Wulfhilde - La louve du pays de Dun, Krall de Tunum

Nom/Prénom : Wulfhilde ( a l’oral le W ne se prononce pas et les Beornides ajoute et prononce un R entre ulf et hilde )
Age : 28 ans
Sexe : Féminin
Race : Beornide
Particularité :
Descendant de Beorn le change peau , elle a pour oncle Varbeorn.  
Chez les Dunlendings elle porte souvent le nom de Brina nom qu’elle a repris en hommage à sa défunte meilleure amie
Wulfhilde fait mettre sur des piques les têtes de ses adversaires vaincus devant les portes de Tunum le long d'un petit chemin qui mène jusqu'à la route du Sud
Wulfhilde collectionne les heaumes des officiers Rohirim qu'elle a abattus et même de certains valeureux guerriers dont elle a triomphé.
Wulfhilde adore les gâteaux au miel 
Surnom : Wulfhilde l'Ourse du haut col ( chez les Beornide ) Brina ou Ulfia, louve des tempêtes ( chez les Dunlendings )
Alignement : Cette femme issue du peuple des Beornides n'aime pas qu’on lui dise ce qu’elle doit faire. Elle ne cherchera pas à enfreindre les lois par envie de s’opposer à la législation en place dans un esprit rebelle, cependant elle aime bien mener la vie comme elle l’entend. C’est peut-être pour cela que le pays de Dun lui plaît tant ? Aucun roi ici, c’est la loi du plus fort et du plus rusé qui l’emporte ou parfois un peu des deux. Elle ne fait pas le mal juste par plaisir, comme pourrait le faire un orc. Cependant, elle peut parfois se montrer cruelle et intraitable, notamment pour assoir son pouvoir. Sa parole, elle ne la respectera que tant qu’elle estime, que vous en êtes digne et dans une moindre mesure, tant que cela l’arrange. Elle n'aurait aucun mal à traiter avec un chef orc ou un capitaine corsaire d'Umbar pour piller un endroit précis. 

Rôle : Shaman Beornide - Krall du bourg de Tunum se trouvant au sud des Saillies de Dun - Reine louve , de la lignée de Beorn

Wulfhilde fait un peu figure d’exception dans le paysage du pays de Dun vu qu’une femme ne peut normalement pas avoir le statut de Krall au vu de cette société patriarcale. Sauf qu’elle n’est pas originaire de ce pays, même si elle y vit depuis plus de dix ans, ayant appris leur langue et leurs coutumes et surtout ayant versé le sang pour eux. Shamane Beornide on la prend souvent et a raison pour une Druwidan sauf qu’elle n’en assume pas le rôle. Au vu de son amitié avec son loup et du lien qu’elle entretient avec, couplé au fait qu’elle parle leur langue, pour la plupart des Druwidan Dunlending elle est protégée par l’esprit gardien des bois du loup. Il est important de noter qu’elle a reçu la bénédiction de Keiran. Elle a su s'imposer par la force, mais également, dans une moindre mesure, par la ruse. Cela en fait une adversaire aussi redoutable qu'un allié de choix.

Source : extension les cavaliers du Rohan pour le jdr l'anneau unique v1( modifié )

Spoiler:

Équipement : Elle a de nombreuses armes classiques, hache, lance, épée, arc, grand bouclier ext ainsi que d'épais vêtements de fourrure. Elle a fait réaliser une armure sur mesure par un artisan de Dale. Il s’agit d’une armure de cuir renforcé avec de légères plaques de métal aux endroits les plus sensibles. Elle s’en équipe sur une cotte de mailles uniquement quand elle sait qu’elle devrait combattre de façon plus sérieuse durant un conflit d’importance. Elle a comme compagnon un loup de guerre appelé Svarnark de plus la demeure du chef dans le bourg de Tunum lui appartient et elle a un cheval

Grimdnir :" Fléau des Rohirrim "  

Spoiler:

C’est une épée bâtarde adaptée à sa taille et à sa puissance qui lui fut offerte par un maître forgeron nain du pays de Dun en cadeau pour son accession au titre de Krall de Tunum. Elle a dû plusieurs fois être modifiée par son créateur pour mieux s’adapter à la redoutable guerrière afin de la rendre plus efficace en combat. Entre les mains d’un homme classique, elle ferait office d'épée à deux mains assez lourde.

Description physique :

C’est une Beornide massive qui avoisine les deux mètres de haut et dont le corps est musclé et athlétique forgé par des décennies de combat et de voyage à travers les périlleuses montagnes et vallées de la terre du milieu. Un visage avec un menton plutôt carré et une belle chevelure blonde héritée de sa mère. D'ailleurs, la racine de ses cheveux est plutôt claire, alors que le reste vire tout doucement dans des teintes de blond plus foncé pour finir sur un ébène clair. Elle a le visage masqué de symboles tribaux ainsi que sur certaines parties de son corps. Sur ce dernier, elle a de nombreuses cicatrices dont la plupart témoignent de son statut de guerrière. Chacune d'elles raconte une histoire qu’elle est fière de raconter au coin du feu. Rares sont les cicatrices sur son corps dues à des entraînements intensifs. Ce qui attire l’attention la première fois qu’on la rencontre, ce sont ses yeux ambrés qui dégagent quelque chose de puissant, comme une violence animale qui n'attend que d'être lâché. Pour les simples Bado ou de petits gobelins, il suffit qu’elle les regardent de façon intensive pour qu'ils détournent le regard ou change de chemin en la voyant. 

