La Tour de Mithrandir [Visites et discussions]

Umbre, le faucon d'Hasharin arriva à tire d'ailes à la Tour et toqua à la fanetre de la salle où se trouvait le mage et lse autres. Milinde vint ouvrir. Umbre se précipita à l'interieur et vint face à Mithrandir, en poussant des petits cris stridents, pour avertir du danger de son maître. A le voir , le rapace paraissait excité et enervé. ... Il éssayait de se faire comprendre, en designant la fenetre de la tête en poussant des cris toujours... Il ésperait que que quelqu'un comprendrait et qui viendrait aider son ami...

"Bien... En effet Elessarion a disparu et Mithrandir à des craintes depuisun certain temps il m'a avoué ne plus pouvoire fermé l'oeil et dès qu'il y parvient il rêve, il fait des rêves étranges sur son ami..."

A ce moment Umbre le faucon d'Hasharin toqua à la fenêtre et Milindë le renvoya dehors en lui disant que Mithrandir y était... Le faucon put alors aller le voir...

"Alors, Alira, racontes moi tout... Toi et Silindë..."

Alira piqua un fard et trouva soudainement intéressant l'admiration d'un vase quelconque posé sur une table. Très joli vase qui plus est, et en cet instant elle aurait aimée être lui...

"_Quoi moi et Silindë ? Hum, as-tu vraiment besoin de savoir quoi que ce soit ?"

Elle se leva pour regarder par la fenêtre sans trop rien regarder, bras croisés, elle ne savait pas vraiment quoi dire, jusqu'à ce que ses yeux se posent au pied de la Tour, là où se déroulait un combat entre Balak et Silindë, Mithrandir s'éloignant. Son sourire la trahis.

"Oh me dis pas que tu t'y attendais pas non plus je ne te croirais pas !"

Milindë se mit à sourire.

"Tu vois juste... J'avais déjà deviné quelques petites choses mais j'en voit d'autres encore...."

La on entendit des bruits plus bas dans la Cité on vit poindre des éclairs et des flammes, puis une secousse se fit ressentir...

"Il y a du grabuge en bas, c'est surement pour ça que Mithrandir a laissé Balak et Silindë."

Elle avait dit ça naturellement sans se lever pour regarder à la fenêtre, mais pourtant elle n'avait pas vu le départ de Mithrandir.

"Mais je pense que nous n'avons pas fini d'entendre tonner..."

Cette fois si l'elfe noire se retourna pour regarder Milindë avec un froncement de sourcil, un peu déçue de devoir quitter des yeux ce qu'il se passait en bas de la Tour mais quelque chose avait attiré son regard plus bas. En effet il y avait des bruits de combats plus violents accompagnés de lumières provenant du bas de la cité.

"_Tu m'explique ce que Mithrandir est en train de faire ? Car je doute que ce soit un feu d'artifice."

//Très court mais peu d'inspiration//

"Je pense que lui Hasharin et ses deux apprentis sont tombés sur le commanditaire de son meurtre et que celui-ci doit être doué en Magie... Donc en effet ce n'est pas un feu d'artifice...Mais l...."

Milindë qui s'était klevée se rassit brusquement... Puis se releva.

"Tout va bien... Nous pouvons les laisser sans aide ils se débrouilleront."

//Pas d'inspiration désolé...//

Dans un soupir elle reporta son attention aux deux hommes en bas.

"_Quant à toi, à ce que je sache je suis toujours ta demoiselle d'honneur..."

Elle tourna la tête légèrement vers elle en lui faisant un clin d'oeil. Sa bonne humeur était revenue malgrès la présence de l'espionne, elle ne voulait pas penser à la bataille qui allait suivre.

//vive les trucs courts --'//

"J'avais oublié cela... Nous nous sommes mariés à Valinor, quand nous sommes morts. Mais une cérémonie pourrait avoir lieu ici après tou pourquoi pas..."

