Chapitre 2 : La défense de l'Arnor

Je sortis sur le balcon du palais. Je tenais dans ma main la main d'Elaera. L'armée rassemblée, et le peuple nous acclamèrent. Puisse notre amour leur donner la force de reconstruire ce qui pouvait l'être.

- Peuple d'Arnor ! Voici votre reine !

Elle était parfaite, elle souriait tout en gardant la dignité d'une reine.
Nous rentrâmes dans le palais.

J'avais convoqué le conseil. Othar, Halbarad, Eorlund et cet inconnu du Gondor étaient là en plus du couple royal..

- Mes amis, nous avons un royaume à défendre.

"Oui, l'attaque de Fornost était le premier assaut porté par l'Arnor, mais, du Sud ou du Nord, d'autres forces ennemies viendront poursuivre l'oeuvre de Malock. A mon avis, cet Homme corrompu n'était pas le plus haut chef de leur armée: il doit y avoir un 'grand patron', je ne sais où, qui ne va pas cesser de nous arceler, où peut-être est-ce une coalition de plusieurs armée mauvaises. Je pense que tous le monde ici présent a remarqué qu'il n'y avait pas seulement des Hommes, mais aussi des demi-Orques, des hybrides."

Puis Halbarad se tourna plus particulièrement vers l'Homme du Sud:

"Un des gardes m'a dit que vous vous nommiez Eaquem, et que vous veniez de Gondor. Est-ce exact? Et si ça l'est, j'aimerais vivement avoir des nouvelles du Sud, car cela peut jouer un rôle pour l'Arnor. qu'en est-il de nos alliés et des mouvements ennemis?"

"Oui, je suis effectivement Eaquem, fils de Théodore. Je suis le neveu du Prince Berund de Brethil et de Dol Amroth, descendant de Turin Turambar. Mon frère jumeau, Eaque, a pris le titre de Prince de Brethil et est conseiller du Roy Mephisto du Gondor."

Les présentations étaient faites. Du moins pour lui...

"Je travail en ce moment pour l'Intendant Radamante. Je suis son homme dans le Nord. Le dernier message que j'ai reçu affirmé l'arrivée de soldats et de matériel pour la guerre. Le Gondor est en marche pour venir à votre secours."

Il pensa aussi "J'ai aussi pour mission de mettre mes talents à disposition des chefs ennemi... Pour leur malheur." Mais il ne le dirait pas... Ce serait peut être mal vu...

"Je suis en tous cas à votre disposition Seigneur Aldarion."

Quand le peuple put admirer le nouveau couple royal, le mage se trouvait avec ces paysans et soldats. Personne ne savait qui ça pouvait être, car encore nouveau dans la cour du roi il était inconnu des citoyens. Alors quand il essaya de se frayer un chemin vers le palais où se trouvait le roi et les autres, plusieurs personnes l'insultèrent, le bousculèrent. Pour les calmer il cogna son bâton au sol et une lumière d'un blanc éclatant, et il continua sa traversait tranquillement avec des milliers de regard interrogateur à son égard.

Il arriva alors à l'entrée d'une salle où plusieurs de ses compagnons se trouvaient. En voyant que tout le monde discutait des choses future qui allait arriver, il fut assez vexé de ne pas avoir été invité. Quand ils le remarquèrent il purent voire un homme sale, sur ses vêtement beaucoup de sang et de boue était mélangé, ses cheveux était aussi en pagaille et très sale, le mage était tombé plusieurs foies à terre.
Après une poignée de seconde il fini par dire:

-Je vous dérange peut-être, mais je voulais juste féliciter le roi pour son mariage. Mais je vois que vous êtes occupé, je reviendrais plus tard.

Il dit ses mots plus pour provoquer le roi qu'autre chose.

Halbarad voyait l'avenir d'un meilleur oeil à présent:

"Cette nouvelle me réconforte, Eaquem. Autrefois, les Royaumes du Gondor et d'Arnor ne formaient qu'un grand territoire. Mais celui du Nord a dépérit peu à peu, et maintenant il est au bord de l'extinction. Je suis heureux que celui du Sud se soit souvenu de cette ancienne alliance."

A ce moment, Bagoduin arriva précipitemment dans la salle, et ses paroles envers le Roi étaient dites d'un ton malveillant et arrogant, comme si le Mage avait voulu provoquer Aldarion.

Halbarad, entendant ses mots, se leva d'un bond avec des yeux furieux, mais rien ne put sortir de sa bouche.

Il se demandait comment le Roi réagirait à ces phases, ainsi que ce qui avait poussé Bagoduin à agir ainsi.

