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 N’aie pas peur parce que cet endroit sera ta maison

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Evart Praven
Trésorier Royal du Gondor
Trésorier Royal du Gondor
Evart Praven

Nombre de messages : 312
Age : 31
Localisation : Minas Tirith
Rôle : Trésorier Royal du Gondor

~ GRIMOIRE ~
- -: Humain
- -: 21 ans
- -:

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N’aie pas peur parce que cet endroit sera ta maison EmptySam 13 Juin 2020 - 22:38

N’aie pas peur parce que cet endroit sera ta maison Dbqsop11


~ Evart Praven, Secrétaire de la Grande Marchande du Sud ~
Depuis : Commerce au sud du Poros


Les lumières de l’aube se formaient à peine quand Evart fut réveillé par son valet. Il devait partir tôt s’il voulait éviter les épouvantables chaleurs d’un soleil au zénith. Au loin, l’heure dorée faisait prendre au ciel les couleurs des grandes dunes de sable. Un sentiment étrange l’envahit, probablement celui de la nostalgie. Il était étonnant que ce paysage d’or lui rappelât les champs de blé mûr qu’il regardait se lever au point du jour depuis les hauteurs de Minas Tirith. Quand pourrait-il ressentir à nouveau la douceur de son pays ? Il l’ignorait mais ce n’était pas pour tout de suite, selon toute vraisemblance.

Quand le vaisseau d’Arien entama sa course au-dessus des sombres montagnes du Mordor, Evart empruntait déjà la porte Nord de Djafa. Le contraste entre les deux versants de l’oasis était saisissant. Au Sud, le sable au loin dessinait des vallons où rien ne poussait. La porte Nord s’ouvrait sur des champs luxuriants qui profitaient des sources d’eau de Djafa. Les techniques agricoles dans les oasis comme Djafa étaient très intéressantes. Tout semblait impeccablement maitrisé. Les grands arbres maintenaient une fraicheur agréable et protégeaient de leur feuillage épars des arbres plus petits aux fruits colorés. Sur le sol ombragé, des rangées de légumes ou de céréales s’alignaient. Tout semblait choisi suivant un plan méticuleux et l’eau s’écoulait dans de longues rigoles bien droites avec un doux clapotis. Ici, on pouvait comprendre d’où lui venait le surnom de la Perle du Sud.

Après plusieurs lieues à cheval, on quittait les dunes de sables au profit de grands champs de millet. Cette céréale, pourtant si verte, poussait dans les sols les plus secs et composait le pain quotidien pour de nombreux harondrims, à ce qu’on lui avait dit. Les cultures s’étendaient aussi loin qu’Evart pouvait porter le regard. Les épis se tenaient droits comme des épées, bientôt prêts à être moissonnés. Ce serait sûrement un soulagement pour Djafa devenue si populeuse qu’il était difficile d’y circuler et d’en sortir.

Après un long trot et une colline au chemin escarpé, le jeune homme put voir l’étendue du domaine Desbo. Les champs de guède coloraient la vallée d’une jaune plus vif que celui des citrons du jardin de la Grande Marchande. Était-ce pour lui le signe d’une trahison ? Peut-être celui d’un refus ? Non, ici, ce jaune était celui de l’or bleu du pastel. Le long du petit ruisseau qui rejoignait au loin le fleuve Nehir, s’égaillaient des petites maisons et hameaux. Ils étaient parés de couleurs vives : le rouge, le bleu et l’ocre se le disputaient sur les façades maisons. Le rattrapant de quelques pas, son traducteur Kadil lui indiqua :


- La grosse bâtisse là-bas est notre destination. C’est là que Emri gère les affaires du domaine. On y trouve surtout le moulin et les manufactures. On y fabrique directement les coques de pastel qui sont séchées au Soleil avant de les amener en ville où elles sont transformées en teinture. Regardez. Des cavaliers approchent à notre rencontre, probablement Emri.

D’un trot soutenu, le cheval du gestionnaire soulevait une nuée de poussière sur son passage. On eut dit un messager cavalant sur les routes. Il lui faudrait probablement un peu de temps pour se faire à la poussière et au sable du Harondor. Se retournant vers son guide, Evart prit un ton interrogateur.

- Vous semblez bien connaître le domaine.

- C’est parce que c’est celui de mon enfance, messire. Ma famille y a toujours vécu.

- Dans ce cas, je compte sur vous pour m’en donner les moindres détails. Allons à sa rencontre.


Dévalant la douce pente, les trois hommes rejoignirent bientôt l’intendant du domaine à l’orée d’un champ marqué par une clôture de pierre. Zaoud Emri avait la carrure d’un homme énergétique, le bras d’un soldat sachant manier l’épée, le teint de celui qui passait ses journées dehors, les cheveux noirs de geai des hommes du Sud. Le jeune Kadil les présenta :

- Messire Emri, je vous présente Evart Praven qui s’occupe des affaires de Dame Desbo maintenant qu’elle exerce la charge de Grande Marchande du Sud.