Milindë était pensive...le mal s'approchait et toutes deux parlées de leurs hommes et de mariages...

Soudain Umbre se posa de nouveaux prêt de la fenêtre, mais cette fois Throngil l'aigle de Mithrandir y était aussi... Lorsque Milindë ouvrit la fenêtre elle put entendre en plus des bruits d'épée de Silindë et Balak d'autres bruits venant de plus bas... De plus Thorongil se mit à emettre des cris... Milindë toute elfe qu'elle était compris son appel.

"Alira, Nolofiriel, j'espère que vos lames sont aiguisés, le grabuge du bas de la Cité semble nous concerner plus qu'avant..."

Sans un mot elle sortit de la Tour en prenant au passage son manteau et son épée posée sur le meuble prêt de la porte...

Tior Celebdîn, le messager envoyé par Halbarad Dunàdan, avait fait un long voyage depuis l'Arnor pour porter de mystérieuses informations en un lieu tenu secret. Tior était passé en pays de Rohan, puis il avait décidé de rejoindre la Cité Blanche par le Nord, par les montagnes, car il valait mieux ne pas trop se montrer en ces temps de troubles.

Il avait finalement atteind la Grande Porte, et les gardes l'avaient laissé passer après l'avoir questionné: l'Arnor était un royaume allié... mieux valait être conciliant avec un de ses représentants. Et Tior avait monté plusieurs niveaux de la majestueuse Cité des Rois, jusqu'à arriver à la tour de Mithrandir (car c'était bien là le but de son voyage), non sans avoir souvent demander son chemin dans les dédales de Minas Tirith.

Le messager se trouvait donc devant la porte de la tour, et il entra à l'intérieur. Après plusieurs volées d'escaliers montés quatre à quatre, Tior se demanda si cette tour était réellement occupée, et il appela d'une voix essouflée, mais forte:

"Est-ce qu'il y a quelqu'un en ce lieu? Je porte un message pour le Mage Mithrandir!"

Une tête apparut alors dans l'entrabaillement d'une porte...

"Bien le bonjour, je suis son secrétaire, Mithrandir est actuellement occupé plus bas dans la Cité je pense d'ailleurs qu'il doit s'y battre. Mais peut-être puis-je vous être utile..."

Le secrétaire sortit de la pièce où il se trouvait et enjoignit le visiteur à descendre... Aussi arrivèrent-ils dans la pièce principale de la Tour, non loin du petit Hall d'entrée...
Là le secrétaire s'assit et proposa à l'homme qui voulait voir Mithrandir de la nouriture ainsi qu'un verre d'hydromel, l'invitant au passage à s'assoire...

Tior s'assit en face de son hôte et fut infiniment reconnaissant pour la nourriture et l'hydromel, tant son voyage avait été fatiguant. Il mangea avidement quelque fruits et un gâteau blanc, et termina son verre. Il se souvint alors de sa mission et prit la parole:

"Merci mille fois pour votre acceuil, mon cher! Je ne l'oublierai pas. Mais on m'a chargé d'une mission, et c'est pourquoi je suis desendu en hâte de Fornost dans le Nord. Quand je dit "on", je veux dire le Capitaine Halbarad de l'Arnor, il m'a ordonner de remettre une lettre accompagnée d'un présent au Mage Mithrandir, et si celui-ci était indisponible, à une personne ayant de l'importance dans la ... Guilde...m'a-t-il dit. J'ignore de quoi il s'agit au juste. Etes-vous un des dirigeants de cette 'Guilde' dont il m'a parlé? Ou bien puis-je vous laisser cette missive pour que vous la donniez au Mage lorsqu'il reviendra?"

"Je suis moi même l'un des membres de la Guilde et en l'absence de mithrandir et de l'autre personne ayant des responsabilités dans celle-ci il m'arrive d'endosser alors son rôle..."

Le secrétaire but une gorgée.

