La Tour de Mithrandir [Visites et discussions]

Voyant l'état dans lequel il semblait de nouveau sombrer je serrais le poingt et lui collais à la figure...

"Il suffit Balak, la mort n'est pas la fin, laissez donc ces sombres penser où elles sont dans les abysses qui les ont vu naître, la mort n'est aps une déesse ni même votre mère, c'est un don fait par Eru au mortel, et la mort ne parle à personne elle survient commeun element naturel, comme la pluis sur les plaines, comme le vent dans les feuilles. Ressaissisez vous ! Votre vie, n'est pas un désastre, vous meritez le bonheur comme chacun en ce monde et vous y aurez droit, peut-être qu'après la vie, mais pour cela il faut l'avoir vécu cette vie..."

J'entrais alors dans son esprit et entendais la voie de celle qui se faisait passer pour sa mère...

"Silence, retourne dans les méandres de l'imagination et de la souffrance d'où tu vient...La mort ne parle pas et n'enjoint personne à la rejoindre par Eru ! Peut-être Balak ne sait-il aps grand chose de vous comme vous le dites, mais moi je suis passé par là et je le dit maintenant sans crainte aucune, la mort n'est rien. Balak vous le savez, maissez donc ces sombres pensées, elles disparaitront quand vous cesserez de leur prêter foie... La mort, je l'ai vécu, c'est paradoxal dit comme cela... Mais on vit la mort...Et là on rejoint les personnes cheres qui nous on quittées. Vous voulez changer vos idéaux et vos valeurs, laissez donc ce que fut le culte de la mort et devenez ce que vous devez être... Un guerrier légendaire au don particulier, le meneur des nouvelles ombres du destins, des ombres du destin oeuvrant pour le bien... Chassez l'ombre, il n'est nul besoin de se torturer l'esprit avec de vaines considérations sur la mort. La mort est ce qu'elle est point... Pour le moment nous sommes en vie, interessons nous donc à la vie plutôt qu'a ce qui vient après..."

Un horrible sentiment de douleur saisit Balak lorsque la bulle de néant se fissura. Telle un ardent marteau de justice, les mots de Mithrandir avaient percuté l'esprit somnolant du mercenaire, défonçant l'enveloppe corruptrice de la magie, et une vive lueur sembla le tirer, le happer vers le monde des vivants. Aussitôt, le charme obscur s'estompa, la voix de le grande Dame disparu dans un dernier hurlement, et Balak repris pied avec le monde. Il discernait de nouveau les choses, les gens, l'homme qui se tenait devant lui. Le guerrier s'empressa de se relever, et salua d'un hochement de tête le magicien.

...M...Merci, Mithrandir! Je...je ne sais ce qui m'a pris...J'ai honte d'avoir faillis! Sans votre aide, je n'ose imaginer dans quelle situation je me trouverais désormais...

Balak se sentit libre. Ses doutes, ses peurs, avaient presque disparus, il ne se posait plus toutes les absurdes questions qui le tourmentaient il y a peu. Il ne voyait plus que sa tâche, terrifiante et pourtant si primordial.

Je dois me hâter de rejoindre le nord. Il faut une longue préparation aux guerriers avant que l'épée ne soit sortie du fourreau, ce qui nous laisse un peu de temps; mais si j'arrive trop tard, Arkanos gardera la tête des Ombres du Destin, et tous se battront selon les allégeances de ce damnés. Nous devrons alors les combattre, et, au nom des Valars, c'est bien la dernière chose que je souhaite. Entraînés depuis plusieurs mois par le Gardien du Pacte, drogués jusqu'à la moëlle, ils ont la valeur d'une armée d'un millier d'homme, alors qu'il se comptent par petites centaines.

Balak pris une grande inspiration, et annonça au magicien :

Je veux rentrer dans votre guilde.

Il n'aimait pas sa décision, mais il n'avait guère le choix. Si ces gens avaient besoin de lui et de ses futurs hommes, il avait besoin d'eux, de leurs forces, de leurs sagesse, de leurs relations.

Mais j'aimerais éviter d'être chaperonné par je ne sais quel superieur! Je rendrais des rapports manuscrits, mais celui qui me donneras des ordres que je ne voudrais suivre n'est pas encore né!

