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6 résultats trouvés pour Elyena | Auteur | Message |
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Sujet: [OUTRO IRL 18 ANS] La nuit, tous les chats sont gris | Aldarion
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| Rechercher dans: Le Quartier Marchand Sujet: [OUTRO IRL 18 ANS] La nuit, tous les chats sont gris Dim 16 Avr 2023 - 23:02 | La nuit avait été cauchemardesque, #Idril et #Alcide avaient été mis au courant dès le départ de la terrible nouvelle qui allait secouer le royaume pour les prochaines semaines.
Les yeux d'Alcide passaient sans s'arrêter sur les fumées qui s'élèvaient encore à certains endroit de la ville. La plupart des incendies étaient maîtrisés mais la ville allait garder encore des cicatrices pendant un long moment.
"Comment avez-vous pu laisser les choses aller aussi loin… un officier de ce rang.. "
La voix de la Reine Idril était calme mais dissimulait mal un mélange de tristesse et de déception.
Alcide accusait le coup, il n'avait pas grand chose à dire pour sa défense…hormis qu'il avait sans doute accordé sa confiance à de mauvaises personnes.
"Vous… "
La Reine interpella la discrète silhouette qui se tient en retrait à côté de la porte. Des gardes à l’allure fatiguée et aux vêtements pleins de poussière avaient débarqué au petit matin au palais. Ils avaient demandé à pouvoir mener devant la Reine une nouvelle recrue de l’Arbre Blanc qui avait des informations de la plus haute importance à livrer.
"Expliquez-moi ce qui s'est passé…"
"Tout a commencé au Chameau qui Tousse avant hier…"
***
Cela faisait un moment que la Reine Idril et l’Intendant écoutaient le récit que la recrue leur faisait de cette funeste soirée. Ils commençaient doucement à y voir plus clair dans l'enchaînement des événements. Il leur restait néanmoins à comprendre l'ultime acte de cette tragédie, cette nuit où l'impensable était arrivé. “Cartogan nous avait rassemblés dans la grande salle du Chameau qui Tousse. L'ambiance était lugubre”Continua le survivant.***
Rhydon était mort, Berton aussi. Esmer de Vigo avait pris le commandement des opérations sur le terrain pour tenter de rétablir le calme. Zehev et Sined avaient été réquisitionnés pour le seconder. Quant à Petrus, il était désormais considéré comme un félon par le Général.Le tumulte de la rue montait jusqu'à nous et l'odeur des fumées restait dans l'air.Nous étions la seule troupe encore à disposition de Cartogan et il était notre seul officier. Pourtant, les événements avec Marius Van Diesl avaient considérablement ébranlé notre petit groupe." Comme vous le savez, ma mère est détenue par des personnes qui veulent me faire chanter pour éviter que ne s'opère la véritable justice. La Cité Blanche est un endroit dangereux et je ne peux tolérer que ma mère y soit laissée à la merci des enragés qui mettent notre ville à feu et à sang."C'est ainsi que le Général nous avez présenté la situation. Tout le monde semblait d'avis de le suivre dans cette mission difficile. Certains pensaient devoir le surveiller, d'autres voulaient sincèrement l'aider."Allez vous équiper et revenez dès que possible !"La plupart d'entre nous semblaient avoir choisi l'option de la discrétion. Il valait mieux éviter d'attirer l'attention. Longs manteaux et épées courtes étaient de rigueur. Personne n'aurait pu deviner qu'il s'agissait d'agents de l'arbre blanc. Cartogan tança les rares qui avaient choisi l'option plus lourde et leur intima d'enfiler une tenue plus discrète. Les rues de Minas Tirith étaient remplies de monde. De nombreux habitants étaient sortis, inquiets de la tournure des évènements. Notre groupe se dirigea vers le quartier des antiquaires à la recherche de la rue des archets indiquée sur le document de Berton.Nous arrivâmes finalement face à un barrage. Le quartier semblait bloqué, en proie à des troubles comme un peu partout ailleurs dans la cité. Nous avons préféré éviter la confrontation directe, d’autant que nous n’étions pas certain que la proclamation de Marius Van Diesl n’avait pas déjà été largement diffusée. Le jeune Twist qui connaissait parfaitement la Cité nous a alors indiqué un chemin alternatif. Il avait déjà dû passer par les souterrains de la cité blanche par le passé et était certain de pouvoir nous guider de l’autre côté du barrage. L'idée de s'enfoncer dans les égouts ne semble pas tout à fait du goût de tout le monde... mais avions-nous vraiment le choix ?Les égouts n’étaient pas l’endroit le plus agréable de Minas Tirith. Les rats grouillaient littéralement de partout et l’odeur était difficilement supportable. Pour ajouter une touche de fantaisie, Twist semblait tout à coup nettement moins sûr de la route à suivre. Sans véritablement savoir pourquoi, nous nous sommes alors dirigés vers la gauche.A notre surprise, nous sommes tombés sur une pièce remplie de cadavres… de toute évidence des victimes de la peste. Cela a été un choc car nous avons eu l’impression d’avoir été dupé depuis tout ce temps où nos autorités, le Général Cartogan en premier, niait l’ampleur de la maladie. Une jeune femme qui faisait partie du groupe, une certaine #Orline, a préféré faire volte-face et quitter le groupe. Elle n’avait pas signé pour ça. Le général lui a jeté un regard noir mais n’a rien oser dire. Nous avons poursuivi notre chemin, à nouveau vers la gauche et avons suivi un couloir qui paraissait décrire une courbe. A force d'avancer dans le couloir, nous sommes arrivés face à une porte hermétiquement close. Quelques-uns ont tenté de baisser la poignée mais sans succès. Nous avons longtemps hésité sur la marche à suivre, certains voulaient rebrousser chemin, d'autres continuer en forçant la porte. Je pense que l’idée de retrouver le charnier avait découragé le plus grand nombre…Pourtant, il aurait sans doute mieux valu s’abstenir. Une poche de gaz semblait s’être formée derrière la porte. Une fois celle-ci ouverte, le gaz s’est soudainement enflammé provoquant une explosion mortelle. Il nous a fallu quelques minutes pour nous remettre de nos émotions et pour constater que cinq de nos compagnons avaient mordu la poussière. Le jeune Twist, Antioche, Judia, Hoshen et une agent du nom d’#Elyena, qui aurait mieux fait de ne pas nous rejoindre, étaient réduits à l’état de bouillie. L'ambiance au sein du groupe n'est pas nécessairement à la franche rigolade. Nous avons pansé nos plaies avant de reprendre notre route. Nous avons suivi un chemin étroit pour finalement émerger dans la cave d'un bâtiment. Nous sommes alors sortis de la cave et nous nous sommes aventurés dans les couloirs. Nous avions réussi à pénétrer dans l’Hôtel Claymore. | Sujet: Une question de loyauté | Lithildren Valbeön
