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Sujet: De mal en pis...
Sighild Baldrick

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Centre de la Cité   Tag 7poulessurunmur sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: De mal en pis...    Tag 7poulessurunmur sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 16 Juin 2023 - 22:49
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« Oh non. Ne me dites pas qu’elle est partie. Ma petite fille.»


Le Seigneur prit son épouse dans ses bras. Leur petite fille avait pris la fuite, sa manière de refuser ce destin qui lui fut imposé.
La mère était inquiète. Le père était quant à lui furieux.

Il était en train de se maudire d’avoir été trop laxiste sur son éducation. Une fille qui n’obéissait pas à son père était mal perçu ici…alors deux…et leur petite dernière était bien plus sauvageonne que leur aînée:
« Allons ma chère épouse. Nous allons la retrouver. » Il lui caressa les épaules, tentant d’être convainquant.

Floria était inconsciente d’être partie à l’aventure, sans connaître vraiment ce qui pouvait l’attendre. Guyram avait un mauvais pressentiment pour son enfant et bien qu’il soit très remonté par cette attitude, il avait peur que sa plus jeune enfant ne perde la vie.

Et s’il avait fait marche arrière ? Et s’il l’avait écouté ?

Mais un Morbise n’a jamais et ne cédera jamais au chantage, même d’un membre de sa famille.

Floria avait agi en enfant gâtée et égoïste. Lui, avait agi en un père raisonnable et aimant. Ce mariage permettrait aux Morbise de s’élever dans la société, c’était une chance inespérée.

Loin de se douter que sa fille avait trouvé refuge chez un fermier. Le Seigneur Morbise ordonna que l’on prépare sa monture et nomma quatre hommes en escorte.

C’est alors qu’ils le virent arriver : lui. Le fiancé de Floria avait prévu de surprendre sa prétendante l’instant d’une soirée et en attendant leurs noces à venir.

Quelques minutes lui suffirent pour convaincre d’aller à la recherche de sa promise. On lui confia, à lui et à son homme de main, des chevaux, des vivres.

Et une nouvelle aventure débuta.

S’éloignant de plus en plus du domaine Morbise, l’homme de main dit à son maître :
« Mon Seigneur, je ne comprends pas pourquoi vous vous obstinez à la vouloir. »


Cet échange, ils l’avaient déjà eu quelques temps auparavant. Le jeune Seigneur aimait le franc parlé de son ami:
« Comment veux-tu que je la rejette ? Un esprit aussi ingénieux que beau. Et ce côté farouche, moi il me plaît. Je pense qu’une fois que j’aurais dompté cette jeune Morbise, tout ira pour le mieux. » il prit une pause « Et quoi de mieux que le vaillant prince charmant pour sauver des griffes du danger une jeune damoiselle en détresse » reprit-il d’un air théâtral.

« Et si elle…meurt ? »


« Voyons, voyons. Je serai le pauvre prince charmant anéantit par la mort de sa promise…Le pauvre fiancé en deuil qui annoncera à ses futurs beaux-parents la perte de leur plus jeune enfant. » il eut un air triste mais eut soudain un sourire narquois « Un jeune sauveur qui trouvera réconfort auprès d’autres bras pour soulager cette grande détresse…et il en faudra bien plus qu’une seule paire. »

Le sous-entendu fit rire les deux acolytes.
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Tag 7poulessurunmur sur Bienvenue à Minas Tirith ! Floria14

Syp lui avait tout dit, du moins…une partie. Elle s’en rendit bien assez compte lorsqu’il prit à part Jenifaël. Elle ne pouvait pas dire d’écouter aux portes…Orline était toujours là.

Son sang ne fit qu’un tour. La colère et l’exaspération la gagnèrent.
*Prenez-moi pour une idiote. Vous allez voir de quel bois je me chauffe ! Ca n’est certainement pas parce que je suis jeune que je suis dupe.* elle se redressa sans rien dire de plus, ignorant totalement le reste de son équipe et repartit d’un pas déterminer vers sa roulotte.

Elle claqua la porte de rage.

Floria ouvrit quelques fenêtres de la caravane pour aérer les lieux. L’odeur du sang était présente, le sang de ce Syp…ce soi-disant ami de sa sœur.

La jeune bourgeoise releva ses manches et retira les housses des coussins d’assises pour en mettre des propres. Les tâches de sang sur les coussins et sur le bois ne partiraient pas aussi facilement, mais elle voulait tout au moins s’assoir sur quelque chose de propre.

Elle laissa le linge sale dans la réserve et alla se laver les mains. Une fois ses mains propres, elle se nettoya le visage. L’eau l’aidera peut-être à se calmer et à reprendre ses esprits.

C’est en voyant son reflet dans le miroir qu’elle comprit une chose : elle n’était pas sa sœur et ne le saurait jamais.
Elle ne pouvait permettre que l’on se joue d’elle, que l’on profite de son deuil pour la mettre en danger. Il en était hors de question.

Avant de s’assoir, elle récupéra dans la réserve de sa sœur deux pommes et de l’eau. Se dirigeant vers le tiroir à couverts, elle murmura :
« Sept poules sur un mur, qui picorent du pain dur… » elle observa le contenu du tiroir et reprit « mais l’une d’entre elles n’est pas rentrée…c’est le renard qui l’a mangé. »

La règle des sept avait été inventée par Judia pour limiter le stock d’objet dans sa roulotte. Certains objets ne dépassaient pas le nombre de sept : c’était le cas des couteaux de cuisine.

Il manquait un couteau, il y avait du sang dans le tiroir. Au vu des traces de doigts, le responsable était tout désigné :
*Chiabrena*pesta-t-elle


Elle s’installa et commença éplucher une pomme. Elle se servit une tasse en bois de l’eau fraîche.

Dessiner lui permettrait de réfléchir, de se concentrer…mais Floria n’en avait pas envie. Il y avait trop d’informations, elle hésitait à dénoncer sur le champ Syp et Orline…mais pour faire quoi ensuite ? Et contre quel risque ?

En refermant les fenêtres, elle vit que Syp sortait avec Jenifaël. Elle regarda d’un œil noir cette scène. Floria comprit alors qu’elle ne pouvait compter que sur sa propre personne.

Le sommeil ne le gagna pas sur le coup. Aussi, décida-t-elle de rouvrir la cachette secrète de Judia pour y prendre uniquement son carnet de cuisine. Floria referma soigneusement cette cachette.

L’écriture de Judia l’apaisa.

Recette :



Floria entendit alors quelqu’un toquer à la porte. S’y dirigeant elle ouvrit et tomba sur Jenifaël.

La jeune Morbise retourna s’assoir, lui laissant le choix et la suivre ou de rester sur place.

Assises l’une en face de l’autre, Floria lui proposa un verre d'eau et une pomme. Elle lui dit ensuite :
« Parlons sans ambage. Que pensez-vous de tout cela ? »



Floria n'avait rien contre Jenifaël, mais elle connaître son choix...
[HRPG : recette testée Wink]
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