Après ce qu'il venait de vivre, Balak s'étonna du ton léger, un peu grognard mais amical, qu'il venait de prendre.

...On dirait bien que je suis guéris...pensa-t-il en souriant.

"Mon ami, la porte de la Guilde vous est ouverte, mais n'y entrez pas si vous ne désirez aps en être, on ne pourra vous en blamer... C'est à vous seul de décider... Si les Ombres du Destin sont a votre service, rejoindre la Guilde serait comme placé les Ombres sous tutelle de celle-ci, nous ne voulons controler personne mais nous allier... Faites donc comme vous souhaitez. j'espère que vous arriverez à reprendre le contrôle des Ombres, car elles peuvent d'averer très utile contre le Mal qui se lève et qui s'est levé. Si jamais vous arrivez trop tard, revenez immédiatement à Minas Tirith plutôt que de tenter de les affronter, car même s'ils valent des milliers d'hommes, l'élite de la Guile en vaut aussi un nombre important et la magie peut en duper plus d'un, drogués ou pas..."

Puis je m'arretais

"Eviter d'être chaperonné... Bien mais attendez vous tout de même à recevoir des ordres de mission... cela peut arriver, c'est rare mais parfois les membres sont envoyés dans diffférents lieux en fonctions des choses qui s'y trament...Bien entendu je ne pourrais être constamment à vos côté, notamment pour ce qui concerne les Ombres. Si vous utilisez votre don, il vous faudra parvenir à revenir au monde réelle -si tant est que je puisse dire cela- seul. Cela peut-être une tâche ardue, mais vous n'en êtes plus au premier essai...Il vous faudra également vous souvenir que l'acquisition de l'Instant est inconscient mais que ce qui suis doit être conscient, car sinon vous partirez dans une folie meurtrière de fort mauvaise augure..."

Hasharin, Eaque et Tior descendirent...

"Mae Govannen nai i melain beriatha lend min."

Leur fis-je tandis qu'ils séloignaient...

"Je pense que la réunion de la Guilde est finie..."

Morgoth se leva salua juste l'assembler puis quitta la salle...
Quand il quitta son siège tous eurent l'impression que la femme dans le Cristal le regardait...
Il quitta la tour, alla directement vers ses écuries et pris son cheval...Il commenca à aller vers la porte!

Alors c'est convenu. je rentrerai dans la guilde si je parviens à rallier les Ombres à ma cause. mais latâche ne sera guère aisée, car quand bien même je parviendrais à vaincre l'actuel Haut-Suzerain, il me faudrait également défaire Croc-Noir, le gardien du pacte des Ombres, qui nous lie aux forces ténébreuses...

Un éclair de détermination traversa le regard du mercenaire, lorsqu'il annonça :

Mais notre calvaire à depuis trop longtemps duré! Depuis qu'existe ce groupe, nous n'avons jamais eu le droit à la liberté, et seul quelques élus comme mon père et moi avons pu échapper à l'abjecte emprise qu'exerce le gardien sur les Ombres du Destin! Avant la trahison de Darius, avant que ce fourbe ne livre son âme à Sauron, et nous impose Croc-Noir le damné il y a des siècles de cela, je suis persuadé que nous étions un corps d'armée exemplaire, suivant les ordres d'un Roi sage et puissant. Bien sûr ce temps ne sera jamais plus, mais du moins aurais-je lutté pour que nous soyons à nouveau reconnu comme un groupe de glorieux combattants, et non comme de vulgaires pillards! je ne connais pas toutes les règles des Ombres, mais je crois savoir qui pourra m'aider... je vais d'ailleurs vous quitter Mithrandir, et nous rediscuterons de mon adhésion à mon retour, si je suis encore de ce monde.
Adieu, magicien. Puissent les valars vous accompagner à jamais. je pars dès maintenant me faire dévorer par une Ombre jamais rassasiée, mais croyez-moi, je sortirai de ses entrailles en lui tranchant les viscères!

Et à ces mots, le mercenaire sortit en direction des écuries.

Bahrin poussa péniblement la lourde porte de la grande tour qu'il avait vu de loin. Le bambin de 3 ans s'emerveilla devant ce nouveau spectacle. Il regarda derrière lui et rigola. Marach et Blandine le suivait en criant, et le pauvre soldat leurs courait derrière, il avait des progrès à faire en tant que nounou. Le sourire de Bahrin se figea un instant, il avait cru apercevoir un elfe dans la rue. Mais bon les Elfes, il avait voyagé avec pendant plus d'un mois.