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| Rechercher dans: Le Palais Sujet: Une question de loyauté Lun 31 Mai 2021 - 9:09 | #ElyenaUne simple attente longue accueillit l'espionne. Elle repensa aux derniers événements qui l'avait poussée à agir. Elle avait conscience de sa faute - grave - mais elle n'arrivait plus à faire de simples rapports. Quelque chose avait changé. Elle tenait à peine en place, incertaine de sa propre survie. Elle avait fait un choix et celui-ci pouvait lui coûter la vie. Elle s'exposait et exposait ses maîtres. Mais en voyant Lord Rhydon, elle se décomposa. Son teint déjà pâle le devint un peu plus et elle se força à ne pas se jeter à ses pieds pour s'excuser. Elle faisait dans l'émotion et serra les poings pour presser ses ongles dans sa paume de mains. Elle avait cette habitude chaque fois que ses émotions ne tentaient de reprendre le dessus en plein boulot. Elle se laissa fouiller dans émettre un mot ou un signe. Ils retirèrent ses dagues et elle hocha de la tête. La Rose Noire souffla du nez. - Vous êtes l'espionne, la Rose il me semble. Vous avec un contact, le Capitaine Berton. Un lieu de rendez-vous prévu, un protocole à respecter. Le Royaume repose sur l'ordre et la discipline. Ces qualités ont fait perdurer le Gondor contre tout envahisseur, toute menace venue de l'extérieur ou de l'intérieur pendant des millénaires. C'est ce qui nous différencie des barbares et des créatures de l'ombre. Alors que faites-vous là, en demandant une audience avec le général Cartogan en pleine journée, dans un endroit public? Qu'est-ce qui vous a poussé à ignorer le protocole convenu, et risquer votre carrière de la sorte? J'espère que vous avez une bonne explication à me fournir, car sinon je vais devoir convoquer le capitaine et lui demander de trouver une nouvelle recrue.Elle inspira. A chaque mot prenait-elle conscience de son impertinence. Elle releva le regard vers Lord Rhydon et inspira. - Monseigneur. J'ai suivi les rebelles et ai découvert qu'ils ont été à la Maison des Compagnons. Vous savez aussi bien que moi ce que cela signifie. Mais, à moins que les érudits n'aient une formation militaire, ces armes ne sont pas pour eux. Et cela est sans compter sur le fait qu'ils ont fouillé l'antre du Faussaire et qu'ils soient passés au Premier Cercle. Ils ont utilisé une bâtisse abandonnée. Monseigneur, je crois que d'autres intrus sont dans la Cité et qu'il s'agit d'un corps armé. Mais au-delà de ce que je crois, mes Murmures m'ont confirmé que Félian a été vu au premier Cercle. Nous avons un traître qui laisse entrer des individus dans la ville, Monseigneur. Quelqu'un qui défit l'autorité et renié l'ordre. La révolution est proche, Monseigneur, et je préfère perdre la vie pour vous donner ces mots que risquer que ceux-ci ne soient vus par les mauvaises personnes. Je ne veux pas manquer de respect au Capitaine Berton avec ces mots, je veux seulement protéger ma Cité de plus de trahisons. Mes Murmures suivent les mouvements de Félian et de l'ancien capitaine Neige, ainsi que de l'Elfe. Ils vont bientôt passer à l'action.Elle n'avait pas prit une saule pause et s'était forcée à parler en respirant pour ne pas s'essouffler ou manquer de souffle. Elle était là, droite et pendant détenir des informations de première importance, mais se sentait de plus en plus ridicule. Elle sentait qu'elle allait perdre son travail, que Rhydon était déjà au courant... Elle craignait pour sa vie, en cet instant précis, et se força à ne rien montrer. Comme un homme si banal pouvait instiller tant de peurs ? Le pouvoir. Et elle était fière de travailler pour un tel homme. | Sujet: Une question de loyauté | Lithildren Valbeön
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| Rechercher dans: Le Palais Sujet: Une question de loyauté Jeu 29 Avr 2021 - 12:56 | #ElyenaCela faisait une éternité qu'elle enquêtait sur son nouvel assignement. Son mystérieux interlocuteur de l'Auberge des Murmures lui avait fournit de rares noms qu'elle n'avait entendu que dans des rumeurs, ou de simples murmures de la Cité. Mais la description de l'homme en robe bleue l'avait intriguée au plus haut point et elle, pour ainsi dire, aucune idée de qui il pouvait s'agir. On lui disait que le temps était compté mais elle ignorait par où commençait. Le temps lui semblait s'allonger au fil de ses journées se ressemblant les unes après les autres. Elle n'avait prit aucune pause depuis le début. La suspicion grandissait chez son mari, Edanh, tandis qu'elle tardait à revenir au logis. Après presque un mois sans révélation transcendante, elle avait décidé de rentrer, faisant face aux questions de son époux. Cela allait sans dire qu'elle n'avait pas de réponse à lui donner : elle continuait de lui mentir et de cacher son véritable travail auprès du Général. Aujourd'hui, elle regrettait amèrement cela. Mais à ce moment-là encore, elle pensait que c'était la meilleure des solutions. Elyena connaissait les visages, mais pas les noms, des agents de Cartogan cachés parmi la populace. Elle les connaissait sous leurs surnoms, comme eux la connaissaient sous le sien, Rose Noire. Il arrivait qu'on l'appelât seulement "Rose", d'ailleurs. Chaque fois, lui demandait-on pourquoi ce surnom et sa réponse était la même : Une question de loyauté. Elyena utilisait ses "atouts" - des agents - pour trouver des informations. Elle n'allait pas mentir : ce n'était pas vraiment grâce à elle que le professeur Nallus avait été emprisonné, bien que son enquête l'ait menée vers lui. Un mystérieux courrier dans cette Université et hop, un érudit derrière les barreaux pour haute trahison. Elle n'y avait pas cru un seul instant mais cela était ainsi : on se débarrassait des gêneurs de cette manière. Elyena avait, bien évidemment, entendu parler de l'assassinat d'un homme dans les geôles par une femme masquée, avant qu'elle ne disparaisse. Une piste qu' Elyena n'avait pas jugé bon de suivre, même si cela l'avait inévitablement ramenée à penser à Cartogan et son fidèle partenaire, Lord Rhydon. Rhydon était un homme puissant, ayant les moyens et les troupes, pour lequel elle n'avait pas encore travaillé jusque là. A travers son enquête et ce qu'elle avait entendu à la sauvette, elle avait compris que son mystérieux employeur de l'Auberge des Murmures travaillait soit pour Lord Rhydon, soit pour Cartogan directement. Elyena aurait aimé en rester là pour les surprises, mais ce n'était que le début de la fin. Peu de temps avant l'emprisonnement du professeur Nallus, la malédiction frappa encore Elyena. Son époux, Edanh, tomba malade. Il fut atteint de la même maladie qui touchait la population et faisait s'entasser les cadavres dans le bas de la cité. A peine eut-elle comprit cela qu'elle connaissait l'issue : la mort. Mais elle utilisa l'opportunité pour entrer dans les Maisons de Guérison. L'endroit était peuplé de gens malades et les guérisseuses étaient débordées. Avec son bébé dans les bras, elle alla voir régulièrement son mari. Son époux faiblissait mais les soins prodigués lui permettaient d'être un tantinet plus stable que sans rien. Elyena n'avait que les Maisons de Guérison pour tenir son mari en vie. Au début son intérêt était purement romantique, d'une épouse envers son aimé. Mais dès qu'elle croisa l'homme en robe bleue dans les Maisons de Guérison, elle "oublia" son mari pour ne penser qu'à sa mission. Edanh ne devint qu'un