Une mission de routine

hrp// Pour éviter de multiplier encore plus les topics la suite se passera ici, en respectant des délais "humains" pour les phases de déplacements//hrp


Rikhbar menait toujours la petite troupe, le premier jour de désert c'était plutôt bien passé, pas de pillards d'autres clans rencontrés, ni de tribus nomades hostiles... Le voyage se passait sans accroc jusqu'à la tombée du jour. Ils s'installèrent pour former le camp au tombé du soleil, c'est à ce moment que deux des hommes se querellèrent pour une histoire obscure d'outre vidée. Merouk s'interposa et se fit trancher la gorge. C'est alors qu'avant que l'un des autres aient pu réagir, Kedan avait agi, les 3 Hommes gisaient maintenant au sol dans une mare de sang.Kedan s'adressa aux autres pour la première fois
- Nous ne sommes pas nombreux, mais chacun d'entre nous ne vaut pas plus que le sable de ce désert, ensablez Merouk, Et laissé ces imbéciles aux charognards.
Plus personne ne parla, il fut fait comme il avait dit et ils dormirent ensuite

Ils arrivèrent au campement sur le coup de midi, Et se présentèrent chez l'"officier" pillard de garde...
- 2ème est, nous aurions besoin de quartiers jusqu'à la tombée du jour..
et si possible, d'un peu d'eau et de nourriture. Si en plus il était possible de procéder à l'auguisement de nos armes, nous vous en serions reconnaissant...
-Hai, c'est une heure bien inopportune pour une arrivée (hrp//salutation//hrp)Shumara Youssib, on m'a prévenu de l'arrivée de renforts, pas d'un tas de larves en robe du désert... Pour la nourriture et la sieste voyez aux baraquements. Pour vos armes il y a un ancien soldat à l'autre porte du village, un vieux fou mais bon,si il sait faire d'une casserole une arme de jet efficace je présume qu'il pourra vous aider. d'autres questions?
-Non, Merci.
L'officier lui indiqua la porte et il rejoignit les autres, leur indiqua les baraquements et s'en fut à la recherche du vieil homme

Meakil fini par apercevoir juste a coté de la seconde porte du village, dans un coin plus ou moins à l'ombre et avantageusement placé près des puits une bicocque sur laquelle était accrochée l'enseigne :" Mour'ad école de combat" L'endroit semblait avoir été abandonné depuis 200 ans, les 2 cibles d'entrainement à coté de la maison tenait vraisemblablement par hasard. Il s'approcha quand même...
-Qui va là???
Et sans semonce, un objet siffla aux oreilles de Meakil et se planta dans l'auvent d'un des puits. Meakil comprit la remarque du sergent en découvrant la forme de l'objet. C'était une assiette en métal, mais à priori l'un de ces cotés pouvait aussi servir de couteau de boucher... Meakil jugea préférable de répondre:
-Un soldat, monsieur...
-On n'approche pas de chez moi comme ça, jeune homme, que voulez-vous?
Par politesse il se retint de l'appeler platement gamin, qu'était une grand âge d'homme comparé à ces 234ans...
- J'aurai besoin d'aiguiser mes armes et celles de mes compagnons
- Combien au total?
- 15 sabres, 2 cimeterres et 12 dagues...
- Bien, procédons...
Le vieil homme apparu enfin de l'embrasure de sa porte, il étai tplutôt petit avec des yeux en amandes qu'on voyait remplis de rage contenue...
Ils pénétrèrent dans l'atelier, rien d'exceptionnel en soi, une pierre à aiguiser et de l'eau dans un coin, et une série d'armes sur des rateliers.
Il y avait aussi du matériel d'entraînement...
- Tu m'as l'air robuste, est-ce que tu sais te battre convenablement ?
- Vous désirez m'essayer?
- Attend que j'en ai fini avec la quincaillerie petit, et on va voir ce que tu vaux...
Meakil s'assit et regarda l'homme procéder, il comença à somnoler et s'endormit dans le coin de l'atelier, se sentant étrangement en confiance..