Il laissa la porte derrière lui, oubliant la rue et son tulmute. L'atmosphère des lieux était pesante. Curieux les yeux du petit jonglaient d'un objet à un autre à toute vitesse.

Ayant entendu du bruit en bas et sachant que mon épouse était partie à Fondcombe, je m'étais levé d'un bond et n'avait pas prit le temps d'enfiler une chemise. J'avais juste saisi mon bâton et mon épée...
Je descendit les escaliers rapidement mais silencieusement...
J'arrivais alors en bas et me tenait, torse nu devant un bambin qui ne semblait guère agé de plus de trois ans...
La scène aurait pu sembler comique ou étrange, un Mage guerrier se tenant armé devant un enfant, qui plus est, je n'étais pas très habillé...

"Que fait-tu ici ?"

Fis-je en reposant mes armes sur la table la plus proche et en saisissant une chemise pour recouvrir une musculature qu'on aurait pas pensé voir sur un Mage, il ne faisait pas très chaud...

"Sais-tu que ceci est une demeure et qu'il n'est guère poli d'entrer ainsi chez les gens...Mais ce n'est pas grave... Assied toi donc, et explique ce qui t'a entrainé a entrer ici..."

Bahrin sursauta quand le mage arriva. Et le sourire de l'enfant disparu aussitôt. Il savait dès le début qu'il faisait une bêtise. Mais cette tour était si haute et si belle. Il l'avait même aperçu avant d'entrer dans la cité, bien qu'a ce moment là jouer avec les flèches des Elfes lui avait semblé plus interessant.

Le bambin fit sans s'en rende compte quelque pas en arrière. La lumière qui entrait par la porte accompagnait le soufle d'air frais. Et maintenant que Bahrin avait été pris sur le fait, il grelotait.

"...Assied toi donc, et explique ce qui t'a entrainé a entrer ici..."

Bahrin obéit de suite et s'assit en tailleur sur le sol. Si l'expression de son visage implorait un pardon déjà accordé, ses yeux témoignaient d'une curiosité qui avait été à peine ébranlée quand le maître des lieux avait débarqué sans chemise.

Néanmoins une certaine dose de crainte se discernait dans les tremblements de la voix du petit. Et il baissa les yeux en parlant, bougeonnant ses explication dans la barbe qu'il n'aurait pas avant une bonne quinzaine d'années.

"Pardon,Mosieur... J'faisais la course Mosieur. Et puis elle est haute votre tour !! Faut que j'me cache y a Marach..."

La tête de Bahrin oscillait légèrement d'avant en arrière. Et il osa relever les yeux vers le mage. Et, fort de toute l'innocence que l'enfance lui accordais il demanda simplement:

"C'est quoi la politesse?"

"C'est quoi la politesse?"

Cette question posée avec ce ton si innocent entraina un éclat de rire de ma part... Cela faisait plaisir de voir ainsi jouer des enfants alors que le mal se levait.

"La politesse, et bien c'est agir de façon a ne déranger personne. Un exemple d'acte de politesse et de se présenter, aussi je suis Mithrandir et sache que tu n'a rien à craindre, je ne mange pas les enfants, j'aboie des fois mais cela ne va pas plus loin..."

Fit je en lui souriant...

"Vient t'assoire plutôt ici, il y a des fauteuils et c'est surement plus confortable que le sol"

Nous entrâmes alors dans le salon, sur la table il y avait des petits gateaux et à boire...

"Sert toi si tu veux... Mais je n'ai pas compris toute ton explication... Tu faisais la course... Aves des amis à toi je présume, mais qui est ce Marach ?"

Le rire de Mithrandir rassura Bahrin. Et le bambin suivi le mage dans le salon et avant qu'il ai fini de parler Bahrin avait déjà avaler deux gateaux aux doux goûts sucrés. Et un troisième était en chemin quand sa reflexion lui interdit tout autre geste, même sa machoire avait cessé de fonctionné.

Et puis il y'eut comme un tilt.

