Une bien étrange bataille

La vie s'était arrêtée dans tout Minas Tirith. La nouvelle avait rapidemment fait le tour de la ville et les hérauts envoyés régulièrement ne faisaient que confirmer ce que tous craignaient. Presque toute activité avait été stoppée. Nombre d'hommes avaient désertés leur poste pour aller chercher leurs vieilles armes rouillées. Femmes et enfants regardaient avec inquiétude vers la plaine. Les auberges s'étaient vidées, quelques voyageurs avaient repris la route plus tôt tandis que les aventuriers ou les mercenaires avec lesquels ils avaient trinqué un peu plus tôt se rassemblaient avec les soldats, dans l'espoir d'une récompense s'ils en sortaient vivants.

La plupart des commerces étaient désertés, quelques vendeurs même avaient abandonné leur échope pour aider à résister. Car après tout, si l'armée commandée par l'Intendant tombait, il ne resterait plus grand chose pour défendre la Cité.

L'Intendant était là, d'ailleurs, monté sur un cheval, armé de sa hache, arme bien peu commune. Le porteur de la bannière était non loin de lui.
Soudain, Radamanthe donna un ordre d'une voix grave, et les responsables de la Grande Porte l'ouvrir. Le silence donnait au grincement des gonds un air encore plus sinistre.
Enfin, l'entrée fut entièrement dégagée, grande ouverte.
Radamanthe s'avança lentement, et fit signe de le suivre. Les soldats se déversèrent sur l'herbe verte qui seraient bientôt rouge de sang, suivis par les quelques volontaires qui étaient présents.
Personne ne parlait.
La troupe s'avança, lentement, jusqu'à peu près la moitié de la plaine, là où l'Intendant se stoppa.

Tous les regards se tournèrent au loin. Un nuage de poussière venait d'apparaître, et il avançait.

Restait maintenant à savoir qui parmi les volontaires avaient répondu à l'appel largement diffusé.

Sombre-chêne se tenait sur Niphredil juste derrière l'Intendant. L'elfe, silencieux, regardait comme tous les autres le nuage de poussière vivible à l'horizon. Immobile, il scrutait la plaine de ses yeux perçants qui voyaient ce que peu de personnes dans l'armée réunie pouvaient voire. La poussière ne lui masquait ni les couleurs rouges et noires des Haradrims, ni les quelques éclats de de lumière contre les quelques plaques d'armures que portaient les envahisseurs.

Ils avançaient, au loin, inexorablement, sans peur apparente. Ils marchaient pour tuer et pour être tués. Les sabots des étalons frappaient le sol de leur sabots ferrés, montés par hommes dont un foulard cachant le visage ne laissait voir que les yeux. La rage de vaincre envahissait chaque Haradrim, plus grande à chaque seconde.

Voilà comment l'ambassadeur imaginait la scène, encore indistincte. Les Murs du Pelennor étaient déjà tombés, et les quelques survivants du massacre qui avait du avoir lieu rejoignaient le reste de l'armée aussi rapidement que leur permettaient leurs montures.

La Mort approchait, sûrement curieuse de savoir qui elle allait emporter avec elle. La tension augmentait, les défenseurs de la Citée Blanche devaient garder courage pour les temps futurs, pour...

Sombre-chêne se retourna, et dit d'une voix calme, mais suffisament forte pour que les soldats près de lui l'entendent :

"Souvenez-vous du Prince Berund : le jour viendra."



Au milieu de tous, un volontaire parmis tant d'autres sourit.

Soudain , Radamanthe tourna la tête et vis à l'horizon une petite tache argentée .
Au fur et à mesure qu'elle se rapprochai , il commencait a distinguer les traits de l'elfe qu'il a rencontré quelques heures auparavant dans la caserne .
Enfin , quand l'elfe arriva a sa hauteur , Radamanthe dit :
- " Cela fera au moins une personne qui aura respecté son contrat"
- " Oui , mon Intendant , je suis là afin de combattre à vos côtés et à repousser ces vils servieurs du Mal "

Le section était là. Tous. Le Chef de section, quand le soldat de jour eut mit les soldats en rang, s'adressa à ses hommes:

"Messieurs, vous aspirer a être des soldats de la flotte, comme votre grade d'aspirant le confirme. Vous êtes une section parmi d'autre qui monte au combat. Depuis une semaine je vous entraîne, je compte sur vous aujourd'hui, même si votre entraînement a été cour, pour vous surpasser. Vous reviendrez en vie si les Valars le souhaite. Mais sachez que vous défendez aujourd'hui la patrie, votre patrie, Minas Tirith..."

