Chevauchée solitaire

_"Nous voila au Rohan Siblion, mais maintenant que j'y suis je ne sais que faire et j'ai même parfois peur... Que faire..."En effet Fellenor n'avait jamais vu un de ses semblables, il avait été élevé par des elfes tapis dans la Lorien, rares étaient les hommes s'aventurant dans la Lorien et mêmes si certains y passaient...
*"Même, à quoi bon ressasser tous ces souvenirs, j'ai devant moi mon salut...*" Le jeune aventurier allait à ses sombres pensées quand il entendit un cri. Une colline s'élevait en effet à quelques centaines de mètres et un homme, sans doute un paysan vu ses vêtements, courait au pas de course avec.... 2 ouargues à ses trousses. Fellenor n'écoutant que son courage hua Siblion, celui-ci, au triple galop, commençait à se rapprocher de l'homme, ils y étaient presque... Sans compter sur les ouargues, ceux-ci, habitués aux plaines rattrappèrent sans effort l'homme et lui sautèrent dessus. Les ouargues commençaient à s'attaquer au pauvre paysan quand Fellenor arriva et passa de justesse a côté de lhomme risquant même de lui marcher sur une main. Les ouargues reculèrent grâce a la stature de Siblion se cabrant et Fellenor choisit ce moment pour prendre la main de l'homme, le soulever, il est vrai avec l'aide du paysan, et de le faire asseoir à ses côtés, sur Siblion. En effet, cela serait une malheureuse fin que d'essayer de défendre un malheureux paysan de deux ouargues avec seulement une épée.
Fellenor reprit sa course cependant, cette fois, accompagné de 2 ouargues qui ne tarderait pas à les rattrapper. L'homme avait eu le temps cependant pour montrer du doigt la direction a prendre pour rejoindre son village à son cavalier. Plein ouest, telle était la direction à prendre. Renforçée par la peur des ouargues la vitesse de Siblion était impressionante, l'étalon réussit à tenir tête aux ouargues en courant à la même vitesse qu'eux. Cependant le cheval se fatigua rapidement et les ouargues se rapprochaient grandement quand, derrière une colline Fellenor vit un petit village. LEs ouargues se rapprochaint toujours, Siblion fatiguait tandis que les deux hommes croisaient les doigts pour leur salut.

*suite et fin (normalement...) demain*

Les ouargues se rapprochaient toujours plus..... Puis s'arrêtèrent net. Sans doute evitaient-ils les villages. Mais la chance était en grande partie pour la réussite de leur escapade. L'homme était assez gravement blessé et Fellenor avait peur pour lui. Peur, mais aussi chagrain déboulaient en lui. C'était la première fois que Fellenor voyait un de ses semblables et il celui-ci se faisait à moitié dévorer par des ouargues. Cependant le voyageur n'eut pas le temps de s'attarder sur ses pensées car déja une foule sétendait à ses oieds alors qu'il chevauchait Siblion. Soudain, une femme cria
"- Bolten, Bolten, criait-elle"
Puis elle prit l'homme au côté de Fellenor dans ses bras et le porta jusqu'à une maisonette en bois à l'extrimité du village. Arrivés devant la cabane, la femme entra et posa l'homme sur une table, il saignait abondament. Fellenor hésita, puis rentra dans la petite maison, aussitôt la femme lui ordonna
"-Aidez-moi plutôt que de visiter cette maison!"
Fellenor ne se fit pas répéter et aida la femme durant l'opération. Il se trouvait qu'elle avait ravaillé dans une des Maisons de Guérison de Minas Tirith. Si la femme disait vrai, l'homme était sauvé. Après l'opération, la femme pria Fellenor de s'asseoir à ses côtés.
"- Des ouargues.... Ils sont affamés ces temps-ci, non ne parlez pas je sais grâce à ses blessures que ce sont des ouargues, elle le coupa de plus belle, non ne parlez pas, je ne sais comment vous remercier de lui être venu en aide et.... Non je n'ai pas fini noble cavalier. Je vous demande de me dire ce qu'il vous ferait plaisir en échange de cette vie sauvée." Fellenor était intrigué par cette femme mais lui proposa gentiment
"- Euhh, c'est à dire que seulement une nuit de repos me conviendrait si cela n'est pas trop demander.
-Aucunement" La conversation se finit là, la femme montra à Fellenor une chambre avec un lit de une personne, le laissa entrer puis ferma la porte derrière lui.