Débarquement de la flotte du Cygne et de l'Arbre Blanc

Vingt-quatre navires aux voiles blanche étaient passés entre les territoires d'Harlindon et de Forlindon, et voguaient maintenant en direction des Havres Gris, dans le frais soleil du matin.

Le Simol allait en tête, Eaque sur le pont, suivi du Dringalph et des vingt-deux autres vaisseaux de la marine de Gondor et de Dol Amroth. Ils étaient enfin arrivés dans le Nord, parti il y a des semaines de Pelargir, passant par tempêtes et citées en guerre.

Les bateaux emplis de guerriers arrivaient à destination. Et tous ces hommes allaient débuter un voyage à pied jusqu'à Annùminas, pour prêter main forte à Tar-Aldarion d'Arnor. Avec eux venaient aussi les Robes Grises, sénateurs de Dol Amroth.

Tior, le grand messager d'Arnor, se tenait sur le pont du Simol, en compagnie d'Eaque et de Galathor. Il voyait les quais tout proches...

L'amarrage et le débarquement des troupes pouvait commencer.

Galathor se tenait sur le Pont, quand il vit le Faucon Blanc de Berethir arriver de par Annuminas.
Le faucon vint se poser sur son épaule et Galathor vit qu'il avait une étoffe dans laquelle furent disposés des documents.

Il prit les documents et les regarda:

*Alors, les mouvements militaires de l'Ennemi, les garnisons, tout est parfait.
Ah tiens, une lettre.

Citation :

Cher Galathor,

Je suis actuellement à Annuminas, et ci-joint, les documents que tu souhaitais.
Je compte prendre part à une chevauchée vers Carn Dûm en compagnie du Roi et d'Halbarad Dunadan pour reprendre un artefact du Trésor d'Annuminas.
Je laisserais sur place 15 Servants, et je partirais avec le reste.
Je ne peux rester plus longtemps à t'écrire car la situation presse.

Votre dévoué,
Berethir Dolothïr

*

Alors Galathor alla chercher Eaque et après l'avoir trouvé, il lui dit:

*Eaque, je viens de recevoir les documents que j'eus souhaité.
Nous avons en notre possession tout les éléments nécessaires pour établir une stratégie.
Alors?*

Puis le Noble se tut encore regardant le Ciel.

Quand le Simol s'amarra aux quais du port Elfique, Tior fut l'un des premiers à sauter à terre, heureux de retrouver le Nord... Le Nord qui l'avait vu grandir et devenir un guerrier, qui l'avait vu prêté serment au Roi Aldarion.

Le faucon d'argent était de retour sur l'épaule de Galathor, porteur de documents précieux et d'un lettre qui l'était non moins.

Ainsi, le Roi partirait en compagnie du capitaine Halbarad, pour Carn Dûm. Tior devrait attendre pour retrouver son ami.

Le messager d'Arnor mena sa monture sur la terre ferme, en même temps qu'Erco Skaline.

Les guerriers de Gondor descendaient en longues files des bateaux, ainsi que ceux de Dol Amroth, bien qu'en moins grand nombre. Et les Sénateurs portaient la bannière du cygne, brillant dans le soleil du nord...

"Quelle joie de revoir son pays!" s'écria Tior.

Un homme, ou plutôt un elfe, était campé sur les quais, le regard fixé sur les différents navires qui accostaient tour à tour aux Havres Gris. Ses bras étaient étendus le long de son corps, et ses mains dépassaient à peine des larges manches d'un tissu fin et pourpre. Sans doute de la soie. Ses cheveux blancs teintés de poivre, contrairement à la majorité des elfes, étaient coupés assez courts. Il était le maître des clefs, le maître des Havres Gris.

Plusieurs des voyageurs l'observèrent avec curiosité, cherchant la raison de son immobilité. Mais tous les doutes qu'ils pouvaient avoir furent vite envollés lorsque l'elfe s'approcha d'eux en levant les bras en signe de bienvenue.

"Soyez les bienvenus aux Havres Gris, terre des elfes. Puissiez-vous trouver refuge en ce lieu... bien que j'imagine que vous ne comptiez que vous y arrêter."

Il inspirait un profond respect, et appelait à l'humilité. Alors qu'il avançait d'un pas, un dizaine des siens jaillirent de nul part pour aider les marins à débarquer paquetages et provisions. Des barques furent mises à l'eau pour rejoindre les bateaux qui n'avaient pas encore accosté et permettre à ceux qui le désirait de rejoindre plus rapidement la terre ferme. Le Maître reprit la parole :

"Vous venez loin du Sud. Il me plairait d'entendre votre histoire..."

Le débarquement continuait de se dérouler normalement, quand Tior vit non loin, mais à quelque distance tout de même, un Elfe, semblait-il, qui les observaient en silence. Mais les quetions qui émergeaient de l'esprit du Dunàdan furent vite oubliées, car ce dernier vint les acceuillir, tandis que plusieurs de ses congénères aidaient les marins de Gondor dans leurs labeurs.