Sur ces mots, il se retourna, et la section se mit en marche en même temps que les autres...

La première bataille de la septième section de la 3eme compagnie de la flotte...

Murdock, caporal des gardes de la citadelle, est présent au côté de l'intendant, toujours prêt à défendre la cité et le gondor. Au moins cette fois, il est accompagné par ces camarades de la 1ière Ohtarrimion.

La Thangion des cavaliers (1ière, 2ième et 3ième Erith de cavalerie) soit 60 cavaliers se tient en retrait des formations présentes, prêtes à renforts ou à attaquer à la moindre ouverture.

La Thangion des voltigeurs (1ière Erith des éclaireurs, 1ière et 2ième Erith des archers) soit 20 éclaireurs et 40 archers ouvre la voie de la 1ière Ohtarrimion, ayant pour consigner de repérer l'ennemi, frapper une fois avant de prendre une position défensive en retrait et stratégique.

Enfin, la Thangion de la citadelle (1ière, 2ième et 3ième Erith des gardes de la citadelle, 1ière Erith de soldats, 1ière Erith de lanciers) soit 60 gardes de la citadelle, 20 soldats et 20 lanciers est le coeur de la force dans laquelle Murdock se trouve.

Murdock, voyant toutes ses personnes se regroupées autour de l'intendant, s'approche de ce dernier de la manière aussi discrète que possible pour parer à toute demande de l'intendant.

Le Chevalier fit écourter son entrevue quand il entendit les rumeurs de la guerre.

Aprés une grande marche il arriva enfin sur les Champs.
Il n'avait passé que son plastron sur sa tunique matellassée et chercha une monture. Il confisqua un beau hongre gris d'un cavalier et se mit en quête de son Roi.

Introuvable...C'était inquiétant. Il vu l'ancien Bourreau qui commandait , c'était encore plus inquiétant.

Il s'approcha de l'Intendant son cheval à la main , il attendait les ordres.

-Belle journée n'est-ce pas ? Dit-il en levant un sourcil interrogateur.

L'anxiété s'engouffra dans le coeur et l'esprit du Baron.

-Seigneur Mepihsto n'est pas là ?

Se battre sans son Roi c'était démoralisant pour l'armée , surtout que l'Intendant n'avait pas de bonnes reputations...

-Je suis capable de commander les cavaliers Intendant , si vous voulez deleguer...Je comprend et partage votre stress.

*Eorl eut besoin de toutela rapidité que son cheval pouvait donner. Il parvint a arriver a temps avant que la bataille ne commence. Il passa devant les hommes valeureux du Gondor, les beaaux elfes, et mêmes, se disait-il, de courageux hobbits. Il se rangea à l'avant de l'armée, sur le 1er mur, de manière à pouvoir descendre vite à la porte. Il murmura à son cheval:*

- Ne t'inquiète pas, la bataille est proche mais nous allons réusiir a nous en sortir. Repose-toi pendant que tu le peux.

*Il tapota son encolure et se tint haut sur sa jument elfique.
Il atendait la bataille avec impatience*


Je tiens à te féliciter pour ce nouveau record du monde de rapidité...
Rada'

Eleriol souriait toujours. Il regardait l'elfe qu'il avait élevé sur Niphredil, droit, fier. Le vieux ranger était fier de Sombre-chêne, jamais il n'aurait imaginéque celui qu'il considérait comme son fils devienne un jour ambassadeur des elfes. Eleriol voulait aller lui parler, mais l'heure n'était pas aux retrouvailles.

Après que la bataille dans la maison se finit et que Balthazar, ce redoutable guerrier soit emprisonné, l'elfe était allé soigner sa blessure à l'infirmerie. Bien que presque guérie grâce aux soins Milindë, la blessure permit à Eleriol d'avoir une place dans les Maisons de Guérison, et au même titre plusieurs journées de repos. Mais une fois que sa présence ici ne soit plus excusable, il était parti et avait passé les jours suivant à visiter la Cité Blanche, à marcher dans ses ruelles étroites et toruteuses. Mais lorsqu'il avait aperçu son fils montant vers le palais et que l'appel à la défense avait été lancé, il avait repris son épée.



Au devant de l'armée, un elfe sur une jument se détache de la masse par son allure. Il ne sourit pas.