Meakil se réveilla au contact d'un métal chauffé, le vieil ahuri le regardait en souriant
-Elle est belle l'armée régulière, et c'est comme ça qu'on va déloger les Kadals du poste nord-est hein?
Il fallut quelques secondes à Meakil pour envisager ce que le vieillard venait de dire. Il nota l'informaton puis répondit
-Soit, je me suis reposé, tu voulais que je te combatte l'ami, prête moi un sabre et voyons cela...
Les 2 hommes prirent des sabres de soldats et sortirent dans la cour, entre les deux cibles de tir à l'arc.
-Au premier sang?
-Parfait
Ils engagèrent le duel, les épées s'entrechoquèrent, Le vieil homme qui semblait d'un coup ne plus porter son âge visa Meakil à la jambe, qui l'évita d'une pirouette sur la gauche. Le vieillard repris son assaut à hauteur de rein... et frôla le tissu, Meakil partit en roulade avant pour éviter le coup, visa et l'ex-soldat esquiva sa charge par un petit écart à la droite de Meakil. Ils reprirent position et continuèrent à ferroyer ainsi jusqu'à ce que le vieillard remarque:
- Tu dis n'avoir jamais combattu avant? Tu mens mal l'ami, tu combats comme les cavaliers du Waith... De quel clan est-tu?
Poursuivant l'estoque Meakil lui répondit:
-Je sui un, Han..., abd'nuni, mon clan est mort au désert...Pourquoi cela t'intèresserait t'il de toute, (petite charge pleine poitrine, rejetée sur la droite) ...façon?
- Parce que si tu n'es pas un guerrier, moi je suis danseur...
Les 2 hommes éclatèrent de rire...
- Tu as raison, j'était autrefois un guerrier, aujourd'hui je ne suis plus qu'un simple pillard au service du Sultan. Parlant de quoi tu dis que ma mission est dirgée contre el Kadal et pas contre les Gondorims?
Mour'ad rit encore plus.
- Le Sultan fait en sorte que les clans de la frontière soit en conflit perpétuel avec les garnisons d'Ithilien Un mois sans raids, 12 caravanes qui passent, et pas un émissaire des Kadals depuis, il se voit déjà perdre son trône, mouhahahaha... Tant que ça pète au nord, il se construit sa petite armée au sud, pesonne ne l'ennuie,Trop occupé que nous sommes à espérer que les Gondorims n'ouvriront pas les hostilités sur nous, malheureux du nord, sur qui les représailles retombent... Bon assez parlé, la route est encore longue jusqu'à Arwa, puisque je présume que c'est là qu'on vous envoie?
- Oui...
- Tente d'avoir pitié des gens là-bas, il ya 300 ans que les troupes passent et repassent sur leurs terres ... Soit, 200£ pour les armes de tes hommes et un grand merci pour le dérouillage... tu es un expert en maniement des sabres et du cimeterre... en espérant que cela t'aide...
Meakll récupéra les armes et parti la tête pleine de question, en regardant les étoiles naissantes...

En rejoignant ses compagnons dans les baraquements Meakil eut la désgréable surprise de découvir sa bourse allégée de 3500£, le Nord n'était pas que le pays des marchands... D'humeur un peu sombre il communiqua les informations du maître à ses compagnons.
- Tant que ça paye, moi j'y vais, WaMelkorem, autant avoir à manger ce soir...
Sur cette pertinente remarque ils firent leurs paquetages, et les écuries leur fournir les montures... Ils quittèrent le village par la porte est, il y eut derrière eux un sinistre bruit de métal et il n'y eut bientôt plus que le bruit des chevaux sur la piste dans la nuit noire...

