Nom/Prénom : Dùnlinde Essantil
Âge : 18 ans
Sexe : Féminin
Race : Rohirrim
Particularité : Dùnlinde possède un calme et un flegme notables
Alignement : BienRôle : Cavalière
Équipement : • Epée de Cavalier basique
• Poignards
• Arc, carquois et flèches
Description physique : Dùnlinde est une jeune fille fine et élancée, à la démarche souple et silencieuse. En bonne Rohirrim, ses cheveux sont d’un blond doré, tirant au châtain en hiver. Ses yeux perçants sont noisette et tranchent quelque peu avec les traits doux de son visage et sa peau a une teinte légèrement hâlée, conséquence des entraînements fréquents de Dùnlinde. On ne jurerait d’ailleurs pas en la voyant qu’elle soit habituée aux armes. Sa physionomie suggérerait plutôt une certaine fragilité et ses traits, une innocence naturelle. La fermeté de la poigne de la jeune fille trahit tout de même des années d’entraînement, d’ailleurs ses mains sont remplies de cals.
Description mentale : L’apparente fragilité de Dùnlinde se révèle bien trompeuse. Elle n’aurait pas rejoint l’armée du Rohan si cela n’était pas le cas… Sous ses airs calmes et flegmatiques, la jeune fille nourrit une véritable soif de combat et d’aventures. Le surnom de « feu follet », attribué par son maître au fil des années, lui est resté collé à la peau. Une fois sa danse mortelle commencée, Dùnlinde est incontrôlable. Elle ne se laisse néanmoins pas prendre par le feu de l’action et utilise son remarquable sens de l’analyse et de l’observation à bon escient. Dùnlinde, même si elle n’en a pas le physique, s’estime pouvoir être une bonne meneuse. Ce sont d’ailleurs les femmes, au Rohan, qui chevauchent le mieux (du moins est-ce ce qu’elle soutient). Les Rohirrims naissent presque sur le dos d’un cheval, c’est pourquoi le don de l’équitation de notre jeune Cavalière paraît naturel. Il faut beaucoup de temps et de patience pour apprendre à connaître Dùnlinde mais finalement, elle peut se révéler une camarade agréable et même drôle, parfois un peu trop portée sur le sarcasme.
Histoire : Dùnlinde Essantil est fille de paysans, de braves Rohirrims qui le jour durant courbent l’échine pour gagner de quoi vivre. Leurs moyens étant très limités, Elora et Deomir ne surent procurer à leur fille une éducation de très bonne qualité. Dùnlinde passait donc la majorité de son temps à tisser des paniers en osier ou à s’occuper des poules et des chevaux, ou du moins était-ce que pensaient ses parents. Sa vie campagnarde était en réalité bien plus trépidante : elle faisait les quatre cent coups avec les garçons du coin : allant voler des pommes au marché, s’amusant à chiper des pommes de terre à Jurkin le vieux paysan ou encore se prenant pour une guerrière du Rohan, armée d’un bâton taillé. Elle était curieuse, vivace et sa joie de vivre faisait le bonheur de ses parents. De temps en temps, Dùnlinde voyait passer les fiers cavaliers du Rohan, avec leurs boucliers et casques ruisselant au soleil et leurs fiers chevaux soufflant d’énervement ; Alors elle se promettait qu’un jour elle serait comme eux et qu’elle irait par-delà les montagnes et vivrait des aventures incroyables !
Le temps passa et Dùnlinde grandit. Au fil des années, elle devint plus réservée. Elle s’entraînait désormais seule contre un épouvantail, déçue de ses anciens camarades qui, intrigués par la métamorphose de la petite fille en jeune femme, s’était conduits en Orcs. Elle avait totalement intériorisé ses sentiments et son visage avait pris un masque d’impassibilité qui lui resta collé à la peau. Ses parents la voyaient de moins en moins souvent : Dùnlinde passait son temps à s’entraîner avec le poignard qu’elle avait réussi à se procurer au marché, après plusieurs mois d’économie. Les petits vols, les tours joués aux paysans, tout cela était bien fini pour la jeune fille qui rêvait à des aspirations plus grandes. Elle voyait toujours les cavaliers passer et les regardait plus à distance. Leurs boucliers et casques ruisselaient toujours, les chevaux avaient toujours l’écume aux lèvres. Mais devant elle ne passaient que des hommes, des hommes et encore des hommes et son rêve se heurta à la dure réalité de la vie : les femmes n’étaient pas faites pour une carrière dans l’Armée.
Dùnlinde atteint ses 16 ans et Elora tomba gravement malade. Toutes ces années à travailler le dos courbé lui avaient gâté la santé et son âge l’avait rendue vulnérable aux maladies. Jour après jour, Dùnlinde voyait sa mère dépérir sans pouvoir faire grand-chose. Deomir commença à boire.
Elora rendit son dernier souffle un jour d’été où la chaleur avait été particulièrement étouffante.
