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Sujet: [Amon Araf] Le respect se mérite, la confiance se gagne
Sirion Ibn Lahad

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Rechercher dans: L'Arnor   Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [Amon Araf] Le respect se mérite, la confiance se gagne    Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 13 Juil 2023 - 14:42

- Eh bien, débrouille-toi pour que le mortier arrive dans la semaine. Fais ce qu'il y a à faire.

L'ouvrier acquiesça et s'en retourna près de ses hommes. Omri l'observa un instant avant de tourner le regard vers la cour principale du château, un tas de paperasse sous le bras. La mine grave du régisseur trahissait son inquiétude. Les travaux de rénovation avançaient bien, pourtant il était sans cesse derrière les hommes et les femmes en train d'oeuvrer à la restauration du château comtal. Le fied d'Amon Araf avait récemment changé de propriétaire et tout devait être prêt pour son arrivée.

Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! Amon_a11

~~

Omri avait été mandé à la capitale un mois plus tôt. Le nouveau comte avait souhaité le rencontrer dans l'intimité d'une auberge discrète. Au milieu de la clientèle, l'arnorien avait fait la connaissance de celui que d'aucuns surnommaient jadis le Fantôme. Ou plutôt, il avait réellement fait sa connaissance. Car lors du siège d'Amon Araf par Madhel et ses hommes, Omri avait déjà croisé sa route. À la tête de la garde de la rose, Ibn Lahad avait su se montrer décisif dans la libération de la place-forte et ainsi redorer le blason du roi sur ses terres. Un homme fort, avait alors pensé l'arnorien.

- On vous dit méticuleux, loyal et franc, lui avait soufflé celui qui prétendait également à devenir le nouvel Intendant d'Arnor.
- En effet, mon seigneur.
- J'aime à penser que vous feriez un excellent régisseur pour mon domaine et.. mes gens.


Omri avait ressenti la gêne dans la voix de son interlocuteur. Les choses de la noblesse lui semblaient encore étrangères.

- Ce serait un honneur.
- Bien. La question est donc réglée.


Ibn Lahad se leva d'un bond de sa chaise. Omri sursauta. Cette réunion "secrète" n'allait pas le rester longtemps si le Comte s'étalait au beau milieu de la taverne.

- Vous recevrez vos instructions à votre sortie de la capitale. Je rallierai Amon Araf dès que les affaires pressantes seront réglées ici.

L'Intendant salua brièvement Omri avant de quitter la salle. Soudain, tous les clients cessèrent leurs discussions pour se lever à leur tour et suivre comme un seul homme le bras droit d'Aldarion à l'extérieur de l'établissement, laissant Omri déconfi. Visiblement, les choses de la discrétion et de l'ombre n'étaient quant à elle pas du tout étrangères au jeune intendant.

~~

- Maître Omri ?

La voix du serviteur l'extirpa de ses pensées. Il hocha la tête comme pour inviter le jeune homme à parler.

- Marida revient.
- Ouvrez les portes.


Le métal grinça dans un bruit strident, les rouages grondèrent avant que la grande porte du château ne s'ouvre dévoilant bientôt une petite troupe de cavaliers. À leur tête, une femme sans âge et au regard perçant se présenta au centre de la cour. La poignée d'hommes qui l'accompagnait mit pied à terre. Omri s'approcha, sa paperasse toujours sous son bras. Il remarqua la corde attachée à la selle de la femme, ainsi que l'homme prisonnier à l'autre bout.


- Marida.
- Omri.
- Que nous ramènes-tu là ?
- Un traître. Le bougre nous échappe depuis des jours.

L'un de ses acolytes tira le captif jusqu'aux pieds de la monture de Marida. L'homme était crasseux, recouvert de poussière, de sang et de boue séchée. S'il était bien amoché par sa rencontre avec les cavaliers, son regard trahissait une certaine nonchalance.


- Le reconnais-tu, Omri ?

Le régisseur s'approcha avec prudence de l'homme et l'examina. Sa chevelure brune ne lui était pas inconnue, de même que sa stature. Il l'avait déjà croisé aux alentours de la citadelle.

- Le dernier sbire de ce diable d'Ilun.
- Il n'a pas ouvert la bouche depuis qu'on l'a attrapé. Les geôles sont encore debouts ?