Physique ( excepter la tête voir illu de profil )

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Description mentale :


Wulfhilde est une guerrière intrépide et courageuse qui aime les défis et compte ses exploits auprès du feu dans la maison longue de Tunum ou dans les tavernes et auberges dans lesquelles la Beornide s’arrête quand elle voyage. C’est une combattante fière, parfois même orgueilleuse, qui déteste qu’on conteste son autorité ou qu’on remet en question ses décisions. Si elle peut parfois se montrer hautaine et un peu trop sur d’elle. Ses ennemis, on apprit à leurs dépens qu’on ne la provoque pas si facilement. Elle joue de cette image de colosse brutal pour qu’on surestime ses capacités intellectuelles. C’est une chasseuse habile et rusée.

Courageuse ne veut pas dire sans peur, elle se rappelle encore cet épisode où, avec un petit groupe d'aventuriers, elle descendit dans le sud de la forêt noire bien plus loin que le dernier bourg des hommes des bois et que Rhosgobel au niveau du goulet de la forêt noire. Ici, elle a rencontré des hommes mauvais issus du peuple des hommes des bois, descendants de ceux qui furent jadis, il y a bien longtemps, torturés dans la forteresse de Dol Guldur et qui s'étaient réfugiés dans une forteresse orc sur la colline du Tyran après le départ du Necromancien. L’ombre semble avoir encore une influence sur ses gens bien des décennies. Wulfhilde et sa compagnie furent embauchés pour récupérer les richesses d’un vieux tertre situé au nord-ouest, à quelques jours de marche de la colline du Tyran. Le lieu était vide mais surement encore maudit elle ne saurait le dire, mais elle a gardé un très mauvais souvenir de cette rencontre jamais elle et ses compagnons de voyage n'avaient ressenti une telle frayeur. Cela n’avait rien de normal ou de rationnel. Pour le coup, en dédommagement, le groupe embarqua les objets les plus légers et ceux qui avaient le plus de valeur marchande, laissant le reste comme convenu à leur employeur. En tant normal Wulfhilde en tant que chef de ce groupe d'aventuriers aurait peut-être juste récupéré un ou deux objets de valeur par ci par là, restant ainsi plus ou moins dans son contrat, mais les hommes de la colline du tyran étaient des mercenaires et des pillards sans réel honneur. C'était déjà bien s'ils avaient tenu leur parole et accepté de payer la somme promise à la compagnie de Wulfhilde qui est immédiatement repartie en voyageant pour le coup vers l’Est préférant sortir le plus rapidement possible de la forêt noire.


Même pour Wulfhilde la forêt noire est un lieu sinistre où elle ni retournera pas à moins d’y être obligée. 

Ici nulle lumière, tellement les arbres sont massifs et denses, il est donc difficile de savoir à quelle heure de la journée il est.

Nul l’air frais, ici on respire mal, un air chargé d’humidité et nauséabond à en faire tourner la tête

Nul eau potable, et nulle nourriture, à moins de chasser, mais même pour un chasseur vétéran, cela s’annonce compliqué.

Nul chemin, car la forêt reprend rapidement c’est droit la ou aurait aménager un sentier. C’est peine perdu à moins de l'entretenir régulièrement, ce qui est une tâche considérablement difficile et épuisante. 

Nul vie, la forêt est silencieuse et seul le bruit des pas des voyageurs sur une branche morte se fait écho.

Bref ici, nul d'espoir la forêt semble saper la bonne humeur des voyageurs et le mal de la forêt et de son ombre, même si elle est moins forte qu'à l'époque où le necromancien habitait Dol Guldur, malgré les siècles qui se passent. C’est principalement le cas dans la partie sud de la vieille route. 

Elle pense que seule une femme ferait un bon chef de clan. Car il faut avoir été une mère et enfanter dans la douleur pour comprendre ce que cela fait de perdre un enfant. Faire la guerre n’est pas un jeu et il n’est pour elle pas réservé aux hommes qui font souvent cela plus pour obtenir gloire et richesse que pour protéger leur foyer. N’allait pas croire que ces deux choses ne l'intéressaient pas, c'est simplement qu’entre un roi d’un royaume prospère qui désire prendre les ressources des terres de son voisin et un pays pauvre chassé de ses terres et qui réclame justice, il y a une grande différence. C’est bien évidemment le cas pour le peuple des Dunlendings, un peuple qu’elle admire et qu’elle considère comme le sien de la même manière qu’une femme prend soin de ses enfants. 

