Meduseld - Salle du Trône

Le conseiller leva le nez de son bureau et vit la personne qui lui parlait. Il le dévisagea puis prit enfin le temps de répondre :

"Le roi s'est absenté quelques instants. Il ne va pas tarder à revenir. Ah bah tiens, le revoici."

Pendant qu'il parlait, le roi vint et alla s'assoir sur son trône. Il soupira...

"Mon seigneur, voici un jeune homme qui voudrait vous cherchait.
-Bien, qu'il s'approche !"

Le roi inspecta du regard son nouveau garde.

"C'est donc vous qui remplacerez le traître... j'espère que vous me ferez plus honneur que lui. Ce qui se passe au Rohan est grave. Nous sommes attaqués à l'Ouest par une armée orque et à l'Est par une armée uruk-haï, tellement vaste qu'elle est indénombrable. Toute la population, même la Reine, a quittée le Rohan. Seuls ceux qui se battront restent. Nous avns demandé des renforts du Gondor et des elfes mais ne savont pas ce qu'il en est pour le moment. Ce que vous devez faire est simple, me protéger. Vous ne protègez pas le Rohan, vous ne protègez pas Edoras, vous ne protègez même pas votre vie, vous protègez seulement votre roi. Ca, c'est ce que tous les gardes ont fait jusqu'à mon règne. Mais moi, j'ai changé un point, on se protège avant de protéger son roi. Je ne veux pas qu'on meurt pour moi. Maintenant, tous les postes dehors sont pris donc vous prendrez place ici-même, dans la salle du trône. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, ou même des questions, vous pouvez venir me voir ou mon conseiller assis là-bas."

Sombre-chêne vit Firion sortir de son palais, puis y entrer à nouveau suivit de Rustor. Irïon avait déjà eu l'occasion de voir le roi de la Marche, mais pas le ranger. Celui-ci entra à la suite du général suivit de quelques elfes. L'elfe ne put s'empêcher de contempler les fresques qui couvraient les murs. On y voyait les grands rois Rohirrims debouts sur leur destriers, leurs cheveux d'or volant au vent. Sombre-chêne voulut prendre la parole pour assurer à Firion qu'il défendrait avec lui le Rohan, mais encore une fois il se retint. Il n'était pas à sa place. Il attendit les déclarations que feraient chacun des deux commandants.

Rustor salua poliment le roi mais refusa le siège à sa gauche.
-Les prévisions étaient médiocres, mais la joie doit être apportée ici à la cour du roi firion: vous pourrez compter sur un millier d'elfe d'ici peu.Ces elfes agirons selon mon ordre et mon ordre seul....

Sans hausser le ton le général avait subtilement insisté sur ces derniers mots.

-Le roi Ecthelion est souffrant aussi ne peut il être parmis nous pour vous aider.Mais il m'a confié l'entièreté du pouvoir sur l'armée elfique et ce depuis un certain temps déjà...

Rustor rendait comme le voulait la coutume hommage à son seigneur tout en indiquant sa position clair au niveau de la gestion de son armée : il serait le seul à leur donner des ordres, roi ou pas roi...
Un sourrire bienveillant étira les lêvres de l'elfe,mais il n'avait pas encore fini.

-Le roi vous fait présent de ma main de cette épée légendaire : Aranruth, la colère des rois,épée disparue de Thingol et sauvé des flots par la confrérie giltirnoth.Puisse elle fendre les cranes de vos ennemis et permettre à l'antique colère de toujours se répandre...

Rustor tendit le paquet enrobé de velours, il contenait une épée courte comme celle des rohirims mais de facture elfique.Un joyaux..

Le Roi admira l'épée que lui tendait le général elfe. Elle était magnifique. C'était bien un travail d'elfe.

"Je vous remercie et remercie votre roi, noble elfe. Puisse votre bonté vous sauver."

Puis, avec un sourire, il ajouta :

"Et ne vous inquiétez pas, il ne me serait jamais venu de donner des ordres à une armée autre que la mienne. Vous êtes et resterez le seul maître des elfes, même si la mort venait vous prendre."

Le roi se tut.

Rustor sourit, il savait tout cela,mais la tradition était tenace...