"Farach! f'est fon frère!!" Bahrin avala le troisième gateau. "Et puis y a Blandine c'est notre copine."

Il s'essuya les mains sur la belle tunique que lui avait fait les Elfes avec un simple morceau de tissu. Bahrin escalada un fauteuil qui ressemblait plus à un trône qu'à un simple siège. Croisant les jambes comme il l'avait fait un instant plutôt. Et il fixa Mithrandir de ses yeux d'enfant. La vision pu paraître attendrissante, un bambin en habit de voyage assis en tailleur sur un beau fauteuil bien trop grand pour lui.

Toujours en fixant le mage, Bahrin articula doucement.

"Je m'appelle Bahrin."

"Enchanté de te connaitre...Bahrin"

Je m'arretais un instant puis après avoir à mon tour mangé l'un des gâteaux je lui dis.

"Dit moi, tu portes une bien belle tunique, je n'en ai jamais vu de pareil dans la Blanche Cité et j'y suis depuis déjà pas mal de temps... J'en déduit donc que tu as voyagé, et il y a peu, tous les visages ne me sont pas connu ici, mais une bonne part tout de même...Peut-tu m'en dire plus sur ce voyage ?D'ailleurs tu peux demander à Blandine et Marach de nous rejoindre si tu veux, il y a longtemps que je n'ai eu si jeune et joyeuse compagnie"

Lui dit-je d'un ton bienveillant...

Marach et Blandine avaient entamés les recherches et étaient arrivé en plein centre de la cité. Depuis vingt minute, le garçonnet posait la même question à tous ceux qui passaient à proximité d' eux :

- Heu ... M' sieur, siou plait, Z' avez pas vu un p' tit garçon, cheveux brun, y doit avoir l' air un peu perdu ?? Non ?? ... Ha tant pis !

L' air lamenté, il se retourna vers Blandine et l' interpela alors qu' elle avait cesser d' accoster les badaux qui passaient pour admirer la hauteur de la tour Blanche toute proche.

- Hé ! Ho ! Blandine !! Tu vas attraper un torticolis si tu continues à regarder là haut !! aide moi quoi ...

Sur ce, un vieux bonhomme en haillon s' approcha l' air goguenard, il était là depuis un bon moment déjà et il semblait fort amusé par le manège des deux enfants. Découvrant une bouche où il manquait la moitié des dents il les interpela :

- Alors les mioSSes, n' a perdu a' k' choz ?? J' sais où il est moi le p' tit Senapant ... Hé ouais !!

Marach et Blandine se rapprochèrent l' un de l' autre, visiblement mis mal à l' aise par le nouvel arrivant.

- Ha ... Heu ... Z' our m' sieur !! Auriez vous la Zentillesse de nous dire où il est alors ?? Se risqua le petit Marach se lançant dans une courbette dont il était le seul à connaitre le secret.

- P' tèt bien, répondit l' inconnu, p' tèt bien ...

- Alors, il est où ?? Soyez zentil m' sieur quoi ... C' est mon p' tit frère, y doit se sentir tellement seul et perdu !

- l' est entré là 'dans vot' frangin, indiqua le bonhomme en montrant l' imposante porte de la tour, m' est avis qu' il est pas près d' en sortir !! La tour est occupé par un mage, un puissant mage !! P' tèt bien qu' il l' a déjà transformé en kek' choz de pas clair vot' p' tiot !! Les yeux des p' tits marmots sont très r' cherchés pour la préparation d' certaines potions chez les magiciens ...

Marach et Blandine se regardèrent totalement affolés alors que l' inconnu s' éloignait, son rire sinistre attestant du plaisir qu' il avait de l' effet de sa petite blague sur les deux enfants

- Aïe, aïe, aïe !! Qu' est ce qu' on fait maintenant Marach ?? Demanda Blandine réticente à présent à regarder la tour.

- On z' y vas ! N' a pas l' choix, répondit Marach la voix tremblante, ze ... Tu crois que Bahrin l' a dézà plus d' zieux toi ??

- Je sais pas mais il était vraiment horrible ce vieux bonhomme, aller dépéchons nous alors ...