En amour, elle ne se prend pas la tête quand elle trouve un homme suffisamment fort et valeureux à ses yeux, elle n’hésitera pas à lui payer une bière et à faire en sorte de l’amener dans son lit. Elle ne s'embarrasse pas avec le concept de mariage. Si elle le fait, cela sera uniquement pour des raisons dites politiques. Même si elle n’apprécie pas cela, elle en voit cependant l’utilité et l'intérêt, notamment pour créer une alliance plus forte, car ainsi va le monde. 

En combat, elle peut faire preuve de fourberie et d'attitude que certains jugeront déshonorable. Sauf que pour elle, la guerre n’est pas un jeu, c’est simplement le meilleur qui gagne. Comme elle le dit parfois, “ si tu as peur de jouer et de perdre petit enfant, ne joue pas et retourne pleurer dans les jupes de ta mère “ Elle ne tire pas son arme juste pour faire jolie ou pour intimider, mais bien pour se battre. Elle considère que celui qui fait de même y a bien réfléchi et elle n’aurait souvent aucune pitié ou compassion pour ce dernier. Elle pense que le combat est un bon moyen d’apprendre à connaître quelqu'un, en tout cas de façon plus efficace que plusieurs heures à discuter avec lui. Les lames, une fois tirées, ne trompent et ne mentent pas, elles ne font pas preuve de duperie et ne persiflent pas. Cependant, il n'irait pas jusqu'à utiliser du poison, car elle trouve cette méthode déshonorante et indigne d'une guerrière de son statut. Mais bon, aller savoir a situation désespérée, mesure désespérée, comme on dit. 

Au fond d'elle, Wulfhilde reste une enfant, enfin pour certaines choses. Par exemple, ceux qui la connaissent sont toujours amusés de la voir autant dévorer les gâteaux au miel spécialité Beornide produits dans la maison de Beorn. Une recette transmise depuis plusieurs générations, depuis Beorn lui-même. Beaucoup lui rappellent au coin du feu comment sa mère la tenait en respect avec cette modeste mais délicieuse friandise.

Mais m’man aller ! je veux aller jouer dehors avec les autres la !  protesta la jeune Beornide
Non non non aide moi à ranger la table et après, tu pourras aller jouer dehors avec les autres, dit-elle avec douceur
Mais aller, papa ! dit quelque chose ! dit-elle en tournant son regard suppliant vers son paternel qui resta de marbre, les bras croisés avec un petit sourire amusé
Wulfi si tu n'es pas sage, tu n'auras pas de gâteau au miel pour ton goûter, affirma sa mère avec la douceur d'une brise d'été Aide-moi, veux tu dit-elle en commençant à ranger la table
Roooo comment vous m’prenez par les sentiments, ça s’fait trop pas dit-elle en traînant son corps qui semblait étrangement lourd pour aller aider sa mère

Codage par Libella sur Graphiorum

Histoire :

I ) Une loupiote intrépide :

Wulfhilde est née dans les terres sauvages sur le territoire des Beornides. C’est sur la rive Est de l’Anduin au sein de la maison de Beorn qu’elle grandit, élevée par son père Gunar barbe hirsute et sa mère Beornhilde une shamane de ce peuple. Son père fut rarement présent à la maison de Beorn car il dirigeait la garnison de Beornide en charge de la protection du haut col. Protégeant ainsi l’accès à Cirith Forn en Andrath des orques et gobelins qui auraient l’idée de descendre dans la vallée ou plus communément d’attaquer les voyageurs et les marchands qui passent par cet endroit. C’est le seul accès qui permet de relier presque directement les terres sauvages à l'Eriador en passant directement par la province de Rhudaur qui fait partie de l’Arnor. Celui-ci ne revenait à la maison que pendant les périodes hivernales, racontant de nombreux récits au coin du feu. Même si parfois les récits peuvent sembler un peu redondants, à force de raconter les mêmes, l’enfant regardait toujours son père les yeux pétillants d'intérêt et d’admiration pour son paternel. Sa mère, plus sage et posée, soupirait souvent, amusait, demanda à son époux d’une voix douce de ne pas trop monter la tête à leur fille et de ne pas trop exagérer ses récits.

Wulfhilde s'est toujours entraînée au combat, d’ailleurs on dit aujourd’hui qu’elle a appris à se battre avant de savoir marcher. Enfant, elle n'arrivait pas à tenir en place et seuls les longs et épuisants entraînements auxquels Wulfhilde se livrait en compagnie de ses aînés Beornide semblaient pouvoir l'épuiser suffisamment pour qu’elle s'écroule de fatigue sur son lit. Sa mère aurait apprécié de pouvoir lui enseigner plutôt la culture des plantes et la confection de remèdes naturels ainsi que de nombreuses autres choses, mais seul le combat et les bagarres avec les autres enfants semblaient intéresser cette dernière. Il fallut une blessure apparemment anodine lors d’une chasse au abord de la forêt noire en compagnie de quelques hommes des bois amis de Wulfhilde pour que la jeune fille saisit l’importance des savoirs de sa mère. En effet, une blessure s'était gravement infectée et même avec sa forte constitution, elle fut prise de fièvre et fut soignée par sa mère. Jamais la jeune fille ne s'était sentie aussi faible et impuissante et face à l'imminence d’une mort qui approchait à mesure que son corps s'affaiblissait, elle se remit en question. Si elle avait eu des herbes sur elle et de quoi se faire un cataplasme directement sur place, elle se serait évitée plusieurs jours de frayeur allongée et souffrante sur son lit dans la maison de Beorn.

