Mauvaise ou chanceuse rencontre

Hrp Image à venir Hrp

Kris marchait dans le froid depuis des jours avec son équipe. C'était des maraudeurs et actuellement, ils travaillaient pour un marchand d'esclave Rhûnien qui leur a demandé de leur ramené un orc. C'était certes une demande des plus étranges, mais bon Kris s'enfichait tant que l'argent était au rendez-vous... C'était ça l'important. Il faisait partie de ces hommes qui n'ont aucune morale et malgré son jeune âge, environ vingt-cinq ans, il était craint par ses semblables et avait une sérieuse réputation dans le kidnapping et biensûr la revente aux esclavagistes. Il avait toujours eut le don d'attraper des dorées rares, peut-être est-ce grâce à son charme naturel....

Il préférait opéré avec une plus petite équipe en général, mais là dix hommes ne seraient pas de trop pour aller s'aventurer dans les terres du Mordor et y ramener un orc. Il espérait vraiment qu'une de ces bestiales stupides sortent de lui-même se jeter dans ses filets. Ce serait tellement plus simple.

Jihlam l'apostropha. C'était un garçon jovial qui cherchait sa voie en quelque sorte. Ces derniers temps, il s'était trouvé une passion pour l'illégalité des actions de Kris. Ce qui faisait beaucoup rire ce dernier. En quoi est-ce passionnant de kidnapper des jeunes filles, ou des orcs? Le jour ou il serait riche, il arrêterait tous et s'installerait à la capitale dans une villa avec plein de femmes. Rien que cette perspective, lui fit louper le début de la phrase de son compagnon.

-... est bien. Et en plus, tu vois, je sens que ça me plait vraiment. On pourrait s'associer et monter une compagnie d'import d'esclave. Tu vois comment?

Kris resta médusé par la proposition de son "ami". Une compagnie d'import d'esclave. C'était quoi cette idée farfelue. Son métier rapportait bien, justement parce qu'il n'y avait que des petites troupes qui faisaient leur métier.... Ce Jihlam était vraiment un idéaliste complètement fou. Le froid devait pas aider.
Le chef de l'équipe répondit évasivement:

-Ecoute Jihlam, je sais pas. Moi je préfère travailler en petit groupe. C'est plus....

-Non, mais attend tu vois? Moi je veux dire que....

Kris abandonna de l'écouter. Ce gars était un vrais moulin à parole, autant faire semblant de l'écouter et de répondre régulièrement des "oui", "Ouais" et "Je sais pas" au grès de la conversation. Depuis le début du voyage c'était bien la dixième idée folle qu'il évoquait. Il était fou.

Alors que Jihlam parlait, et parlait. Kris remarqua un mouvement droit devant. Il fit un signe au parleur fou pour lui dire de se la coincer. Et il pointa du doigt la chose qui bougeait à une centaine de mètre d'eux. Il lança un regard à un dénommé Carle, un elfe des plus étranges, et lui murmura:

-Approche toi, et revient dés que tu as identifié ce que c'est.

Malgré une fatigue extreme Begerk-ka-Roun, poussé par la faim, marchait en quete de nourriture il n'avait rien mangé depuis plusieurs jour et encore ce n'était que de la viande de rat. Il errait depuis deux semaines et ne s'était nourrit que de petit rongeurs tel que des souris ou des écureuils sa plus grosse prise avait été un castor péché dans un lac. Depuis celui-çi, il avait remonté un petit ruisseau qui s'enfoncait dans les bois. Trois jours s'étaient écoulé depuis lors et son estomac gargouillait comme un homme qui agonise.
Ah, si seulement il pouvait dévorer un fermier, un simple petit fermier pour se remplir l'estomac... Tout a coup, il entendit une voix qui se rapprochait. Son entrainement n'avait pas été vain, les commando avaient de bons effets. C'était la voix d'un jeune homme qui devait etre agé entre quinze et vingt-cinq ans. Sans réfléchir il se jeta vers la voix humaine et, apres quelque minute de course, s'arreta dans une petite clairiere face a un elfe. Il devait être un voyageur était-ce lui la voix qu'il avait entendu ? Probablement Quel régal pour un orc affamé de la viande d'elfe un met tres apprécié par les orc; il se jeta sur lui en faisant tournoyer son arme au dessus de sa tête, l'elefe n'avait pas l'air d'etre armé jusqu'au dents, si il ne s'enfuyait pas, Begrk-ka-Roun allait festoyer le soir même.