Radamanthe se retourna brusquement, fronçant les sourcils, quand une voix qu'il n'avait pas entendu depuis fort longtemps mais néanmoins familière l'interpella dans son dos.

"Oh, dit-il d'une voix doucereuse, vous êtes encore parmi nous Chevalier Eosfel. Peut-être avons-nous eu raison de vous faire confiance alors...
Oui, cette une belle journée pour semer la mort..."

Il soupira. Bien qu'il ne résistait pas à l'envie de rappeller ses erreurs passées au nouveau Baron, il ne pouvait nier que la situation le préoccupait, et que le manque de nouvelles de Méphisto le contrariait.

"Non, mais j'ose espérer son arrivée prochaine... Pour ce qui est des cavaliers, soit, nous allons mettre un régiment sous vos ordres..."

L'armée ennemie avançait toujours, inexorablement. A ce moment, un tumulte retentit. Méphisto arrivait-il ?

Une clameur retentit non devant l'armée mais aux abbords de l'arrière-garde. Une troupe de chevaliers arrivaient au trop, tous équipés d'armure lourde et de lance, leurs destriers montés d'un caparaçon. A leur tête, un homme à ma mine fatiguée mais sûre de lui, le corps dans un magnifique plastron d'un Mithril aux reflets bleutés.

Les hommes murmurèrent tandis qu'un ne pouvait se retenir:

"Le Roy arrive ! Le Roi est avec nous !"

En effet, Méphisto remonta les rangs et vint se mettre aux côtes de son second, Radamanthe pour lequel il eut un regard bienveillant. Ses chevaliers se tinrent autour de lui, prêts à se battre contre les envahisseurs. Mais le Souverain était las d'un combat qui l'avait durement fatigué aux Montagnes Blanches. Il se devait néanmoins d'être présent, au moins pour tous ses hommes qui, une fois de plus, mettront à péril leur vie pour sauver Gondor et ses richesses ..

*Eorl regardait une compagnie d'homme arriver à l'arrière-garde. Il comprit qui s'était lorsque un homme cria que le Roi était arrivé. Il eut un sourire. La bataille était proche et les hommes reprenaient espoir avec l'arrivée de leur roi. Il se retourna et regardit au loin. Guettant l'arrivée de l'a rmée de ces maudits Suderons du Harad. Il commençait à perdre patience.*

(hrp: Qui va faire venir l'armée haradrime?)
Ben moi...
5 lignes minimum par message !
Rada'

[Hrp : On est pas déja arrivé des Montagnes Blanches Mephi ? Oups j'ai fait un gros écart dans le temps alors , désolé [/Hrp]

L'homme remercia l'Intendant d'une poignée de main amicale et d'un sourrire franc se détachant sur ses levres charneuses et blessées. C'était rare en de tel occasion que Eosfel se fende d'un masque joyeux.
Sa blessure a l'épaule des Montagnes c'était guérie en un clin d'oeil grâce aux bons soins prodigués par ce guérisseur étrange , Kéliaros ou un nom dans ce genre.
Peut-être que le Chevalier allait l'engager , il aurait surement besoin d'un medecin.

Le Roy arriva , sortant de je ne sais où mais son arrivée était divine.

Il monta sur son cheval qui trépignait d'impatience , et il fit un salut a son souverrain.
Le Roi avait bien d'autres choses a penser et a planifier.

Le guerrier regardait l'armée. Les gens n'étaient pas trop rassurés , puis il chercha des yeux les cavaliers , il reconnut tout de suite l'homme a qui il avait confisqué le cheval , il était obliger de s'aligner avec les fantassins.
En esperant que ce ne sera pas ce régiment...

Alors que Sombre-chêne tournait la tête pour contempler Minas Tirith, il aperçut juste derrière lui un cavalier qui ne semblait pas faire partie de l'armée gondréenne, mais plutôt du Rohan. Il s'agitait sur sa scelle et commençait visiblement à perdre patience. L'ambassadeur se tourna sur sa scelle pour lui faire face :

"Vous devriez rester calme, Rohirrim. Ce n'est pas à nous d'être impatient, mais plutôt aux Haradrims, car ce sont eux qui attaquent. Nous, nous défendons la Cité Blanche. Restons calme pour observer les mouvements de l'ennemi, dans l'espoir qu'il fasse une erreur. Perdre patience ne ménera qu'à l'imprudence."