Dans les années qui suivirent, durant son adolescence, elle apprit donc l’art délicat mais utile de l'herboristerie et de la confession de différents onguents et potions à base de plante. Une activité moins physique, mais qui lui permit de canaliser son énergie d’une manière qu’elle n’aurait jamais cru possible. Il faut dire que quand la jeune fille fait quelque chose, elle s’y met à fond. Sa mère lui enseigna également la langue des animaux et celle de différentes espèces, oiseaux, loups, ours, aigles, etc. Elle apprit aussi grâce à sa mère à écouter et à comprendre le chant des rivières, le bruissement du vent, puis à monter à cheval et à tirer à l'arc.

II ) Les premiers pas d'une jeune louve

Rapidement, elle rejoint les gardiens du vieux gué, mais cette responsabilité n’avait rien de vraiment passionnant. En effet, presque plus personne ne passe par l’ancienne route des nains qui traverse la forêt noire de long en large, et ce depuis des siècles. Cette dernière est maintenant recouverte par la végétation de la forêt noire, hormis peut-être encore certains rares morceaux dont on dit que les runes naines de l'époque de sa création les protègent encore. Elle fut sortie de sa torpeur et de son ennui lorsqu’un groupe d'aventuriers composé en majorité d'hommes des bois et d’un nain arriva fatigué et blessé. Ce qui attira l’attention fut une civière faite à la hâte avec ce que le groupe de jeunes gens avait trouvé sur place. Ces derniers avaient décidé de braver les dangers de la forêt noire et s’y étaient rapidement perdus, errant ainsi plusieurs jours avec ce qui leur restait d'eau et de nourriture. Rapidement, ils furent pris en charge par les Beornides du vieux gué et Wulfhilde se pencha sur le corps de la femme dans la civière. Elle transpirait à grosse goutte, sa peau était presque aussi blanche que la neige et ses lèvres légèrement craquelées montraient un signe évidant de déshydratation. Elle se permit d'examiner la blessure au niveau de l'épaule en retirant le bandage qui n'était pas de première jeunesse. Une marque noire et de petites veinules sombres formant des striges au niveau de sa peau en partant de la blessure et une odeur nauséabonde que la jeune guerrière ne connaissait que trop bien pour en avoir déjà été victime. Le groupe avait rencontré des araignes et la jeune femme fut surement empoisonnée. 

Elle respira longuement en fermant les yeux pour se concentrer et demanda qu’on lui apporte de l’eau fraîche et qu’on lui change son bandage. Pendant ce temps, elle fouilla dans sa sacoche en cuir et confectionna un cataplasme qu’elle appliqua sur la blessure de la jeune fille. Cela ne la guérira pas, mais cela aurait pour effet de drainer le venin et de ralentir sa progression le temps qu’elle retourne à l’auberge du vieux gué pour se fournir en plante et en matériel afin de confectionner une potion pour aider la jeune femme à guérir totalement. Fort heureusement et contre toute attente, la femme qui devait avoir à peine quelques années de plus qu’elle survécut après plusieurs jours passés entre la vie et la mort. Quand elle fut sortie d’affaire au fond d'elle, la jeune louve ressentit un grand sentiment de bien-être, car sans elle, le temps d’aller trouver un soigneur, il est fort probable qu’elle n’aurait pas survécu. Elle en tira leçon, et plus tard, elle fut invitée à une petite fête en son honneur à Bourg-les-Bois, une des communautés des hommes des bois situées non loin des plaines, à l'extrémité est de la forêt noire. 

Quand elle atteignit l'âge adulte pour une Beornide elle fut conduite un peu plus au nord dans un lieu sacré pour ce peuple de féroces guerriers, un lieu qu’on appelle le Carrock. Il s'agit d'un énorme rocher émergé au milieu de l’Anduin à quelque distance de la maison de Beorn. Ici, on célèbre entre autres le rite de passage à l'âge adulte des jeunes Beornides. On réalise aussi des cérémonies, des mariages, des funérailles, des conseils de guerre ou encore des offrandes aux dieux. Elle put dès lors rejoindre les sentinelles du haut col qui inlassablement veillent à sa protection, surtout contre les orques et les gobelins qui traînent parfois dans les monts brumeux. 