Ils chevauchèrent tout le jour, et au crépuscule, abandonnèrent les chevaux dans une palmeraie*. Il suivirent le lit de L'Harnen, le bruit de la rivière couvrant le bruit de leur avancée...
Le poste fut finalement en vue, on entendait le bruit d'un repas, la garnison de jour semblait fêter quelque chose. La garnison de nuit elle était aux aguets... Comme l'officier d'Urlok le leur avait dit le poste se présenta à eux par l'ouest, Le mur nord tombant à sa perpendiculaire dans l'eau, le mur ouest s'étendait encore sur 20 mètre vers les fourrés, puis s'incurvait nettement au sud.
De l'autre coté du pont une constrution similaire gisait en ruine.
2 des pillards sortirent une échelle de cordes munies de grappins, et visèrent une zone vide du mur. il y eut un raclement sinistre sur la pierre. et un homme approcha en haut du mur prêt à sonner du cor. Akim banda et tira, l' homme tomba sans bruit dans la rivière. 4 pillards entreprirent alors l'ascension et prirent discrètement place sur le mur arc bandé, l'un d'entre eux renvoya le signal, et Kedan, Meakil et 5 autres les rejoignirent sur la muraille.
- Je vais sur le mur nord, 3 autres avec moi dit Kedan
- 3 ici, Rikhbar tu es responsable de l'échelle., vous 3 avec moi sur le mur Sud.
Ils commencèrent à avancer discrètement. En bas , il y eut un bruit de cochon égorgé, et une volée de flèches atteint le mur est, signe que ceux resté en bas avait été repéré. Meakil et ses gars ne se soucièrent alors plus d'être discret et dégainèrent. Le bruit de métal éveilla trop tard la méfiance des gardes, et ils tombèrent sans avoir pu crier. Les gardes de la porte décochèrent une salve de flèches.. un des compagnons en reçu une en pleine tête, Meakil ramassa son bouclier en bois(4 planches, 40 cm sur 40 )et continua d'avancer quand ils fut enfin à portée il lança une dague vers la zone d'où venait les flèches et entendit quelqu'un profèrè un juron et un cri de douleur.Tout en avançant, rampant quasiment, Il entendait l'estoque en cour au bas du mur mais aussi le bruit inimitable des égorgements de Kedan sur l'autre mur. Enfin les 3 hommes attinrent le portail. Meakl perçut alors un mouvement dans l'air et vit sa propre dague de jet se ficher dans le cou de son voisin. Il retira l'arme de la gorge du malheureux, la remit dans sa ceinture, brandit son cimeterre et chargea, aussitôt imité par son dernier compagnon.
- Crève pourriture, hurla l'un des gardes
- A mort le Sultan...
A ces belles paroles, Meakil ne juge pas bon de répondre autrment qu'en trancheant le ventre du premier des gueulards, l'épée du second frola son crâne, tout juste déviée par celle de son dernier compagnon. Il y avait 3 hommes encore en vie dans la pièce en plus des 2 pillards. L'un d'entre eux saignait abondamment de l'épaule, là où la dague l'avait touché. Meakil et son compagnon d'un accord tacite se chosir un adversaire, à peine eurent t'ils commencés que Meakil entendit 2 courts coups de cor, le Murs Nord et Est étaient pris... Raguaillardis par cette nouvelle, les 2 pillards frappèrent encore plus fort. Le 2 ème gueulard, que le second pillard attaquait, tomba d'un coup en travers de la tête. Mais le sabre resta bloqué et le blessé put alors tenter de viser le pauvre ainsi désarmé. Meakil se relevant d'une parade, lui lança une dague et entreprit de repartir aussitôt au contact. L'autre égorgea le dernier soldat et laissa Meakil finir son combat, tentant de récupèrer son épée.
L'adversaire de ce dernier était robuste, ce qui contebalançait sa lenteur. Ils frappaient fort, et chaque coup arrêté menaçait de rompre son cimeterre, enfin il trouva une faille, et lorsque son adversaire tenta une feinte à gauche il visa le sabre perpendiculairement. L'effet fut immédait, l'arme se rompit. Trop ébahi pour comprendre le soldat se fit trancher la tête avant d'avoir pu réagir.
-Ouvre la porte
-Hai...
Dans un grincement sinistre la porte du poste s'ouvrit et les derniers pillards qui n'étaient plus que quatre entrèrent. La bataille dura encore quelques minutes puis les derniers hommes du poste se rendirent

*(plantation de palmier, ndr, arbre pouvant pousser avec très peu d'eau)

