. Depuis l’année passée, ici et là des nuances argentées pigmentaient le poil dru qui lui poussait sur les joues et le menton. Une quarantaine d’été à peine et le temps se jouait déjà de lui. Un sujet de plus à ruminer quand il n’était pas affairé à traiter les affaires militaires des différents Thangions. Le lendemain, des troupes envoyées par son oncle et d’autres petits seigneurs de Morthond arriveraient. Les archers de la Vallée de la Racine Noire ! Bien peu d’hommes, en vérité, mais il savait parmi eux d’anciennes connaissances, des visages familiers, des souvenirs d’enfance. De quoi lui faire oublier un moment les soucis quotidiens et cette fichue guerre qui menaçait à l’horizon, comme un orage qui se refuse à éclater. 

- Capitaine Erelas, le Général est prêt à vous recevoir.

Il se retourna et fit claquer ses bottes sur la pierre blanche. Aussi proche fût-il du Général, il avait mis plusieurs jours à voir son audience privée acceptée. Il tenait impérativement à rediscuter des prochains mouvements de troupes, si jamais il y en avait. Et d’autres choses aussi. Mais ce n’était que des soupçons …
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De bonne guerre EmptyLun 9 Oct 2017 - 21:37

- On n’en sait pas plus capitaine, mais la situation devient préoccupante.

La robe de son interlocutrice se froissa sous ses doigts nerveux quand elle la souleva pour faire demi-tour. Ses épaules étaient plus raides que dans son souvenir, sa démarche moins gracile. Elle avait fait le déplacement depuis ses appartements pour le prévenir.

La veille, Cartogan n’avait pas voulu l’écouter, une fois de plus. «Nous resterons derrière les murs. Qu’ils avancent ! Et qu’ils voient ! Qu’ils goûtent aux délices de nos catapultes et de nos flèches enflammées. Qu’ils savourent nos offrandes de pierre et d’acier». Erelas ne savait plus si le général faisait preuve de grande sagesse ou de folie pure. Se pouvait-il qu’il ait peur ? Malgré la situation dramatique, cette pensée lui arracha un sourire. Il salua dans les couloirs les supérieurs de l’armée qui attendaient de recevoir leurs ordres. Certains d’entre eux étaient des vétérans aguerris. Certains d’entre eux ne partageaient pas le point de vue de leur Général. Mais tous se taisaient. Affronter Cartogan revenait à frapper un mur avec une épée de bois. C’était proprement inutile et on  finissait forcément par se mettre des échardes plein les mains. Erelas venait d’en faire les frais. «S’il vous plaît tant de combattre et de secouer votre épée pour montrer à tous votre bravoure, je vous accorde le droit de protéger le Premier Cercle de la Cité. Je vous laisse la joie de voir notre ennemi le premier. Embrassez-les de ma part lorsque vous les verrez». La familiarité du Général et le ton condescendant qu’il avait employé avaient fini de porter Erelas au bord de la colère. «Votre oncle a combattu auprès de notre Roi et sa lame et ses hommes vinrent au secours du royaume. Seuls son dévouement et l’amitié de notre souverain lui permettent de parler avec franchise. Il n’en est rien de vous. Vous n’avez emporté aucune victoire, vous n’avez de capitaine que le titre et les honneurs. Et rien ici ne vous protège de vos bravades». Il fallait être stupide pour ne pas entendre la menace.