L'elfe entendit la course de l'Orc à une bonne trentaine de mètre, mais ne changea rien. Leur but était d'attraper un orc. Voilà qu'un se jetait sur lui. Il poussa un roucoulement qui perça l'air froid.

Immédiatement, Kris l'entendit et lança ses ordres. Formations en demi-cercle. Les filets étaient sortit, et les lances au bout arrondi pour matraquer la bête. La fête allait commencer.

Tandis que le reste du groupe avançait pour encerclé l'orc qui était appâté par Carle.


Lorsque l'orc déboucha sur l'elfe en criant et faisant tournoyer son arme. Le longue oreille s'élança en arrière, comme pour fuir. Il souriait au fond de lui, mais laissait paraître de la peur sur son doux visage. Il jouait le rôle de l'appât à merveille. Il ne courait pas à son maximum pour pas que l'orc le perde, et surtout pour qu'il reste focalisé sur lui.

Le piège allait se refermée. La forêt était propice à ce genre de traque. Et Kris le savait.

Le piège se referma tellement rapidement que Begerk-Ka-Roun ne le vit pas venir. Il n'eut aucune chance. Le chef des maraudeurs le savait et c'était ça qui faisait de lui d'un des meilleurs.

Le filet sur lancé. L'orc se débattit et un deuxième fut lancé. Une corde fut tiré et il chuta emmêlé dans les mailles. Deux de ses hommes le matraquèrent pour le calmer. Bientôt Begerk-Ka-Roun se retrouva ficelé et interdit de toute mouvement. Voyant qu'il avait des armes sur lui, il fit signe de à un gros bras, et asséna un coup qui envoya leur prisonnier dans le monde des beaux rêves. Après quoi, toute les armes furent récupérée.

Le groupe se mit bientôt en route portant la créature. Il n'allait pas tardé à se réveillé. Kris avait déjà prévu la suite des évènements. Il faudrait lui passer des chaines et après il marcherait de lui-même.

Le travail était presque terminé....

Hrp encore désolé du temps de réponse Hrp

Begerk-ka-Roun était dans le noir complet. Apres le coup de poingt du colosse, il était tombé dans les vapes. En y repensant le géant qui l'avait assommé avait ramené Barik, pourtant imposant, au rang d'enfant mal nourri. Begerk-ka-Roun rit intérieurement et décida, énervé d'etre balloté en tout sens, à ouvrir les yeux.
Il était porté par les mains et les pieds par deux hommes massifs, des chaines au poings et au pieds. Enragé d'être emprisonné et, de plus d'etre démuni de ses armes, Begerk-ka-Roun hurla un beuglement de rage qui aurait fait palir un troll de guerre. Il envoya ses pieds dans la tête d'un de ses porteurs, profita que ses pieds touchent terre pour se projecter et renverser le second porteur, toujours ahuri non sang l'avoir mordu a l'épaule jusqu'a l'os. Tant pis pour ses armes, il irait les récuperer plus tard. Il se remit debout aussi rapidement que ses liens le lui permettait et se mit à sautiller loin du groupe. Il se retourna et ne pu s'empecher de les narguer... Mal lui en a prit. Le géant visiblement énervé par le comportement de l'orc saisi un rocher de la taille d'une charette et l'envoya vers Begerk-ka-Roun. Celui-ci évita le projectile de justesse mais ne parvint pas a esquiver la massue de son agresseur. Il se retrouva au pays des reves une nouvelles fois.

