Tout s'était déroulé comme du papier à musique. Les hommes du roi Aldarion et de l'intendant avaient apparu au moment opportun. En apparence, au bon moment pour le triumvirat. Mais tout avaient été préparé ou presque. Les spectres ne faisaient pas partie du programme et encore moins l'effondrement de la tour de la sorcellerie. Et c'est là que tout avait été perdu. Sans le grand chef et le traître gondoréen à interroger, une partie de l'Ordre était toujours maintenu dans l'ombre malgré les renseignements fastidieux de Saemon.
En tout cas, ses soldats avaient bien meilleure allure que ce groupe d'aventuriers qui croyaient pouvoir s'en sortir seul face au mal. Le plus marrant de tout le groupe semblait être cet Halfing. Encore un qui croyait en la grande aventure.
De toute façon, le plus important était la réussite de la mission. La neige au dehors de la batisse croulante de pierre semblait diminuer le côté lugubre et malfaisant des lieux. Au dehors, tout les passeurs se remettaient de leur combat, pendant que les soldats des deux royaumes cherchaient tant bien que mal des survivants parmi leur camp dans les décombres sans grand espoir ainsi que les cadavres des deux derniers conspirateurs sans résultat aucunement. S'ensuivit une dispute entre l'homme de confiance du roi Saemon et l'un des sédéistes sur les moyens mis en oeuvre pour renverser l'Ordre. Le rohirrim prit la mouche et partit sans demander son dû face à la défense conjointe d'Aldarion et de Radamanthe envers l'homme de l'ombre. Il faut dire que Rousnou avait une certaine estime pour cet homme.
C'est à peu prés à ce moment là que le capitaine de la rose, qui aujourd'hui avait revêtu un uniforme noir et blanc, se souvint de son rôle dans la hiérarchie et qu'il devait s'occuper des préparatifs pour le voyage mais le voyage vers quelle destination?
Il sortit du rang qu'avait formé la soldatesque et s'avança vers le souverain.
Votre majesté, quels sont vos ordres pour la suite? Devons nous installer un campement dans les environs pour permettre à ces civils de panser leurs égratignures ou nous préparer pour le départ?.Le ton était arrogant et les mots forts déplacés. C'était ce qu'on lui reprochait depuis quelques années. En fait, depuis qu'il avait prit la place de Lunidel, il avait toujours enchainé les bourdes dont certaines volontairement. Au fond, il ne savait plus laquelle était la plus répréhensible.
Avoir abandonné la garde du roi pour assouvir les pulsions d'une jeune noble dont son père, un des pair et seigneur de Fornost gardait exempte de tout réconfort pour pouvoir la marier par la suite à la noble famille royale.Toujours était il que personne n'avait eu la preuve du péché malgré le taulé la semaine suivante.
Avoir réprimander violemment certains sénateurs lors de sa dissolution par le roi. Réprimande qui avait cassé un nez à un sénateur et une jambe à un vieillard.
Ou bien c'était son penchant pour la boisson.
Toujours était il que malgré ses compétences en tant que capitaine royal, il avait à s'en faire face au froncement de front du souverain.
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