Omri opina du chef. Marida pointa du doigt deux des siens qui se saisirent de Rytep. L'homme leva les yeux devant le donjon d'Amon Araf. Il se remémora les derniers jours vécus ici. Péocle, la prise de pouvoir de Madhel, sa fuite à l'arrivée de la Rose Blanche et sa vie de fugitif. Errance qui n'avait guère duré. Rytep n'était pas de ce genre là. Il n'avait su se résigner à vivre caché, finissant par abdiquer et se rendre.

Marida lui jeta un regard désabusé avant de mettre pied à terre. Elle tira légèrement sur sa garde, comme pour vérifier l'état de sa lame.

- Je vais demander à ce qu'on vous nourrisse toi et tes hommes, lui assura Omri. Vous devez être exténués.
- Les rénovations avancent bien on dirait.
- Il me tarde qu'elles se terminent.


La guerrière n'eut aucun mal à voir les dettes de sommeil qu'ornait le visage du régisseur.

- Quand doit-il arriver ?

Omri prit une profonde inspiration.

- Dans deux semaines. Je prie chaque soir pour qu'il soit retardé par quelque affaire d'Etat. On raconte qu'il va être l'objet de débat au Sud. Le Conseil du Sceptre s'est saisi de l'affaire et de cette histoire de bannissement.
- Les gondoriens aiment bavasser. Il suffira d'un mot de notre roi pour étouffer cela.


Le régisseur souffla. Marida était une femme terre à terre. Mais peut-être s'en faisait-il un peu trop ?

- Et ne t'en fais pas pour les travaux. Après tout, ce sont ses hommes qui ont causé la plupart des dégâts en reprenant le château des mains de Madhel.

Ensemble, ils marchèrent en direction du bâtiment principal, montant l'escalier d'honneur jusqu'à la grande salle où résidait le siège seigneurial. De nombreux serviteurs s'affairaient à restaurer la gloire d'antan de la salle, suite au passage des sbires de Madhel.

- Il suffit d'un instant pour détruire, mais des siècles pour bâtir.

Marida s'avança, les mains sur les hanches. L'endroit était encore en piteux état.

- On raconte qu'il est un homme dont on se souvient, lâcha-t-elle. Comment est-il ?
- Mystérieux,
répondit d'abord Omri. Il dirigeait les espions, les racines du pouvoir. Un homme dangereux, sans nul doute.
- Sans nul doute. Et c'est cet homme là qu'Aldarion a choisi comme Intendant. Quelle idée.
- Sa loyauté est sans faille.
- Pour un étranger...
- Que veux-tu dire, Marida ?


La femme écarta les bras. Qu'Omri pouvait être naïf parfois.

- Il est loyal parce qu'il reçoit la dime du roi et parce qu'il goûte au pouvoir. Ses ancêtres servaient sûrement Sauron. Je n'ai aucun confiance dans ce genre d'homme.
- Madhel était un arnorien. Pourtant, il a tué les héritiers du royaume. Nul n'est assujetti à ses origines, Marida.


Le régisseur se posta au pied des marches menant au siège seigneurial.

- Le respect se mérite, la confiance se gagne. En libérant le fief des griffes de cet assassin, pour moi il a l'un et l'autre.
Sujet: Des invités génants
Aldarion

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Rechercher dans: L'Arnor   Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Des invités génants    Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 14 Jan 2015 - 22:47
Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! Rytep10
Rytep se tenait quelques mètres en retrait de son seigneur. Il était sensé assurer sa protection face aux "invités" embarassants de l'ancien sénateur. Il était néanmoins conscient qu'en cas d'attaque, il serait tout à faut incapable de faire quoi que ce soit. C'était d'ailleurs la raison profonde pour laquelle son maître n'avait pas encore bouté l'envahisseur hors de chez lui... même si en l"occurence, pour sa propre sécurité, il aurait mieux valu s'en débarasser définitivement.

Ilun Péocle, ancien Sénateur d"Arnor, Comte en Minhiriat détallait chaque mot de la lettre qu'il venait de recevoir.

Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! Paocle10

Citation :
Seigneur P. ,
J'ai entendu dire que votre fortune avait mal tourné à la suite des évènements qui nous ont tous concernés. Sachez que vous n'êtes pas le seul. Néanmoins l'Ordre n'est pas mort. Il se relèvera avec toutes les personnes de bonne volonté.
Si votre fortune ne vous permet plus de nous aider financièrement, prenez les armes comme les anciens seigneurs des hommes et reoignez nous au front.

S.