C’est d’ailleurs quelques années bien plus au nord de cette chaîne de montagnes, non loin de l’ancienne cité des Eothéod ancêtre des Rohirrim qu’elle fit une rencontre majeure et qui allait dans un sens changer sa vie. Elle entendit des râles d’agonie d’un animal qui semblait se défendre. Elle approcha prudemment de l’endroit pour entendre avant de les voir un petit groupe de gobelins qui s’en prenait à un louveteau. L’un d’eux tenait un filet et les autres semblaient plus amusés par l’animal qu’ils avaient acculé contre un mur de roche. Il était blessé, comme en témoignent les nombreuses marques de contusions sur son petit corps. Les gobelins ne cherchaient pas à le blesser avec leur arme, mais simplement à le frapper de leurs mains et de leurs pieds, surement dans le but d’affaiblir l’animal suffisamment pour qu’il perde connaissance. C'était cruel et une rage profonde envahit alors la jeune fille alors qu’elle sentait pour la première fois son corps changer, et elle se tordit alors de douleur, cherchant par instinct à arracher ses vêtements. Elle eut juste le temps de retirer son long vêtement de fourrure, alors qu’elle se changea en une grande ourse au pelage noir comme la nuit et au regard ambré nimbé de flamme. Les gobelins n’eurent pas le temps de comprendre ce qui se passa et furent massacrés avec une rare sauvagerie. Quand le dernier rendit son dernier souffle, son regard plein de haine se calma et elle approcha doucement du petit louveteau apeuré et posa simplement sa tête contre la sienne avant de reprendre forme humaine. 

N'ai pas peur, je suis là maintenant, dit-elle dans un langage que l’animal pouvait comprendre, avec une douceur dans la voix qui aurait plus été celle de sa mère

L’animal hésita un moment, mais son instinct reprit le dessus et il comprit qu’il pouvait lui faire confiance. Il donna deux petits coups de langue sur le visage de la guerrière qui se mit à légèrement rire. 

Petit filou va dit-elle amuséeavant de le prendre délicatement dans ses bras

Elle récupéra ses affaires et une fois revenue au camp de fortune qu’elle avait dressé sous un gros rocher à l'abri des intempéries, elle prit soin du louveteau et le nourrit jusqu'à ce qu’il ait repris suffisamment de force pour se déplacer par lui-même ce qui prit plusieurs jours. 

Voilà maintenant, tu peux rentrer chez toi dit-elle contente d’avoir pu le sauver 

Cependant, elle comprit rapidement aux gémissements de l’animal que sa mère avait été tuée par les gobelins et que ses frères et sœurs avaient été capturés et qu’il n’avait nul part où aller. Emut, elle le prit pour le serrer doucement contre elle et lui murmura des paroles de réconfort en lui disant qu’il pouvait venir avec elle. Un espoir nouveau naquit dans l’esprit de l’animal qui accepta, dès lors elle le baptisa Svarnark. Depuis ce jour, les deux êtres sont devenus inséparables. La Shamane Beornide ne monte pas sur le dos du loup par respect et préfère combattre a ses côtés. Ce loup fait partie d’une des plus redoutables et imposantes races de loup de la terre du milieu qu’on trouve principalement dans les régions froides. 

Source : JRTM - Les créatures des Terres du Milieu

Spoiler:

Quelques années après la rencontre avec ce loup, Wulfhilde fut en âge de se marier, et autant dire que vu son caractère, les prétendants ne se bousculent pas à sa porte, et ceux malgré les efforts de son père. Ce qui ne l’a pas empêché de devenir mère, car la jeune guerrière est une bonne vivante et autant dire qu’elle aime faire la fête. De plus bon un homme fort et vigoureux cela fait autant de bien au corps qu'à l’esprit et ça tient chaud durant les longues soirées d’hiver. Durant les périodes où elle voyage, elle a laissé ses enfants à ceux de sa parenté afin qu'ils puissent grandir en sécurité dans la maison de Beorn. Elle ira chaque période hivernale les retrouver pour s’occuper d’eux avec l’amour d’une mère. Si elle ne reste qu’un temps avec eux, c'est parce que la jeune louve aime tout autant ses enfants que sa liberté de voyager ainsi que le fracas des armes et de la guerre, aussi cruel, sanglant et étrange que cela puisse paraître. Cependant, depuis son acceptation au rang de Krall du pays de Dun elle a uniquement pris sa fille aînée avec elle. Elle ne peut donc pu se rendre chez elle quand elle le désire en raison de la distance que sépare le pays de Dun des terres Béornide. 

Quand elle eut atteint les 20 printemps avec son ami et compagnon de voyage Svarnak, elle décida de voyager bien plus loin vers l’Est dans un endroit appelé le pays de Dun. C’est là qu’elle fit la rencontre d’une jeune Dunlending appelée Brina la fille d’un chef de clan avec qui elle devint rapidement amie. Elle se souvient que le jour de leur première rencontre, la jeune fille, sûrement un peu insouciante, avait approché sans peur de son massif loup pour essayer de le caresser. Svarnark c’est laissé faire ce qui n’arrive pas souvent, et la guerrière du peuple Beornide sait que c’est bon signe et que seule une âme pure et noble peut faire réagir avec douceur un animal comme son compagnon de voyage. Quelque part, elle se retrouve dans cette jeune fille qui n’a pas encore atteint l'âge adulte. Elle a des rêves plein les yeux quand la guerrière lui fait le récit de ses aventures et des histoires qu’elle connaît. Cependant, c’est avec une pointe de tristesse qu’elle se garde bien de montrer à son amie, car cette dernière ne pourra sûrement jamais les atteindre. En effet, Brina est malade et même Wulfhilde avec ses compétences de soigneuse, ne pourra pas l’aider plus qu’elle ne l'a déjà fait. Elle sait que la toux que la jeune et pétillante Dunlending n’est pas passagère ni anodine et qu’un jour elle lui sera fatale. 

