Réunion de crise au Palais.

Le pillard se retourna vers le ranger.

-Mon cher collègue,je vois que vous pensé ma proposition inutile,mais permettez moi d'insister.Les mesures déjà prises sont,a mon avis pas assez subtils.Imaginez que ous tombions sur un vrai fanatique.Si il se fait arreter,il n'ouvrira pas son clapet,quoi qu'on lui fasse.MMais si jamais ce meme fanatiques se sent en confiance avec des pseudo-amis,alors il délivrera ce qu'il sait,étant donné qu'il voudra nous convertir a sa cause.Donc,je pense que ma proposition n'est pas tellement superficielle.Mais si nelle n'aboutt pas,je serais ravis de vous accompagner chez les elfes.

Il n'avait pas reprit son souffle de tout son monologue,et reprit une grande bouffée d'air.

Eleriol écouta attentivement le nommé Darkblade puis s'inclina brièvement devant lui :

Je crois que vous n'avez pas bien compris le sens de mes paroles. Je disais que mon intervention serait peut-être inutile et de trop du fait de ce qui avait déjà été fait et de ce qui va l'être. Ces derniers mots désignent ce que vous vous êtes proposé de faire, et par conséquent je n'ai pas voulu le moins du monde dire que ce que vous vouliez faire était inutile. Excusez-moi si mes phrases n'étaient pas bien dites, je ne vouslait pas vous offenser.

La voix de l'elfe était emplie de respect, et si cela pouvait paraître comique pour certain de s'adresser ainsi à un pillard, Eleriol ne l'avait à aucun moment voulu. Il respectait le Haradrim comme n'importe qui d'autre.

Radamanthe écouta un instant les deux propositions, mais il ne semblait pas qu'il était intéressé par une de celles-ci.

"Hum, comme je vous l'ai dit, l'affaire est de trouver un de ces hommes, ou leur repaire. Comment voulez-vous vous intégrer dans leur groupe si nous n'en rencontrons pas ?
Il faut donc partir à la recherche d'indices allant dans ce sens, et à ce moment, vos talents nous serons sans doutes utiles.
De plus, sachez aussi qu'un de nos espions semble être entré en contact avec certains d'entre eux.
Je propose donc que nous partions das la direction que le voleur de la banière a prise, et que nous avisions si des signes nous sont favorables."

Il marqua une courte pause, puis se tourna plus particulièrement vers l'elfe.

"J'ai un doute...Il n'y avait pas d'elfes parmi les voleurs...Je ne sais pas si cela pourrait marcher..."

Le guérisseur plissa les sourcils comme une idée lui traversait l’esprit :

- Une chose m’intrigue : savez vous si le voleur est sortit de la citée ? Si oui par quels moyens… Il serait tellement facile a des rapaces, ou des crebains de le repéré s’il évolue sur terrain découvert…

Nidnama souleva un autre point qui lui paraissait important :

- Pour ce qui est des elfes renégats, sauf votre respect monseigneur l’intendant, le fait qu’ils ne fassent pas partie des voleurs n’indique pas nécessairement qu’ils n’en soit pas les commanditaires,… Je trouverais bien plus qu’étonnant qu’un d’entre eux soit plus empressé qu’un orc de toucher une œuvre elfique encore pure. Autant laisser aux subalternes le travail désagréable.

Il ajouta avec dégoût :

- Il ne doivent pas vraiment considérer que tuer des soldats soit un "sal boulo"… Plutôt une réjouissance : vous avez vu leur visage pendant la bataille ? Certains y prenait vraiment plaisir. Mais bon. Si on trouve le réseau, je me porte volontaire pour aider les autres dans l’infiltration.

Nidnama rajouta avec un sourire entendu, son regard étincelant laissait deviner que rien ne l’arrêterais :

- Vous n’imaginez même pas ce qu’on peut raconter a qui vous a un guérisseur… Que ce soit parce-qu’il vous a sauver la vie ou droguer : qui ne parle pas lorsqu’il est ivre mort ?