La lettre l"aurait fait sourire n'eut-ce été sa situation dramatique. Tout allait déjà assez mal pour qu'en plus il se complaise dans la fange boueuse d"un vague campement de résistance. Il avait joué une mauvaise carte, il n'était pas question qu'il pousse le vice jusqu'à poursuivre dans cette voie.

Cependant, cette lettre avait éveillé un espoir non négligeable. Il se leva de son fauteuil, installé à la table du petit bureau qu'il avait fait installer dans l'aile ouest de son château. Rytep lui emboîta directement le pas, la mais sur le pommeau de son épée. Ils traversèrent la petite cour pour rejoindre le bâtiment principal où, théoriquement, se tenaient les quartiers du Comte.

La cour était quasiment vide, les serviteurs avaient fui dès que l'argent avait commencé à manquer. Il ne restaitt plus que la splendeur du bâtiment d'antan. Une petite forteresse sur une bute surélevée qui dominait la plaine fertile de la région. Tellement fertile que les serviteurs avaient réussi sans auncun problème à trouver de l'embauche dans les fermes des environs.  Par chance, quelques fermes des environs reconnaissaient encore leur seigneur et lui versait une petite dime qui lui permettait de se nourir ainsi que ses "invités".

Un homme maigre aux yeux vifs, vêtu d'une cotte de maille reouverte d"un long manteau de cuir, montait la garde devant la porte, l'épée au côté. Il inspecta le duo qui approchait. Péocle allant le premier, il était évident qu'ils ne venaient pas pour mener l'assaut. Il s'écarta, leur ouvrant la porte du bâtiment au passage.

Ils continuèrent pendant quelques mètres dans le couloir qui menait à l'escalier d'honneur. Celui-ci se terminait par une large porte où deux autres sentinelles étaient placées. Ils ouvrirent à leur tour la porte non sans annoncé, très vulgairement que "Péocle" était là.

La grande salle du château était dans un état déplorable. Les tentures étaient fermées, de grands cierges étaient sensés offrir de la lumière. Ceux-ci avaient coulé laissant de grande taches de cire au sol. Au sol et sur les murs, des symboles étranges avaient étés tracés tantôt à la craie, tantôt à la peinture rouge... tantôt avec des matières dont Péocle préférait ignorer la compositions. Des cercles et des crânes à perte de vue...

L'avant de la salle avait ét transformé en dortoir et deux hommes s'y reposait en permanence. Des tables éparses et sales, encore jonchées de restes de nourriture, servaient de réfectoire. Le petit escalier dans le fond de la pièce, qui menait à la chambre seigneuriale, était gardé par une brute immense au crâne rasé. Péocle n'avait plus pu entrer dans ses quartiers depuis des semaines. Enfin, juché sur le siège seigneurial, se tenait Madhel, ancien Tribun d'Arnor, traître à son peuple,laissé pour mort dans le nord et revenu hanter l'Arnor et tuer les héritiers royaux.

Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! Y7z8

Il jeta un regard étrange à Péocle comme s'il se demandait ce qu'il venait faire là. Pourtant, le Comte était dans son propre château... Rytep trouvait la situation fort embarassante, il se tenait toujours un peu en retrait dans une attitude défensive. Si Madhel lachait ses chiens de garde, il devrait assumer la mort de l'un ou l'autre.

" Le Cercle est la vie, le Crâne est la mort", psalmodia l'étrange mercenaire.

Aussitôt, toute sa petite troupe reprit en coeur la suite de la litanie.

"La vie s'achète, la mort se donne"

Péocle en avait assez de ces deux phrases qui constituaient l'essentiel de la conversation du petit groupe. Il se garda bien de le montrer, adoptant une posture humble, la voix aussi doucereuse que possible.

"Seigneur Madhel, je..."

Avant qu'il ne puisse continuer, Madhel leva sa main, couverte d'un tatouage représentant un crâne enfermé dans un cercle.

"Es-tu venu acheter ta vie ?"

La question était presque devenue traditionelle. Péocle, alors soutenu par la puissance financière de l'Ordre de la Couronne de Fer, avait proposé à Madhel une somme énorme en échange de l'assassinat des enfants d'Aldarion. Il lui avait alors payé une avance qui représentait, peu ou prou, la totalité de ses economies. Une fois les enfants assassinés, Madhel était venu lui réclamer son dû. Malheureusement pour le  Sénateur, l'Ordre avait été vaincu et les autres nobles qui avaient promis de prendre en charge la rémunération du tueur. avaient refusé de payer leur part. Caleb mort, personne ne pouvait les forcer à obéir.