prétexte pour essayer de se renseigner sur l'homme. Elyena tenta de se lier d'amitié avec la guérisseuse s'occupant du soldat le plus régulièrement, une trentenaire fatiguée appelée Ondine. La seule chose que la femme fut en mesure de lui avouer, après plusieurs jours, était un nom : Alatar. C'était tout. Mais bientôt, Elyena n'eut même plus besoin d'elle. L'espionne de Cartogan entendit - et vit ! - l'Elfe dans la Cité. Elle ignorait son nom mais elle avait entendu dire qu'elle allait à l'Université. Elyena n'avait pas pu approcher, cela aurait été trop suspicieux, mais ses supérieurs eurent recours à une autre solution : la fermer. Une première et un choc mais la Rose Noire n'aurait pas mieux fait. Cependant, cette Elfe semblait pleine de ressources puisque l'ancienne Capitaine Neige et elle mirent à sac la prison pour faire libérer Nallus ! Elyena assistait de loin à ces événements et n'aurait ni pu les prédire ni les empêcher. Elyena n'aurait pu obtenir d'informations sur cette Elfe - si elle avait humaine pourquoi pas, mais là... - cependant il en était autrement pour la Capitaine Neige. Elyena la connaissait - sans pour autant dire qu'elles étaient familières l'une avec l'autre - car peu de gens dans le cercle de l'espionnage ignoraient qui était Neige. Une femme forte et pleine de ressources, avec de fortes convictions. Elle était donc parmi les traîtres. La raison pour laquelle l'était-elle hantait Elyena, sans pour autant la perturber dans son travail. Après le sac de la prison, la garde fut mise à la recherche des trois personnes. Evidemment. Et quel endroit utilisèrent-ils comme cachette ? Deviné : les Maisons de Guérison ! Elyena se sentait au summum de sa chance. Elle n'hésita d'ailleurs pas à en notifier ses supérieurs. Ils savaient qu'ils ne pouvaient pas entrer dans l'endroit, mais une espionne pouvait. Et elle avait l'opportunité parfaite : un époux malade. Elyena ne manqua d'ailleurs pas de passer plus de temps auprès de son mari. Elle n'apprit que peu de choses mais elles étaient intéressantes : Alatar hébergeait les traîtres et un jeune garçon. L'Elfe faisait des allers-retours réguliers pendant les quelques jours qu'ils passèrent dans les Maisons. Point intéressant : Neige était blessé et son bras-droit, Réland, restait le plus souvent dans son ombre pour la surveiller. Elyena nota assez vite les regards et gestes de l'homme envers sa supérieur qui, de toute évidence, ne partageait pas - en apparence ? - les sentiments envers son second. Détails qu'elle échangea à ses supérieurs, sans aucune hésitation. Elyena restait en retrait, le plus souvent auprès de son mari malade. La maladie le gagnait et il devenait difficile de ne plus le toucher ou l'embrasser. Et, par chance, Elyena portait un tissu sur le visage pour éviter une contamination. Elle se refusait à tomber malade et finir comme lui. Cela donnait aussi un avantage de discrétion à l'espionne, qui pouvait plus facilement circuler sans être trop vite reconnue. Par chance, Neige sembla soit ne pas la voir du tout, soit feindre d'ignorer sa présence. Il ne fallut que peu de temps pour qu'ils se mettent en mouvement. Elle les surprit à quitter les Maisons de Guérison habillés en guérisseuses - donc les Maisons trahissaient clairement aussi Cartogan, ou au moins cet Alatar forçait-il ses guérisseuses à les aider ? Elyena laissa son enfant aux Maisons et, en manteau long et capuche ample, elle suivit les traîtres. Elle tâcha de se faire le plus discret possible mais elle ignorait si il s'agissait de Neige ou de l'Elfe, mais la tension était palpable chaque fois qu'elles passaient un regard par-dessus leurs épaules. Se savaient-ils, ou sentaient-ils, suivis ? Peu importait, elle relâcha la pression en sachant où ils allaient : le Pérégrin. Que faisaient-ils là-bas ? Elyena observa une scène des plus surprenantes : l'un des membres du groupe se pencha pour donner des pièces à un miséreux. Lequel des traîtres était-ce, elle l'ignorait. Elyena attendit patiemment. Les fausses guérisseuses finirent par sortir et le miséreux se leva quand ils ne furent plus dans les parages. De loin, toujours, Elyena suivit le groupe - si elle en jugeait par l'attitude du pauvre homme, il allait prévenir la garde. Ils se dirigèrent vers un pauvre endroit. Elyena le connaissait très bien : il s'agissait de l'antre d'un faussaire connue des services plus sombres de Cartogan - dont Elyena. L'homme assassiné, Kaj Olsen, était le faussaire mais s'ils entraient dans l'atelier, cela signifiait-il autre chose ? Cela importait peu, ils allaient sûrement chercher de quoi fomenter leur rébellion. Peu importait quoi ou qui. Elyena patienta dans une ruelle un peu plus loin. Comme elle l'avait prédit, le miséreux était allé chercher la garde. Il repartit avec une bourse. Elyena attendit son heure. Evidemment, il y eut de la bagarre. Elle resta aussi longtemps que nécessaire mais au bout du compte, personne ne sortit par la porte avant. Enfin personne d'autre. Elyena se doutait qu'un faussaire aurait une porte dérobée mais cela voulait sûrement dire qu'il y avait quelqu'un d'autre dans la bâtisse. Un intrus, ou un ami de Kaj ? Impossible de connaître leur prochain mouvement sans possibilité de les suivre. Elyena rentra dans la bâtisse et tenta de fouiller mais elle craignait qu'un bruit, un mouvement ou une lumière ne trahisse sa présence. La dernière chose à faire était de repartir et d'envoyer des mots à ses atouts disséminés dans la ville. Cela faisait un moment qu'elle n'était pas allée rencontrer son mystérieux contact à l'Auberge des Murmures mais elle envoyait des rapports réguliers à Cartogan - prouvant qu'elle continuait de travailler. Aller là-bas devenait risqué, dans sa position, pour être honnête. Elyena décida de rencontrer Yvân après être passée aux Maisons de Guérison récupérer Aren, son fils. Ce jeune garçon n'était qu'un apprenti maroquinier mais il avait de la jugeote et une dette relativement à vie envers Elyena. Leur point de rencontre fut le même que d'habitude. Ils discutèrent de tout et de rien, comme d'habitude aussi. Mais Elyena avait d'autres projets en tête que simplement discuter. Elle lui demanda de faire un travail simple : écouter toutes les rumeurs et tous les potins qui passaient, de surveiller les rues le plus possible et de sortir pour faire des tâches en extérieur le plus régulièrement possible. Yvân hocha de la tête, prêt à lui murmurer son rapport en retour. Elyena fit passer le mot à tous ses petits yeux dans la cité. Entre rumeurs, mots chuchotés et les rapports de ses Murmures, les jours qui suivirent ne manquèrent pas de nouveautés. Elyena alla d'endroit en endroit où l'on voyait quelqu'un correspondant à la description d'une des personnes sur les affiches placardées en ville. Certains étaient pour de l'argent mais d'autres pistes étaient fondées. On avait vu Nallus et une femme avec un bandeau et des yeux argentés aller à la Maison des Compagnons puis... La bâtisse où se trouvait le bureau du Général Cartogan impressionnait Elyena. La jeune femme avait confié son enfant à une nourrice pendant qu'elle travaillait. Son mari se mourait dans son lit dans Maisons. Elle y était restée une partie de la matinée, lui disant que tout irait bien et qu'Aren était avec une nourrice. Qu'elle devait travailler, encore. Elle était triste de ne pas rester plus longtemps mais sa mission passait avant tout. Elle passa les gardes, affirmant travailler pour Cartogan. Elle se fit escorter suite à cette simple prise de paroles : - Je demande une audience avec le Général Cartogan ou Lord Rhydon au plus vite.Elle espérait de tout coeur que l'un ou l'autre la recevrait. | Sujet: [DECLASSIFIE]Cendres et poussières | Lithildren Valbeön