Tior Celebdîn salua l'Elfe à la manière de l'Arnor, puis prit la parole:

"Je me nomme, dit-il, Tior Celebdîn, serviteur du Roi Aldarion, et messager du capitaine Halbarad Dunàdan. Et le pays qui m'a vu naître sera bien tôt foulé de nouveau par mes pas. Mais puisque vous voulez savoir l'histoire de notre arrivée jusqu'ici, je vais vous la conter."

Il regarda alentours. Ses amis et compagnons de voyage se trouvaient non loin.

"D'autres pourront ajouter des détails, mais voilà rapidement le récit de notre voyage...
Nous étions partis de Pelargir, le port de Gondor, avec vingt navires de la flotte de Gondor, et à leur tête le Simol, bateau d'Eaque, qui fut le chef de notre traversée des mers. Nous descendîmes l'Anduin avec le but de se rendre tout d'abord à Dol Amroth, où la bataille avait fait rage entre les soldats du Duc félon et les fidèles du Gondor. Et nous vîmes que la victoire était remportée par ces derniers. Nous allâmes au Sénat, devant les Robes Grises comme on les appellent, pour plaider pour notre cause et convaincre les sénateurs de nous laisser quelques troupes. Cinq navires de Dol Amroth nous rejoignirent, et à leurs bord des centaines de guerriers de la Cité portuaire. Même les sénateur ont fait voile à nos côtés, portant la bannière du Cygne. Vous pouvez les voir non loin d'ici..."

L' Arnorien pointa du doigt une partie des quais, où des dizaines d'hommes vêtus de gris sortaient des navires, avant de reprendre son récit:

"Puis nous avons vogué jusqu'ici, longeant les côtes d'Eriador, où nous avons été pris dans la tempête. La fureur d'Ossë fut la cause de la perte de trois de nos navires, ainsi que de toutes les vies des soldats qui s'y trouvaient. Maintenant, nous voilà en ce lieu, aux Havres Gris, et nous n'allons pas nous y attarder, comme vous le dites, car le but principal de notre voyage est de prêter main forte à l'Arnor dans la guerre qui s'annonce... donc de rejoindre Annùminas au plus vite..."

Il arrêta là son récit, laissant le soin à d'autres de s'adresser à l'Elfe, ou attendant une remarque de celui-ci.

Galathor avançait attendant réponse d'Eaque il s'excusa et s'en alla fouler la terre ferme.
Il vit en s'avançant vers les quais, Tior discuter avec un Elfe respectueux, au visage noble et au corps svelte.
Galathor s'en approcha à son tour et dit:

*Mae Govannen maître Elfe. Comme vous l'eut dit Tior, nous vînmes de par Dol Amroth.
Et en effet, plaider notre cause auprès des Robes Grises du Cygne fut énormément compliqué. Mais après maintes argumentations nous pûmes obtenir leur aide.
Je pense que nous ne partirons pas d'ici avec hâte, car l'Ennemi rôde et les environs ne sont plus sûrs désormais.
J'espère que les valar seront à nos côtés cette fois ci.
En outre, Maître Elfe, vous êtes je pense privilégié de vivre et de diriger le dernier port des Eldar d'Orient.
Cirdan par le passé, et désormais vous, dont le nom m'est inconnu.
Je ne sais comment vous faites pour rester ici, et ne pas aller vers les rivages d'Eldamar ou de l'Ile Solitaire.
Je ne parviens à comprendre la raison pour laquelle vous êtes restés en Endor, mais quelque soit celle-ci je pense qu'elle est noble.
Sur ce je dois vous laisser quelques temps.
J'espère que nos chemins se recroiseront.*

Puis le Noble se retira un peu plus loin, admirant les navires.

Il était près de dix heures du matin quand Galathor quitta le Dunàdan et l'Elfe, pour aller flâner sur les quais, et contempler le magnifique Golfe de Lune, d'où partirent tant de beaux Elfes vers Valinor, quittant pour toujours la Terre du Milieu. Et avec chaque Elfe qui partait, c'était un peu de 'magie' qui disparaissait irrévocablement d'Arda.

Tior, quant à lui, était resté auprès du maître des clefs, car il s'émerveillait devant ces belles gens que sont les Elfes, et d'autant plus maintenant qu'il avait appris avoir des origines Elfiques.

"Galathor est un grand Homme, déclara le Dunàdan. Sage et de noble lignée... Mais je suis en désaccord avec lui au sujet de notre départ de ce lieu. Car malgré la beauté de ces havres, il me semble que nous devrions partir dans les plus brefs délais. Il me languit de revoir mon royaume, et je pense que la situation exige des renforts à Annùminas dès que possible. Quoi qu'il en soit, je vous remercie de votre acceuil, maître...."

Tior Celebdîn attendit que l'Elfe lui dise comment il se nommait, car l'autre, sûrement pas intérêt pour leur récit, ne s'était pas encore présenté.