Les deux enfants s' approchèrent doucement de la porte et Marach, après quelques instant d' hésitation se décida à pousser la porte. Heureusement, il n' y avait personne à l' interieur. Les deux enfants s' engouffrèrent dans l' escalier, gravissant les marches à pas feutrés, faisant le moins de bruit possible mais une marche craqua :

- Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut, Mais chuuuuuut !! Rhôôôô chuchota Marach en faisant les gros yeux à Blandine, on va s' faire repérer !!

Les deux enfant arrivaient devant une porte entr' ouverte ...

"Hum hum"

Les deux enfants se retournèrent et me virent, j'avais quitté Bahrin l'espace d'un instant et avais emprunter un autre passage.

"N'ayez crainte Blandine et Marach... Certains vieux collportent des rumeurs sur les Mages mais cette peur qu'ils en ont est du à l'ignorance, de plus, je ne suis aps véritablement un mage dans la mesure ou il semblerait que je soit un Semi-Elfe... Entez donc, Bahrin doit vous attendre et si vous ne vous hatez pas il ne restera plus un seul gâteaux."

Ce dernier mot eu pour effet de les faire se précipiter dans la pièce...J'entrais à leur suite visiblement amusé par la venue de ces enfants dans la Tour trop habituée aux graves discussions sur le Mal.

"Peut-être aurais-je droit à un récit complet de votre histoire..."

Fis-je en les invitant a s'assoire sur les autres fauteuls...

Hum, hum.

Les deux enfants sursautèrent et crièrent en même temps et il fût difficile de deviner lequel des deux poussa le cri le plus puissant. Instinctivement, Marach et Blandine mirent leurs petites mains devant leurs yeux, tremblant de peur que le nouvel arrivant ait dans l' intention de les leur extraire dans l' instant.
Pourtant, la voix douce du Maître des lieux tranchait fortement avec l' horrible voix que s' attendaient à entendre les deux enfants terrorisés et le mot '' Gâteaux '' fit que les doigts de Marach et Blandine s' écartèrent doucement ...
La personne qu' ils avaient devant eux n' avait rien du vieux sorcier au gros bouton rouge sur son nez crochu avec des ongles aussi long que des épées. Non, il semblait '' Normal '' ...
Les bras ballant et à l' invitation de leur hôte, ils se précipitèrent dans la pièce découvrant un Bahrin à l' oeil rieur, s' empiffrant de gâteaux dont le chocolat avait débordé jusqu' à son pull.

- Ha ben ça par exemple ! S' écria Blandine, regardez moi l' Bahrin ... Et nous qui nous faisions un sang d' encre pour toi !!

Et Marach d' enchainer l' air mi furieux, mi amusé mais soulagé de voir son frère en bonne santé :

- Ca va Bahrin, b' soin de rien ?? Sinon, tu nous appel hein !!

Puis se tournant vers Blandine :

- C' est pas pour ses yeux qu' on doit s' inquiéter mais plutôt pour son estomac ...

Enfin, il regarda le semi elfe et prenant l' air le plus important qu' il soit, il s' inclina avant de déclarer :

- Ze vous accorde mes zommages chez vous, votre belle Seigneurie.

Blandine le regarda furieux :

- Mais noon ! c' est pas ça qui faut dire !! Rhôôôôô, tu nous fiche la honte !!

Mais Marach fit mine de ne pas l' entendre et enchaina à nouveau :

- Ze disais zustement à Blandine qu' elle avait tord d' avoir eu si peur, il est évident que votre belle Seigneurie n' a que faire de zieux de petits enfants, n' est ce pas votre grande Seigneurie ?? Pffffhhhh, y' a qu' les filles pour croire à ce genre de balivernes, Ha Ha Ha ... Z' en rit encore ...

Devant tant de mauvaise foi, Blandine jeta à nouveau un regard noir à son copain et s' installa dans un des deux fauteuils présenté par leur hôte. Marach en fit autant mais, mourant de faim, il ne pût s' empêcher d' attraper au passage l' un des gâteaux que Bahrin n' avait pas encore eut le temps de dévorer et s' asseyant, il fit un clin d' oeil à son petit frère heureux de l' avoir retrouvé ...

Bahrin était souriant, quand Mithrandir était sortit de la pièce, le bambin avait regarder avec convoitise un étrange instrument qui tronait tout en haut d'une commode. Mais il avait preféré les gateaux au chocolats.