Mais c’était une autre menace qui agitait l’esprit d’Erelas tandis qu’il quittait le Palais pour retrouver l’un des capitaines de son oncle. Formric avait parcouru les huit cents kilomètres qui séparaient la Vallée de Morthond de Minas Tirith avec une centaine d’archers. Ils avaient mis moins d’une dizaine de jours pour arriver aux ports de la Cité Blanche. Leurs chevaux étaient couverts d’écumes et l’effort de la course en avait tué deux pendant le trajet. Eon Ludgar n’avait pas émis l’ombre d’un doute sur l’urgence de la situation et ses hommes s’étaient dépêchés tout du long pour soutenir l’armée du Roi face aux envahisseurs. Erelas se faisait un plaisir de retrouver des compagnons, des gens qui lui ressemblaient davantage que les nobles babillards qui pullulaient entre les hautes murailles de la capitale. Ses entrevues avec Cartogan l’avaient laissé amer et une pinte de bière partagée avec un ami lui ferait le plus grand bien. Ami n’était peut être pas le terme approprié. Farmric avait à peu près le même âge que lui, mais ils n’avaient que peu de choses en commun. Le maître archer de la Vallée de la Racine Noire était issu de parents sans terre, il n’avait jamais appris à lire ou à écrire et ne connaissait que son arc et ses flèches. Mais il les connaissait bien, il était sincère et loyal à Eon. Suffisamment de qualités pour plaire à Erelas en cette morne soirée.

- Capitaine Erelas !

Des hommes se levèrent pour l’accueillir parmi les plus vieux archers. Des mines fatiguées, mais affables. Et tandis qu’il serrait des poignets et recevait les signes de tête de ceux qu’il avait connus en Morthond, il se demanda combien d’entre eux mourraient ces prochaines semaines, ces prochains mois. Le siège l’obsédait. Pas les combats, non, le siège. Mourir au combat en servant son royaume était un honneur pour tous les hommes d’armes.

- Capitaine Erelas, quel plaisir de vous voir, dit Farmric.

Ses traits étaient tirés par la lassitude d’un voyage rapide et mouvementé. De la poussière couvrait encore ses bottes et il sentait la sueur et le cheval. Arcs et carquois étaient posés contre les murs de la salle des gardes. Les hommes en tenues sombres, alignés autour des tables, formaient comme les troncs d’une forêt broussailleuse enveloppée par les brumes de lard bouilli et de grumeau.

- J’aurais souhaité vous retrouver en d’autres circonstances, répondit Erelas. Mais je ne peux que me réjouir de vous avoir à nos côtés pour la bataille.
- Quand aura-t-elle lieu ?
demanda Formric. En sait-on un peu plus à propos de ceux qui veulent attaquer Minas Tirith ? Nous n’avons eu que peu d’informations au sujet des envahisseurs.
- Et je ne peux malheureusement pas vous en dire beaucoup plus.


Erelas parlait le plus bas possible. Les rumeurs courraient déjà bon train à propos de ceux qui avaient pris Cair Andros. Il ne souhaitait pas affoler les esprits superstitieux des gens de Morthond.

- Ils sont venus de l’est et ils ont pris la garnison de Cair Andros. Ils se font appeler le Peuple des Quatre Fleuves.
- Le Mordor ?


Erelas aurait peut-être dû s’abstenir sur ce détail. L’évocation des terres maudites n’était pas sans rappeler bien d’autres mauvais souvenirs à ceux qui vivaient au pied du Dwimorberg.

- Ont-ils traversé l’Anduin ?
- Quelques un oui. Ils ont voulu négocier.
- Qu’ont-ils demandé que le royaume ne pût leur accorder ? Ne pouvait-on éviter cette guerre ?
- Ils voulaient des terres.
- Des terres ? N’en avaient-ils pas au-delà à l’est. Quelle force peut pousser tout un peuple à partir ?


Erelas ne souhaitait pas y penser. La question qu’il se posait était tout autre : quand les gens de la cité apprendraient la vérité, quelle force les pousserait à rester ?
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De bonne guerre EmptyLun 30 Avr 2018 - 20:36