L'Intendant se tourna alors vers l'elfe, afin de répondre à ses interrogations unes à unes.

"Le voleur...Nous n'en savons rien, nous ignorons même s'il reste réellement un groupe d'infiltrés à l'intérieur de la Cité.
Mais les gardes de la portes se doivent de rester à leur poste même si une alerte est donnée à l'intérieur de la Cité. A moins qu'il soit reparti par la brèche, il doit être toujours dans la Cité. De plus, le peu d'informations que j'ai reçu de la part de notre service va également dans ce sens."

Il s'arrêta un instant avant de répondre à la dexuième proposition de l'elfe, perdant un instant son regard au loin, dans les nuages qu'on distinguait nettement ici, en haut de la tour Blanche avant de revenir un bref moment dans les méandres de ses pensées, puis de repporter enfin son attention sur le guérisseur.

"C'est une éventualité, évidemment...Pourtant, parmi les elfes ayant pris part au combat, aucun n'a survécu. Sont-ils devenus fous au point de devenir kamikazes, ou ce sont-ils fait manipuler, je l'ignore..."

A la dernière phrase de l'Intendant, Eleriol reprit la parole :

Je pense que je peux vous renseigner. Comme je l'ai déjà dit, ces elfes sont intervenus près de la Moria. Je n'y était pas, mais mon fils, Sombre-chêne, y était. Tout ce qui va suivre, il me l'a raconté lors de nos retrouvailles en Moria après le sauvetage de Roi nain auquel il a activement participé.

On pouvait discerner une pointe de fierté dans la voix de l'elfe qui continua :

Il a donc participé à la compétition qui a entre elfes et nains qui a été subitement arrêtée par la nouvelle de l'enlèvement du roi Thror. Sombre-chêne, étant parti à Minas Tirith, a rejoint le nains alors qu'ils livraient un combat acharnés contre les ravisseurs de leur souverain. Mon fils les a aidé en mettant Thror à l'abri, mais a également tenté de calmer la situation. Les elfes étaient perdus d'avance, leur inferiorité numérique était incontestable. De plus les nains ne semblaient avoir aucune envie de laisser une chance de survie à leurs adversaires. Sombre-chêne a tenté de convaincre les elfes que toute chance de victoire était perdue, mais cet argument fut contré par le fait qu'ils n'avaient aucunement l'envie de se rendre à des personnes qu'ils considéraient comme inferieures. Ils se considéraient comme faisant partie d'une race pure et combattaient le "impurs", louant le jour où toutes ceux-là auraient été exterminés. Ils semblent être dirigés par un maître qui à le pouvoir de convaincre. Je peux... Bref. j'opterais plutôt pour la manipulation. Mais jusqu'à quel point? Je pense qu'il arrive un moment où l'esprit finit par acceter les choses, à les "comprendre". J'imagine que certains sont finalment convaincus au fond d'eux mêmes que l'idéal pour lequel ils se battent est le bon. Quant à leur maître dont j'ai parlé il y a quelques instants, il me semble me souvenir qu'un de ses servants a mystèrieusement eut un choc cérébrale. Rien ne permet de l'affirmer, mais il me semble que se soit son maître qui l'ait renié. Il devait devenir trop faible. Inutile. Cette personne dirige ses hommes, les manipule pour parvenir à ses fins. Quelles sont-elles? "Ses" elfes combattent pour reprendre leurs droits, leurs terres, leur pouvoir. Aurait-ce un rapport avec la bannière volée? Je le pense. Celui qui commande les rénégats à des objectifs obscurs. La perte de son comendant prouve que ceux qu'il "engage" n'ont pas une grande importance à ses yeux. Ce sont des pions. une fois qu'il aura atteint ce qu'il veut, il les délaissera sûrement.