Le calme régnait sur les eaux du bras de mer qui séparaient Elostirion des Havres Gris. Le clapotis des vaguelettes contre les flancs de l' embarcation raisonnaient comme une douce musique aux oreilles de Laurelin. Ses doutes s' étaient dissipés et c' est le coeur serein qu' il profitait pleinement des premières heures de son voyage vers Fondcombe. Il allait retrouver son Maître et vieil ami Vonrowë et ces premières retrouvailles en appelleraient d' autres. A Fondcombe devait se trouver Silivrien ainsi que beaucoup de ses amis de Gar Thulion.
Tout à sa joie, l' elfe se surprit même à fredonner une très ancienne complainte en l' honneur de Fingolfin, roi bien aimé des elfes en des temps reculés. Il ne cessa son chant que lorsque son frêle esquif glissa sur le sable d' une des nombreuses plage qui entouraient les havres.
Laurelin sauta à bas de l' embarcation puis comme chaque fois qu' il venait en ces lieux, il revint vers les flots pour y plonger ses deux mains et adresser une prière aux Valar.
Alors qu' il en terminait avec son rituel et relevait la tête, il remarqua au loin une grande tâche blanche égratigner le bleu profond de l' océan, suivit de beaucoup d' autres.

* Des voiles, des voiles blanches accostent aux Havres ... * pensa-t-il

Laurelin en compta pas moins de vingt quatre alors qu' il remontait la plage pour atteindre le port.

* Cela fait certainement fort longtemps que le Mithlond n' a plus admiré de flotte aussi impressionnante. *

Il arrivait sur place alors qu' un elfe levait ses deux mains blanche vers le ciel en signe de bienvenue aux nouveaux arrivant. Sa chevelure, grisonnante, tranchait avec le pourpre de son habit de soie.
Il se rapprocha quelques peu pour entendre les récits des deux intervenants mais resta à distance suffisante pour ne pas déranger son ami.
Vonrowë avait des invités ...

Galathor se retourna et appela Tior en criant.
Alors il lui dit en regardant la mer:

*Nous ne pouvons partir ainsi avec grande hâte des Mithlond. Car l'ennemi se terre et se cache en Eriador et partir précipitemment serait imprudent, car une embuscade serait très utile pour décimer nos rangs.
Je parle d'attendre quelques heures, une journée grand maximum.
Car il ne faut pas non plus rester ici, ou alors notre effet de surprise sera moindre.
Vous êtes un homme brave et spécial Tior Celebdîn, car peu avant vous eurent éprouvés le languir de la Mer, et celui des Humains.
Ceux-là sont privilégiés, car ils sont aussi gracieux que les Immortels, et aussi fidèles et nobles que les Humains.
Vous n'êtes pas le seul Celebdîn d'Arda, et sûrement pas le dernier, Tior.
D'autres de votre famille existent, ici-même en Endor pu en Aman.
Mais si vous souhaitez les retrouver sur ces terres rappelez vous une chose: "Leur nom est Celebdîn et d'Eressëa ils sont d'origine. La lumière argentée les guidera et là-bas leur domicile sera."

Admirez la Belegaer, votre berceau, celui qui vous transportera si la mort vous prend.
Sachez, Tior Celebdîn, que où que vous alliez, votre mère sera avec vous, et si vous vous rendez à Minas Tirith, ma maison vous sera grande ouverte, car j'ai d'ailleurs en ma possession une chose qui devrait vous intéresser plus que tout autre chose, plus que toute arc ou épée, joyau ou diadème.
Souvenez-vous en.*

Puis Le Noble se tut, écoutant le doux clapotis des vagues.

Le mystérieux elfe resta interdit quelques instants, un sourire énigmatique sur les lèvres, et répondit finalement :

"Je me nomme Vonrowë."

Il s'arrêta et n'ajouta rien. Il tourna imperceptiblement la tête derrière lui, puis reposa son regard sur les deux humains. Il laissa durer le silence, comme par plaisir de voir jusqu'où tiendraient ses invités avant d'afficher un quelconque malaise. Il avaitl peut-être obtenu sa réponse, car il continua d'une voix calme :

"Pourquoi n'ai-je pas quitté ces terres? La réponse n'est pas facile à trouver, et à vrai dire je n'ai jamais pris le temps de la trouver... ou peut-être n'ai-je jamais voulu la trouver. Peut-être est-ce par nostalgie? ou par devoir de ne pas abandonner elfes comme humains? Peut-être le jour viendra-t-il où je me lasserai, ou où je déciderai que ma place n'est plus ici. Mais ce jour n'est pas encore arrivé."

Il leva les yeux vers un nuage isolé dans le ciel, et poursuivit, pensif :

"Alors peut-on vraiment parler de privilège de vivre ici? Être toujours tiraillé entre terre et mer... Pour un elfe, c'est parfois difficile, croyez-moi."