Un jour que Dùnlinde faisait la vaisselle et tentait d’ignorer tant bien que mal les délires de son père ivre, quelqu’un frappa à la porte. Elle entendait des voix et des bruits de sabot. Dehors, la pluie tombait dru. La jeune fille se hâta d’ouvrir. Plusieurs hommes, trempés, attendaient devant la maisonnée, leurs chevaux exténués tenus à la bride. Celui qui semblait être leur chef s’adressa à Dùnlinde, lui demanda l’hospitalité. La jeune fille, paniquée, accepta malgré la faible capacité d’accueil de la maison. Elle reconnut sur les poitrines de ces inconnus l’écusson qu’elle avait déjà tant observé et admiré. Dùnlinde se hâta de mettre son père au lit et de recevoir les cavaliers comme il se devait. Ils devaient être une dizaine, et certains n’étaient vraiment pas en bon état. Sans doute revenaient-ils d’une longue expédition. A cette idée, le cœur de la jeune fille se serra. Dùnlinde servit de la bière aux Rohirrims et raviva le feu dans l’âtre. Elle tenta aussi de bander les plaies des blessés. Leur chef était un homme d’âge plutôt avancé, calme et rassurant qui la remercia de son accueil d’un sourire affable. La pluie s’était entretemps calmée et la chaleur ainsi que la bière distribuée ne manquèrent pas de faire leur effet. Les hommes commencèrent à parler fort, certains à chanter et Dùnlinde continuait de discuter avec le chef, qui voulait tout d’un coup tout savoir de sa vie et avait pris une couleur écarlate. La jeune fille lui parla de ses aspirations guerrières et la vie qu’elle menait dans son petit village. L’homme s’anima lorsqu’elle lui parla d’armes, et l’enjoignit à haute voix de lui montrer ce dont elle était capable. Interloquée, Dùnlinde se laissa entraîner dehors et un cavalier lui lança une lourde épée. «
Allons », dit son adversaire, «
vas-y, ma petite, attaque moi ! ». Les hommes derrière avaient emmené leurs chopes dehors et avaient entretemps trouvé la réserve de vin. Leurs rires résonnaient dans les champs alentours.
Alors Dùnlinde porta un premier coup, puis un deuxième. Gênée par le poids de l’arme, elle n’en menait pas large. Son adversaire repoussait facilement ses coups, riant bruyamment. Dùnlinde, portée par l’adrénaline, continuait à frapper encore et encore, portant des coups de plus en plus puissants, étonnant légèrement le chef qui dut se concentrer un peu plus sur le combat et un peu moins sur sa chope. Les années d’entraînement sur l’épouvantail usé avait quelque peu payé : Dùnlinde ne se ridiculisa pas totalement. Son ardeur amusait les cavaliers qui ne purent s’empêcher de lui trouver un côté sympathique. Le combat prit fin lorsque Dùnlinde vit son arme se faire éjecter de la main par son adversaire. Le Rohirrim partit de nouveau d’un rire tonitruant : «
Tu t’es bien défendue, ma petite ! ».
Le lendemain, Dùnledin fut réveillée par le bruit des sabots au-dehors. Ces hommes devaient avoir acquis une étonnante capacité à résister aux lendemains de beuverie. Le soleil était à peine levé et les chevaux étaient déjà harnachés, prêts à partir. Les cavaliers la saluèrent gaiement et leur chef s’avança vers Dùnledin. Il avait préparé une monture supplémentaire et lui proposait de les accompagner à Edoras. «
Tu as des capacités », disait-il, «
et puis tu ne laisses rien ici… ».
Deomir ronflait bruyamment derrière.
Alors Dùnlinde emballa quelques hardes sans réfléchir, prit de la vaisselle, quelques objets inutiles, jeta un regard vers la maison délabrée. «
Je viens avec vous », répondit-elle d’un ton décidé.
… Arrivée à Edoras, Dùnlinde fut éblouie par l’aspect d’une vraie ville. Elle n’en avait jamais vue jusqu’alors. Les rues étaient propres, les bâtiments, beaux et l’animation, l’animation surtout était déstabilisante ! Comme dans un songe, elle suivit les cavaliers jusqu’aux écuries. Le chef qui l’avait persuadée de le suivre murmura quelques mots à un homme richement habillé et aux sourcils broussailleux. Il lui lança un regard.
Quelques mois plus tard, Dùnlinde travaillait dans une taverne. Le soir, elle s’entraînait avec ce chef qui croyait en elle. Le mot qu’il avait touché à son sujet à son supérieur n’avait fait qu’à moitié mouche : c’est que Dùnlinde n’avait pas le physique d’une guerrière et puis, c’était une femme… La jeune fille fit beaucoup de progrès en peu de temps. Elle avait cet avantage non négligeable de pouvoir tester les nouvelles techniques apprises sur des clients de la taverne un peu trop insistants, qui tentaient de l’aborder après la fin de son service. Les mois passèrent, Dùnlinde eut 17, puis 18 ans. Elle n’avait aucune nouvelle de son père. Parfois, il lui manquait.
Enfin, son entraîneur lui apprit qu’il la jugeait assez formée que pour pouvoir se présenter aux sélections annuelles de cavaliers du Rohan. La jeune fille avait fait des progrès énormes et pouvait se mesurer à un soldat de son âge sans fléchir. Le cœur battant, elle se présenta au camp d’entraînement. Elle sentait le regard inquisiteur des hommes qui se demandaient ce qu’une femme faisait bien là : peut-être était-elle chargée de leur servir à boire en attendant leur tour ?
Après de longues heures d'attente, le nom de Dùnlinde fut appelé. Elle s’avança devant le capitaine d'Eored, légèrement interloqué, leva son arme et frappa.
Le combat dura longtemps, plus longtemps que nécessaire. Dùnlinde sentait que son adversaire tentait de la repousser dans ses dernières limites. Mais elle n'échouerait pas, non, elle ne renoncerait pas à son seul et unique rêve, la raison qui la poussait à chaque soir reprendre du service dans cette taverne miteuse. Enfin, le capitaine leva la main en signe de trêve. Son visage était impassible et la jeune fille, en nage, était déjà en proie aux plus grands doutes à propos de sa performance. Son maître était là : il lui adressa un clin d'oeil. Bon signe.
Trois jours plus tard, Dùnlinde reçut la bonne nouvelle : elle avait intégré les rangs de l'Armée Rohirrim. Elle était une Cavalière du Rohan...
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