Une silence suivit ce long monolgue, puis l'elfe reprit d'une voix basse :

Il est même possible que ce personnage soit à l'origine de l'attaque dans la citée Blanche. Il dirige peut-être également ces hommes en noir. mais il y a quelque chose de frappant dans cette histoire : tout ce que je viens de dire montre la grandeur de son pouvoir. Pourtant tout ce qu'il aurait entrepris à échoué. Je pense que ce n'est qu'un avant goût : la présence des elfes à Dol Amroth, l'attaque Echtelion, l'enlèvement de Khror... Tout ceci sert à nous faire peur. Il a en partie réussi je crois.

//Tout ceci est en partie supposition//

Nidnama observait la scène et commença a s’impatienter :

- Je pence qu’il serais temps de cesser de nous étendre en vaines conjectures. Il faut retrouver les voleurs au plus vite et chaque instant que nous perdons a délibéré les avantagent un peu plus. Si nous pouvons vous être utiles, je vous prierais donc de nous indiquer ce que nous devront faire. Je pence parler aussi au nom d’autres personnes ici présentes. Il est de toute façon peu raisonnable, de mon point de vue de se lancer seul dans une opération. Ah et une dernière chose,…

Le guérisseur avait le regard vide tandis qu’il réfléchissait. Enfin son regard s’illumina :

- Il serait fort déplorable que la nouvelle du vol de la bannière se répande trop… Elle est un symbole fort de la citée. Je pence qu’il serait donc souhaitable d’en hisser une copie. Si elle Flote en haut d’une des tours de la citadelle, nul ne pourra déceler la supercherie. Si bien sur, certaines personne ne laisse pas courir volontairement une rumeur… Cela nous offrirais au moins un répit pour retrouver la bannière sans créer un incident diplomatique.

Son regard s’était fixé sur le Haradrim, l’alchimiste et son compagnon mercenaire pour bien leur faire comprendre qu’ils étaient les "certaines personnes" qu’il craignait de voir trahir ce secret et que s’ils le faisaient ils comprendraient vite pourquoi il valais mieux ne pas compter de guérisseurs parmi ses ennemis.

Le regard envers le mercenaire fut noir. La façon avec laquelle il se moquait de ses actes aurait eu le don de mettre quiconque sur les nerfs. Pourtant, l'Intendant n'étaient pas particulièrement quelqu'un d'habituellement nerveux.
Mais c'est pourtant vers l'alchimiste qu'il se tourna en premier.

"Alors vous avez mutilé ceux qui sont tombés pour la Cité. J'imagine la mère venant voir une dernière fois son défunt fils et constatant qu'un dément lui a arraché le nez. Mais qu'en plus que ce dément se dit allié de la Cité ?"

Il s'arrêta un instant. Il voyait bien que les gardes les plus proches semblaient passablement outrés et qu'ils auraient volontiers embarqué ceux-là. Mais Radamanthe continua avant cela.

"Mais ainsi vous êtes cela pour une question de légalité. C'est sans doute encore pire. ainsi vous vous en contrefichez ? Tiens, si l'envie me prenait de vous arracher un bras, pour le plaisir ?"

Mais il n'en fit rien. certains certifièrent pourtant l'avoir vu tenir plus fermement sa hache.
il désigna trois gardes.

"Vous n'irez plus nul part sans eux. Pour le moment...Car nous nous reverrons. Plus tard, car j'ai autre chose à faire que de jouer les psychologues.
Et j'espère que vos sois-disants antidotes ne contiennent pas de sang..."

Les trois gardes en question les encadrèrent.

"Mais vous avez raison, Nidnama. Il faut partir...en route.
Oh, et, sachez que la bannière avait coutume de rester dans le palais. Son arrivée sur une tour serait sans doute plus suspecte..."


//Vous pouvez créer un sujet là où commencera votre enquête. Donc quelque part en direction du bas de la Cité.//

Une fois l'intendant parti,le haradrim s'approcha du guérrisseur.Il avait apparament une expréssioon,au combien rare sur ce visage,de sympathie.