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| Rechercher dans: L'Auberge des Murmures Sujet: [DECLASSIFIE]Cendres et poussières Mer 8 Fév 2017 - 11:53 | Le regard de cet homme était insistant sur la personne de l'espionne. Qu'il la déshabille du regard ou qu'il mémorise ses traits, cela importait peu. - Vous ne savez pas pourquoi vous êtes ici, vous ne savez pas qui je suis. Vous ne le saurez pas davantage après notre discussion.Cela commençait fort bien. Elyena n'était pas habituée à un tête-à-tête avec son rencard. Les corbeaux ou messages étaient plus pratiques à tous les égards. Mais si on la convoquait, alors la situation nécessitait la plus grande discrétion du monde, et devait être bien plus préoccupante que la jeune femme l'avait espéré. - Les hauts dignitaires sont inquiets. L’Arbre Blanc se meurt. Nous faisons appel à vous pour couper les branches qui menacent de faire pourrir le tronc.Elle ne répondit pas, attendant qu'il poursuive. Il laissa le silence peser tel une armure sur les épaules d'un enfant. Le malaise était présent et il fixait intensément le visage d' Elyena. La Rose Noire gardait un visage impassible et sérieux. Qu'il parle ! - Des séditieux menacent le général et les agents au service du royaume. Des canailles qui regrettent le temps où un vieux renard dirigeait l’Arbre avec un peu plus de complaisance. Ils craignent la discipline et l’ordre imposés par le général Cartogan et veulent le faire tomber. Et ça ne m’étonnerait pas qu’un vieillard en robe bleue trempe dans ce complot.Elle fronça les sourcils. La situation était bien plus grave qu'elle n'osait l'imaginer. Elle restait loin de Cartogan pour que son mari n'ait nul soupçon, mais là... Cela dépassait de loin tous ce qu'elle aurait pu penser. Un complot contre Cartogan ? Il était bienfaiteur d' Elyena – enfin à ses yeux à elle – alors elle ne laisserait personne tenter de le tirer vers le bas. Mais calmons-nous, nulle colère ou ressenti ne doit troubler le travail d'une espionne. Cartogan était un exemple, un homme à suivre et à défendre. Elle ferait tout pour que l'ordre règne et que les troubles-fêtes ne soient que poussière au vent. Si le Conseiller d'Arnor trempait là-dedans... Cela rendait la mission de la jeune femme bien plus dangereuse que prévu. Un petit idiot qui fait circuler des rumeurs sur un général puissant ? Pas bien difficile. Mais si des puissants cherchaient eux-mêmes à faire plonger des puissants ? Alors la finesse d'esprit était de rigueur, et pas qu'un peu. Un seul faux pas dans la danse politique, et tout un système s'effondre, de même qu'elle serait balancée au bout d'une corde. - Nous avons un ou deux noms. Des hommes à suivre et à surveiller. Rien de plus pour le moment. Vous me ferez des rapports concis à la fin de chacune de vos journées. Rapports que vous me donnerez une fois par semaine dans cette même Auberge. Trouvez n’importe quel prétexte utile à cette mission. Prenez un amant s’il le faut, peu m’importe. Le royaume, seul, doit rester debout. Le reste n’a aucune importance. Votre vie n’a aucune importance. Étant donné les informations que je vous ai transmises et le danger qu’elles représentent si elles tombaient entre de mauvaises mains, vous conviendrez que le moindre écart de votre part ne donnera lieu à aucun pardon.Elyena hocha doucement. Cela la répugnait, mais si elle devait avoir un amant et tromper son mari pour le Royaume.. elle le ferait. Peu volontiers, mais si c'était sa seule issue, alors elle l'emprunterait. Domestique, gouvernante, coureuse de remparts, tout était bon pour sauver le royaume. Tous le monde peut voir un faux pas, et la cour sait se montrer cruelle envers ceux qui n'exécutent pas bien les ordres. - Ce sera fait, mon seigneur, répondit-elle simplement d'une voix douce et claire. Des ordres clairs et convaincants. Elle se mit à espérer ne pas croiser son mari. Elyena craignait de croiser sa route, surtout si son enquête la menait dans les hauts-quartiers de la ville. Elyena croisa ses jambes, en attente des noms que cet homme lui fournirait. #Elyena | Sujet: [DECLASSIFIE]Cendres et poussières | Lithildren Valbeön
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| Rechercher dans: L'Auberge des Murmures Sujet: [DECLASSIFIE]Cendres et poussières Mar 6 Déc 2016 - 14:50 | Elle était allée prendre son courrier dans l'ancienne maison de son père décédé – Paix à son âme – quand, parmi le courrier basique, elle vit une missive marquée du sceau du Général Cartogan. Ce n'était certainement pas lui qui avait fait cela, il ne s'en donnait jamais la peine. Elle regarda tout autour d'elle, pour vérifier si personne ne la regardait et rentra dans la maison. Là, elle se retira dans la chambre de son père, ferma les rideaux et les volets de bois, alluma une faible bougie, ferma la porte et s'installa sur le bureau. Elyena descella la missive, la flamme parcourut les lignes pour en dévoiler le message. Elle était employée pour enquêter sur l'origine des rumeurs sur Cartogan et mettre à jour la trahison de cette personne, quelle qu'elle soit, alliée ou ennemie. Elyena posa la bougie, la missive et appuya son dos sur le dossier de la chaise. Ce genre de missive était plutôt faite d'ordres que d'une demande. Si l'on appelait la Rose Noire, alors elle répondait à l'appel. Elyena était loin d'être la meilleure mais elle avait participé à des missions ayant leur importance et mit en prison sans toujours le vouloir les coupables. Une noble lors d'une fête, deux fois Sir De Varden et ses complices, une femme ayant tué son mari et fait accusé son fils... Elyena pensa soudain qu'aujourd'hui, elle devait rencontrer Yvân afin de prendre de ses nouvelles. Cela lui permettrait de revoir cet enfant seul avant la mission. Elle devait se rendre avant le soir à l'Auberge des Murmures. Bien. Elyena ouvrit l'armoire de la chambre et regarda la seule tenue qui y résidait. Son mari ne devait la voir sous aucun prétexte, pour éviter les questions. Elyena rouvrit les volets et rideaux de la chambre située à l'étage de la maison, puis se dévêtit. La Rose Noire se regarda dans le miroir couvert d'une très fine couche de poussière. Ses courbes élégantes s'étaient amincies depuis "l'incident de l'artefact" mais elle gardait son charme ; sa poitrine était proportionné pour sa taille fine bien que légèrement plus ronde et gonflée à cause de sa grossesse et de l’allaitement assez