Sur les hautes murailles du Premier Cercle de la Cité Blanche, le soleil s’obstinait à éblouir les soldats qui effectuaient leur tour de garde. Des hommes, debout, scrutaient péniblement l’horizon, la main en visière pour se protéger de la lumière excessive à l’heure du zénith. La chaleur excitait les mouches et les taons. Les bestioles quittaient la fraîcheur des écuries au petit matin et suivaient les Gondoriens à chacun de leur pas jusqu’à la tombée de la nuit. Les moustiques prenaient alors le relais. Trois jours ! Trois jours que cela durait. Et aucun ennemi aux portes de Minas Tirith. Le capitaine Erelas effectuait lui-même quelques rondes pour soutenir ses hommes. Il espérait de plus en plus voir surgir une armée gigantesque. Les soldats perdaient patience. L’un d’entre eux avait quitté son poste suite à une fièvre fulgurante. On l’avait mené jusqu’aux Maisons de Guérison. Erelas n’avait plus eu de nouvelle depuis. Mais il savait de quoi il retournait. Il le savait même trop bien. Que mon tour vienne le plus tard, se répétait-il.

— Mon capitaine ?

Un archer de Morthond fit un pas en arrière pour laisser passer un soldat aussi grand qu’il était maigre. Il portait les symboles de la cité sur son armure.

— Mon capitaine, toujours aucune nouvelle de notre côté. Rien ! Personne n’est revenu, que ce soit à pied ou à cheval. Si le général Cartogan a fait libérer les prisonniers de Cair Andros, aucun d’eux n’a regagné Minas Tirith pour l’instant.

Depuis quand avait-il eu cette conversation avec le général. Deux ou trois jours ? N’avait-il pas dit qu’il ferait ce qui était en son possible pour ramener vivants ceux qui avaient été capturés par les guerriers du Mordor ? Des mots, sans doute, pour calmer les capitaines, les lieutenants et les soldats. Des mots pour les rassurer et leur faire garder espoir. Des mots pour éviter que la peur ne se répande parmi les troupes. Pour éviter la peur, ou la haine ? Qui ? Qui était parti négocier le retour des troupes captives ? Erelas n’en avait rien su. Personne à vrai dire n’en savait rien. Dans les hauts étages de la cité, peut-être y avait-il quelqu’un qui était au courant. Mais Erelas n’y avait pas remis les pieds depuis que Cartogan avait proféré ses menaces. Il n’était pas assez stupide pour prendre le risque de compromettre sa carrière.

Le capitaine Erelas fit un signe de tête et permit au soldat de reprendre son poste au-dessus des portes de la Cité. Il continua sa marche derrière les fortifications grises et blanches qui renvoyaient trop fort les rayons du soleil et lui faisaient plisser les yeux. Combien de temps faudrait-il pour que les hommes commencent à s’inquiéter ? Certains semblaient déjà se poser des questions. Trois jours et on n’avait toujours vu aucun Gondorien de retour de Cair Andros. Certains parlaient de « bastion maudit », « d’île de la Mort » et d’une « armée de spectres ». Les guetteurs ne rapportaient jamais la même chose. Les éclaireurs se contredisaient tous. Ils étaient peut-être des milliers, peut-être quelques centaines capables d’être à plusieurs endroits à la fois. Il y avait avec eux des femmes et des enfants, des orcs aussi, et peut-être bien d’autres choses encore pires. On racontait aussi qu’ils montaient des monstres noirs au cuir si dur que les flèches rebondissaient sur leur peau, que des guerrières monstrueuses s’abreuvaient du sang des cadavres et se gavaient du cœur des vaincus. On racontait tant de choses qu’Erelas espérait qu’ils viennent se battre aux pieds des remparts pour en avoir le cœur net. L’incertitude l’agaçait et les superstitions de ses hommes encore plus. Et si on continue à attendre, ce sera de pire en pire.

En le nommant Capitaine de la Grande Porte, Cartogan avait fait d’une pierre deux coups. Erelas savait très bien quels honneurs le général espérait qu’il obtienne. Des honneurs mortels. Mais des honneurs quand même. Et personne ne soupçonnerait le général d’avoir désiré sa perte. Il sait. Erelas, lui, savait ses jours comptés, en quelque sorte. Que la guerre éclate ou non, le sort finirait par s’en prendre à lui. Les premiers morts ne s’étaient-ils pas manifestés dans les écuries du Premier Cercle ?