Je ne répondit pas assez vite, Elaera avait été plus prompte.

- Nous vous remercions Seigneur Bargoduin. Comme nous vous remercions pour votre grande utilité dans le combat contre les forces du mal...

Elle avait dit ca avec une telle candeur qu'on aurait pu ne pas y percevoir l'ironie qu'elle y glissait. Je me levai à mon tour, nullement impressioné par les talents du mage.

- Vu votre absence lors des combats, nous vous croyons mort. J'ai d'ailleurs envoyé Lunidel à la recherche de votre noble cadavre...

Je dissimulai nettement moins mon ironie..

- Vous pouvez rester... mais je comprendrai que vous préferiez prendre une apparence plus digne de votre roi plutôt que de siéger auprès de nous.

Je me tournai vers Eaquem.

- Eaquem, fils de Theodore. Vous êtes le bienvenu ainsi que les nouvelles que vous m'apportez. Nous attendons le Seigneur Lunidel et nous pourrons commencer le Conseil.

Le mage regarda ses interlocuteur et sans attendre continua sur le ton abordé:

-Vous me flattez, je ne pensait pas que j'étais d'un si grand prestige.
Mais si je ne savais pas qu'il aurait fallu que je reste à vos côté tout au long du combat, j'ai préféré partir de mon côté, or si j'avais su que j'aurais du rester et surveillé les arrière de mon roi, je l'aurait fait.

Il changea tout de suite de ton ne voulant pas rester sur l'ironie.

-Je suis certes pas très bon en plans militaire, Mais je pensait qu'être l'unique mage d'Arnor, il marqua plus ses trois derniers mots et continua, me donnait des privilège, qu'autre simple soldat non pas.
J'eus pensé que vous alliez me demander de venir pour assister à cette réunion, dans le rôle d'un conseillé. Mais je me suis sans doute fait des idées sur le rôle d'un mage de pays. Et si c'est le cas renvoiliez moi.
Mais vous ne ferez je suis tout de même assez important, vous avez besoin de moi dans mon rôle de conseillé, car les mage son connu pour leur grande sagesse, et aussi dans le rôle de médiateur, et enfin je suis tout de même mage et je suis peux parfois être très utile.
Et enfin si vous avez besoin d'un de ses hommes dans une affaire, et que je ne suis plus là vous aurez du mal à en trouver, car nous nous faisons de plus rare.
Mais vous pouvez refuser mes service et je repartirais à mon errance.

La réponse du roi allait seller le sort du mage. Il est allé assez fort sur ses paroles, et il ne connaissait pas encore très bien Aldarion. Donc il ne pouvait aucunement prédire ce qu'allait dire son roi.

Halbarad s'était légèrement mis en retrait pendant que le Mage, le Roi, et sa Reine échangeaient des paroles ironiques, visant chacunes à provoquer son vis-à-vis.

Le Capitaine détestait la tournure prise par les évènements. Mais, comme la discussins repartait de plus belle, Halbarad ne put contenir sa colère et s'avança de nouveau vers le Mage, parlant d'une vois calme mais autoritaire:

"Eh! Vous autres! Du calme... N'avons-nous pas assez d'ennemis pour nous quereller? Allons Bargoduin! Qu'est-ce qui vous prend de venir provoquer Aldarion et sa Reine?

Il regarda alentours et posa le regard sur Eaque, puis reprit:

Notre allié de Gondor n'a pas parcouru tous ces milles pour assister à une dispute entre un Mage et un Roi. Assayez-vous, Bargoduin, j'aimerais que le Conseil de guerre puisse commencer maintenant, nous n'avons pas de temps à perdre. Toute dispute provoquant une perte de temps pour nos décisions fera le rire de l'ennemi!"

Halbarad se rassit aux côtés d'Eorlund, espérant qu'une discussion plus posée allait revenir rapidement.

Je fixait Halbarad... Sans le savoir il aurait pu provoquer mon ire.. Mais je connaisais sa fidélité.

- Ce seront mes dernière paroles Mage, concernant ce débat : Si vous êtes admis ici, ce n'est pas pour votre statut de mage mais pour votre sagesse qu'il vous reste encore à démontrer... Maintenant asseyez et voyez si vous pouvez apporter quoi que ce fut à la discussion.

Quelqu'un ouvrit la porte.C'était Lunidel.Il vit Bargoduin.

- Ah... vous avez retrouvé le Mage... tant mieux.

Il sourit puis poursuivit.

- Votre chargement est bien arrivé à Annuminas..
-Parfait.