Il rebaissa la tête vers les voyageurs.

"Vous pourrez rester ici autant que vous le désirez et partirez tôt si vous le désirez. Mais sachez que je suis moi-même sur le point de partir pour Imladris ou un conseil va se tenir, réunissant les seigneurs des peuples libres. La plupart de mes frères me suivront, comme le seigneur laurelin que vous pouvez voir derrière moi. Ne me reemerciez donc pas si vite pour mon accueil..."

Tior Celebdîn arrêta sa pensée sur les paroles énigmatiques du noble de Minas Tirith, sur cette chose qu'il détenait en sa demeure mais ne voulait pas en révéler la nature...

"Je m'en souviendrai, fit le dunàdan à Galathor, bien que la visite de votre maison puisse ne pas se produire de longtemps, ou peut-être ne pas se produire du tout... Mais je ne désespère pas, et j'en serai certes heureux."

Ainsi, l'elfe des Havres s'était présenté, et il se nommait Vonrowë. Et quand il parla d'un conseil à Imladris, où lui et ses frères souhaitaient se rendre, Tior prit aussitôt la parole:

"De toute façon, comme le dit Galathor, nous n'allons pas non plus nous attarder des jours et des jours ici... Nous attendrons peut-être les trois navires qui ont accosté sur les côtes de Harlindon, puis nous partirons. Mais pas pour la Vallée de la Combe Fendue, m'est avis... plutôt pour la capitale d'Arnor. Tels sont nos plans."

Et quand Vornowë présenta le Seigneur Laurelin, le messager d'Halbarad s'inclina en signe de respect, sans trouver un mot à dire...

Le débarquement des troupes était presque terminé, et celui des chevaux, du metériel, et des vivres n'allait pas tarder à l'être.

Laurelin salua le serviteur du roi Aldarion à son tour mais alors qu' il allait tourner les talons, un faucon blanc s' en vint planer au dessus du groupe pour finalement se poser sur l' épaule de L' elfe.
Laurelin caressa le rapace avant d' ôter délicatement un petit rouleau de parchemin qui était lié à sa patte gauche par un fil argenté, indiquant que la crécerelle aux yeux blancs provenait de la tour la plus proche de la mer au Harlindon, la tour de la clef d' argent.
L' elfe déroula le parchemin et le lut rapidement avant de le placer dans un des plis de sa longue cape. Il renoua avec précaution le fil d' argent et d' une parole douce libéra le faucon. Celui çi repris son vol en direction de la rive sud du golfe de Lhûn.
Laurelin le regarda s' éloigner un moment avant de plonger ses yeux azurs dans ceux du dunàdan et lui dit :

- J' ai l' extreme regret de vous informer que seul deux de vos navire ont effectivement accoster au port de Harlond. Vos troupes en terminent de leur débarquement.
Toutefois, il semble que les stygmates de la colère d' Ossë soit profonde pour le troisième ... Celui que vous nommez '' L' Anòrien '' est toujours au large, en très grande difficulté.
La clef d' argent a fait partir deux de nos embarcations pour lui porter secours car elles sont rapides, mais la nuit va tomber ...

Le faucon blanc de Laurelin s'envolait dans le vent du Nord, le vent frais qui soufflait en rafales dans le ciel. Bien que le soleil brillait, la froidure des régions septentrionales se faisait sentir.

Tior frissonna...

Quand il apprit qu'un des navires n'avait pas atteind les côtes de Harlond, le Dunàdan pensa qu'un quatrième navire avait sombré dans les eaux. Décidément, la tempête avait fait des dégats. Mais il n'en était pas ainsi, et Laurelin déclara que "l'Anòrien" voquait toujours, quoique en difficulté, dans le golfe de Lhun.

Des embarcations allient tenter de ramener à terre marins et guerriers, mais rien n'était sûr...

"J'espère que tous seront sauvés! Nous avons déjà subi de lourdes pertes à cause de la fureur d'Ossë... Mais dites-moi, maître Elfe, combien de temps mettrons les occupants des navires qui ont gagné les plages pour venir jusqu'à nous, Car nous devons en tenir compte dans nos plans."

Laurelin soupira longuement, les yeux légèrement plissés, il réflechissait et comme souvent, c' est vers le bleu intense de l' océan qu' il cherchait ses réponses.
Après un moment, il se tourna vers le Dunadàn pour lui répondre :

- Une partie de votre armée se trouve encore en Harlindon alors que la majeure partie a accoster ici. De surcroit, un de vos navire est en grande difficulté à quelques milles du port de Harlond.

Laurelin fît une pause avant d' enchainer :

Voilà ce que je vous propose, si le Maître des clefs accepte cette idée :
Nous pourrions mettre les rapides embarcations de Vonrowë à votre disposition pour rapatrier ici vos troupes qui se trouvent encore sur la rive sud.