Sombre-chêne se retourna pour fair à nouveau face à l'armée qui apprcohait. L'ambassadeur se doutait que si un messager venait à la rencontre des défenseurs, ce ne serait que pour tenter de les intimider. La première réaction qu'eut alors l'elfe fut de penser que ce serait inutile, mais combien seraient impressionnés par cet homme, ses habits et ses paroles?

L'armée des hommes du sud était maintenant assez proche pour qu'on puisse la discerner correctement. En vérité, c'était une troupe bien singulière. En effet, il n'y avait là qu'un terrible nombre de fantassins. Pas un seul cavalier ne pointait le bout de son nez.
C'était une légion progressant en rangs serrés, dont tous les membres étaient armés pareillement, avec une lance et un cimeterre à leur ceinture, une armure sommaire les protégeant.
De çà à là dans les rangs, un homme se démarquait par sa longue robe écarlate garnie de noir, potant un baton. Des hommes en bleu étaient eux aussi dissminés dans les deuxièmes rangées.
Il ne semblait pas y avoir de chef visible, mais on ne pouvait voir tout ce qui se passait tout au bout de la longue colonne.

La stratégie qu'emploierait les adversaires serait sans doute assez sommaire, au vu de leur composition.
Ceux qui pensaient ça semblèrent avoir vu juste.
Arrivée à quelques centaines de mètres, ils s'arrêtèrent.
Un ordre prononcé d'une voix glaçante retentit derrière eux, et ils abaissèrent leur lance et reprirent leur marche, d'un pas plus rapide.
La confontation était imminente.

Quelques secondes...

Aërinhion était parti se placer en première lignes d'infanterie et attendait patiemment l'ouverture des hostilités , il avait confiance en cet Intendant qui s'imposait devant son regard , là , à quelques dizaines de mètres de lui .

De sa vue d'elfe , il repera que les soldats haradrims étaient équipés d'une armure assez légère , et qu'il faudrait donc les harcelés avec un nombre maximum de volées de flèches.
Il repera aussi que le haut du cou n'etait pas protégé pas ces armures.

Pendant qu'il observait attentivement les lignes haradrims , il cognait en même temps sur son armure pour tester sa résistance .


L'elfe attendait les ordres de l'Etat-major

Aprés avoir eut les ordres de l'Intendant Eosfel alla rejoindre son régiment.

Une cinquantaine de cavaliers portant une armure lourde et une lance , ils étaient tous en lignes maitrisant leurs montures qui piaffaient d'impatience.

Le Baron se redressa de tout son long et fit face à ses soldats.

-Messieurs , je prend commandement de cette ligne de Cavalerie...
Les soldats l'écoutaient , jetant un coup d'oeil critique vers l'armée derrière le chevalier.
-Il faut de la discipline et que vous ayez une totale confiance en moi , je donnerai ma vie pour protéger notre Roy et ses Soldats , je me nomme Eosfel Harkonnen , Baron des Montagnes Blanches et surtout Soldat de Mephisto du Gondor.

Il prit une lance a un cavalier qui ne fit se plaignit pas , puis sortant de sa sacoche il prit l'étendard des Montagnes Blanches et l'attacha a son arme , puis il la retendit au soldat.

-Quel est ton nom fils ?
-Daranor monsieur. Répondit-il timidement.
-Bien , Daranor tu seras mon porte-étendard... Vous autres , vous suivrez MON étendard.

Il tourna le dos a ses troupes pour faire face à l'armée.
Des fantassins... Une cible facile pour les furieux Chevaliers du Gondor.

Sombre-chêne contempla l'armée maintenant bien visible. Ce qu'il avait imaginé quelques temps avant, mis à part pour les cavaliers, était assez juste. Mais ce qui frappait le plus était l'uniformité de tous ces fantassins. Des éclairs bleus se faisaient touefois voir de tant à autre, et des hommes habillés différemments étaient également visibles. L'ambassadeur pouvait ressentir une légère secousse chaque fois que les pieds des Haradrims touchaient le sol de façon synchronisée. Ils avançaient, de plus en plus rapidement, et la tension augmentait. Pratiquement personne ne bougeait dans l'armée gondoréenne, et finalement Sombre-chêne avança à hauteur de l'Intendant et lui demanda à voix basse :

"De quelle manière comptez-vous prendre part à cette bataille? Avez-vous une tactique? Et comptez-vous parler au dirigeant des haradrims avant la bataille. En désespoir de cause, ce serait une occasion de gagner du temps."

En attendant la réponse deRadamanthe, l'elfe dégagea lentement l'arc de Vertefeuille de son dos et le garda dans sa main gauche, sans toutefois encocher de flèches.