Quand Marach et Blandine arrivèrent le sourire de Bahrin ne fit que s'étendre un peu plus. Barhin ne dit rien, observant tantôt Blandine et Marach, tantôt le mage qui souriait. La joie de l'enfance était comme un rayon de soleil dans la pièce.

Bahrin fixa le mage dans les yeux. Et leurs regards se croisèrent. Le regard perçant de Mithrandir pénétra Bahrin, qui l'espace d'une seconde perdit le sourire. Mais le regard du mage se fit aussitôt réconfortant que la douce voix de Kairi quand elle les berçait les soirs d'hiver pendant le voyage.

Alors que le silence venait de s'installer. Bahrin qui pensait à Kairi et Adonor comprit ce que voulait Mithrandir.

"Le voyage?!! Enfait... Enfait... Enfait c'était avec les Elfes, et Mosieur Ârwel !!"

Bahrin avait sauté de son fauteuil et jetait un regard plein d'entrain à son grand frère, qui raconterait bien mieux que lui leur petit périple.

Puis attendant que Marach raconte leur histoire il s'assit par en tailleur. Laissant la place libre pour le mage.

La pièce était baignée par une douce lumière. Bahrin, assis en tailleur sur un joli tapis aux pieds de son grand frère, ne se séparait plus de son sourire et Marach et Blandine, assis bien au fond de leurs fauteuils bien trop grands pour eux, en terminaient tranquillement avec les délicieux gâteaux au chocolat. Le temps du Maître des lieux était sans doute précieux et Blandine remarqua une foule de parchemins, de cartes et de documents divers étalés sur une grande table de bois dans un petit renfoncement de la pièce, ainsi que plusieurs instruments bizzaroïdes étalés sur des étagères toutes proches mais il semblait disposé à écouter leurs histoire.
Marach était impressionné par le regard du mage, profond et empreint d' une grande sagesse mais encouragé par son petit frère il se décida à entamer son récit :

- Nous, on zabitait dans un petit villaze qu' on appelait Greenstok, pas très loin de la forêt noire. Les parents de Blandine et les miens ont été les premiers à s' y installer bientôt rezoint par d' autres et le villaze finit par compter pas moins d' une douzaine de fermes.
Et pis y' a Bahrin qu' est arrivé chez nous, l' était tout p' tit. C' est une grande et belle dame toute habillée de noir qu' est arrivé une nuit. Elle pleurait beaucoup et z' on parlé longtemps la dame et mes parents. Elle disait qu' on devait veiller sur le bébé et Papa et Maman, z' ont dit qui serait comme leur fils et pis moi ben z' étais trop content d' avoir un p' tit frère, hein Bahrin ?

Marach passa sa main dans les cheveux du bambin lui faisant un grand sourire avant de reprendre :

- Tout allait bien et mon père disait touzours :

- La terre est bonne ici mon fils, c' est une grande chance que d' avoir trouvé cet endroit, nous ne manquerons de rien ...

- Et pis un zour, maman l' était resté à la ferme pour préparer la fête du troisième anniversaire de Bahrin le lendemain, on rentrait tranquillement des champs, mon père, Bahrin et moi quand on a été *attaqué par des méchants !*
- Quand not' villaze l' a été brulé, les méchants ont emmenés tout les enfants du villaze dans la forêt noire. On est entré dans un arbre ! Pis on à descendu dans une grotte sous les arbres et on a été fait prisonnier. On avait trop peur. Les méchants, y voulait nous endactrimés au mal qui disaient ...

- Mais non pas endactrimés, endoctrinés ! précisa Blandine.

- Ouais c' est ça ... Ben en tout cas, y faisait froid là dessous, pis on avait faim et soif et pis en plus Bahrin l' était malade, hein Bahrin ? Pis tout à coup, y' a un *elfe qu' est arrivé* mais l' était gentil lui et il a dit qu' il allait nous sortir de là.
Alors qu' on allait presque s' échapper, les méchants sont arrivés et y z' ont attaqués l' elfe ! Le pov y s' en sortait pas, les méchants z' était trop pour lui et heureusement, * une zolie elfe aux cheveux rouzes est arrivée* avec un tigre et grâce à elle, on a réussi à s' échapper !
Après, on a vécu dans un camp avec les elfes et là, on a appris que nos parents z' étaient tous mort ....