L' elfe chercha du regard Le Maître des clefs pour y déceler un signe qu' il espérait d' encouragement mais, comme à son habitude, aucune expression ne se dégageait du visage de Vonrowë. Habitué, laurelin continua :

- Parallèlement à cela, je vous propose d' embarquer sur le plus rapide des bateaux que le Maître pourra mettre à notre disposition et de rejoindre rapidement l' Anòrien pour organiser le sauvetage sur place. Ensuite je ferais venir les nefs de la clef d' argent directement ici ... Ainsi, vous seriez tous réuni en un seul lieu et entreprendre votre voyage pour l' Arnor rassemblé ...
Le temps nous semble court à nous qui devons partir, vous Tior pour l' Arnor et le Maître et moi pour Fondcombe, mais il doit paraitre bien long à ceux qui se battent pour leur survie, là bas, au large ...

Eaque voyait de tout cotés les gens s'activaient. A droite, à gauche, ils parlaient de stratégie pour aller porter secours à Aldarion... Mais ils n'avaient rien compris... C'était lui qui définirait la stratégie... Navré pour eux...

"Commodore, reprenait le contrôle de ces gens. Faites installer le camps par la 1ère compagnie au Sud de la baie, là où le seigneur du port acceptera de l'installer. Le gouverneur vous rejoindra, ainsi que le Senat, dirigé par Gebir, je ne veux pas des sénateur dans mes pattes, et seul eux arriverons à les persuader.

-Bien conseiller. Que fait-on de la deuxième et troisième compagnie? Elle garderons les vaisseaux?

-La troisième oui. Pour la deuxième, elle prendrons un tour de garde immédiatement autour des Havres. Mais nous allons tout d'abord montrer aux elfes ce qu'est le deuxième Corps de la flotte de Gondor."





"Deuxième Corps de Marine, à mon commandement, Gard'Vous!"

Les trois compagnies se mirent immédiatement selon la demande de l'ordre. Les tambours commencèrent leur roulement, et les clairons entonnèrent la sonnerie.

Les quais étaient tous remplis de vivants, qu'ils soient humains ou elfes, tous regardaient avec curiosité ce qui semblait être à première vu une simple mascarade...

Mais c'était en réalité un cérémonie de débarquement dans toute les règles de l'art.

"Repos" dit le capitaine.

Il se retourna et fit un signe en direction du Simol. On lui répondit.

"Deuxième Corps de Marine, à mon commandement, Gard'Vous!"

De même, toutes les troupes de Marines de la première, la deuxième et la troisième compagnie exécutèrent l'ordre, et les clairons recommencèrent leur sonnerie.

Du Simol descendit le Commodore accompagné du Conseiller. Derrière eux venait quelques officiers de la flotte...

"Deuxième Corps de Marine, rassemblé à vos ordres Conseiller.

-Merci."

Le Capitaine s'éloigna. Eaque les regarda tous. C'était la troupe d'élite par excellence du Gondor qui venait de débarquer. Seul les gardes du Roy les surpassaient, mais leur nombre étant ridicule, la flotte prenait la position de favorie. Or ces soldats étaient armé plus légèrement: un plastron en métal comme les autres soldats, gravé à l'arbre du Gondor, mais le reste était en cuir, pour éviter la noyade si jamais un navire coulait.

De plus, chaque soldat était entrainé a l'utilisation de plusieurs armes: l'épée, la lance et l'arbalète, qui composaient, avec leur bouclier, leur barda de combat...

Mais qu'est ce qui rendait la flotte si belle lors des cérémonies auxquelles elle participer? c'était ces grands habit blanc qui recouvrait chaque hommes et volant dans le vent...

"A mon commandement, repos."

Exécution...

Maintenant, le drapeau de la flotte allait être présenté à ses troupes.

"Deuxième Corps de Marine, à mon commandement, Gard'Vous!" dit le commodore. "Pour le drapeau, ouvrez le ban"

Le banc du drapeau eut lieux et, sur le mat du Simol fut hissé le drapeau du deuxième corps de Marine...

Dans la foule, Eaque voyait tous les autres... Quand la cérémonie prendrait fin, ils sauraient quoi faire: Pour Gébir et Galathor, ce serait convaincre les sénateurs de Dol Amroth de se rendre à Imladris pour y retrouver le Roy, Tior devrait récupérer les navires en retard, pendant qu'il aviserai sur la stratégie à prendre avec les elfes...

Tior regardait le Maître des Clefs... Celui-ci restait impassible et stoïque, fixant le golfe de son regard scrutateur. Le Dunàdan n'était pas contre l'dée de partir au secours de l'Anòrien: il fallait, dans la mesure du possible, sauver tous ceux qui pouvaient encore l'être. De plus, cette mission ne lui déplaisait pas, maintenant qu'il savait que la Mer était inéxorablement liée à sa lignée et à ses origines.

S'il le fallait, il attendrait pour retrouver son Royaume bien-aimé, même s'il allait proter plus d'un regard en arrière... Mais qu'importe, le sauvetage serait sans doute rapide, du moins l'espérait-il. Et les armées d'Eaque les attendraient.