Je me tournai vers le reste de l'assemblée. Je désignai du doigt une carte d'Arnor.

- Notre territoire est vaste. Notre armée est nombreuse.. Mais trop dispersée que pour garder tout les points possibles d'invasion. Alors que je n'était encore que prince, et capitaine dans les forces de mon père, j'ai avec Lunidel élaboré une stratégie de défense.

Une servante entra. Elle servit du vin à tout le monde avant de repartir.

- Il nous faut une force rapide, à la fois mobile et nombreuse. Malheureusement nous ne disposons pas d'une reserve de cavalerie suffisante. C'est pourquoi nous avons fait une commande un peu particulière aux elfes de la forêt noire. En effet, ceux ci nous ont confectionné un demi millier de char en bois. Sur chaque char, tiré par deux chevaux nous pourrons poster deux soldats d'Arnor. Autre avantage, nous pourrons utilisé les cheveaux plus jeunes ou trop petits que pour servir de monture. Nous diviserons nos forces en patrouilles de cinquante char acommpagnés de cinq cent soldats en tirailleurs.. Nous aurons une force de frappe conséquente, rapide et mobile...Y a t'il des questions ?

A tout bien réfléchir pensa-t-il...

"Oui... Enfin cela est plus une remarque... Cela vous offre surement de nombreuses troupes, mais elles auront le même défaut qu'une grosse partie de l'armée du Gondor: Trop inexpérimentée. En effet, les récentes batailles ont affaiblie le Gondor, et même si en réunissant tout ses fiefs, l'armée qui monte dans le Nord pour vous aider est conséquence, elle est manque d'expérience du combats. Il vous faudra combler ce manque d'expérience par un entrainement efficace. Et là arrive le problème? Avez-vous vos équipage de char déjà entrainé? Sinon la force que vous pouvez recevoir des elfes noirs sera inutile durant les premiers combats. Pensez y..."

Il avait donné une mauvaise nouvelle, vu comment on le regardait... Maintenant là bonne nouvelle:

"Mais en soit, vous pourrez être assuré que les troupes du Gondor, quand elles seront présentes, auront subit un entrainement approfondi: je ne doute pas que l'Intendant fera subir a ses hommes un formation tout en avançant vers Imladris."

Je souris à Eaquem.

- En ce moment même la jeunesse d'Annuminas s'entraine à l'utilisation de ces bijoux. Ces chars seront utilisé par les nobles qui ont participé à leur achat... Nous pouvons former rapidement un millier de soldat.

Je lui fit un grand sourire.

- De plus, les prisonnier orques et hybrides feront de parfaites cibles d'entrainement...

Halbarad écoutait le Roi avec une grande joie: les chars de guerre seraient une aide précieuse en ces sombres temps. Cependant, quelques questions le traquassaient:

"Eaquem, puisque vous venez de Gondor, savez-vous si l'ennemi qui a attaqué vos places fortes a pour but de venir envahir le Nord? Car, si les chars ont bien un défaut, c'est de fatiguer nos chevaux dans les longs voyages, et il faudrait savoir précisément d'où et avec quelles forces l'ennemi va lancer ses attaques."

Il finit son verre de vin et se tourna vers Eorlund:

"Les cavaliers de Rohan sont-ils prêts à rester à nos côtés? car il est probable que beaucoup d'entre vous ne reverrons jamais les verts paturages du Riddermark..."

Le capitaine sortit sa pipe achetée à Minas Tirith et commença à la bourrer de feuilles de Longoulet. C'était la première fois qu'il pouvait fumer tranquillement depuis bien longtemps.

Un petit rire cynique secoua Eaquem...

"Je vois que vous avez pensé à tous. Vous êtes plus sage que votre age ne le fait savoir. D'autre parmi nous on une remarque ou deux??? Pour piéger le RoI?"

C'était un trait d'humour destiné à soulager l'atmosphère... Il avait visiblement raté vu le regard des autres...

Bon, on verra ça une autre fois... se dit il...

"Rien d'autre pour moi... Par contre, les dernières nouvelles que j'ai eut était assez mauvaise, mais je ne peux rien dire de plus: les lettres de l'intendant n'en parlais pas..."