long de son fils Aren ; ses jambes étaient solides et fines, plus musclées que le reste de son corps. Elyena pouvait marcher, s'accroupir, se relever et courir presque une journée entière sans faiblir. Elle enfila un pantalon, un débardeur et des bottes de cuir noir – ces dernières étant faites pour imiter un modèle elfique, plus léger et et plus fin – et ajusta sa ceinture à laquelle pendait une petite bourse avec une broche de rechange – pour éviter que son mari ne la reconnaisse si jamais elle le croisait - une dague. Elle ne savait pas s'en servir comme un assassin mais c'était une précaution de défense et de menace voire une aide précieuse si besoin était. Elle prit ensuite son manteau de tissu bleu nuit aux deux pans fixés par une broche en métal volontairement oxydé afin qu'elle ne brille à aucune lueur de torche ; la capuche en était si ample que quelle que soit la lumière du jour, nul ne verrait son visage. Cela permettait de cacher son identité à quiconque voulait l'incriminer. Elle était assez fière de réussir ses mission – en général – car si l'un des prisonniers venait à sortir, il voudrait la tuer. C'est pas comme si ils connaissaient son nom ou son adresse, mais tout va très vite dans cette ville. Elyena sortit par la porte derrière la maison et s'engagea dans les ruelles sombres slalomant entre les maisons. Elle ne sortit des ruelles que plus tard, afin de se rendre près des arcades creusées dans la roche en haut de laquelle se trouvait cette pointe superbe surplombant la ville. Yvân était déjà là, dans l'ombre, fébrile et patientant. Elle se présenta devant lui et l'embrassade qu'ils échangèrent dura une trentaine de secondes. - Quel plaisir de te revoir, Yvân.- C'est partagé, vous le savez.Ils parlèrent de tout et de rien pendant presque deux heures avant de se quitter. Le soleil déclinait vers le crépuscule bien qu'on en était encore loin. Elyena manquait de temps et en perdait en restant plantée là. Elle se rendit chez son mari, changeant la broche de son manteau en chemin pour une en fer bien polie et brillante sans gravure exceptionnelle. La Rose Noire monta quatre à quatre les marches menant à l'étage, marchant d'un pas vif à sa chambre. Aren dormait dans un lit munit de barrière autour pour lui éviter de tomber ou de marcher pendant la nuit ; son sommeil paisible apaisait sa mère. Elyena le prit dans ses bras et le serra doucement contre elle, pour imprimer la chaleur et la douceur de ce petit corps fragile. Elle l'embrassa ensuite sur le front et le reposa dans son lit. Edahn entoura alors sa femme de ses bras, la faisant sursauter. Elle sourit au baiser dans le cou. - Il te ressemble.- Si tu penses me flatter, c'est réussi.- On ne flatte pas l'égo d'un soldat, on ne peut que le brosser.Il la lâcha et fit mine de bouder. - Je dois m'absenter quelques temps pour des affaires.- Encore ?- Je suis désolée, Edahn. - Tu es si peu présente pour ton fils... - Il est encore jeune, il ne s'en souviendra pas. - Tu vas me manquer. Reviens vite, d'accord ? Et sois prudente. - Tu as ma parole.Ils échangèrent ce genre de longs et tendres baisers qui faisait frémir la jeune femme. Mais le temps se rétrécissait à vu de nez et venait à manquer. Elle ne devait pas faire attendre son contact à l'Auberge. Elle se défit avec douceur de l'étreinte de son cher et tendre, puis quitta la maison avec une larme aux yeux. Elle changea la broche de nouveau et mit sa capuche. Des perles salées roulaient sur ses joues mais elle ne sanglotait pas. Ce déchirement qu'elle ressentait ne la quittait jamais lorsqu'elle partait en mission loin de sa famille. L'Auberge des Murmures. Elle n'y avait jamais été, avant elle recevait des missives par corbeau ou des lettres cachetées résumant une situation, donnant rendez-vous à un endroit précis dans la Cité pour voir un contact qui donnait les instructions. Mais ici, elle allait enfin voir l'intermédiaire au lieu d'un domestique, d'un page ou de quelqu'un qui ne risquait pas de révéler grand chose. Elle entra dans l'auberge, visage masqué. Sa silhouette révélait bien son statut de femme, mais nul ne tourna la tête. D'ailleurs, les bières se trouvaient sur les tables mais l'on en buvait pas, tout comme la nourriture que l'on ne mangeait pas. L'endroit était aussi sale que l'argent qui circulait. Elle traversa la salle à grands pas, ne souhaitant nullement s'attarder ici et monta les escaliers. Elle chercha des yeux la chambre où son contact se trouvait, prit une grande inspiration et toqua. Une voix masculine lui parvint de l'intérieur, lui disant d'entrer. Elle obéit et fronça les narines à l'odeur de la chambre. Tout était miteux, pourri et par miracle son contact avait pu obtenir deux chaises propres. Il était plus âgé qu'elle sans pour autant être un ancien. Il invita la jeune femme à s'asseoir, lui montrant sa mine bougonne. Oui, elle était en retard... La jeune s'assit et dévoila son visage : un visage fin au teint clair rehaussé par deux yeux bleus et encadré de longs cheveux noirs lisses. Sa beauté était cruciale pour ses missions, pour séduire et corrompre – bien que montrer ses atouts à d'autres hommes que son mari la dégoûtait et qu'elle n'était jamais allée jusqu'à tromper son mari pour obtenir des informations. L'homme jaugea la jeune femme et ouvrit la bouche pour parler. Enfin les choses sérieuses commençaient. #Elyena | Sujet: PnJ(s) de Lithildren | Lithildren Valbeön
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| Rechercher dans: Les fiches des PNJs Sujet: PnJ(s) de Lithildren Jeu 16 Juin 2016 - 21:34 | HRP : Ce PnJ est décédé.Je tiens à remercier Ryad pour ses conseils et son approbation pour la fiche de ma chère chère PnJ. #Elyena Darsig, mais on l'appelle Rose Noire. Elle est une femme de 26 ans, née à la Cité Blanche de parents gondoriens, Caleb et Ariane. Elle n'a l'alignement que de celui qui l'emploie, à savoir le Général Cartogan du Gondor pour l'instant. - Spoiler:
Histoire Ariane était issue d'une famille bourgeoise de Minas Tirith, et Caleb d'une famille d'artisans d'Osgiliath. Ils s'étaient rencontrés au détour d'un hasard, à Osgiliath. Leur union ne fut pas bien reçue de la famille d'Ariane, mais elle n'en tint pas compte dans la passion de son amour. Après avoir accouché d'Elyena, Ariane mourut et légua toutes ses possessions à sa fille et son mari, dont son statut bourgeois. Caleb tenta bien que mal de rehausser son image auprès de la belle-famille après le décès d'Ariane, mais celle-ci n'avait de cesse de dire qu'il ne méritait pas ce titre, ni même d'avoir eut une fille avec Ariane. Mais que faire avec cet argent, ce statut, avec un simple métier d'artisan ? Caleb se retrouvait jeune père avec une fille à élever. Pour le bien d'Elyena, Caleb prit la décision d'essayer de trouver une nouvelle femme, et il mit deux ans à cette quête personnelle. Une autre bourgeoise, Lina, devint sa nouvelle femme, mais il n'avait que de pauvres sentiments pour elle. Il ne cessait de dire en secret à sa fille qu'il était mieux pour elle d'avoir une maman plutôt qu'un père seul.