"Malheureusement non... cependant j'ai reçu ce courrier."

Il le tendit à un des sbires de Madhel qui le transmis à son chef. Tandis que celui-ci le lisait, Péocle précisa sa pensée.

"Vous pourriez trouver du travail là bas et servir l'Ordre."

Madhel jeta la lettre en l'air.

"La seule chose qui m'intéresse dans cet Ordre est qu'il me paie mon dû... Alors je pourrai continuer à servir la plus grande gloire du Cercle et du Crâne. "

Péocle s'inclina, il avait encore perdu... Madhel semblait décider à rester encore un petit moment. Cela tombait décidément mal alors que la rumeur voulait que tous les Sénateurs soient évalués avant la réouverture du Sénat. Un tel spectacle risquait de le conduire tout droit en prison ou pire. Il fallait trouver un autre moyen. Il s'inclina avant de faire volte face pour quitter la pièce. Une voix s'éleva dans son dos.

"Encore une chose... Ne t'avise plus de m'importuner tant que tu n'as pas trouvé de quoi me payer. Tes serviteurs m'amènent très bien la nourriture eux même."

Un frisson parcouru l'échine du Comte. Il parcourut le chemin en sens inverse pour rejoindre son bureau. Là, il saisit une plume et un parchemin.

Citation :
Seigneur Ibn-Lahad,

Honnête et loyal serviteur du Roi Aldarion, je suis otage d'un individu dont l'identité devrait vous intéresser....


#Péocle #Madhel #Rytep
Sujet: Rencontre dans une forêt
Aldarion

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Rechercher dans: L'Arnor   Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Rencontre dans une forêt    Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 18 Avr 2013 - 16:40
Tag rytep sur Bienvenue à Minas Tirith ! Cercle10

Rytep était un excellent serviteur, il était bon à l'épée, débrouillard et particulièrement intelligent. Il était le genre d'homme que tout seigneur aurait voulu avoir dans sa suite. Il avait déjà avantageusement servi son Maître comme écuyer mais également comme négociateur.

Il n'avait eu trop de difficultés à entrer en contact avec celui qu'il cherchait. Il avait laissé circuler un bruit auprès de ceux qui tendaient les oreilles et il avait réussi à obtenir un rencontre au milieu des bois. Il savait que cela pouvait s'avérer dangereux mais c'était là encore un des avantages de son statut : sa mort n'avait aucune importance.

Il avait attaché son cheval à un arbre à une centaine de mètres du chemin vert. Il avait du continuer à pied à travers le sous-bois enneigé. Il n'avait pas mis longtemps à trouver le point de rendez-vous .

Il s’avançât, le sol était marqué de deux cercles de pierre. Il se positionna dans le premier. En face de lui, les feuillages bruissèrent tandis qu'un homme de haute taille et encapuchonné s'avançait dans de sa direction. Sa démarche semblait hésitante. Il avait une épée dans sa main et un petit bouclier sur lequel était dessiné un cercle et un crâne.

Instinctivement, Rytep posa sa main sur la garde de son épée, sur la défensive.

" N'ayez crainte..."

La voix semblait venir du fond des âges, profonde et étrangement familière à Rytep.

"... Tant que vous n'entrez pas dans mon cercle, vous n'avez rien à craindre... pas même d'eux."

Il désigna autour d'eux trois hommes armés d'arcs pointés dans sa direction. Le serviteur ne bougea pas, il devait rester calme et essayer d'obtenir ce qu'il était venu chercher.

" Vous savez qui m'envoi..."

L'autre acquiesçât silencieusement.

" Et je sais que je ne veux pas accepter sa proposition... "

Il respira profondément, comme oppressé par une sourde douleur.

" J'ai bravé la mort... je l'ai évité de peu... j'ai acheté ma vie au prix fort... ce n'est pas pour jouer les mercenaires. Je survis très bien comme ça..."

Rytep avait été prévenu, il savait à quoi s'attendre. Il lança une épaisse bourse pleine de pièces aux pied de son interlocuteur.

" Vous survivrez mieux avec ça... "

La tête de l'inconnu s'inclina légèrement, fugacement.

" Qu'est-ce qui m'empêche de vous tuer pour vous prendre votre argent ?"

Rytep éclata de rire, pourtant la situation n'était pas des plus amusante et il savait qu'il jouait gros.

" Le fait que vous voulez gagner le quadruple... c'est une mission facile... en tout cas pour vous. "

#Rytep
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