— Mon capitaine ?

Cette fois, le soldat n’était qu’un jeune jouvenceau à la barbe naissante. Il fit claquer ses bottes devant Erelas, les épaules droites et le regard empreint d’un grand sérieux. Un futur lieutenant, s’il survivait au siège et conservait cette attitude si zélée. Le capitaine lui fit un signe de tête pour l’autoriser à poursuivre.

— Les soldats Saelon et Berelach sont revenus. Ils sont encore aux écuries, mais ils ne devraient pas tarder à vous retrouver. Dois-je leur dire de vous rejoindre sur les murailles ?
— Oui et le plus vite possible.


Les cavaliers étaient partis la veille au soir avec d’autres hommes pour surveiller les alentours des champs du Pelennor jusqu’au mur de Rammas Echor. Un leurre, pour leur permettre de pousser plus loin et d’avoir des nouvelles de Cair Andros. Des nouvelles fraîches, qui ne sentent pas le cadavre pourri et la mort à plein nez.

Les hommes le rejoignirent, fourbus et las. De la poussière soulignait les cernes qu’ils avaient sous les yeux.

— Mon capitaine, nous avons…
— Pas ici,
coupa le capitaine Erelas. Les murs ont parfois des oreilles.

Certains des hommes qu’il commandait seraient ravis de chercher une position plus sûre, à tout point de vue, en apportant quelques rumeurs fumeuses aux oreilles de Cartogan. Il fit signe aux hommes de le suivre jusqu’à un poste de tir qui dominait les murailles de plusieurs pieds. Il congédia Farmric, le commandant des archers de Morthond.

— J’espère que vous savez ce que vous faites, capitaine, souffla le vieux soldat en descendant les marches.

Erelas laissa le temps à l’archer de quitter les lieux et permit alors à ses hommes de parler. Ils avaient le visage exsangue malgré les fortes chaleurs et le soleil brûlant.

— La nuit ne nous a pas permis de distinguer autant de choses que nous l’aurions souhaité.
— L’essentiel, Saelon, l’essentiel,
gronda Erelas.
— Peu de feux sur l’île. De la marmaille, des femmes, quelques hommes.
— Leurs guerriers sont en marche ?
— Ca non, on n’a croisé personne en route,
dit Berelach.
— Personne ?
— Non mon capitaine, pas âme qui vive entre le mur et l’île. Enfin, pas une âme à eux en tout cas.
— Et nos hommes ?


Les deux soldats échangèrent un regard lourd de sous-entendus.

— Capitaine…
— L’essentiel, Saelon.
— Les Gondoriens sont toujours là-bas. Enfin, ceux qui ne sont pas morts ma foi.
— Ils les tuent ?
— Eux ? Non, mon capitaine. Eux ils mangent, ils s’occupent des gamins, ils…
— L’essentiel !
— On les a vus pousser des cadavres dans le fleuve, lestés avec de grosses pierres. L’un d’eux est remonté à la surface et des gars ont pu récupérer le corps.
— Pas une plaie,
dit Saelon. Rien ! Mais bien mort. Ils étaient blancs comme du lait.
— Vous pensez qu’il les saigne ?
— Non, nos hommes se sont vidés tout seuls je dirai. Malades, ou quelque chose dans ce goût-là. Mais parmi les corps, il n’y avait que des Gondoriens. Pas un seul homme noir. Eux, ils mangent, ils s’occupent des gamins…


Saelon continua de parler, mais Erelas ne l’écoutait plus. Un frisson glacé lui parcourut l’échine. Il n’y aurait jamais de siège, jamais de guerre, jamais de sang versé. Les Nurniens n’avaient que faire des Gondoriens. Ils s’étaient condamnés seuls à mourir, emprisonnés par l’orgueil du général, contenus par de hautes murailles d’arrogance et de fatuité.
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