Une fois un peu plus grande, Elyena devint très proche de son père. Vers ses 6 ans, elle allait dans le bureau de son père quand elle vit Lina signer des papiers et fouiller dans le bureau pour trouver de l'argent. La petite fille fit rapidement le lien avec les nouvelles robes et bijoux de la femme. Elyena savait qu'elle n'était pas sa mère, puisque son père ne cessait de lui montrer un dessin qu'il avait fait pour Ariane, et ce qu'Elyena savait parfaitement dire était "Maman était très belle !", ce qui faisait presque pleurer Caleb. Elyena sa cacha dans le couloir pour que Lina ne la voit pas, puis, sans un bruit, elle entra dans le bureau et monta sur la chaise de son père. Elyena ne comprenait pas tout, mais elle comprit que Lina dépensait l'argent de Caleb sans son aval. La petite fille enroula le parchemin et le cacha sous sa robe, et alla dans sa chambre en attendant le retour de son père. Quand Caleb rentra le soir, Lina vint voir la petite fille. "Dis-moi, Elyena, tu n'aurais pas prit un papier sur le bureau de ton père, petite voleuse ?" Au lieu de répondre, Elyena courut avec le parchemin dans les mains, en appelant son père en criant. Caleb, inquiet, alla à sa rencontre et la réceptionna dans ses bras, et vit que Lina lui courait après. "Que se passe-t-il ?" "Rien, mon am...-" "Regarde papa, j'ai ça pour toi !" Quand Elyena tendit le parchemin, Lina comprit tout. "Sale petite voleuse !" "Eh, toi, je ne te permets pas de parler ainsi à ma fille ! Qu'est-ce donc, ma puce ?" Il posa Elyena au sol, qui s eplanqua derrière les jambes de son père. Lina tenta de convaincre Caleb de ne pas lire, que ce n'était pas important, mais il lut et comprit comment son argent se vidait un peu plus chaque mois. "Tu dilapides MA fortune, léguée par MON ancienne femme, et ceci sans mon accord ? Disparait d'ici, et que je ne te revois plus, voleuse !" Il jeta dehors la pauvre Lina et fit envoyer ses affaires chez ses parents, avec la lettre justifiant le geste. Caleb se rendit compte trop tard qu'en fait il ne lui restait plus un sou de sa fortune, et il perdit son statut de bourgeois, sa maison, et il n'eut d'autre choix que de déménager dans la Basse Cité.
Adolescente, Elyena n'avait eut qu'une éducation par sa famille, et avait peu d'amis. Elle devenait aussi belle que sa mère, fine et élancée, et accomplissait de petits boulots peu payés. Elyena était devenue une femme très observatrice, attentive au moindre son, et avec une certaine mémoire. Elle entendait certaines choses, comme qui trompait qui par exemple. Une fois, elle fut même employée comme serveuse lors d'une fête organisée par des bourgeois d'Osgiliath, par un concours de circonstances qu'elle-même ne comprenait pas. Pendant la soirée, elle crut exploser de colère : jeux d'argent, manipulations, alliances, maraiges organisés... Elyena écoutait, entendait, et retenait tout. "Eh bien, jeune empotée, qu'attendez-vous ?" Elyena sursauta et inclina le buste. Une bourgeoise lui avait demandé d'apporter une boisson à une autre noble. Ca lui apprendra à épouser mon amant, à celle-là, avait-elle dit avec arrogance. Elyena n'apporta jamais le verre : elle le jeta par la fenêtre et apporta un verre tout à fait normal à l'autre bourgeoise, en ajoutant Un cadeau sain de votre chère amie. Un peu plus tard, cette même bourgeoise se plaignit de maux de tête et de vomissements, et voulut faire arrêter Elyena pour empoisonnement et complicité de meurtre. Elyena se défendit en accusant haut et fort la bourgeoise qui voulait empoisonner l'autre à la base, mais rien n'y fit : qui croirait une serveuse anciennement bourgeoise ? Elyena passa quelques jours en prison jusqu'à ce que l'affaire soit élucidée et qu'elle soit innocentée. C'est un jeune soldat qui vint la libérer, une jeune homme issu de famille noble et qui s'appelait Edanh. Elle tomba sous le charme des yeux verts de ce jeune homme, qui ne sembla même pas la remarquer. Ils se croisèrent dans la ville plusieurs fois au cours des deux mois qui suivirent, et chaque fois, elle lui adressait un large sourire.
Caleb tomba gravement malade quand elle eut 22 ans. Elyena n'avait pas assez d'argent pour lui payer des soins, et Elyena fréquentait Edanh depuis deux mois en affirmant qu'elle était issue d'une famille bourgeoise, et ne parlait jamais de son père même s'il savait qu'elle en avait un, car elle mentionnait souvent son père comme un modèle pour elle. Ils n'étaient pas mariés, et ne faisaient que se fréquenter. Il refuserait de l'aider, certainement, et elle accéléra leur relation pour qu'elle devienne l'amante d'un noble. Non contente de la situation, elle se mit, dès le premier soir, à voler dans l'argent d'Edanh pour payer des soins à son père. Elle fit aussi en sorte de l'installer dans un endroit plus sain, et lui acheta une petite maison dans un meilleur quartier. Edanh remarquait qu'il avait un peu moins d'argent, mais elle prétextait des achats personnels ou des cadeaux pour lui, et il ne disait rien quand elle lui présentait le cadeau en question – qu'elle achetait avec son propre salaire. Le manège dura trois mois environ. En parallèle, Elyena était devenue domestique pour une famille noble de la ville, repérée à l'auberge. Sir De Varden n'était pas le meilleur des hommes, et le passé d'Elyena semblait soigneusement caché. Elle servit de domestique à De Varden pendant deux mois, engagée un petit mois après sa relation avec Edanh, et le début des vols ce la jeune femme à son amant. Edanh ignorait ce qu'elle faisait dans la vie, et De Varden ignorait qu'elle avait un amant. Mais elle jouait le jeu. Sous couvert de sa beauté, De Varden tenta de nombreuses fois de séduire Elyena, que ce soit par des gestes, des regards, des mots, des tentatives poussées ou même une fois avec de l'argent. Mais chaque fois, Elyena l'envoyait dans les roses, avec une politesse hypocrite et trouvant toujours un prétexte.
Tout changea ce soir-là. De Varden avait invité un dignitaire de la ville et un soldat de la garde, et elle avait lut sur des papiers qu'il avait même un assassin et un espion à sa botte. Il pensait qu'elle était dans ses quartiers, alors qu'à l'arrivée de ces hommes en pleine nuit et de manière discrète, et sans qu'il fasse appel à elle de suite, elle trouva cela étrange. Il l'appela pour qu'elle serve des boissons à ces messieurs, et elle s'exécuta rapidement. Elle en profita pour écouter aux portes, et entendit des bribes de conversations, et capta juste qu'il allait chercher le contrat de suppression dans son bureau. Elle apporta les boissons quand il sortit du bureau, puis en sortant elle alla vers le bureau. Elle rattrapa De Varden dans le bureau et avant qu'il ne puisse sortir quelque chose d'une boîte sur son bureau, elle entra et l'avertit qu'on l'attendait à la porte, un message important d'un haut dignitaire. Il fut surprit, mais alla au pas de course à l'entrée. Elyena, à peine fût-il sortit, elle ouvrit la boîte et en sortit un contrat de marchandage d'esclaves entre le Gondor et l'est, dont De Varden était une "étape" de livraison. Il y avait aussi une plainte pour "abus sur la livraison" et une menace de couper le financement d'un autre contrat, le plus important, celui d'un multiple assassinat parmi des membres de la noblesse. Elyena entendit des pas revenir et un grommellement : De Varden revenait. Elle prit les contrats, les cacha dans son décolleté et sortit par la fenêtre. Elle atterrit sur les haies bordant l'allée, et se cacha le temps que l'agitation au bureau se calme : De Varden venait de voir les documents volés, et appelait les autres pour la retrouver. Elle attendit quelques minutes puis courut dans la nuit, se cachant du mieux qu'elle le pouvait, et alla chez son père.