Une morte en sursis que son père ne peut marier et qui donc ne sert à rien. Mais malgré les brimades de son peuple qui la laissent dépérir, Brina est toujours souriante, mais en se rapprochant d'elle, Wulfhilde a rapidement compris qu’elle se force à sourire afin de ne pas se laisser envahir par le désespoir et la tristesse de sa condition de vie. Comment continuer de vivre et continuer de rêver en sachant que tout cela n’est que futilité ? Brina a beaucoup pleuré dans les bras de son amie, elle en avait besoin. Exprimer ce qu’elle avait au plus profond d’elle l'a beaucoup aidée et surtout, la puissante guerrière l'a toujours admirée pour son courage et sa détermination, la considérant comme bien plus brave qu'elle-même au vu de sa situation. Wulfhilde a même accepté après des mois de refus d’accéder à une demande de son amie, à savoir l’amener voir la mer. Elle savait que ce n'était pas raisonnable au vu de son état de santé, mais c'était son plus cher désir depuis qu'elle était toute petite. Elle l'amèna donc jusque la ville portuaire de Lond Daer située plus à l'Est afin d'accéder à sa requête. Elle se rappellera toujours ce sourire et ses rires, ses larmes quand, pour la première fois de sa vie, la jeune fille a aperçu le bleu de l’océan et la brise marine qui venait caresser leurs cheveux. Un désir simple, mais qui permit à son amie de reposer en paix. À son retour, elle resta à son chevet, l’aidant à combattre sa maladie par quelques remèdes pour atténuer sa douleur, mais aussi par sa présence en lui tenant la main et en discutant avec elle. À ce moment-là, elle se rappela des paroles d’un grand sage qui avait autrefois parcouru la terre du milieu et dont sa mère lui avait raconté l’histoire. 

« Tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti.»

III ) La louve se met en chasse :

Mais le chagrin était loin d'être terminé. Brina avait une grande sœur du nom de Helga qui faisait partie avec Wulfhilde de ses amies de confiance et de ses confidentes. Elle ne la voyait pas souvent, car elle s'était mariée avec le fils d’un marchand de fourrure qui vivait bien plus au nord, à quelques jours de Lond Daer. La femme était toute aussi douce de caractère que sa petite sœur, mais avec un caractère un peu plus espiègle et farouche. D'ailleurs, beaucoup ici à Tunum la considéraient un peu comme la grande sœur du bourg. Toujours là pour tirer les oreilles des vilains garçons et des idiots du village, ce qui faisait beaucoup rire les parents des malheureux qu’elle grondait sévèrement. Wulfhilde n’a jamais vraiment compris d'ou lui venait cette force de caractère car ce n'était pas une guerrière talentueuse, mais elle avait ce don de se faire respecter par les plus jeunes d’un simple regard sévère et avec quelques réprimandes. Elle avait quelques compétences de soigneuse et d'ailleurs, peu de temps après le décès de sa petite sœur, elle avait accompagné un groupe de jeunes guerrières partis piller le Rohan afin de soigner leurs blessures aux besoins, car disait t-elle “ il faut bien quelqu’un pour prendre soin de ses bons à rien “. Enfin le mot pillage était peut-être un peu inapproprié, le petit groupe d’environ une dizaine de jeunes Dunlending n’avait pas de quoi causer d'ennui, même à un petit hameau. Au pire, il pourrait voler quelques chèvres à un fermier peu vigilant, mais rien de plus. On était loin des pillages massifs organisés par les plus âgés. Sauf que voilà, trop sûr, ils avaient progressé un peu trop dans les terres du Rohan et seul l’un d’entre eux était revenu à Tunum mourant. Wulfhilde paniquée eut à peine le temps de lui demander ce qui s'était passé et après avoir donné quelques informations, il s'endormit trop fatigué. Malheureusement, il mourut plusieurs heures après. Folle de rage, elle siffla son compagnon, avant de monter sur son cheval pour foncer à toute allure avec Svarnark a ses côtés sur l’endroit où avait lieu le combat entre les jeunes Dunlending et la patrouille du Rohan.