"Je prendrais donc ceci mais je vous en pris restez, je pense que Mithrandir ne devrait plus tarder, la journée fut chargée et vous n'êtes pas le premier visiteur à passer ici aujourd'hui... Mais j'imagine que si vous venez de Fornost vous n'avez nul lieu ou loger cette nuit... Aussi je vous propose de disposer de l'un des nombreuses chambres de la tour... Vous pourrez ainsi vous reposer en attendant le retour de Mithrandir."

Le messager d'Arnor tendit donc au secrétaire une grande feuille de papier enroulée sur elle-même comme un parchemin. Il devait lui faire confiance, et puis l'autre était lui aussi membre de la Guilde, il n'y avait donc pas de risque. C'est pourquoi il lui remit aussi une bourse pleine d'or. Tior ignorait si le secrétaire allait déplier la lettre ou bien attendre le retour de Mithrandir, c'est pourquoi il resta dans la pièce pendant un moment. Si la missive avait été décachetée, les deux personnes auraient pu lire le message suivant, qu'Halbarad avait écrit il y a plusieurs semaines, au Nord de Fornost, en attendant son Roi rentrant du combat:




Ce n'était bien sûr pas de deux mille cinq cents pièces d'or qu'il s'agissait, comme le disait Halbarad qui avait écrit ce message à la hâte, mais de 2500£. En effet, une simple bourse n'aurait pas suffi à transporter un tel nombre de pièces.

Le secrétaire décacheta la lettre et lui et Tior la lurent...

"Mithrandir vous confiera la réponse à cette lettre il est même probable qu'il ai déjà entendu parler de Halbarad... Par contre il a écrit 2500 £, cela represente une somme importante, il n'est guerre obliger de verser une telle somme il lui suffit de faire don de 500£ pour couvrir d'eventuelles dépenses de la Guilde..."

Le secrétaire s'arreta quelques instans avant de reprendre...

"Bargonno semble bien l'avoir informé du fonctionnement de la Guilde en tout cas... C'est parfait... Euh, enfin je veux dire Bargoduin puis ce que c'est ainsi que l'on le nomme maintenant."

Les 2500£ n'étaient donc pas nécéssaires. et Tior ne savait pas vraiment ce qu'il fallait faire en l'absence d'Halbarad: suivre sa demande et dans ce cas donner les 2500£, ou bien écouter le secrétaire et ne payer que 500£. Finalement, il prit la parole:

"Celui qui m'a envoyé n'a guère besoin d'argent en ces temps de trouble, c'est pourquoi, puisqu'il me faut prendre une décision à sa place, je vais laisser à la guilde 1000£, et lui remporter 1500£."

Il vida une partie des pièces sur la table et remit le reste dans la bourse, qu'il rentra sous ses habits.

"Il est vrai que Bargoduin lui a beaucoup parlé, car il est avec le Capitaine Halbarad dans la bataille à Fornost. Quant à moi, je vais, avec votre permission, aller me reposer dans une chambre de cette tour, comme vous me l'avez proposé, afin d'attendre Mithrandir."

Le secrétaire le guida donc dans une des chambres au bas de la Tour du Mage, où il attendit le retour du Grand Mithrandir.

J'arrivais enfin dans la Tour avec Milindë. Le secrétaire me tendit une lettre que je lut attentivement...

"Bien bien, faites donc mander Tior..."

Le secrétaire s'absenta quelques minutes et arriva avec Tior...

"Je suis Mithrandir, voici Milindë, ma femme... Veuillez excuser notre accoutrement et notre état de saleté, mais nous venons de nous battre plus bas..."