- C’est un honneur, messire. Vous êtes là pour une tournée d’inspection ?
répondit-il de manière presque agressive.

- C’est un honneur pour moi, messire Emri. D’un ton posé voulant jouer sur l’apaisement, Evart continua. Disons que les affaires ne sont pas qu’une série de chiffres sur un bout de papier. Il faut voir et comprendre si l’on veut les faire prospérer. Sinon, cela ne marche qu’un temps et, vous comme moi savons que nous les bâtissons pour nos fils et leurs fils.

- C’est certain même si ce n’est pas l’opulence qui manque ici. Regardez ce grand chêne vert du Harondor au sommet de la colline derrière vous. C’est mon grand-père qui l’a fait planter et le domaine est toujours là, bien prospère. Il marque l’entrée des terres de Dame Desbo qui vont jusqu’à l’autre butte en face. On ne cultive ici que de la guède jusqu’à presque une lieu en contrebas. Si vous me permettez ?

D’un geste de tête, Evart suivit Emri et mit également un pied à terre. L’homme traversa la petite haie d’if qui séparait les champs de la route. Le jeune homme manqua de se faire agresser par une branche récalcitrante. Ils se baissèrent près d’un des plants de pastel. Le harondrim prit un temps pédagogique qui ne se débarrassait pas d’un petit mépris, mais c’était peut-être l’accent du Sud qui faisait cet effet.

- Comme vous pouvez le voir ici, les fleurs ont pris une belle teinte jaune et les feuilles au pied sont d’un vert très vif. D’ici un mois, elles devraient commencer à jaunir tandis que les fleurs se faneront. Ce sera le signe qu’il faut procéder à la récolte. C’est à ce moment qu’il y a le plus d’activité dans le domaine. Je vais vous montrer maintenant ce qu’on fait des feuilles une fois récoltées. Tandis qu’ils repassaient la haie d’if, Zouad lui fit remarquer avec une légère pointe de venin dans la voix. Vous remarquerez que nous avons beaucoup de chance, ici l’armée du Gondor n’a pas fait couper les ifs pour en faire arcs et flèches lors de son expédition vers Assabia.

- C’est une chance pour le domaine alors. Répondit Evart sèchement mais il n’aimait pas qu’on insulte l’honneur du Gondor.

Montant sur son cheval, le jeune gondorien suivit l’intendant des lieux jusqu’au petit hameau de bâtiments qui servait de cœur au grand domaine agricole. Vu de l’extérieur, il faisait triste mine avec des murs assez hauts mais en mauvais état et inégaux. Cependant, Evart avait appris à ne pas se fier à l’aspect extérieur des demeures du Sud. Ici, il semblait d’usage que tout se passa discrètement à l’intérieur des hauts murs, comme éloignés des regards. Lorsqu’ils traversèrent la lourde porte de bois, Evart constata qu’il y régnait une agitation industrieuse. Emri lui détailla la fonction de chaque bâtiment : à sa gauche : moulin, ateliers et séchoirs ; à sa droite : les entrepôts, le comptoir et, plus au fond, la petite maison du gestionnaire. Ils s’installèrent le temps d’un rafraichissement sous une petite tonnelle attenante à la maison. Les plantes grimpantes aux fleurs violettes donnaient un charme campagnard au lieu.

- Mon épouse Omehya a beaucoup travaillé pour redonner à ce lieu le charme qu’il mérite. Je vous propose de vous faire visiter en détail le domaine pour ce matin. Cet après-midi, nous pourrons chevaucher sur les terres pour en faire le tour. Combien de temps comptez-vous rester ?

- Peut-être jusqu’à demain soir, cela dépendra vraisemblablement de nos discussions.


Evidemment le jeune homme ne comptait pas rester plus de temps que nécessaire, il avait beaucoup à faire à Djafa. Cependant Emri commençait à sérieusement l’agacer. Il se montrait au mieux d’une froideur ayant oublié la courtoisie, au pire d’une hostilité presque affichée. De l’expérience qu’il en avait, c’était le signe des vieux intendants aigris et routiniers qui voulaient surtout que rien ne change. Il avait eu souvent affaire à eux en Gondor. Réfractaires à tout, et notamment au changement, ils étaient faits du bois pourris dont on faisait les domaines qui périclitaient. De son côté, s’il pouvait faire preuve de courtoisie et de conversation, Evart aimait être obéi dans son travail et que les choses se fassent vite et bien quand il était en responsabilité. Leurs caractères ne pouvaient être compatibles. Quelques minutes après, ils faisaient déjà le tour des installations du domaine. Un jeu de balle s’installa entre les deux.