- Bien qui est le plus gradé parmi vous?, demanda Kedan
Un grand gars bien fait s'avança.
- Moi, et lequel parmi vous est le "responsable" comme on dit chez les pillards?
- Moi, Meakil Zingudi, ton nom?
- Abdumelk Vakror Al-Kadal, je ne connais pas ton nom de famille ça vient d'où?
Meakil venait de mentir, et il fallait que ce mensonge paraisse vrai à tous.
- De Khand, c'est un clan disparu, je suis le dernier
-D'où tu te prostitues aux pieds du Sultan?
Akim hurla:"N'insulte pas ainsi l'homme qui veut unifier le Harad"
Une violente engueulade s'en suivit.
"Silence", cria Meakil. et pour la première fois depuis bien longtemps il sut qu'il avait tous pouvoirs.
-Ce poste sera brulé demain après pillage de la carvane Gondorim, vous pouvez choisir de remplacer nos morts ou d'être vendus à la capitale. (hrp// A laquelle il serait temps de trouver un nom!//hrp), Quant au Sieur AL-Kadal il sera exécuter pour trahison du sultan, insulte au Sultan, et trahison à son clan. Messieurs , à vous de voir.
Les 10 pillards survivants explosèrent de rire devant la mine effarée des 6 soldats agenouillés et de leur seigneur serrant ses poings de rage
- Sauf si le Sieur Al-Kadal veut aller témoigner devant le Sultan...
-J'irais, Dit celui-ci, abattu

La nuit se passa dans le calme, les prisonniers furent enfermés dans la cuisine du campement. Comme prévu, avant l'aube un nuage de poussière apparu au Nord Ouest... Mais étrangement vers l'aube alors que le convoi était à 2 kilomètre à peu prés du pont,juste à coté du village fortifié il sembla s'immobiliser, de loin Meakil vit les bannnières de Gondor qui menait l'escorte cessez de virevolter, les soldats semblaient attendre quelque chose. Aprés une demi heure, un cavalier sur un destrier noir nuit apparu au grand galop dans son champe de vision, il atteint la caravane et s'adressa à un des gondoriens. Les soldats de Gondor Se rassemblèrent et repartir en colonne...
Surpris Meakli vit alors apparaître une bannière qu'il pensait ne jamais avoir contre lui .
Une série de cavaliers rejoignit en suite la colonne qui suivait la bannière, et Meakil pu voir un visage si semblable au sien au coeur des rangs, Jorkil Duzingi, son propre fils. Les restes des Duzingi remplacèrent ainsi l'escorte Gondorienne et la carvane redémarra vers le poste. Le nouveau maître du fortin donna ses ordres
- Visez le porte-bannière et l'homme avec la cape noir et or.
- Pourquoi? Ils ne nous raporterons rien, constata Kedan
- Tuez-le, peu m'importe comment et pourquoi...
- Abd'nuni hein? dit Akim, Je crois plutôt que cet homme t'as volé quelque chose, monsieur je viens du Nord.
- Tuez-moi ou tuez le lui, de toutes façons le Sultan c'est foutu de nous, nous ne devions pas revenir de cette mission, je commence à en avoir la certitude.
- Hai, D'accord avec toi déclara Rikhbar
- On rentrera au palais, juste pour lui montrer que parfois la viande à guerre rentre, siffla Kedan. Sur quoi Akim rit les 9 autres l'imitèrent
En quelque seconde ils furent prêts à tirer. Meakil ne pouvait que trépigner, ce chien allait enfin payer... 10 ans, 10 ans d'errances pour déguster ce moment,il était hors de question qu'il lui échappe.

hrp// arf des Pj s'il vous plait de sPj's au Harad//hrp

Les Pillards attendirent que la colonne s'approche plus, ensuite ils firent feu comme prévu, le porte-bannière tomba, mais L'usurpateur s'en tira. AUssitôt la colonne riposta, 2 des pillards tombèrent de la muraille. La caravane s'égeyait dans la campagne quand 8 flèches enflammées volèren tver sles chariots et transformèrent le lieu en immense lac de fumée, Les tirs se poursuivirent dans le brouillard. Une odeur d'encens, d'épices et de viande calcinée qui montait montait. Après un temps d'échange de tir. Meakil entendit le choc sourd d'un corps contre la pierre, il n'était plus que 7 et contre eux, des plus ou moins 40 au dehors une 20taine était encore en état de se battre.
-Kedan, Akim au portail
-Rikhbar demande l'allégeance des prisonniers, les règles des Duzingi interdisent de prendre des prisonniers si l'on gagne un combat que l'on a pas déclenché. Et il nous faut des bras..