Lorsqu'il se reveilla, l'orc était : fatigué, courbatu, les levres fendus, un oeil au beure noir. Bref un piteux etat pour un orc ou pour n'importe quel créature. De plus,il était ficélé comme un saucisson et pendu par les pieds a une branche d'un chêne massif.
Ses adversaires étaient en train de diner devant un feu de camp près de dizaines de tentes. De plus, pour combler le tout, les maraudeurs était en tain de manger de la grillade, un repas que Begrek-ka-Roun n'osait ésperer! Etant donné qu'il ne pouvait leur soutirer la viande ni a blesser ses ravisseurs Begerk-ka-Roun se mit a les agonirent d'injures :

"Imbeciles! Bandes de face de rats! Espece de tas de morve qui pue! Venez vous battre espece de platrée de lache! Bande de mendiant! Délivrez moi tout de suite ou je vous réduis en charpie bande cadavre en déconposition!"

Begerk-ka-Roun les injuriaient de tous les noms jusqu'a ce que l'homme assis en bout de table, probablement le chef ordonna quelque chose un autre homme, surement son bras droit, qui s'approcha de Begerk -ka-Roun, le baillona en ésquivant les coups de croc et le renvoya immédiatement de la ou il s'était réveillé. Une habitude s'installait,le voyage commencait.

Kris regarda avec dédain l'Orc beugler des insultes sans queue ni fin. Il en avait marre, là il voulait juste manger tranquillement. Déjà que Jihlam l’embêtait encore avec un de ces plans foireux. Kris n'en pouvait plus! Il donna un rapide ordre à l'un de ses hommes, un qui se faisait appeler Fatal. C'était un mercenaire plutôt costaud qui s'adonnait sans aucun doute aux viols de temps en temps lorsque le temps de guère le permettait. Kris ne l'aimait pas vraiment, mais il savait repérer une brute, et ce Fatal en était une.

Fatal se leva d'un bond, il était plutôt violent et impulsif. Maltraité un Orc était pour lui un bonheur immense. Imaginé une petite fille en train de jouer avec sa nouvelle poupée, il avait ce sourire là sur les lèvres en s'approchant de Bergek.

-Sale rat, apprend à parler ou tais-toi.

Et lui bâillonna la bouche sans ménagement de sorte que mes lèvres soient bien entaillée par le bout de tissus. IL n'avait nul pitié et pas pur plaisir il frappa plusieurs fois l'orc dans le ventre.

-Prends ça sale bestiole.

Kris s'était redressé et lança avec un léger énervement dans la voix:

-Laisse le donc tranquille, mort il ne vaut même pas de quoi vous payez un jour... Viens manger

Les jours passèrent ainsi. A chaque fois que Bergek jurait ou était un peu trop agité, Fatal revenait et le tabassait un peu pour lui bâillonner la bouche aussi fort qu'il pouvait. C'était une petite comédie qui devint la vie de tous les jours. L'orc ne semblait pas comprendre ou ne voulait pas. Kris se demandait combien il pourrait en tirer auprès de son marchand. Il verrait bien.

Un matin ils arrivèrent en vue de la capitale du Rhûn. Ils arrivaient à destination!

Les ruelles étaient pleines d'ivrognes, il y en avaient de toutes sortes : hommes, femmes et parfois enfants. Les passants regardaient Begerk-ka-Roun avec attention et le pointaient du doigt en chuchotant.
L'orque n'aimait pas ça, il se sentait comme une bête de cirque et bien qu'il ressemblait a un croisement entre loup et homme, personne n'aurait pu connaitre sa race tant il était couvert d'hématome et de sang séché s'il ne criait pas de injures en Parler Noir.

D'après ce qu'il avait compris, il avait été enlevé par une bande de trafiquants dont le chef se nommait Kris et que celui ci comptait le vendre comme esclave. De plus, il avait appris que celui qui s'occupait du rituel matinal de le battre jusqu'à ce qu'il tienne des propos incohérent s'appelait Fatal.