Marach marqua une pose et des larmes perlaient aux coins de ses grands yeux mais après quelques instants, reniflant fortement, il reprit son récit :

- Les elfes z' ont finalement décidés de nous emmener à Minas Tirith et après on à tous assistés à * Arenith* parce que y' a un grand elfe, un prince, qui s' appelait Rustor truc machin qu' était mort ...
Le lendemain, n' a dit au revoir à tout les elfes qui nous ont sauvés pis on s' est mis *en route* pour la cité Blanche dans une carriole escortée par des elfes.
Le voyaze s' est pas trop mal passé, sont sympa les elfes, un peu bizarre parfois, mais sympa.
Alors qu' on était presqu' arrivé, on a rencontré *M' sieur Nârwel*, un chic type Nârwel ! Hein Blandine ! Y nous à aidé alors qu' on était attaqué aux portes même de la cité. Lui, Kairi, Adonor et tout les autres*z' ont été formidables !*
Quand on est arrivé à la porte, c' est un *Capitaine*, qui nous a accueilli et ben heu ... Désolé de l' dire mais l' était pas très zentil ce Nogard !! y criait tout l' temps et en plus y m' a piqué ma dague, celle que M' sieur Nawel y m' avait donné, Ouais comme j' vous l' dit ...
Pour finir, y' a Bahrin *qui s' est sauvé* et on a couru après lui et du coup, n' a même pas dit au revoir aux elfes et pis ... Ben ... N' a rentré dans vot' belle tour et atterri chez vous votre belle Seigneurie ...

"C'est une histoire fort passionnante...Cela m'intrigue, l'Ennemi s'interesse à des enfants pour les enroler... Il a donc des projets à long terme... Qui sait s'il n'a pas réussi a en enroler d'autres..."

Je parlais a présent tout seul dans le vide...

"Excusez-moi, j'ai une facheuse tendance à reflechir à haute voie...Vous avez fait un fort long voyage... Vous devez être fatigué...Et Nogard t'a prit ta dage, un précieux cadeaux semble-t-il... Dans ce cas nous pourrions aller le voir, il n'est aps méchant mais il a reçu des consignes et ordres bien précis... En effet nous sommes dans des temps troublés, un Ennemi se lève et aucun peuple n'est en sureté... Mais ne vous troublez pas outre mesure, des gens se battent pour protéger les autres, et ces soucis ne sont pas et ne doivent pas être ceux de si jeunes enfants... Avez vous un endroit où aller ? Si tel n'est pas le cas, je vous laisserais disposer de ma tour, je compte en effet partir à la recherche d'un ami disparu, et mon secrétaire opurra s'occuper de vous, mais attention, ne touchez pas aux différents objets qui sont ici... Certains sont dangereux et je peux être terrifiant quand je m'enerve..."

Dit-je en leur adressant un clin d'oeil.

Bahrin avait écouté son frère avec un intêret décroissant. Il pensait à sa maman. Qui lui avait parler de la dame en noir qui lui avait amener un jour. Mais ces pensées étaient trop noires et trop compliqués pour un garçon de son âge. Un jour il comprendrait.

Avec son petit sourire en coin il s'était allongé sur les genoux de Blandine et il ouvrit les yeux quand Marach parla de Laurelin et des autres Elfes. Et il ne fit pas attention aux parôles de son frère sur Nârwel Rusc-Îar. Même si au fond de son esprit, le souvenir de l'éclaireur de Gondor était aussi présent que l'odeur des gateaux de Mithrandir.

Puis il releva la tête vers Mithrandir.

"On peut rsté ici?!!"

Il se tourna vers son frère.

"Trooop bien!!"

Mais alors que le mage les avait prevenu de certaines règles, Bahrin pensait déjà à sa prochaine bêtise. Mais le nom du capitaine Nogard le percuta à retardement, et faisant la moue il bougeonnat:

"J'l'aime pas lui..."

Il fallut peut être une ou deux secondes au sage pour comprendre que le bambin parlait du capitaine de la cité. Car Marach y avait référence quelques instant plutôt. Et si Bahrin pouvait être assez vif d'esprit, pour le coup, son petit esprit avait été digne d'un temps de réaction correspondant à son âge.