En effet Mithrandir avait les cheveux poussièreux et il en allait de même de sa cape et celle de Milindë

"Vous êtes donc le messager de Halbarad...Les choses vont si mal que cela au nord ? Vous pourrez dire à Halbarad que j'accepte son engagement car toute bonne volontée doit être considérée... Apprenez lui que le Sud va mal egalement... La capitale haradrim est tombée aux mains de l'ennemis, Pelargir et Osgiliath aussi... Et ne parlons pas de la Cité qui risque d'être attaquée par l'armée qui a causée toutes ces chutes... Les épées auront fort à faire ici aussi... Et je pense que c'est pareil un peu partout... Il y a même des troubles dans la Comté..."

Milindë s'avança...

"Vous avez fait un long et epuisant voyage... quand à nous nous avons durement bataillé... Je ne souhaite aucunement être discourtoise, mais y a-t-il autre chose que vous ayez à nous dire ou a nous demander, pour tous puissions recuperer des forces qui risquent de servir bien vite ?"

Tior s'inclina devant Milindë et son mari.

"Salut à vous deux! Ne vous excusez pas de votre accoutrement, j'étais moi-même très sale en arrivant en ce lieu... et très fatigué. Mais votre secrétaire y a mis bon ordre, et je l'en remercie. Pour répondre à votre question, Mithrandir, je dirai que les choses vont en effet vraiment mal dans les régions septentrionales. Une armée d'Hommes corrompus et de demi-orques est venue du Nord, dirigée par le sombre humain Malock, et a pris sans difficulté notre Cité de Fornost. Et je pense que Tar Aldarion et son armée bataillent toujours pour la reprendre - s'ils ne sont pas tombés."

Puis il se tourna vers Milindë:

"Non Madame, je ne souhaitais rien d'autre que la réponse de votre mari au sujet d'Halbarad Dunàdan. Mais vous, Seigneur Mithrandir, voulez-vous écrire au dos de cette lettre, ou bien préférez-vous que je transmette la réponse à mon Capitaine?"

Aramir pénetra dans la grande pièce.
C'était une salle imposante tant par sa taille que par les personnes qui s'y trouvaient.
En effet, une véritable délegation était présente, et des bribes de conversations traversaient la pièce à tout allures remplacaient par d'autres la secondes d'après. Le jeune homme contempla la pièce un moment émerveillé.

Cependant, l' informateur se sentait bien seul dans ce somptueux endroit, et il peinait à trouver l'Intendant Radamanthe.
Soudain, il crût l'apercevoir et il se precipita avec vigeur, presque en courant. Il traversa la longue salle et arriva presque à la hauteur du grand homme; mais ici il se prit malencontrueusement (ouf lol ) le pied contre quelque chose de dur et il s'etalla de tout son long.

Des exclamations se firent entendre dans la salle, tandis que d'autres continuaient leurs conversations comme si de rien n'était.

Aramir quant à lui, était rouge de honte, quel imbécile il faisait.
Il allait se relever quand il entendit une voix familière et sentit un bras le saisir avec force...


// Desolé pour le retard, mais je n'étais pas la de la semaine //

"Tior vous lui transmettrez ces mots : Halbarad j'accepte votre engagement car toute bonne volontée doit être considérée... Le Sud ne va mal guère mieux que le Nord... La capitale haradrim est tombée aux mains de l'ennemis, Pelargir et Osgiliath aussi... Les épées auront fort à faire ici aussi... Et je pense que c'est pareil un peu partout... Il y a même des troubles dans la Comté...Quoiqu'il en soit vous verrez apparaitre sur votre corps un tatouage representant la guilde, il est notre signe de reconnaissance et bien plus encore..."

On entendit du bruit et un homme tomba lourdement au sol, je vint alors le relever.

"Aramir...Quelles nouvelles avez vous ?"

//Comme j'ai été absent une semaine et que depuis l'armée ennemi est partie on considère que vous avez tous dit ce que vous vouliez dire...//

"Très bien, je lui transmettrais ce message, Mithrandir. Au revoir, seigneurs, et bonne chance à vous, car vous en aurez besoin, si cela va aussi mal dans le Sud..."