Sans surprise, ce fut un carnage et quand la louve tomba sur le corps de Helga. Elle le prit dans ses bras et récupéra à sa ceinture un gourde d’eau et fit en verser sur un morceau de sa tenue afin d’essuyer le visage plein de boue et de sang afin de s’assurer un peu, vainement certes de l'identité de cette femme, car elle ne voulait pas y croire. Elle avait pris un coup d'épée dans le dos ainsi qu'une lance qui lui avait traversé le corps. Elle ne comprenait pas pourquoi toute cette violence, puis elle sentit de nouveau, comme lorsqu’elle avait sauvé le louveteau, cette rage gronda en elle.

“Sous une pluie froide et glaciale comme celle de l’hiver, la louve du pays de Dun dont le pelage se confondait avec cette nuit hurla vers le ciel qui semblait compatir à sa douleur, une clameur remplie de chagrin, de tristesse, mais aussi de rage et de haine”
Livre 3, Cp 12 Extrait des chroniques, histoires et légendes inachevées de la terre du milieu

Quand elle revint sous sa forme humaine, son regard se tourna vers le corps de deux hommes des guerriers du Rohan au vu de leur vêtement et de leur équipement. Elle avança et en fouillant dans la boue, elle trouva un long tissu, sûrement ce qui restait d’une bannière ou d’un étendard. Elle ignorait à quel seigneur ou à quel groupe celui-ci appartenait, mais elle le trouverait et elle ferait payer au centuple toutes ses souffrances, même si elle devait brûler tout le Rohan pour y arriver. Mais la louve est patiente et prudente, elle attendra le bon moment pour frapper. 

La louve s'est installée dans le pays de Dun depuis dix ans et bien peu de guerriers à son arrivée à s’imposer face à elle. Elle a reçu des demandes en mariage qu'elle a pour le moment refusées. Si elle se méfie de Wulf III et de ses ambitions bien utilisées, elle pense qu’il pourra faire un allié de choix le moment venu. Les guerriers et guerrières de la louve du pays de Dun se sont souvent joints aux forces de Dech et Uli dans leurs raids et pillages. D'ailleurs, il y a des rumeurs comme quoi Wulfhilde et Uli ne seraient pas que de simples amies. Elle a établi de façon générale de bonnes relations, surtout commerciales, avec les personnes influentes du pays de Dun qui sont dites plus paisibles et qui préfèrent le commerce à la guerre. 

Informations Annexes :

Evènement important :

Wulfhilde avant d'arriver au poste de Krall faisait partie d'un groupe de mercenaires qui louait ses services principalement pour escorter des caravanes marchandes. C'est là qu'elle fit la connaissance de Hadhod Croix-de-Fer. Aujourd'hui, en tant que Krall de Tunum elle commerce avec les nains de la Moria leur achetant du fer et en leur vendant les surplus de nourriture du bourg ainsi que des fourrures et plus rarement du bois et leur bière spéciale produite a Tunum.

Durant la guerre des trois rois au Rohan, Wulfhilde en profita pour rassembler certains chefs de clans mineurs et des alliées afin de piller les zones loin de la guerre que mènent les Rohirrim, mais qui restaient proches du pays de Dun.

Source : extension les cavaliers du Rohan pour le jdr l'anneau unique v1 ( modifié et adapté au contexte du forum )


L'une des plus grandes communautés entre l'Isen et le flot Gris se trouve sur une petite colline dominant la vieille Route du sud, à un peu moins du tiers du chemin entre les Gués de l'Isen et Tharbard. De vastes plaines boisées s'étendent à l'Ouest, accueillant de nombreux champs, tandis qu'à l'Est, les Monts Brumeux se dressent tels des voisins menaçants. Concernant les bois, il y a quelques années, Wulfhilde c'est arrangée pour les faire massivement reboiser avant d'y installer plusieurs collonies d'abeilles. Elle a appris à certains habitants de Tunum l'art de l'apiculture transmis dans sa famille de génération en génération. Cela permet au bourg de produire un hydromel de qualité produit par les Beornides résidents dans ce bourg.

Tunum est ceinte d'une muraille parcourant le pourtour et le flanc de la colline, œuvre combinée des Nains qui s'établirent ici des siècles plus tôt et des maçons Dunlendings. Il en résulte une fortification robuste aux murs peu élevés, mais larges, composés de grands blocs de pierre et de poutres massives. Il n'est pas question de comparer ces remparts au travail des Nains dans le Nord, mais la forteresse de Tunum demeure imprenable pour la plupart des pillards des montagnes. 

Les bénéfices de l'amitié avec les Nains ne s'arrêtent pas là. Les meilleurs guerriers de Tunum se transmettent des armes et des amures forgées par les artisans nains. Cet équipement reste bien supérieur aux haches et aux lances dont disposent la plupart des clans Dunland, sans compter que certaines maisons de Tunum sont faites de bois, de briques et de pierre qui tiendront encore débout quand le souvenir du passage des Nains sera oublié de tous. 