- Ici, nous sommes au lavoir. Il nous sert à laver les feuilles de pastel pour en retirer les insectes et la terre avant de les amener au séchoir. L’eau est amenée par un aqueduc qui fait une déviation du cours d’eau de la vallée.

- De quand date la dernière inspection et le dernier curage de cette canalisation ?

- Probablement plusieurs années, cela doit dater de l’époque de mon père.


Ils passèrent ensuite au séchoir où Emri lui décrivit en détail le processus pour sécher les feuilles avant de les amener au moulin. Evart inspecta le mécanisme qui servait à broyer le précieux pastel pour en faire une pâte bleue. On lui avait dit que les moulins pasteliers étaient rustiques : une meule dressée poussée par deux hommes. Il faudrait probablement changer ça pour une traction animale dans les prochains temps, vraisemblablement pour la récolte suivante. Elles offraient généralement un meilleur rendement supérieur et elles étaient plus régulières. Ainsi, la matinée continua avec les différents postes de travail permettant de passer de simples feuilles aux petites boules de pigment bleu. Ils discutèrent ensuite longuement sur l’agrenage qui se faisait dans des bassins installés un peu plus loin en raison de l’odeur que cela dégageait. Dans l’absolu, le jeune secrétaire de la grande marchande y était moins intéressé car l’opération se ferait dans quelques mois, une fois les coques de pâte bien sèches. Néanmoins, quelque chose inquiétait quelque peu Evart. Il proposa à son interlocuteur de faire le tour de la maison.

- Messire Emri, je suis également assez concerné par la sécurité du domaine. Depuis sa nomination, Dame Desbo et ses domaines ont été visés par des actes… malveillants. Plusieurs caravanes ont été attaquées et je ne voudrais pas…

- Vous pensez que nous ne savons pas défendre le domaine ?

- Non, bien entendu, messire Emri. Cependant je voudrais vous alerter sur la situation actuelle. Je souhaite juste m’assurer que la récolte qui arrive ne risque rien. Comme vous le savez, elle est très importante pour les affaires de Dame Desbo et je veux juste m’assurer que…

- Je fais correctement mon travail.

- Que nous protégions les biens de Dame Desbo à la hauteur de la menace. Répondit Evart d’un ton sec, agacé qu’on ne le coupe sans cesse.
Voulant éviter une discussion éreintante, le jeune homme continua rapidement d’un ton équivalent. Je vous demanderai donc de réparer les quelques endroits du mur extérieur qui semblent en mauvais état ainsi que décourager les inopportuns d’approcher, pourquoi avec une haie ou un fossé. Je ne veux pas que l’on prenne de risques pour le domaine.

- Bien. Cela nous coutera de l’argent.


Il était clair que le régisseur prenait la remarque pour lui. Comme d’ailleurs, tout ce que pouvait dire Evart depuis son arrivée. Il était rageant de voir ça. Le jeune gondorien voulait simplement mettre les affaires d’Ella au mieux. Il fallait s’assurer que la récolte serait bien faite, le produit bien fabriqué, les bénéfices bien protégées. Incapable de penser que sa gestion ne soit pas aussi brillante qu’il l’imagine, Emri refusait tout début de critique. Les hommes n’aimaient pas les reproches, surtout ceux comme Zouad. Lorsqu’ils rejoignirent la tonnelle, une conversation plus difficile encore allait devoir s’engager. Jusqu’à maintenant, Evart avait soigneusement évité le sujet qui allait être le plus difficile à traiter. Il lui fallait expliquer qu’il ne faudrait pas qu’il embauche des journaliers comme à son habitude, que celle-ci avait coûté de l’argent à Dame Desbo et qu’il faudrait différemment cette année. Cela le fatiguait déjà de devoir partir au conflit mais c’était aussi son rôle. Un silence pesant s’était imposé entre eux deux.  Il lui fallut prendre de l’énergie pour le briser. Qu’il aurait été commode de le maintenir.

- Messire Emri, si je suis venu ici aujourd’hui, c’est pour discuter de la récolte qui arrive, également. Principalement aurait été le terme plus juste mais il craignait que cela n’aide pas à la discussion. Je souhaite savoir comment vous voyez les choses.

La discussion s’engagea sur le détail des besoins du domaine. Il est vrai qu’en comparaison du reste de l’année, la cueillette des feuilles semblait nécessiter un nombre considérable d’ouvriers. De ce qu’il avait compris avec Dame Desbo, c’était une étape plus complexe qu’il n’y paraissait. Il fallait traiter les feuilles avec délicatesse pour ne pas les abimer avant le séchage, en faire le tri…

- Très bien, et concernant la main d’œuvre nécessaire pendant cette période ?