Balak arriva en courant à pleine vitesse près des positions Gondoriennes. Les armées étaient là, face à face. L'hallai était imminente. Balak pouvait sentir la respiration lourde des soldats, leurs tremblements de peur ou les quelques regards fiers des plus hardis. Lorsqu'il distinga les troupes adverses. Son sang boullionna devant la perspective de verser le sang. Voila bien longtemps qu'il n'avait pas assisté à une bataille de cet ampleur. Il avait hâte. Hâte de tuer, hâte de vaincre. Si la guerre était une folie, il était un déchet. Si les militaires ont une famille, un royaume, des idéaux à défendre, le mercenaire n'a rien de tout cela. il ne qu'un concentré brut de puissance, une machine sans émotions, conçu pour l'art de la guerre. Il ne sait rien faire d'autre, ne connait aucun autre plaisir, n'a jamais eu d'autres envies. parfois, comme dans la tour du mage, les émotions submergent le chien de guerre. Mais une fois devant ses ennemis, il oublie tout.

Je ne participe pas à la bataille...

D'un mouvement rapide, il saisit Renaissance, et le tissu tomba au sol. Cette fragile enveloppe ressemblait à des chaînes ayant cédées devant la furie meurtrière retenue dans l'arme. La double-lame était également prête à trancher.

Je SUIS la bataille...

Quelques guerriers vagabonds, mercenaires inconnus, guerriers anonymes, vinrent se ranger près de lui, ressentant la férocité de l'individu, pour pouvoir partager avec lui sa volonté de vaincre. Il balança sa tête en arrière avant de pousser un hurlement puissant, mêlant joie, haine et assurance; troublant ainsi le silence angoissant des armées à l'arrêt. Son cri fut repris par quelques hommes, prêt comme lui, à en découdre avec les envahisseurs.

Peu après Balak trois autres personnes arrivèrent... Il s'agissait de Milindë, Erwoyn et Morgoth... Milindë se dirigea directement vers l'Intendant et remarqua Sombre-Chêne...

"Suilad mellon nin"

Lui diot-elle en elfique avant de continuer en langage commun...

"J'ignorais que vous etiez ici, j'aurai aimé vous revoir en d'autre circonstances... Radamanthe que savons nous de cet ennemi... Ce sont des Haradrims pour sur, mais pourquoi nous attaquent-ils ? J'espère qu'il ne s'agit pas encore d'une diversion... Sombre-Chêne voyez vous comme moi des éclats bleutés parmi eux ? Il me semble certains dans cet ensemble cohérent sont autres que ces guerriers, plus important peut-être..."

Elle s'arreta et scruta l'horizon...

"Je vous présente Erwoyn noble de la Cité et je pense qu'il n'est nul besoin de vous presenter Morgoth...Qu'avez vous prévu Radamanthe ?"

Elle se tourna vers lui le regard interrogateur tandis que ses pensées étaient tournées vers l'armée ennemi et son avancée impressionante tant par son bruit que par la quantité de poussière qu'elle déplaçait.

Radamanthe répondit d'abord à Sombre-Chêne :

"Vu l'accueil qu'ils vous ont réservé, je doute que des pourparlers soient envisageables... Et pour ce qui est de la tactique, notre front devra les contenir, pendant que nos archers pourront décocher des vollées. Il n'ont pas l'air d'avoir d'armes de jet, ce qui nous avantage, mais nous n'en sommes pas sûr. Les chevaliers devront éviter de charger, mais plutôt se tailler un chemin sur les flancs et les désorganiser..."

Cela répondait également à Milindë. Il fallait maintenant se tenir prêt. Dès que tout aurait commencé, il faudrait lancer des actions. Bien sûr, il espérait que Méphisto rende courage et espoir aux guerriers.


Et soudain, le choc.
Les haradrims avaient foncé inexorablement. D'étranges peintures faciales en rouge, noir, ou bien bleu empêchaient de voir leurs émotions, de deviner s'ils doutaient ou non, s'ils ressentaient la peur.

Les premiers rangs de Gondor brandirent leur bouclier, avantage qu'ils avaient face à l'ennemi, et on entendit le fracas de plusieurs pointes de lances qui se brisaient dessus. Mais certains ne furent pas assez habiles, ou chanceux, pour repousser les pointes mortelles.

Le combat commençait, c'était aux gens de Gondor d'entrer en jeu.