"Très bien, maître Laurelin, dit-il, puisque la situation l'exige, je partirai avec vous sur l'embarquation la plus rapide pour porter secours à l'Anòrien, pendant que d'autres iront chercher les Gondoriens qui se sont échoués sur les côtes."

Sa décision était prise, et il lui pressait maintenant de repartir sur les flots.

"Nous devons être prompts, car, comme vous le dites, le temps s'écoule vite pour nous et lentement pour les occupants pris au piège."

Vonrowë, après une longue minute de silence, répondit :

Mes pas me mèneront à l'intérieur des terres. Aucun bateau ne me sera donc nécessaire pour ce voyage. Nos meilleures embarcations iront donc vous prêter main forte. Maintenant...

Le Maître s'avança de quelques pas pour observer avec curiosité la cérémonie qui se déroulait en grande pompe sur les quais. Apparemment vivement intéressé, il omit de finir sa phrase. lorsque le roulement de tambour s'acheva, il resta pensif quelques instants puis se retourna vers Laurelin et Halbarad.

Maintenant, je désirerai parler à votre Seigneur... Eaque me semble-t-il? Si vous voulez bien m'excuser...

Il esquissa un révérence et partit de bon pas vers les bateaux à quai. Chacun des marin le regardait, intrigués et poussés au respect, même sans savoir son identité. Vonrowë continua son chemin sans prêter attentions aux murmures qui circulaient, et s'arrêta devant le Simol, apostrophant une marin qui était distraitement appuyé sur le bastingage :

Marin! Pourriez-vous appeler votre seigneur Eaque, j'aimerais converser avec lui.

Vonrowë, le Maître des Clefs, l'un des plus sages Elfes vivant aux Havres, avait donné son accord pour que la mission de sauvetage de l'Anòrien soit menée à bien...

Ainsi, l'Elfe mettait à la disposition de Tior et de Laurelin les embarquations rapide dont avait parlé ce dernier.

Sur les quais, la cérémonie de débarquement n'allait pas tarder à prendre fin, bien que les troupe des corps de marine soient encore en rangs serrés. Les Havres n'avaient sûrement pas vu un tel rassemblement depuis bien longtemps.

"Eaque... c'est bien cela" répondit le Dunàdan à Vonrowë.

Tior s'inclina lui-aussi devant le Maître des clefs, reconnaissant de son aide pour ces malheureux marins restés en mer. Et cela faisait office d'adieu, car qui sait si au retour de la mission, l'Elfe ne serait pas déjà parti pour la vallée du Rivendell? A moins que Laurelin fasse route avec lui.

Regardant l'elfe avec qui il ferait équipe, Tior longea les quais pour se rendre en direction des embarquations Elfiques qu'il voyait à une certaine distance devant lui...

Galathor alla voir Eaque qui lui dit de convaincre les Sénateurs de se rendre à Fondcombe.
Alors, dans la plus grande hâte il chercha les Robes Grises du Cygne.
Il les vit, passives, scrutant les tours elfiques les critiquant en disant que l'architecture de Dol Amroth fut plus travaillée, bien qu'Elfique aussi.
Il accourra vers les Sénateurs et, essouflé leur dit:

*Sénateurs! Son excellence Méphisto le Roy de Gondor est à Imladris actuellement. En tout cas, non très loin.
Je suis conscient de votre impatience quant à votre départ en Arnor, mais je suis contraint de vous annoncer votre départ vers Fondcombe et non vers Annuminas. Je pense que vou...*

Puis Galathor fut interrompu par un des Sénateurs, ce même Sénateur qui inspirait le respect aux autres.
Alors, coupant le Gouverneur, il dit d'une voix, forte, grave et sombre:

*Gouverneur Galathor.. dit-il avec un sourire plus qu'ironique. Je doute que nous aquiescions cette nouvelle. Notre venue fut au départ pour aller en Arnor guerroyer!! Je refuse de repartir à Imladris, Roy Méphisto ou non!!
J'ai mis à votre disposition soldats, provisions et munitions et vous me dites que je dois partir, en les laissant sous votre commandement?! Quelle honte Galathor!! En outre, je ne fus point au courant qu'Eaque dirigeait le Simol et la flotte avec!!!*

Alors, Galathor lui dit en haussant plus le ton que le Sénateur, tout en restant calme, serein et aimable:

*Sénateur, je vous comprend parfaitement, mais ces plans sont les ordres. Nous devions retrouver Son Excellence Méphisto, et ce depuis longtemps déjà.
Si vous y allez, si vous vous rendez en Imladris avec Voronwë, vous prouverez votre valeur en agissant de la sorte. Jadis, vous ne fîtes nulle action politique. Rendez-vous en Imladris et représentez votre Cité chérie, Dol Amroth, en compagnie du Roy.
Et, si vous nous laissez le commandement de votre régiment, alors l'Arnor aura meilleure estime de vous, car vous êtes parti quérir le Roy, et avez laissé les soldats guerroyer sous la directive d'un excellent Prince.
Croyez-moi, si vous les laissez ici, vous serez reconnus.*