-Je disposes de cavaliers aux chutes de rauros et d'ici quelques jours, mon infanterie sera prête et opérationnelle...Souhaitez vous que nous occupions un point particulier du rohan?

En disant ces paroles, l'elfe était entré dans le vif du sujet : comment protéger le rohan?

Sombre-chêne regarda l'épée avec admiration. La lame renvoyait mille feux et éblouissait. Le ranger n'avait jamais vu une aussi belle arme. Cependant il aimait tout aussi bien ses dagues... L'elfe regarda derrirère lui pour regarder l'ensemble de ses frères. Leurs visages étaient graves, sans expressions. Il regardaient croit devant eux, fiers. Sombre-chêne retourna la tête. Il s'avança et prit la parole. L'acte était peut-être inconsidéré, mais il passa outre.

Je me nomme Sombre-chêne. Puis-je vous demander quelle stratégie vous aller adopter? Allons-nous aller au devant de l'ennemi pour le combattre ou au contraire rester à Edoras et combattre à l'abri des murailles?

Ayant parlé, il recula et revint dans les rangs.

edit : désolé j'ai posté juste après et n'ai pas lu le post de Rustor. J'édite?

Hrp : Non, pas la peine Sombre-Chêne.

La conversation arriva au point principal. Firion réfléchit.

"Votre armée reste à Edoras. J'attends le retour d'Eoseld. Celui-ci et moi-même avons préparé une stratégie pour l'armée orque. Celle-ci ne devrait pas nous poser de problème. Nous aurons besoin de tous les hommes, et les elfes, possibles pour contrer l'armée uruk-haï. J'espère qu'Eoseld ramènera du monde."

Firion s'adressa à présent à Sombre-Chêne :

"Ma stratégie pour les orques n'est pas encore sûr mais presque. Pour les uruk-haï, nous irons au devant, sauf s'ils arrivent avant qu'on parte. Il est hors de question de se battre ici."

Un nouveau cavalier arriva comme le vent dans Edoras. Il sauta à bas de sa monture et se mêla aux rangs formés devant le Roi du Rohan et l'elf Rustor commandant des armées elfiques. Il écoutât attentivement les indications et les ordres.

-Je n'ai aucun équipement de siège et si je dispose de nombreux cavaliers, je crains que mon infanterie soit trop légère...Il est je crois bon de chercher à porter le combat à l'ennemi...Je vais envoyé des rangers pour trouver le plus rapidement possible...Sombre-Chêne,

L'elfe fit un pas en avant...

-Prenez dix rangers et trouver moi le maximum d'informations sur l'endroit ou se trouvent les ouruk...Vous passez caporal des rangers.

Sombr-chêne ne réagit pas, mais se réjouit de son nouveau poste. Il s'inclina bien bas, puis se redressa. Il répondit ensuite au général:

Je vous remercie mon général.Je vais partir immédiatement. Que les Valars soient avec vous tous.

Le nouveau caporal, après un bref salut de tête aux memebres de la réunion, se retouran et se dirigea vers la sortie de la salle. Avant de s'exposer à nouveau à la lumière du soleil, il jetta un bref coup d'oeil au garde royal qui le ragardait toujours. Les présentations se feraient plus tard // Désolé Eorald!//. Il s'avança sur le parvis et dit:

Que dix rangers elfiques volontaires se présentent.

Le groupe se forma rapidement et alla rechercher les montures à l'écurie, avant de quitter la citée.[b]

//si Jolane tu veux venir tu peux je pense.//

Olryx s'approcha alors du caporal.Olryx portait une tenu de cuir renforcé,car son armur en acier était trop lourde pour un mission d'espionnage.

"Caporal,puis-je me joindre à votre expédition ?"

Firion écoutait ce qui se disait puis il se tourna vers le général.

"Général, je ne sais comment vous remercier de l'aide que vous nous apportez. J'ai pu voir votre cheval et il n'est pas digne de vous. Je vous échange votre cheval contre un Mearas. Je l'ai fais chercher à l'écurie par un de mes Rohirrim, il vous attend en bas des marches devant Meduseld. Il est à vous, et à vous seul. Il agira sur vos ordres, et vos ordres seuls, ne vous inquiétez pas."