-Veuillez m'excuser pour plusieur chose.Un,de vous interrompre,deux,pour vous avoir frappé durant la bataille.Vous ne faisiez que votre devoir.Mais j'ai apprécié vos talents de guérrisseur et de guerrier.Pourquoi ne pas partir enquéter ensemble?Je suis un assez bon combattant,et je puis facilement nous integrer provisoirement dans le milieu de la pègre,histoire de récolter des info supplémentaire.Et vos soins nous seront sans aucun doute utiles.Qu'en dites vous?

Pour une des premières fois de sa vie,le pillard parraissai sincère.

Eleriol baissa la tête. L'enquête allait reprendre. Il réfléchit encore une fois à ce qu'il venait de dire, cherchant un point qu'il avait ommis, puis finit par renoncer. Il regarda le pillard qui venait de faire une proposition d'amitié au gérisseur. Cet homme était étrange... et impressionant. Même si sa manière d'être était quelque fois irritante, il gardait la tête haute même lors des pires situations et semblait ne jamais connaitre la peur. De plus, il savait se montrer amicale et compréhensible lorsqu'il le fallait. Un être vraiment fascinant.

Eleriol toussota discrètement pour attirer l'attention de Darblade et Nidnama puis leur dit :

Je vous propose de continuer cette conversation sur notre chemin. Comme vous l'avez dit vous-même Nidnama, chaque minute écoulée est un danger grandissant. Allons-y.

Et sans attendre de réponses, l'elfe se dirgea à grands pas vers la sortie, vers ce qu'il espérait être la vérité.

Nidnama répondit avec à Darkblaid un sourire au lèvres :

- Pour ce qui est de m’interrompre, je ne sait pas… Mais pour le coup que vous m’avez donné pendant la bataille ce n’est rien… Combien de foi un homme peut blesser un amis dans le feu de l’action. Ha pour ce qui est d’une amitié plus durable entre nous je la refuse strictement si nous continuons a nous vouvoyer !

Le guérisseur reprit un peu de son sérieux et, une fois qu’Eleriol ut parler, il repris tout en prenant le chemin du bas de la citée comme les deux autres :

- Je serait en tout cas ravis d’enquêter avec vous deux. Eleriol, nous avons une dette de sang mutuelle je propose de la sceller par une amitié. A la même condition que pour Darkblaid.

Nidnama emboucha le sifflet attaché a son cous et Maegthir ne tarda pas a se poser sur son épaule. Alors qu’Aladon lui montait sur la jambe.

Il murmura aux deux animaux en elfique :

- Mes petits, je vais vous présenter deux nouveaux amis…

Reprenant dans la langue commune il présenta les deux animaux :

- Eleriol, Darkblaid je vous présente Aladon, (HRP//un écureuil blanc de la forêt noire//HRP) nul n’a jamais aussi bien porter le nom du seigneur des arbres. Et voici Maegetir, ma plus messagère préférée (HRP//faucon femelle brun-roux//HRP) elle aussi porte bien son nom. Il signifie Regard Perçant en Sindarin.

Murdock avait suivi tout la conversion et il se demandait de plus en plus ce qu'il faisait là.

"Intendant, pensez vous qu'il faillent regrouper une partie des troupes de Minas Tirith pour être parer à toute éventualité et mettre en place des patrouilles plus nombreuses et plus importantes."

Radamanthe s'apprêtait à suivre les autres, après tout, il allait bien qu'il s'occupe de ça lui aussi, avant de se faire interrompre par le garde de la citadelle.

"Je me suis déjà occupé d'une partie de cela, et des ordres ont été donnés pour renforcer la sécurité.
Néanmoins, si vous voulez prendre avec vous quelques collègues que vous savez méritants, vous pourriez-vous joindre à nous.
Il faut que nous traquions les probables infiltrés dans le bas de la ville."

En effet, il portait ouvertement sa hache à ses côtés, comme s'il craignait qu'il eut à s'en servir.
Pourtant, il espérait qu'ils pourraient epérer les investigateurs de cela facilement, et les neutraliser sans hécatombe.


//Suite ici//