*Bien,répondit le Sénateur je laisse le commandement de mes troupes au Gondor mais pas à Eaque. Y a t-il un Capitaine experimenté, sage et digne de confiance, du moment qu'il a une expérience militaire je n'ai rien à dire, Capitaine, Amiral, Politicien, rôdeur.*

*Je chercherai quelqu'un*

Il fut heureux d' arriver a terre pour arriver a terre ferme et non un moyen de transport marritime, la il decendit et se mit dans un coin pour éviter de dérranger, mais il se sentais très seule même quand il était seule sela le dérranger pas , mais la il était avec des personnes mais il pouvais pas leurs parler de peur de les déranger dans leurs conversation, il attendis qu' il face remarquer par des personnes au moin il les auras pas dérranger et en attendant il regarda la mer et les navires ou il était quelle que minutes avant. Cela fesait passer le temps même si sela l' ennuyer un peu de regarder cela au bout d' un moments.

"Hector, accompagnait le Gouverneur Galathor à Imladris... Vous serez heureux de voir vos seigneurs je pense..."

La cérémonie était terminé, et un marin était venu le voir, lui disant que le maitre du port désirez le voir.

Il le chercha, on lui dit dans le bâtiment principale.

Il s'avança, toujours encadré de deux chevaliers des plus silencieux, vers la porte gardé par deux elfes. Ils lui ouvrirent et il pénétra dans un grand hall...

Un grand hall de marbre blanc.

De nombreuses tapisseries ornaient les murs, comme sortit des Ages passés... Eaque apostropha ce qui lui semblait être un serviteur elfe de dos:

"Vous là, allez me chercher le seigneur Vonrowë, je suis le Prince Eaque de Brethil, seigneur de Dor-Lomi et conseiller du Haut-Roy Tar Mephisto. Dépéchez vous."

D'ailleurs, il était bien habillé pour un serviteur...

Vonrowë attendit quelques minutes supplémentaires devant le bateau, observant d'un œil attentif toutes les opérations qui se déroulaient autour de lui. Tandis que certains descendaient à quai les derniers barils, d'autres s'occupaient déjà de réparer les parties des nefs endommagées par la tempête. Si l'effervescence était désormais moins importante qu'une dizaine de minutes auparavant, l'activité restait toujours inhabituellement élevée pour les Havres, habitués au calme.

Comme personne ne venait, l'elfe grimpa sur le pont du navire et retrouva le marin qui était parti chercher Eaque en trains de recoudre une voile. Il lui dit :

Et bien, n'avez-vous pas transmis mon message?

L'autre, un rien affolé, balbutia :

Mais... Mais si. Je ai même vu le Seigneur Eaque quitter le navire!

Le Maître fronça légèrement les sourcils, comprenant que tous deux étaient passés l'un devant l'autre sans s'en rendre compte. Son visage retrouva ses traits normaux et il s'excusa :

Pardonnez-moi, c'est donc à mon inattention qu'il faut en vouloir.

Il salua l'homme, puis quitta le Simol d'un pas léger pour prendre la direction de sa demeure où devait certainement l'attendre son invité.



A une cinquantaine de mètres de là, dans un grand hall blanc, l'elfe questionné par Eaque se retourna. Il portait dans ses bras un plateau d'argent finement ouvragé, signe qu'il était bien ce qu'on pouvait considérer comme un serviteur. Il ne répondit pas immédiatement, trop outragé de la manière dont lui avait parlé l'homme qu'ils hébergeaient. mais par respect, il s'abstint de tout commentaire et se contenta de dire d'une voix glaciale :

"Le Maître des Clefs et Gardien des Havres Gris se trouve juste derrière vous."

Il s'inclina brièvement, puis disparut par une des portes. Derrière, Vonrowë avait assisté à l'échange. Il affichait cependant un sourire franc et invita d'une geste de la main Eaque à le suivre.

C'est un honneur de vous accueillir en ma maison. Votre nom vous a précédé.

Il ouvrit une porte à double battant qui donnait sur terrasse avec vue sur la mer. Un pic rocheux cachait le port, si bien qu'on ne voyait qu'une petite crique où quelques vagues venaient mourir. Au-dessus de l'elfe et d'Eaque, un treillis recouvert de lierre offrait une ombre agréable. Au centre, deux sièges des plus simples avaient été installés, face à la mer. Vonrowë fit signe au seigneur de s'asseoir en joignant le geste à la parole. Une fois installé, il profita quelques secondes du murmure des vagues, puis commença :

J'ai appris de vos compagnons qu'un long et périlleux voyage vous avait mené ici. Pourrais-je savoir quelles dispositions vous comptiez prendre dans les Havres et pour l'avenir?