Malheureusement pour la communauté, la plupart des Nains ne sont plus là. Beaucoup sont partis en apprenant que Smaug le Doré, le Dragon qui les avait dépouillés de leur partie, était mort. Et malgré l'amitié qu'entretenaient les deux peuples, les Nains n'avaient transmis que peu de leur technique aux Dunlendings. Par ailleurs, l'essentiel des armes, des outils et des objets confectionnés par les gens de Durin a fini entre les mains d'autres clans, que ce soit par du troc ou de la rafle. Le peuple de Tunum s'efforce d'entretenir ses demeures et ses murs de pierre sous la supervision de l'unique famille de nains rester ici. Tunum reste un foyer de troc et de commerce pour les clans des plaines. 

Population :

Depuis l'arrivée de Wulfhilde en tant que Krall de Tunum des Beornides et plus rarement des hommes des bois, tous deux issus des peuples venus des terres sauvages sont venus se joindre aux Dunlendings déjà présents. C'est d'ailleurs la louve qui les a invitées à venir s'y installer. 

Ressource : 

Tunum peut compter sur le bois de la petite forêt à l'Ouest qu'il utilise avec parcimonie uniquement pour son usage et pu pour en faire commerce. Dans cette forêt, les chasseurs peuvent se fournir en gibier, leur peau étant utilisée dans la vie du quotidien des habitants de Tunum ou pour en faire commerce ainsi que pour produire des armures en cuir. 

Le bourg produit un alcool appelé hydromiel qu'il exporte principalement vers le port de Lond Daer et Tarbad, Wulfhilde se refusant de faire du commerce avec le Rohan. Durant les huit dernières années, sous l'inspiration de la redoutable guerrière Beornide le bourg a entrepris des travaux conséquents afin de pouvoir amener quelques hectares de sol autour de Tunum. Elle a purgé les terres de cailloux et de morceaux de roche en creusant profondément avant d'y ajouter de la terre qu'elle a fait venir en quantité colossale de la vallée de la Glanduin. Un projet qui pouvait paraitre fou et qui prit des années. Aujourd'hui, ses terres aménagées sont enrichies régulièrement par les excréments et les fumiers produits par l'élevage des troupeaux qui pâturent dans les environs. Ces terres produisent assez de houblons et de blé pour le bourg et pour avoir un stock assez large mais pas assez pour l'exporter. 

Parfois, le bourg accueillit des pillards Dunleding venus revendre le fruit de leur rapine et faire du troc. Généralement, cela se fait à l'extérieur du bourg, histoire d'éviter qu'ils ne viennent troubler l'ordre public, sauf s'ils sont en petit nombre ou s'ils sont des amies et des habitués du bourg.

Il y a plusieurs petits hameaux autour du bourg de Tunum et qui dépendent de lui. Cependant, Wulfhilde s'est arrangée pour faire déplacer les artisans les plus compétents et les guerriers et guerrières les plus redoutables à Tunum. 

Défense : 

Le Bourg dispose d'une enceinte en pierre large, mais peu élevée. Sur celle-ci se trouve un chemin de ronde ainsi que 4 petits tours de guet. Dès son accession au titre de Krall de Tunum, Wulfhilde a fait creuser une douve profonde de deux mètres autour du bourg et aménager de pieux de bois. Un pont levis de bois permet une meilleure défense du bourg en cas d'attaque. Le corps de garde de pierre est plus massif que le reste de la muraille et il permet d'accéder au bourg grâce à une porte en bois massif renforcée avec une structure en acier. 

Une à deux fois par semaine, chaque homme et femme en âge de porter les armes doivent se rendre auprès des guerriers et guerrières vétérans afin de recevoir une base de formation afin de pouvoir défendre le bourg en cas d'attaque. Une habitude instaurée quelques mois après que la louve du pays de Dun soit arrivée au poste de Krall du bourg. Devant les douves se trouve une barricade de pieux croisés et fermement enfoncés dans le sol qui entoure le bourg. 

Tradition : 

A Tunum on respecte les cultures et les traditions du peuple Dunlendings. Cependant, au vu de la variété de cultures présentes sur place, il n'est pas rare que certains habitants aient leurs propres us et coutumes. Wulfhilde est assez ouverte sur le sujet et tant que chacun reste l'autre et que cela ne trouble pas l'ordre public, chacun est libre de faire comme il l'entend. Une fois par semaine en soirée, les habitants se réunissent dans et autour de la maison longue du Krall afin de festoyer. C'est un moment de joie où chacun peut se détendre et profiter pour se relaxer après une semaine de travail. 

Une fois par semaine, tout homme et femme de plus de seize ans doit se rendre à la caserne pour y être formé aux armes. Au départ, on testait leur habilité afin de mieux les orienter. Par exemple, pour savoir s'il ferait de meilleurs archers ou s'ils sont plus doués pour manier la lance. Cela permet d'avoir des habitants qui savent un minimum se défendre si des fois le bourg devait être attaqué. Les meilleurs d'entre eux sont recrutés dans la troupe commandée par Wulfhilde. 

Bannière :

Sur les bannières des forces de Tunum ou celles dirigées par Wulfhilde on peut retrouver une tête d'ours ou de loup blanc sur un fond bleu foncé. Il en va de même pour leurs boucliers. 

Codage par Libella sur Graphiorum