Les 3 pillards bientôt imité par deux autres survivants s'en allèrent tà leur poste, Meakil rammassant des flèches sur le mur trouva le 7ème agonisant, il lui montra une dague, l'autre sourit.
- Wi Melkor Akaedoun Merat, Au revoir.
Après s'être assuré que son compagnon ne souffrirait plus il se réfugia au portail, d'où ils firent feu par les meurtrières. Rikhbar revint suivit des 6 prisonniers, qui bien qu'informer, contre toute prudence crurent que l'ennemi de leurs gardiens serait leur ami.... Ainsi périt stupidement L'héritier d'el-Kadal. les 15 survivants entrèrent dans le poste à dos de cheval, 3 tombèrent, les autres purent atteindre les escaliers. seul manquait Jorkil Duzingi... Ils attienrent le portial par les 2 cotés, la courte bataille qui s'en suivit fut une boucherie, Rikhbar tomba contre l'un des derniers assaillants, Kedan, alors couvert de sang, acheva ce guerrier. Meakil et Kedan combattirent encore, tranchant à gauche, perçant à droite, les dagues de jets s' étaient plantées dans les têtes de 2 des guerriers Duzingi. Quant le combat s'acheva enfin ils purent sombrement constaté qu'il n'y avait plus qu'eux deux. Akim semblait s'être volatilisé, et les autres étaient morts, tous.

Ils sortirent du portail, dans la plaine, les chariots en flammes attendaient qu'on en sorte l'utilisable... sur les murs 3 pillards morts et 4 autres. en bas les prisonniers égorgés, et dehors la bannière des Duzingi plantée dans le sable attendant celui qui l'avait récupéré. Mais pas de traces de Jorkil, aucunes en vue. Ils entreprirent de fouiller les chariots brulés, plus grand chose d'utilisable, une dague que Kedan prit, de la nourriture plus que bienvenue et..un survivant gravement blessé.
- Quel est ton nom l'ami?
- Lader, Imrhat Lader, Achève-moi...
- Que sais-tu de l'homme qui menait l'escorte? J'abrégerais tes souffrances après que tu ais répondu...
- C'est un seigneur du Nord, on dit qu'il occupe une forteresse dans les montagnes, de ,il cracha du sang, l'Ephel Dúath... Il te ressemble...
- Emmène ton secret mon ami, Inch'Melkorem...
Il acheva le malheureux, victime d'une guerre qui n'était plus la sienne

-Il y a de choses que tu dois me dire, Meakil je ne sais pas quoi..., dit Kedan en souriant
- L'homme que nous avons attaqué aujourd'hui est celui qui m'a banni de mon clan. Il se nomme Jorkil Duzingi.
- Jorkil, "Le sans-racine"? Charmant nom pour un chef de guerre, pas étonnant qu'il ait foutu le camp quand le vent tournait. Le mourrant a dit que tu lui ressemblait, c'est un cousin ?
-Non...
Ebahi Kedan osa péniblement:-Ton frère?
-Non, non c'est bien pire que cela...
Kedan ouvrit des yeux ronds et articula péniblement..
-Ton père?
Meakil prit son cimeterre et le jeta en direction d'un des chariots en flammes, il se planta dans le coté de celui-ci...
-Il était mon sang, ma chair, mes espérances, mon futur, il était mon héritier, et mon fils ainé... et selon le code de mon clan, il doit mourir si je veux être réintégrer. Car c'est lui qui m'a bannit...
- Alors que faisons-nous?
- Je n'attaquerais pas Dur'zork comme cela, Le fait qu'il l'ait récupéré signife que le Sultan a profité de notre mission pour tenter d'éliminer 2 ennemis, ou qu'il s'est soumis à lui. On va pousser jusqu'à la prochaine ville du Sultan à 20 miles au Nord, on vendra ce qu'on pourra. et on attendra la prochaine paye avant de repartir.

Ils ramassèrent l'utilisable, détachèrent les chevaux. Ils creusèrent des tombes, et enterrèrent tous les morts ennemis et marchants avec leurs armes et un peu de butin. Tous étaient morts pour la soif de pouvoir du Sultan, tous...
-Widal akidan, Viyad Umbadunil Hor la melkor, hor lahahadam...
Ils récupérèrent quelques armes à vendre, les chevaux et les chameaux.
Ils installérent leurs frères d'armes dans le poste, et allumèrent des bottes de foin. Ils saluèrent une dernière fois. Et s'en furent.