- Eh bien, comme tous les ans ! Nous allons recruter des bras pour faire la récolte des feuilles d’ici un petit mois. Avec tous ses pauvres hères qui affluent dans le Nord du Harondor, ce n’est pas les travailleurs qui manquent.

- Puis-je vous demander pourquoi nous ne pas prendre des gens de la région ? Ils connaissent probablement mieux le travail de la guède et cela renforcerait l’ancrage du domaine dans la région.

- C’est de jolis idéaux que les vôtres mais des journaliers pris dans les réfugiés de Dur’Zork feront tout autant l'affaire. En plus, ils sont nettement moins chers. Je pensais que c’est un argument auquel vous seriez sensible.
Evart se permit de ne pas discerner la perfidie de la remarque, c’était déjà assez pénible comme ça.

- Tout à fait, on ne peut que vous féliciter pour ça. Cependant…

- Cependant quoi ? Vous ne voulez pas que le domaine gagne de l’argent ?

- Si fait, messire Emri. En regardant les chiffres des dernières années, j’ai l’impression que nous avons plus perdu d’argent en raison de la qualité de nos ouvriers qu’en raison de leur salaire. Ce que je…

- COMMENT OSEZ VOUS !?!?


Le jeune homme fut interrompu par les deux poings du régisseur qui percutèrent violemment la table. Son visage avait viré au cramoisi. Il semblait particulièrement en colère. D’un geste brusque il se leva en faisant même tomber sa chaise. Ne se sentant plus vraiment en sécurité face à ce harondrim enragé, Evart fit de même en espérant battre en retraite vers la Cour. L’homme commença à l’insulter dans la langue si bizarre des gens du Sud. Se saisissant d’un bâton, il s’avança vers le noble gondorien qui tâcha de retraiter. Ayant complètement oublié la marche de la tonnelle, Evart tomba sous un premier coup du bâton d’Emri. Le jeune homme n’avait jamais été un combattant. Il avait appris à manier un peu les armes comme tout noble qui se respecte mais combattre dans la vraie vie et faire un petit duel amical étaient deux choses très différentes. Au contraire, il était tétanisé. Cela ne lui rappelait que trop bien Minas Tirith où il avait été attaqué en pleine rue par une bande d’assassins. Tétanisé par la peur, il tâcha de se protéger des coups portés tandis que l’intendant de Dame Desbo continuait à proférer des insanités dans sa langue barbare. Evidemment, Evart ne pouvait comprendre complètement la teneur de ses propos mais il l’imaginait tout à fait leur sens. Il fallut moins d’une minute, déjà trop longue, pour que cela cesse. Des gens s’étaient précipités pour retenir Emri qui auraient tout autant pu le battre à mort. On aida le jeune homme à relever son corps courbaturé par le dur bâton de bois d’if. Sa voix éraillée ordonna :

- Qu’on fasse sceller et venir mon cheval au plus vite. Nous partons. Un jeune garçon fila à toute allure. Il fallait éviter d’en rajouter à cette désastreuse visite. Evart se retourna en direction d’Emri toujours retenu par ses hommes. Quand à vous, vous avez vos instructions. Je viendrais la semaine prochaine mener ses négociations, au moins pour partie. D’ici là, je vous ferai parvenir mes ordres et vous vous y conformerez scrupuleusement.

Le jeune homme avait complètement abandonné la moindre trace de politesse mais, pour quelqu’un qu’on venait de prendre plusieurs coups de bâton, cela pouvait se comprendre. Comment cette espèce de sale harondrim osait lever la main sur lui ? Le jeune homme enrageait du comportement de ce métèque. Si le moindre roturier avait osé lever la main sur un noble sur ses terres ou celles de son père, il aurait été impitoyablement rossé. Cependant, on pouvait gager que ce ne serait probablement pas la meilleure manière de commencer sa mission pour Dame Desbo. En plus de cela, il faisait maintenant une chaleur à crever. Ses deux compagnons comprirent qu’il ne fallait pas trop l’embêter. Cependant, son guide se permit de lui glisser :

- Je vous prie de l’excuser, il a perdu son fils du Haut-Roi dans les guerres contre le Khand.

- Est-ce une raison ? Est-ce qu’on attaque des gens sous prétexte qu’on perd son fils ?


Fort heureusement pour lui, Kadil comprit qu’il n’était pas nécessaire de contester la mauvaise foi d’Evart, quand bien même, le Gondor avait mené une désastreuse expédition jusqu’aux remparts d’Assabia dans l’espoir d’y récupérer le fils du Roi. Cependant, cela n’avait plus d’importance maintenant, ils arrivaient déjà à vue de Djafa. C’était bien leur chance car le jeune gondorien était en train de mourir de chaud. Bientôt, il rejoindrait la douceur d’une belle demeure, probablement même ses si agréables jardins, pour y travailler les comptes de Dame Desbo.
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