Et à ce moment un homme s'étala devant eux. Tior s'inclina en signe d'adieu et laissa les trois personnes. Le secrétaire le recompagna jusqu'à la porte de la tour. Une fois dehors, Tior enfourcha son cheval et s'arma de tout son courage pour débuter le voyage de retour.

Balak avait errer, hagard, dans les rues de la cité. Il déambulait sans but, sans motivations quelconques sinon mettre simplement un pied devant l'autre. Il se sentait vide, fatigué, empli d'une chaleur bienfaisante, reposante, mais très perturbante. Depuis le combat contre les pseudos-assassins, où Balak avait poussé sa quête de l'Instant si loin que... Non, il n'avait pas cherché l'Instant, c'était l'Instant qui s'est imposé à lui. Le Voile s'est déchiré, l'âme avait volé en éclat. Lorsque son esprit lui disait
...fais...
Le corps semblait répondre
...je sais...
C'était la deuxième fois uniquement qu'il avait déchiré le voile, mais pour reprendre l'une de ses image, Balak se mis à la place d'une jeune pucelle que l'on déflora la première fois dans la douleur, et que l'on honorera la seconde fois dans l'extase. Car cette étreinte chaleureuse de la lassitude ressemblait à une fin d'orgasme, lorsque les corps chauds des deux amants s'enlacent avant de sombrer dans un profond sommeil.

N'être q'UN...le rêve de l'Homme, le cauchemar des Dieux...quel est le prix à payer pour cela ? On a rien sans rien, je ne compte plus le nombre d'occasions où l'exemple de ma vie a confirmé cette leçon. Mon corps à souffert, j'ai été amené aux frontières de la mort et de la folie, mais est-ce tout ? Dieux absolus, dites-moi que j'ai assez payé pour mes crimes, dites-moi que j'ai assez souffert dans cette vie...

Mais au fond de son coeur, Balak le savait : malgré toutes les horreurs qu'il a pu voir et commettre, il n'avait qu'une trentaine d'année et il lui encore bien des ans avant que cette vie sanglante ne s'achève.

Qui suis-je ? Quel est mon droit sur cette Terre ? Pourquoi serais-je dans mon bon droit en ôtant des vies ? Pourquoi le Destin me donne-t-il des dons dans l'art de la Guerre, et me prive-t-il du bonheur ? Existe-til seulement ?

Sans vraiment sans rendre compte, guidé par son subconscient, le mercenaire s'était rendu au pied de la gigantesque tour du magicien. Il entra dans l'édifice, un nom résonnant dans son esprit.

...Mithrandir...

Trouver le grand Mithrandir, écouter ses paroles sans en comprendre le sens, mais en se laissant guidé par la mélodie de la sagesse. Il n'aspirait plusqu'à ça lorsqu'il poussa son léger cri...

"Mithrandir!!"

Je descendais les esclaiers quatre à quatre pour attérir dans le salon...

"Balak, vous êtes ici, qui a-t-il ?"

Je me tenais devant lui, mais il sembalit étrangement vide... Ses yeux ne reflettaient rien

//Pas d'inspi désolé//

En apercevant la figure du magicien s'imposer devant lui, Balak ressenti un grand soulagement. Pour une raison qui lui était inconnu, Balak aurait donné sa vie pour le mage, mais depuis qu'il avait déchiré le voile, il remarqua être plus attentif à ses gestes et ses paroles, comme s'il était en quête d'une vérité caché inscrite sur le corps de Mithrandir. Les mots lui vinrent preque naturellement, et d'une voix lente, il dit :

Mithrandir, j'ai besoin de vous. j'ai besoin d'une attache en ce monde, j'ai besoin d'idéaux... jusqu'à ces quelques mois, je pensais que ma philosophie, mes idées n'étaient qu'un moyen d'arriver à mes fins : me battre! faire la guerre! jouir de mes talents guerriers, vu que c'est la seule chose dont je suis capable! Longtemps j'ai cru que la guerre était naturel, que l'homme ne pouvait être sans elle, que c'était une loi implacable de la nature à laquelle il devait se soumettre, que l'être humain ne pouvait vivre sans tuer.