Rien d'autre... Alors les hommes assemblés ici pour ce conseil de guerre savaient tout ce qu'il y avait à savoir. Eaquem l'homme du Sud avait au moins apporté la nouvelle d'une armée de Gondor qui viendrait dans le Nord, c'était nécessaire. Sans cela, l'espoir se serait bien amenuisé. Le Capitaine Dunàdan s'adressa au Roi:

"Et Monseigneur, qu'en est-il de la situation dans la Comté, où se trouve le Capitaine Forlong? Vous en est-il parvenu des nouvelles? Car si une trop grande masse d'ennemis vient nous envahir, nous ne pourrons tenir ce mal secret pour les Hobbits de Hobbitebourg et des autres quartiers: la situation n'a pas été aussi critique depuis la guerre de l'Anneau, que seuls les plus sages et les plus anciens des Elfes ont connu."

C'était bien vrai, le Mal qui s'avançait n'était égalé que par Sauron et l'Anneau Unique, il y a plus de 300 ans.

"Ah! J'espère que cette aide du Royaume de Mephisto viendra à temps!"

Eorlund avait raison... Je m'inquiétais de l'absence de Forlong.. Mais j'avais pris mes dispositions et j'espérais pouvoir rapidement regler le problême de la Comté.

- Je suis content de voir que nous pouvons compter sur vous Eorlund. J'ai fais envoyer une patrouille dans la Comté pour voir ou l'on en est..

Je regardai Elaeda... Elle me sourit.

- J'ai une proposition à vous faire Halbarad et Eorlund. Vous êtes des défenseur de l'Arnor courageux. Et de noble lignée... bien que vous n'en soyez pas conscient Eolrund, vous avez du sang dunedain... J'ai remarqué que quatre de mes alliés étaient des descendants de membres de la Compagnie Grise. Othar, Forlong, Eorlund et vous Halbarad... Que penseriez vous de recréer la Compagnie Grise en ces temps sombres ? Je connais d'autres membres éminents qui pouraient vous rejoindre... Lunidel par exemple..

La nouvelle du Roi avait quelque peu troublé Halbarad, ou du moins avait-elle réveillé en lui des souvenirs lointains: lorsqu'Aglarest, son père, lui contait l'histoire des hauts faits de ses aïeux au sein de la Compagnie Grise, qui avait existé durant la Guerre de l'Anneau, et qui avait disparue depuis.

Et Aldarion voulait faire revivre cette légende: une confrérie visant à défendre les Gens Libres du Nord dans le secret, à combattre pour eux dans l'ombre. Le Capitaine revint alors au présent, et il répondit au Roi:

"La résurrection de la Compagnie Grise serait certes une chose nécessaire dans la situation que nous traversons. Aussi j'accepte de tout mon coeur cette proposition que vous me faite, Aldarion. Ce serai un grand honneur pour moi de prendre la même route que mes ancêtres, de me battre pour cette confrérie. Mon épée est au service de la Compagnie Grise!"

Mais, emporté par son élan, le Capitaine avait oublié d'attendre la réponse d'Eorlund. Il dit alors:

"Et vous, Eorlund, que pensez-vous de ce privilège de faire partie de la Compagnie? J'ignorait que vous aviez du sang des Dunedain, et je serai heureux d'avoir un compagnon aussi courageux que vous. Il faudra aussi demander au Capitaine Forlong, lorsque nous le verrons, ou lui envoyer une lettre, ainsi qu'à Ohtar, votre Chambellan. J'ai beaucoup d'estime pour ces deux Hommes, tout comme pour Lunidel; j'espère que tous ceux-là accepterons cette proposition."

"Puis je me permettre de vous poser une question mon seigneur? De qui descend chacun des personnages présent? Je ne connais pas tout de cette période. Mon frère saurait surement tout cela, mais je suis plus spécialisé dans le monde... Haradro-Umbarien..."

Il était vrai que son savoir se porté plus sur ces contré du Sud, ou il avait travaillé durant de long mois pour son père...

Il avait filé, infiltré et tué nombre d'ennemi...

Il sourit en y repensant... Et il faudrait recommencer ça dans le Nord... Autant connaitre le maximum de chose avant de se mettre au boulot...

Et cela intéressera surement l'Intendant de savoir que la Compagnie grise se reforme...

Halbarad retira sa pipe en bois de sa bouche pour répondre aux curiosité d'Eaquem, curiosités qui étaient après tout acceptables, puisque la réapparition de la Compagnie Grise n'était pas une chose à prendre à la légère:

"Sachez, digne Homme du Sud, que j'appartiens à la maison d'Heraldor, qui était autrefois reconnue en Arnor, mais qui a malheureusement perdu en autorité au fil des décénnies, ou plutôt au fil des siècles, ai-je envie de dire. Car Heraldor est mon ancêtre, et il combattit dans la Compagnie Grise avant la guerre de l'Anneau, aux côtés de celui qu'on appelait Grands-Pas, ou Estel comme l'avaient surnommé les Elfes..."

