Un trop long voyage

Meneldir était parti comme un lâche de Minas Tirith, avait remonté les terres du Rohan et les terres désertes vers le nord par le fleuve puis après les chutes à cheval. Ses provisions commençaient à s’épuiser alors Meneldir se nourrit de baies savoureuses et ne quittait pas loin la route longeant le fleuve de peur de se perdre et de mourir de soif.


Après une longue route solitaire, le professeur atteint Vert Bois le grand et passa le fleuve à un gué sûr sans trop de difficulté.

Il longea quelques temps la forêt jusqu’à atteindre la route qu’il la traverse. S’enfonçant dans la belle foret, le sage avait prévu des vivres et avait encore quelques portions de pains de voyage.

Après une journée de voyage, la forêt s’éclaircit et les arbres se mirent à chanter.
En la moitié de la journée, il rencontra un elfe qui le prit d’abord pour un mage car Meneldir le toisa courtoisement et parla un elfique très ressemblant à celui de ceux de l’ouest.
L’elfe étonné conduit le professeur jusqu’à un campement elfe, lui pressentant une hospitalité parfaite.

Dormant sur une large étendue de mousse, le sommeil fût divin.

Le lendemain, le professeur se rendit au cœur du royaume elfique où il contempla le palais dans la forêt mais rares furent les elfes présents.

De nombreux étaient partis et d’autres étant en guerre la forêt semblait vide.

Après de longues discussions avec les sages elfes, Meneldir poursuivit son voyage en direction vers Dale et la montagne solitaire.

Cela faisait quatre jours que le professeur s’était engagé dans la forêt quand il parvint de l’autre côté.

Il put voir de ses yeux la puissante ville de Dale et la ville marchante d’Esgaroth.
Il put rentrer dans les galeries naines où il contempla des merveilles pures.

De tous les constructeurs, les nains étaient les meilleurs, bien que les Noldor fussent eux aussi grand dans les arts.

Après avoir visité les trois cités humaines et naines, Meneldir entreprit de repartir dans la forêt.

Ayant prit de grandes provisions de Cram, il parvint en 3 jours du côté occidental de l’ensemble boisé.

Il passa l’Anduin la grande pour ensuite se dirigeait vers la moria passage le plus sur à présent des montagnes.

Contournant la Lorien, il parvint le lendemain devant les portes ouvertes du premier royaume nain. Tant avait été fait pour permettre aux nains de reprendre ce royaume longtemps occupé par les gobelins.
Jamais le professeur n’avait imaginé une si grande étendue de galeries, il paya un nain pour lui montrer les plus hauts lieux des mines.
Après avoir passé les deux salles de l’ancienne moria, ils parvinrent au célèbre pont de Durin qui fut recconstruit. Ici tomba le balrog et Gandalf.

De nombreux gardes en armures étaient là, les nains étaient de farouches guerriers.


Après avoir traversé la moria, le professeur remonta vers le nord pour chercher une trace de sa famille.
L’Arnor n’avait guère changé hormis quelques maisons construites.

Le sage remonta jusqu’à Fornost où demeurait avant sa famille.

Là, il ne trouva quasiment plus rien de l’ancienne demeure familiale mais soudain il découvrit une pièce où un feu brulait faiblement.


Personne ne se trouvait à l’intérieur mais on voyait les traces de vie.

Meneldir commença à chercher alentour l’inconnu espérant trouver son frère ou sa nièce.
Quelqu’un le renseigna et lui dit qu’un homme d’une vingtaine d’années trainait souvent et vagabondé, le passant lui conseilla l’auberge.

Meneldir se dirigea directement vers l’auberge à grand pas ayant laissé Nimdalf prés de la maison en ruine.

Ouvrant violemment la porte du commerce, il découvrit celui qu’il recherchait affalé sur le comptoir.

Celui-ci était son neveu parti comme toute sa famille à l’est mais celui-ci le décevait car il demandait au serveur de la bière en troquant des objets.

Meneldir attrapa le dénommé Avorn pour le mettre dehors.

Le jeune garçon ne réagit pas tout de suite puis reconnut son oncle.

Il lui sauta dans les bras et Meneldir se détendit.

Après être rentré à la demeure Avorn expliqua toute son aventure. Il avait retrouvé ses parents morts et sa sœur de même tués dans l’est.
Il était revenu et avait subsisté quelques mois en chassant et en vendant divers objets mais abandonnés de tous, il avait désespéré.

Avorn remit la chevalière familiale à son oncle et lui demanda pour l’accompagner en Gondor.

Meneldir savait ce que cela représentait, il devrait l’entretenir et le gérer mais il accepta quand même par mémoire pour son frère.

Après avoir rassemblé les objets de valeur et vendu le reste, ils entamèrent un voyage vers le sud.

Avorn avait encore un cheval qu’il n’avait pas vendu par chance. Ils passèrent deux jours à Bree à se préparer au périple.

Piquant droit vers le sud, ils voyagèrent assez vite. Pendant ce temps, Meneldir l’instruit sur la politique du Gondor et les usages.

Meneldir lui épargna toutes les aventures qu’il avait eues et ne dit mot de la guilde.

Soudain un matin, un groupe de cinq brigands foncèrent vers les deux voyageurs.

Meneldir sortit son arbalète et tira deux brigands avec des carreaux qui les clouèrent au sol.

Avorn s’élança en agitant une épée batârde qui avait appartenu à son père.
Il décapita un brigand qui ne put esquiver.

Meneldir suivit le mouvement et trancha une main quand Nimdalf, son cheval, se cabra devant deux autres brigands tenant de longs piques.

Le professeur fut désarçonné et il se releva alors qu’une dague passa à quelques pousses de sa gorge.
L’épée du sage taillada une fois, deux fois, trois fois le thorax de l’ennemi.
Le sang gicla sur le sol.
Avorn combattait les deux brigands en un même temps.

Meneldir tua en un coup l’un des deux en plantant une dague dans son cou.

Le dernier prit ses jambes à son cou alors qu’Avorn se jeta à ses trousses.


Laisse le, gamin.

Meneldir remonta à cheval et Avorn revint d’une sombre mine vers le sien.

Pourquoi ne pas le tuer ?

Tu apprendras qu’un ennemi qui fuit est inoffensif.

Le reste du voyage se passa sans encombre.
Ils arrivèrent en Gondor et passèrent la Grande Porte.