Le roi sourit.

Rustor sourit.Jamais il n'avait dans sa longue existence approché un véritable mearas.Il sortit, en bas des marches se trouvait l'animal, une robe blanche immaculée et un regard tellement...intelligent.L'elfe lui flatta l'encolure,le mearas frémit sous le touché doux de l'elfe.Il avait comme son maitre les yeux d'un vert profond.L'émotion faisait briller les yeux du fier général.

- A il déjà été nommé Roi Firion?

Le roi après un temps de réaction particulièrement long répondit :

"Non, il nous est fraichement arrivé et nous n'avons pas encore pris le temps de le nommer. Donc libre à vous de choisir un nom qu'il lui convienne."

Le roi ajouta :

"Prenez en soin, un cheval de cette espèce est un animal merveilleux. Il est rapide, beau, intelligent, endurant, fort et j'en passe. Ce n'est pas pour rien qu'il y en a peu en Terre du Milieu. S'il est en mauvaise posture, défendez-le au péril de votre vie. Mourrez pour lui s'il le faut. Aucun de ces chevaux ne doit mourrir par la main d'un être vivant. Seule la vieillesse à le droit de leur prendre la vie. Ne l'oubliez jamais."

Firion ne souriait plus, en disant cela, il était très sérieux.

-J'en prendrai soin comme on prend soin d'un enfant...Il se nommera Aegnor, l'esprit de feu en elfique.

Rustor monta sur le dos du cheval, à cru et sans rênes.Il se tourna vers les paysans ammassé au pied du chateau.

-J'ai vu des royaumes défaits, Gondolin, Numénor...J'ai vu des seigneurs mourrir de la main de leurs ennemis.Mais jamais je ne laisserai tomber un roi ou un royaume sans combattre!!Il y a un milliers d'elfes au chutes de Rauros!Il viendrons ici pour combattre avec vous!!!!

Les paysans acclamèrent.

-Firion, je vais faire bouger mes troupes jusqu'à Edoras...

Firion réfléchit. Puis il prit la parole.

"Bien, moi je vais envoyer mes hommes au Gouffre de Helm, ils ont deux trois choses à faire là-bas. Une fois revenus, nous pourrons nous occuper entièrement de l'armée uruk-haï."

Firion alla prévenir le Général de la Première Marche. Ce dernier reçu les ordres du roi et partit, suivit de toute l'armée Rohirrim. A Edoras, il ne restait plus que les gardes, mise à part les elfes et les hommes du Gondor.

Bargonno arriva à la porte du chateau, un garde lui barra la route:

-Que voulez-vous voyageur?
-Je ne suis pas un voyageur comme les autres, je suis Bargonno apprenti mage à Minas Tirith, et je viens aider le rohan, je dois parler à votre roi laissez moi passé.
-Vous êtes mage vous serez bien utile pour la guerre qui approche, je vous laisse entrer.

Bargonno entra dans Meduseld, l'intérieur était encore plus magnifique que l'extérieur, Bargonno avançait, des personnes le dévisagaient d'un air méfiant, certaine personne l'avaient déjà vu, car Bargonno c'était déja battu pour le rohan, arrivait devant le trône Bargonno s'inclina et dit:
- Roi du Rohan je viens vous aider dans cette bataille. J'ai déjà dans le passé combattu sous vos ordre, je ne sais pas si vous vous en rapelez.
Sur sela Bargonno se tut et attendit la réponse du roi.

En effet, lorsqu'il s'avança, les gens le dévisagèrent d'un air méfiant pour certains et hautain pour d'autres. Arrivant finallement au Trône du Roi, celui-ci le jugea d'un regard bienveillant, se remémorant la bataille où ils combatturent ensemble.

"Soyez le bienvenu à Méduseld, ami magicien. En ces heures sombres, votre sagesse et vos connaissances nous seront d'une aide précieuse... Puissiez-vous contribuez à notre victoire..."

Un messager d'Eorl entra, la mine fatiguée et meurtrie. Il s'agenouilla et deposa une épée, celle d'eorl avec ce message.


