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Sujet: De mal en pis...
Sighild Baldrick

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Rechercher dans: Minas Tirith - Le Centre de la Cité   Tag craméecommejamais sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: De mal en pis...    Tag craméecommejamais sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 16 Mai 2023 - 21:00
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Tag craméecommejamais sur Bienvenue à Minas Tirith ! Judia10

C’est à la lueur d’une bougie qu’elle vérifia si tout était bien fermé. Les temps étaient durs pour tout le monde, au point de voir de bonnes âmes devenir de vrais démons.

Par chance, Judia Morbise avait été jusqu’alors préservée. Elle se doutait, non sans mal, que cela avait un lien avec ses activités de restauratrice : elle avait donné des repas gratuitement au plus démunis, des vêtements et des couvertures. Et il y avait cette « autre mission » dont elle était chargée depuis un certain temps, qui devait également lui assurer une certaine protection.  

Assise à son secrétaire, l’aînée des Morbise était en train de terminer certaines formalités : payer Dayen le fermier pour sa récolte, en mettre un peu plus pour l’arrivée de leur bébé, finir les comptes, le nombre de repas servit, les réparations sur les autres roulottes, l’inventaire des pots des bocaux restants, les achats à prévoir...

Elle rangea son livre de comptes précieusement, dans l’une des cachettes de sa chambre. La commerçante avait toujours un sourire amusé en pensant à son astucieuse grand maman.

Elle devait désormais écrire une dernière lettre, bien plus importante.  

Prenant sa plus belle plume, Judia s’exécuta :
« Ma chère Floria
[…] »

En déposant cette lettre sur le rebord de la cheminée, Judia joignit ses mains et ferma un court instant ses yeux :

*Voilà qui est fait...en espérant que tu ne lises jamais ces mots, ma chère petit sœur.*

Elle se dirigea vers la cour pour préparer la roulotte et répondre à l’appel de l’Arbre Blanc.

Bien loin de se douter de sa fin tragique…
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Tag craméecommejamais sur Bienvenue à Minas Tirith ! Floria14

Floria se laissa guider par Jenifaël, qui semblait bien connaître les liens et également les soldats.

Au fur et à mesure de leur avancée, elle décida de se couvrir la tête de sa capuche. Elle sentait le regard des quelques passants, de certains soldats et cela la gênait. Il y avait de drôles d’odeurs, qui lui donnèrent la nausée. Le fait de sentir son propre parfait l'aida à surmonter cela.

Arrivées à bon port, Floria s’apprêtait à tapoter la trappe qui se trouvait derrière elle pour prévenir Orline et Syp. Elle entendit soudain des bruits de pas précipités : Orline était sortie de la roulotte, elle semblait paniquée et se dirigea en courant vers Jenifaël : Syp n’allait pas bien du tout.

Spectatrice de cette scène, Floria rassura Cadichon qui commençait à avoir quelques mouvements de reculs. Elle activa le frein de la roulotte pour permettre à Jenifaël d’aider Syp sans tomber.

Floria fut interpellée par Orline, qui lui demanda de l’aide pour ouvrir son hangar. Il était fermé avec un cadenas et de solides chaînes. L’aide apportée la fatigua un peu, car elle n’était pas vraiment habituée à de telles tâches de base.

Avant de redémarrer la roulotte, elle ouvrit la trappe qui se trouvait derrière elle pour prévenir Jenifaël (sans regarder, par respect pour Syp et pour lui éviter d’être témoin d’une scène peu réjouissante). Elle avança en douceur.

Une fois la roulotte garée, Floria courut vers Orline pour l’aider à fermer les portes : la nuit allait bientôt tomber. Il valait mieux se reposer avant de repartir.

Le hangar était assez grand mais un peu vide, la conjoncture actuelle n’étant pas vraiment propice pour certaines affaires.

Floria laissa Orline se diriger vers un salon, pour le moins élégant. Avant de rejoindre la Noble Dame, la jeune Morbise s’occupa de son âne et de son cheval. Elle leur sortit à chacun une pomme, qu’elle coupa avec son couteau en plusieurs morceaux. Elle déposa son couteau dans sa poche de pantalon.

Puis, elle aida Orline à mettre quelques victuailles sur la table. Elle fut invitée à s’assoir, le temps qu’Orline prépare un thé. Une boisson chaude leur fera sans doute un peu de bien.

Floria jeta un coup d’œil vers la roulotte, elle vit au loin les silhouettes de Jenifaël et de Syp. Elle espérait que tout allait bien…

La cité de Minas Tirith était étrange, elle n'en avait pas ce souvenir…et ces gardes suspicieux…c'était étrange...

Instinctivement, Floria posa sa main sur sa besace. Profitant d’être seule, elle en sortit la lettre écrite par sa sœur :

La Lettre de Judia:


Plus elle avança dans sa lecture, plus ses larmes furent retenues. Sa gorge se noua.

Son rythme cardiaque s’accéléra face aux diverses questions qui lui vinrent en tête.

Judia n’était pas quelqu’un d’alarmiste de base…si elle parlait de danger, c’est qu’il y en avait bien un.  Elle se souvint de l’air horrifié de Syp, de ses dires…de ses blessures. Elle ne remettait pas en question l'aide qu'elle apportait présentement, Judia en aurait fait autant mais…que penser de tout ceci ?

Elle posa la lettre sur la table basse et prit son visage dans ses mains. Tout son corps tremblait, elle eut soudainement froid, eut également envie de vomir.

Floria regarda alors Orline, en larmes :
« C’était quoi cette mission ? Vous allez me le dire ? Sommes-nous en danger ? Qu’est-ce qu’il s’est passé? Pourquoi ma sœur est morte ? Et à cause de qui !» elle prit sa lettre « Et cet arbre? Qu'est ce que c'est ? »

Elle tendit sa lettre vers Orline, toute tremblante.

Bien loin de se douter de ce qui allait arriver…
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