Je suis venu chercher un maître, Mithrandir, et je ne connais que vous. Sauriez-vous ébranlez mes convictions, mon ami ? J'ai honte de ces pensées, mais je n'arrive pas à trouver d'autres explications à la condition humaine... Pitié, Mithrandir, éclairez-moi! Je me sens étrangement seul, soudainement! J'ai... j'ai froid, j'ai si froid, et je marche seul dans les ténèbres...Pitié...guidez-moi...guidez-moi...

L'esprit du noir mercenaire partait lentement à la dérive, et si son corps e son esprit "immédiat" vivait encore dans le monde de la matière, il sentait son moi profond, quitter les rivages de la raison. Une idée germa alors, dans ce qui lui restait de conscience : Il avait subit l'épreuve du corps lors du dernier déchirement de son Voile, interprétation métaphysique de son âme, et il se soumettait aujourd'hui à celle de l'esprit...

"Balak, n'allez pas où l'on ne peut vous suivre... Vos idéaux ne sont pas entierement faux. La Guerre n'est pas naturelle, certes, mais parfois ell est necessaire, notamment dans des temps sombres comme ceux que nous vivons...Pourquoi chercher une explication à la condition humaine ? Nous ne pouvons l'atteindre pleinement... Nous faisons parti de l'oeuvre d'Eru l'Unique au dessus de tous...La seule chose que nous avons à faire est comme la dit le Sage Olorin, décider que faire du temps qui nous est imparti... Pour ma part j'ai décidé de lutter pour cette Terre, et d'utiliser mes capacités à cette fin... Vous n'êtes pas seul Balak mon ami... Nous sommes tous dans le même pétrain, et nous seul pouvons nous en sortir... Vous avez parlé des ombres du destin... C'est le moment Balak, de faire ce que vous devez faire... Reprennez le contrôle de cette organisation et changer en les valeurs et les idéaux, que cette troupe d'assassin et de mercenaire se mettent au service de la Terre du Milieu... il nous faut rassembler nos forces et détruire ce mal. Je ne peux être votre maître, je ne suis le maître de personne si ce n'est de moi... Vous êtes un ami, et je vous guiderais et vous conseillerais comme on guide et conseille un ami... Ne laissez pas l'ombre troubler votre coeur et votre esprit, ne la laisser pas vous faire vous poser des questions si profondes et si inutiles en ces temps... ceux que nous devons faire c'est nous battre pour faire triompher la lumière."

Le mercenaire semblait partir à la dérive...

"Na i calad na ! Les tenèbres ne sont plus, vous ne marchez pas seul, nous marchons tous ensemble, entouré de lumière dans une masse sombre, et nous détruirons cette ombre et la lumière brillera et les jardins de la Cité Blanches seront baignés de sa lueur et ainsi les temps de félicité reviendront... Et si nous échouons ? La Terre sombrera dans l'Ombre, mais nous seront mort pour défendre nos idéaux et rejoindront respectivement les caverne de Mandos ou Eru pour certains autres... Après l'ombre revient la lumière et après la lumière vient l'ombre, c'est dans l'ordre des choses, l'ombre se lève, elle repartira..."

Le mercenaire sembla revenir à une conscience plus normale...

"Balak, nous avons besoin de vous... Vous devez rallier les Ombres du Destin à cette cause... et il faut que les membres de la Guilde fassent preuve d'initiative, qu'ils proposent des actions à mener, nous ignorons beaucoup, la Terre du Milieu est recouverte d'un Sombre Voile qui obstrue ma vue... Nous ignorons ce qui se apsse à divers endroits... Nous devons le découvrir..."