"Je quitte maintenant votre armée pour chasser librement l'orque. Et vivre dans la cité blanche. Désolé. Vous servir fut honorable."

Le messager reparti.

De retour à Edoras, Firion descendit de cheval ainsi que ceux qui étaient avec lui et les chevaux furent emmenés à l'écurie. Le roi salua les habitants qu'il croisa et ceux-ci s'inclinèrent bas. Firion monta les marches qui le menait à Meduseld puis entra. Il se retourna vers Elessarion.

"Cher alchimiste, une servante va vous montrer votre chambre. Je suis obligé de vous laissé, je suis trop épuisé, j'ai affreusement besoin de sommeil."

Le roi du Rohan appella une servante qui était un peu plus loin. Celle-ci se pressa de venir.

"Montrez à monsieur où il va dormir et répondez au moindre de ses besoins, je veux qu'il soit traité comme un seigneur.
-Très bien sire."

Elle s'inclina et emmena l'alchimiste dans sa chambre. Firion, las, partit dans sa chambre. Il entra et vit Cella qui discutait avec Theneor. Firion salua sa femme et son fils puis demanda à ce qu'ils discutent ailleurs. Sa femme demanda pourquoi et il repondit tout simplement qu'il avait besoin de dormir. Elle sourit, elle savait qu'il ne dormait que très peu et donc ils s'exécutèrent. Firion s'exclama soudain avant que la porte ne se refermé :

"Attendez !"

Cella arrêta son mouvement et regarda son mari.

"Il y a un hôte à Meduseld, c'est un alchimiste du nom de Elessarion, il vient du Gondor. J'ai eu quelques aventures avec lui t je vous prierai de lui faire bonne accueil. Je vous remercie."

Cella s'inclina et sortit. Le roi se coucha et s'endormit immédiatement.

Elessarion était touché d’une telle attention, on ne lui avait pas fait aussi bon accueil depuis…à vrai dire on ne lui avait jamais fait pareil accueil. Au Gondor il s’était installer seul, chez les elfes on l’avait menacé de mort, quand aux nains il était venu annoncer la mort d’un frère.
L’alchimiste remercia aimablement la jeune femme qui l’avait conduit jusqu'à la chambre que l’on lui avait attribué. Celle-ci répondit qu’elle resterait à disposition et pris congé.
Elessarion entra dans une pièce d’espace respectable, plutôt richement ornée, avec une couche imposante en son centre et des torchères en ses bords. Elessarion s’installa, rangea ses affaires dans les meubles prévu à cet effet, puis quitta les murs de pierre grise pour aller en direction des écurie où l’on s’était occupé à merveille de Mornnaur. Elessarion resta un moment à le brosser, avant de vider les sacoches de cuir que l’on avait déposé sur l’un des murs de planches.
Celles-ci furent placées dans les buffets de la chambre réservée à l’alchimiste, puis Elessarion éteignit les feux et se laissa aller à un repos bien mérité.

Au lendemain matin, alors que filtrait entre les volets la lumière de l’aube, Elessarion se délita pour découvrir un plateau de nourriture déposé sur la table de chevé.
Aurais-t-il sommeillé au point de manquer l’heure du petit déjeuné ?
L’alchimiste, une foi n’est pas coutume, ouvrit ses volets pour constater que l’aurore vivait ses ultimes instants. Il sortit donc afin de profiter de cette journée parmi les gens de la belle Edoras…

Firion se réveilla. Il n'avait pas dormit ainsi depuis longtemps et il avait retrouver toute sa forme, si bien qu'il était d'excellente humeur. Il se leva, s'habilla et sortit de sa chambre. Il rencontra une servante et lui demanda :

"Où est mon invité ?
-Il est sortit il y a de cela cinq minutes, messire.
-Merci."

Le roi continua son chemin et arriva dans la salle du trône où il vit Theneor en grande conversation avec Eoseld. Cella vint à lui :

"Bonjour, tu as faim ?
-Oui, mais j'irai bien manger à la taverne pour changer.
-Très bien, je t'accompagne."

Eoseld et Theneor qui avait entendu décidèrent de se joindre à eux. La compagnie partit donc à la taverne, ripailler un peu.