Elle ne se fit prendre que quelques jours plus tard, chez De Varden, mais pour un tout autre motif : Edanh avait découvert qu'elle avait volé une grande masse d'argent pour payer une maison et des soins à son père, qui se portait un peu mieux. Il la mena en justice, et partagea son désarroi, sa tristesse ; le pire était qu'elle aimait sincèrement Edanh. Et pendant son procès pour vol, De Varden rajouta en plus un vol chez lui et une tentative de meurtre. Elle espérait que cela soit ainsi. "Si par vol vous entendez le vol d'un contrat de triple assassinat, de passage d'esclaves et une plainte pour abus sur une "marchandise", alors je ne pense pas être la plus à plaindre." Elle montra les contrats et le juge les lut à voix haute. Elle fut envoyée en prison pour vol d'argent, et De Varden pour complot et vente illégale d'esclaves à l'est. Ce fut la pire des expériences de sa vie. Edanh venait la voir pour lui donner des nouvelles de son père, mais le reste du temps, elle subissait les insultes, les tentatives d'attouchements, les propos pervers, et le mauvais traitement des prisonniers. Elle se fit un ami, un adolescent appelé Yvân, enfermé pour meurtre accidentel. Son père battait sa mère qu'il accusait d'adultère sans preuve, et Yvân, voulant la protéger, s'était bagarré avec le père. Le père tentait d'étrangler son fils, celui-ci se défendait et ils tombèrent dans les escaliers. Le père mourut par la suite au bas des escaliers, le crâne enfoncé à l'arrière, certainement à cause des marches, pendant qu'Yvân était évanouit, lui aussi s'étant cogné la tête au sol en tombant. Il s'était dénoncé lui-même à la garde, se sentant coupable de la mort de son père. Mais Elyena ne le voyait pas ainsi : pour elle, c'était de la pure défense et il avait sauvé la vie de sa mère. "Mais elle trompait vraiment ton père ?" "Non, enfin je crois pas..." Elyena trouvait la situation peu commune, mais en même temps cela lui rappelait sa propre histoire. Deux mois plus tard, elle reçut la visite d'un agent d'un homme appelé Cartogan, qui avait fait en sorte qu'elle soit libérée. "Le Général vous offre un emploi sous les ordres d'un de mes supérieurs. Si vous acceptez, vous serez lavée de vos crimes passés, sinon, vous finissez vos jours en prison." "Y a des conditions ?" "Le silence absolu sur votre emploi, votre nom, nos noms, et une discrétion absolue. Trahison, déloyauté, cela vous vaudra la corde sans procès et dans l'ombre." "J'ai une condition moi aussi. Je veux que Yvân Vargonh ait un nouveau jugement." "Considérez que vous êtes à l'essai. Si vous réussissez à le faire libérer, vous serez engagée. Sinon, on vous remets en cage, compris ?" Trois semaines plus tard. Elyena était cachée dans l'ombre, sous un manteau noir ample. Elle avait promit qu'Yvân serait libéré, et cela allait être chose faite. Elle avait fait envoyer une série de lettres au juge pour qu'il fasse libérer Yvân : dans ces lettres, la mère du garçon avouait qu'elle avait tué son mari pendant l'inconscience du fils, et qu'elle l'avait fait accuser pour pouvoir partir de Minas Tirith avec l'argent du mari. La garde fit libéré Yvân, la mère fut arrêtée à Cair Andros, et Elyena fut officieusement engagée comme espionne par l'agent de Cartogan. Quelques jours plus tard, Elyena rendit visite à Yvân et il lui offrit une tresse de cuir qu'il avait faite à partir des lacets de ses sandales, quand il était en prison. Elle garde la tresse depuis, et parfois lui envoie un bout de tissu pour qu'ils se rencontrent dans un endroit isolé, afin qu'elle prenne des nouvelles de l'adolescent.
Entre deux missions, Elyena tentait de reconquérir son ancien amant, qu'elle aimait toujours. Elle lui montra qu'elle avait changé, s'excusa des tonnes de fois, et elle l'invita plusieurs fois à des rendez-vous auxquels il ne venait presque jamais. Elyena envoyait des lettres, et remboursa même une partie de l'argent qu'elle avait volé au jeune homme. La seule lettre qu'il renvoya, ce fut une où il expliquait que même s'il l'aurait voulu, il ne pourrait plus jamais retourner avec elle, à cause de la pression familliale. Quelques temps passèrent, ils continuèrent d'échanger des lettres, et Elyena avait remboursé un peu plus de la moitié de l'argent volé, quand il finit par venir à un des fameux rendez-vous. "Je pensais ne pas te voir." "Moi qui pensais que si je venais, JE ne te verrais pas. Je pensais que tu voulais juste me voir venir de loin." "Oh non, j'ai été là chaque fois, attendant des heures que tu viennes." Ils marchèrent un instant, avant de s'asseoir sur un banc, dans une allée peu fréquentée à cette heure-ci. "La prison m'a changée, Edanh. Je ne suis vraiment plus la femme que j'étais. Je ne vole plus, tu pux me croire." "Je te crois, mais ma famille ?" "Je ne puis te dire que faire, à toi seul de décider ce que tu souhaites le plus." Ils échangèrent un regard, puis un baiser, deux baisers, et trois, puis ils temrinèrent la nuit chez Edanh. Le jour des 24 ans d'Elyena, ils se marièrent à Minas Tirith, sous un beau jour radieux, et la famille du soldat le déshérita pour cet affront : il perdit son titre de noblesse, sa fortune, sa maison, tout, sauf sa femme. Ils emménagèrent dans une maison modeste grâce à l'argent d'Elyena et les économies du jeune homme, et après quelques mois de vie commune, Elyena tomba enceinte.