Les rues étaient chargées d'une animation de matinées. Certaines échoppes étaient fermées mais d'autres étaient déjà en activité. Dans la capitale, on trouvait de toutes sortes d'outils utiles, comme des capes, des armes, des armures. Il y avait aussi des étals de nourriture : viande, fruits et légumes... Mais il y avait aussi des marchands qui, assis par terre, faisaient du change au voyageur contre quelques pièces. En résumé une ville a vocation économique.

Enfin, après de nombreux tournants Begerk-ka-Roun atteint la maison de son commanditaire. C'était une majestueuse bâtisse où se disposaient tours, colonnades, gargouilles, sculptures, tableaux, voutes...
Une torture pour un orques habitué au caves putrides.


" - Enfin ma commande est arrivée. Elle ma l'air en pleine forme, peu être un peu maltraitée, je devrais baisser le prix...
- Navré, dit son ravisseur, il est un peu agité et il a la langue bien pendue, j'aurais peu être du la lui couper.
- Non, il aurait valu la moitié du prix que vous avez demandé messire Kris. Pouvez vous le détacher et lui ôter son bâillon que je l'inspecte. "

Le gardien de Begerk-ka-Roun, Fatal, le délia et lui rendit la parole :


" - Sac de têtes pourries, ver putride, ordures, crétins, vous allez voir, je vais tous vous arracher les tripes et je vais m'en tricoter un manteau...

- Ce que celui ci est vulgaire, j'attendais mieux de votre part messire Kris.

- Si celui ci ne vous plait pas je peux toujours lui trancher la tête et vous en trouver un autre.
- Je ne sais pas, il sera difficile a former mais je ne peux pas attendre plus longtemps, je ne sais vraiment pas; je réserve mon jugement. Laissez moi la nuit pour réfléchir, en attendant installez vous dans les quartiers des invités, votre troupe s'installera avec le personnel sauf peu être un ou deux, quand a l'orque, mettez le dans la case aux esclaves. "

Kriss attendait d'être payer avant toute chose. Son employeur semblait croire que le payement ne serait fait que s'il prenait la marchandise. Hors Kriss ne fonctionnait pas vraiment comme ça, il sourit hypocritement à son employeur et balança d'un ton calme mais tous à fait clair:

-Il semble que vous avez mal compris les closes du contrat, Monsieur... Vous m'avez payé pour un orc. Voici un orc!

Il pointa vaguement sa main vers Begerk sans même lui lancer le moindre regards. Il n'avait que faire de la vie d'une pauvre créature comme cela.

-Et donc j'attends un payement maintenant.

Voyant la tête changer Cynatra, son employeur. Il ne devait pas être habitué à ce genre de riposte verbal. Son lourd manteau de fourrure laissait entendre qu'il était riche et donc avait du pouvoir sur les gens. Mais Kriss lui s'enfichait du rang. Il voulait juste être payer pour repartir à l'Ouest cherchez des marchandises plus gracieuse et belle. C'était là sa spécialité: la chair fraîche pour des seigneurs sans scrupule.

Cynatra répondit d'une voix hautaine et assurée:

-Vous êtes bien insolant, je devrais vous faire fouetter pour cela, et je...

-Je n'essayerais même pas à votre place... Vous y perdiez le bras, je vous le promets.

D'un coup d'un seul, les gardes sur Seigneur se firent imposant et avancèrent d'un pas. Cynatra leva la main en signe de paix, ou quelques choses comme ça. Il continua, laissant couler la menace de Kriss.

-J'allais dire que j'étais un homme de parole... Vous irez voir mon secrétaire, il à votre argent. Je n'ai nul envie de ma fâcher avec vous messire Kriss... Si vous avez de belles esclaves à l'occasion, j'en prendrais bien une, ou deux. Au plaisir.

Se tournant vers ses gardes, il leur ordonna séchement:

-Descendez celui-là en bas, et commencez le traitement.

Hrp Suite au Rhun, je prépare déjà le prochain poste, je t'enverrais le lien par MP Hrp