"Je dois vous avouer que mon peu de connaissance du monde autre que Minas Tirith ne me permet pas de vous assurer de votre renommé en Gondor. Mais je suis persuadé que le maitre des Havres est connu de notre Roy Mephisto."

Maintenant, il fallait commencer à parler stratégie...

"Voila. Le Roy m'envoye avec la flotte pour porter secour au Nord. Je n'ai pas de mission plus précise que celle-ci et le Roy pense que je saurai me débrouiller... Malgré tous, je ne sais que trop de chose et j'aurais besoin de conseil."

D'un geste, il remercia les chevaliers qui sortirent, le laissant seul avec le maitre des clés...

"Voila, j'ai récupéré nombre d'information auprès de l'amirauté de Gondor et de Dol Amroth. On parle d'une flotte qui sacage les cotes du Nord, enfin sacageait jusqu'a ce qu'elle descende dans le Sud. En effet, une de nos patrouille l'a intercépté et c'est fait rapidement mis hors de combat. Des pécheur l'ont vu remonter environs une semaine et demi avant nous dans le Nord. Je voudrait premièrement savoir si vous avez des renseignement sur cette flotte qui se fait appeler "L'Escadre Impériale"."

Personne dans les alentours... Il pouvait continuer

"Ensuite, j'ai fait croire à nombre de personne que je ne voyait pas quoi faire dans le Nord, et cela est presque vrai. sauf une. Je désirerai reposer mes troupes ici, aux Havres. Le voyage fut éprouvant, toutes les troupes ne sont pas là... Enfin voila, avec votre permision je resterai bien quelque temps. Cela renforcera de plus la défense du Port et, si jamais l'Escadre est dans le coin, nous pourrions la combattre en alliant votre savoir à ma force..."

Le visage du Maître était resté calme pendant qu'Eaque parlait. Son regard était résolument fixé sur l'horizon. Lorsque le prince de Brethil eut fini de parler, il attendit quelques secondes avant de répondre sans se tourner :

"L'Escarde Impériale... Je ne connais aucune flotte portant ce nom, mais j'en connais une qui y ressemble étrangement. En effet, jusqu'à présent, elle nous a globalement ignoré, ce qui peut expliquer le peu d'informations que nous possédons. Vous m'en apprenez d'avantage que je ne peux le faire. En revanche..."

L'elfe détacha enfin son regard des flots pour le planter dans celui d'Eaque. Un regard étonnamment puissant de sérénité.

"En revanche, je pense qu'une des seule choses que nous avons apprises puisse être intéressante. Il y a quelques semaines, une de nos nefs a été attaqué par un navire. Elle n'a pu s'en sortir que de justesse, profitant de la nuit. Pourquoi? car elle n'était aucunement hostile et nullement armée. Nous pensons avoir découvert la raison. Les attaquants n'avaient pas remarqué que leur proie était accompagnée d'un second bateau qui s'est empressé de suivre l'ennemi. S'il n'a pas osé continuer la filature trop longtemps, il a remarqué que le navire hostile se dirigeait droit vers la côte."

Une nouvelle pause, courte celle-là.

"Peut-on en conclure qu'ils se trouvaient près du port de cette mystérieuse Escadre? Cela expliquerait cette attaque inopinée. C'était au Sud de l'Harlindon, plus précisément au Sud Ouest des Montagnes Bleues. Bien entendu, tout cela n'est que suppositions."

Vonrowë s'arrêta et soupira pensivement. Il se leva et disparut à l'intérieur. Quelques secondes plus tard, l'elfe était de retour, deux petits verres dans les mains remplis d'une liqueur translucide. Il tendit un verre à son invité, mais ne rassit pas.

"En ce qui concerne votre deuxième question... Comme vous le savez peut-être, je vais partir bientôt pour Imladris et participer au conseil qui y aura lieu. Je ne pourrais donc pas vous aider pour attaquer ou du moins contrer une attaque de l'Escarde Impériale. En outre, je comptais emmener avec moi la plupart des elfes pour la bataille qui aura lieu au Nord."

L'elfe, qui avait marché tout en parlant, revint s'assoir.

"Durant mon absence, un régent dirigera les Havres. Vous pourrez donc rester autant de temps qu'il vous plaira. Si le combat se présente, les forces maritimes elfes vous aideront. mais laissez-moi vous mettre en garde contre un danger tout autre : les elfes eux-mêmes. Avant votre arrivée, hormis les préparatifs du prochain départ, tout était calme. et voilà que tous vos bateaux viennent accoster à nos quais? rassurez-vous, je ne vous réprimande pas, mais vous comprendrez que votre présence puisse déranger certains des miens. Si je puis vous donner un conseil, rappelez-vous que vous êtes des invités, et ne vous montrez pas envahissants. Ceci n'a rien d'une menace. Personnellement, j'ai même honte de tenir de tels propos, mais ils sont nécessaires pour que vous ne vous attiriez pas les colères de certains. J'espère que vous comprendrez."