"Avance, sale chienne !" Elyena totuba en avant, faible. Son ventre était bien rond, une grossesse de 6 mois, et pourtant elle avait été envoyée comme agent de terrain pour démanteler le réseau de marchandage d'esclaves qui impliquait son ancien employeur, De Varden. Elyena mit une main sur sa bouche et chercha un pot, un vase ou n'importe quoi. Elle vit un crachoir sur le côté et se jeta dessus pour vider son estomac et régurgita de la bile amer. Elle n'avait rien mangé depuis un jour et demi, car sa grossesse lui donnait l'avantage d'être un peu plus nourrie que ces pauvres autres femmes-esclaves vendues à paine dépassées la vingtaine. La plupart iraient en maison close dans l'est de la Terre du Milieu ou du Gondor, d'autres comme gourvernantes chez des nobles ou bourgeois célibataires, d'autres en domestiques, d'autres encore dans des auberges. Ces femmes étaient des objets, considérées comme des jouets pour hommes, et déjà une était morte de faim et de mauvais traitement. Les couloirs de ce manoir étaient loin d'être agréables, et ce n'était là qu'une des étapes. Transporter des femmes sans attirer l'attention, c'était quelque peu compliqué, la plupart des voyages se faisaient de nuit en ville, ou de jour en rase campagne. Elyena serrait dans sa main la tresse en cuir de ce jeune garçon, Yvân, avec qui elle restait en contact par lettre. Elle prenait cette tresse à chaque mission pour se rappeler du sort de ceux qui échouent, pour se souvenir quelle est sa mission : faire sortir la vérité, quel qu'en soit le prix à payer. Un homme la prit par les cheveux et la releva. "Allez feignasse !" Elle se releva en s'appuyant contre le mur froid, et continua le long du tunnel. Ce tunnel passait sous la ville, parallèle aux égouts de Cair Andros, dernière étape avant le Rhûn. Elyena avait encore jusqu'au lendemain soir pour finir sa mission, et l'échec était impardonnable pour elle. Elle devrait utiliser sa grossesse. Elyena mis la main sous son ventre bien rond, et arriva dans une salle un peu plus spacieuse et à peine aménagée. Elle se mit à simuler des coups dans son ventre, tomba à genoux et gémit en sanglotant. Au départ, personne ne réagit, mais quand elle se mit à insister et que deux femmes vinrent la voir, un agent de De Varden venant d'entrer dans la pièce somma qu'on la monte au manoir. Ils la portèrent alors qu'elle gémissait encore, et vomit une fois sur un des hommes, qui pesta quand ils la posèrent dans une chambre. Il l'insulta de tout les noms quand il sortit de la chambre, moqué par ses camarades. Elle attendit la nuit, et se leva. Elle regarda dans le couloit et ne vit personne. Elle devrait chercher le bureau, et un corbeau se mit à toquer avec son bec à la fenêtre de la chambre, ce qui la fit sursauter. Elle ouvrit au corbeau, qui portait un message. Minuit à la place des fleurs, documents requis, sinon abandon. Elle glissa le papier entre ses seins et ferma la fenêtre. Elle se cacha derrières des piliers, esquiva les gardes, écouta aux portes, et finit par arriver au bureau du maître de maison. Toujours vaste, décoré, et en bordel. Elle fouilla le bureau mais ne trouva rien. Elle se mit à réfléchir, analyser la pièce. Elle capta une lueur dorée près de la cheminée, et vit une pierre plus claire et semblant désoudée du reste. "Petit futé..." murmura-t-elle. Elle parvint à décaler la pierre et trouva des parchemins enroulés soigneusement, pliés pour certains. Elle les lut rapidement, et sourit. Elle avait trouvé. Elle entendit des pas et chercha comment se cacher. Pas question de passer par la fenêtre... Elle l'ouvrit tout de même, arracha un des rideaux, l'attacha à la table et le lança par la fenêtre. Elle tira un coup pour bouger la table, comme si un poids était descendu par la fenêtre, mit des documents fallatieux comme prévu à la place des vrais, remit la pierre et se cacha dans l'alcôve. Celle-ci possédait un accès au couloir, qu'elle prit, puis retourna toujours aussi discrètement avec les autres femmes. Le temps commençait à manquer. Une fois là, elle prétexta une envie soudaine d'uriner et s'éloigna, mais un garde fut chargé de la suivre. Elle lui demanda de se tourner, et elle prit une pierre pour l'assomer, mais ses forces manquaient et elle ne fit que lui faire plier la jambe avec le poids de la pierre. Il cria et pesta, et elle prit la fuite aussi vite qu'elle put. Une fois dehors, elle perdit connaissance près d'une fontaine, et ne se réveilla que le lendemain matin dans une charrette couverte, avec un des agents de Cartogan.
Elyena donna naissance à son fils Aren deux jours après son retour en ville. Elle manqua d'y passer, le stress et la mauvaise nutrition ayant affaiblit son organisme et accéléré sa grossesse. Elle passa presque un mois enfermée chez elle à reprendre des forces, son mari veillant sur elle et leur fils. Un an plus tard, elle dû engager une nourrice pour prendre soin de son fils, pendant qu'elle s'absentait en mission : infiltration chez des nobles, récolte d'informations, etc. Mais Edanh ignore son travail d'espionne pour qu'il ne soit jamais impliqué si jamais elle échouait à une mission. Depuis la mort de Caleb, la maison servait de maison principal sur le plan social et était sa résidence secondaire. Elle prenait ses courriers là-bas, s'occupait de la maison, et avait même dit à son mari qu'elle avait vendu la maison. Elle bâtissait un mur de mensonges pour protéger sa famille si jamais elle était démasquée, si elle échouait.. Hors de question qu'ils aient un quelconque lien avec le travail d'Elyena. Quand elle partait en mission, elle prétextait une visite à la famille, ou un voyage d'affaires, et elle s'arrangeait pour que cela fasse vrai. Mais quand elle n'était pas en mission, elle passait du temps avec son fils Aren.
Mentalité Elyena est une femme de principes, loyale et droite. Ayant bâti son existence sous le signe du mensonge, il est difficile de savoir quand elle ment, et quand elle est honnête. Elle a une faculté de mentir très développée, même si elle est aussi très honnête. Elyena est une femme discrète, intelligente, rusée et tactique, elle réfléchit vite et sait garder son sang-froid et un sens pratique quelle que soit la situation. Cependant, elle a de grandes difficultés à choisir ce qu'il est mieux : déchirée entre protéger sa famille, sa patrie et sauver son honneur d'espionne ou même sa vie, elle se met parfois en danger pour mettre à terme sa mission, parfois au prix d'une grande souffrance, jusqu'à aller aux portes de la mort. Elyena a un sens de l'honneur et de la loyauté très développés chez elle, et elle a une grande confiance en elle et ses capacités de manipulation, d'infiltration et de discrétion. Néanmoins, cette confiance la force sans cesse à se poser des limites extrêmes qui la mettent en danger, pour se forcer à réussir, car échouer est comme mourir pour elle, et elle refuse de tomber de haut après avoir gravit les échelons si durement pendant quelques années. Elyena ne supporte pas les jeux de nobles - trahisons, meurtres, complots, jeux d'argent, d'alliances ou de menaces - et c'est cette hantise qui la privilégie parmi d'autres : ayant non seulement un ancien statut bourgeois et une éducation bourgeoise, elle a beau haïr ces nobles et ces bourgeois, elle sait très bien s'y fondre, avec de très bonnes manières et un langage toujours approprié à la situation. Elyena est une femme observatrice qui repère souvent les petits détails, elle écoute absolument tout ce qu'elle peut et retient parfois des informations paraissant anodines. Elle s'adapte à toutes les situations, pour peu qu'elle ait un minimum d'informations. Elyena doit faire confiance à ses seuls talents de voleuse et d'espionne, pour la simple et bonne raison qu'elle ne sait pas manier aucune arme, à part peut-être un couteau de cuisine. Rapidité, efficacité sont ses atouts majeurs, avec son physique svelte et gracieux.
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