Puis il s'arrêta, comme rêvant à demi, pensant à toute les histoires qu'on raconte de cette période où la fin fut si proche. Il s'arracha à ses pensée pour poursuivre son discours:

"C'est donc de droit que je puis appartenir à cette confrérie si elle venait à être reformée. Je pense que vous en savez assez sur mon compte, maintenant?"

Le mage faisait attention à tout ce qui se disait dans la salle. Il avait fait une scène pour montrer son mécontentement de ne pas avoir était invité à la réunion, il n'avait pas intérêt à en perdre un fil. Mais au fur et à mesure de la discutions le désintéressements de Bargoduin pouvait ce faire percevoir.

Le roi avait eu raison de ne pas l'avoir invité, cette réunion n'avait aucun rapport avec ces attribution. Le mage d'Arnor ce leva regarda l'assemblé et déclara:

-Je m'excuse de m'avoir emporté tantôt, je n'aurait pas du.

Il regarda la nouvelle dame de l'Arnor et continua:

-Je m'excuse aussi envers vous belle dame de l'Arnor de vous être apparu assez brusque, je me suis emporté pour un rien.

Il regarda de nouveau le roi et fini:

-Si quelque chose à un rapport avec la magie ou autre qui pourrait m'intéresser, je veux bien rester. Mais autrement je pars me préparer, et je verrais si je reste ici m'occuper de chose et d'autre ou sinon je rentre à la capitale.

Bargoduin n'attendait que quelques mots de son souverain pour savoir ce qu'il allait faire. Mais il était assez vexés de s'être excusé, même si c'était son choix, étant devenu de plus en plus arrogant, qu'il fasse ceci était une chose qui deviendra de plus en plus rare.

Hrp: Ald' si tu me laisse partir peux-tu me diriger dans un poste stp.

Alors que le mage parlait, Eaquem se pencha vers Halbarad...

"Je vous remercie d'avoir répondu à ma question si prestement, Halbarad, mais je posais cette question dans un but bien précis. En effet, j'ai mit pas mal de temps à retrouver pourquoi votre nom me parlait..."

Une sorte de sourire effleura les lèvres de l'homme de l'Intendant.

"Il y a un mois, votre nom aurait été celui d'un des compagnons d'Aragorn... Mais depuis l'arrivée des chevaliers de Brethil, il est tout autre. En effet, Halbarad Dunadan, de la compagnie grise, mort sur les champs du Pélénor, était un Prince de Brethil, descendant de Turin Turambar, et donc parent du Roy Aragorn. Pour moi, il est mon arrière-grand-père maternelle, étant le père de Berunda, lui même père de ma mère et du feu Prince Berund. Je voulais vérifier si aucun lien de parenté ne nous unissait."

En tout cas, si les deux Halbarad se ressemblaient physiquement, se dit-il, mon ancêtre n'avait rien à envier à personne...

Le Capitaine parla à Eaquem d'une voix faible, de sorte que seul le Gondorien put l'entendre:

"En effet, Eaquem, je porte le même nom que celui qui tomba jadis lors de la Grande bataille de la fin du Troisième Age. Il n'est pas rare en Terre du Milieu que les enfants soit nommés comme les héros d'autrefois. Il était le second de l'héritier Aragorn dans le Nord, me semble-t-il. Et j'espère me montrer digne de son nom au sein de cette même compagnie dans les temps à venir..."

Halbarad réfléchit un instant à l'idée qu'il aurait pu être un parent éloigné d'Eaquem, mais il déclara:

"Comme je l'ai dit, l'un de mes aïeux était un certain Heraldor, et, puisqu'il ne figure pas dans votre arbre généalogique, je pense que seul mon nom et mon dévouement pour l'Arnor ont un rapport avec votre arrière grand-père."

Les deux Hommes firent alors silence pour l'instant, car Bargoduin allait peut-être quitter cette assemblée: il faudrait alors savoir où le Roi lui ordonnerait de se rendre.

Je me tournai vers Bargoduin. Ses excuses étaient tardives mais avaient le mérite d'exister.

- Bien... J'ai oui dire qu'un conseil se tiendrait à Fondcombe. La situation de notre pays m'empêche d'y aller. Cependant je pense que mon épouse , accompagnée de Bargoduin pourraient représenté notre pays... Malheureusement un tel convoi nécessiterait une escorte et je ne vois pas qui je pourrais envoyer sans déforcer encore notre position..

La situation me semblait complexe... a vrai dire presque insoluble.