Tel un phare illumine les brumes pour sauver le navire prêt à s'échouer, les paroles du magicien éclairaient la raison fuyante du mercenaire. Mais il le sentait son esprit partir pour d'insondables abysses, son navire intérieur s'éloigner du doux rivage, du vrai monde, de la splendide lueur que dégageait le grand homme, et s'enfuyait vers un univers improbable, vers le large de ce sombre océan, au-delà de la raison et de la vie. pourtant, il ne voulait pas partir! Mithrandir lui avait donné ce qu'il voulait, des gens pour l'aider, des tâches à acomplir, il suffisait qu'il en fasse la demande, et il rejoindrai sans nul doute la guilde avec la bénédiction du mage. Il s'assit alors lentement.

...Non...Je n'ai pas le droit...pas le droit d'être heureux...pas sur cette Terre...

Balak frissonna. Ses pensées ne semblaient pas venir de lui-même, mais d'un être plus profond, plus noir, qui sommeillait en son sein depuis longtemps.

...Tu n'es pas moi...J'ai changé...je ne suis plus comme avant...

Et tel un écho macabre, les sombre pensées résonnèrent au creux de son être.

Je fus toi, et je le suis encore...fils du Destin. Fils de la Haine.Ta voie fut tracée, nulle joie pour l'assassin...

Une année. Voila presque une année qu'il n'avait pas entendu cette voix de jais, calme et posée, froide comme les mille glaciers. Il 'a reconnu aussitôt.

...Mère...

Oui, mon enfant, je suis celle que tu as toujours servie, celle à qui tu as offert tant de présents, tant de joyaux. Celle qui jamais n'a cessé de t'aimer, qui jamais n'a douté de tes choix. Oublie cette vie ingrate mon petit, et viens près de moi. Viens à moi sans violence, sans la meutrissure ignoble de la vie. je t'acceuille en mon royaume.

...Non...Tu n'es rien...Les Ombres te vénèrent mais tu n'es rien, rien qu'un fait. On meurt, c'est ainsi, mais la mort n'est pas une fin... Tu n'est pas un Dieu, ni une entité, juste une chimère de mon esprit....Tu es un fait, pas un être...

Pourquoi te torturer ainsi, mon enfant ? Que sais-tu de moi ? Oui, il est vrai je ne suis que le passeur entre les deux mondes... je suis un fait, mais j'aime comme les vivants...Viens à moi, mon enfant, viens dans l'Ombre tranquille et bienfaisante, viens à moi. je te garderai si près de mon coeur noir, que tu ne vivras plus, ni dans ce monde de souffrances et de chaos, ni dans celui des Dieux capricieux et hautains. Entre la vie et la mort, tout ne sera plus qu'amour et ténèbres...Tu vas enfin pouvoir te reposer, mon fils. Enfin, tu pourras prendre le doux repos tant mérité auquel tu aspires depuis si longtemps...Plus de cauchemars, plus de haine, plus de sang...plus que Toi et Moi, pour l'éternité...

Balak s'en doutait,tout cela n'était pas réel; une nouvelle épreuve que lui imposait la magie, ce maudit pouvoir qui coule dans ses veines... i l'avait lu quelque part : "La magie a deux faces, celle qui brûle et celle qui trompe". Oui, tout cela n'était que tromperie, c'était évident...et pourtant l'offre était si...alléchante! Ne plus jamais revoir dans son sommeil les visages de ceux qu'il avait sacrifié lors des débuts de sa vie. Lentement, le mercenaire cédait à le douce tentation de la Grande Faucheuse.

...Dormir...Enfin...

Il n'arrivait plus à combattre, il n'y arrivait plus seul, il ne le voulait plus. Il voulait juste qu'on le laisse en paix dans ce cocon de néant, dans cette bulle de sombre bien-être. Devenir rien, voila à quoi il aspirait.

...N'être plus... rien.