Marach avait terminé son récit et il se tourna vers Blandine l' air interrogateur pour savoir si il n' avait rien omis de leur périple. La petite lui fît un signe de la tête visiblement satisfaite. Le garçonnet se saisit de l' ultime gâteau ( la pile ayant disparue alors qu' il racontait l' histoire ) et sorti de son fauteuil pour s' incliner devant Mithrandir avant de dire :

- Z' ètes vachement aimable, votre sérénissime ! Nous acceptons avec zoie vot' proposition. La moindre de vos chambre nous suffiras. C' est surtout pour mon p' tit frère, Z' avais peur qu' on doit dormir dans la rue et il est si frazile !

Marach se saisit du bras de Bahrin pour le relever. Blandine se leva également de son fauteuil car leur hôte avait à faire, il devait visiblement s' absenter et la petite y alla de ses remerciements :

- Merci du fond du coeur m' sieur Mithrandir, nous n' abuserons pas de votre précieux temps. Je surveillerais les deux garçons qu' y fassent pas de bétises ! Si nous pouvions vous être utile à quoi que ce soit afin de payer notre dette, n' hésitez pas. Nous nous permettrons de revenir à la tour avant la nuit car tel est votre désir et notre grande chance ...

Elle fit alors une petite courbette tout à fait charmante et Marach regardant sa copine du coin de l' oeil pensa en lui même :

* Houa l' aut' hè ! C' est qu' elle parle bien la Blandine *

Sur ce, les trois enfants se dirigèrent vers la porte attendant que leur hôte les autorise à disposer et en passant, Marach tapa dans le dos du semi-elfe comme si il était un ami de longue date et sous le regard furieux de Blandine devant ce manque évident de politesse dû au rang du gardien de la tour, il ajouta :

- Z' inquietez pas pour la dague, vot' Seigneurie, va essayer d' s' arranger ...

"Bien qu'il en soit ainsi, allez donc vous amusez et lorsque vous rentrerez peut-être me verrez vous, si ce n'est pas le cas c'est que je serai en train de travailler sur ça..."

Je désignais alors une pile volumineuse d'ouvrages de toutes sortes...

"Je vous laisse donc et si je ne vous revoie pas ce soir, je ne puis que vous dire ceci Elen sila luméni omentilvo. Cette formule de piltesse elfique vous sera peut-être utile..."

Ces derniers mot s'accompagnèrent d'un clin d'oeil, dommage que je ne reste pas longtemps à la tour...En effet, lorsqu'ils rentreraient je serai surement dans uen pièce secrète a travailler sur les manuscrits et qui sait si le lmendemain n'aurait pas été le jour de mion départ...

Un rapide rapace venu du Nord se posa sur le rebord d'une des fenêtres de la tour du Mage. Coincée fermement dans ses serres se trouvait un petit parchemin en papier jauni, enroulé sur lui même et maintenu ainsi par une cordelette de chanvre...

L'écriture, invisible pour l'instant sous l'épaisseur du papier, ressemblerait à cela une fois la lettre déroulée:

Citation :

Très estimé Mithrandir, Mage de Minas Tirith,

Bien que mon messager Tior Celebdîn ne soit pas encore de retour en Arnor, je sais que vous avez accepté mon entrée dans la Guilde, car le signe est apparu sur ma peau... Berethor, homme de main de Galathor, m'a appris que Tior voguait avec la flotte de Gondor, et qu'il rentrerait sous peu... ainsi, j'aurais de plus amples informations sur mes devoirs envers la Guide. Pour l'instant, je me contente de vous décrire un peu la situation dans le Nord.

Sachez que Fornost a été attaquée et prise pour un temps par l'ennemi, de sombres hommes et demi-Orques d'origine obscure, mais nous avons réussi à reprendre la cité il y a quelques jours, bien qu'avec d'importantes pertes. A présent, je me trouve à Annùminas, où le Sénat va sans doute accepter un Intendant pour la Capitale, puisque la guerre le demande. Et Tar-Aldarion partira pour Carn-Dûm, en Angmar, afin de récupérer une antique artéfact de l'Arnor, une arme à la fois précieuse et puissante, qui fera renaître l'Espoir. j'ignore de laquelle il s'git... le Roi est très discret là-dessus. Je l'accompagne. Sachez enfin que notre armée est pouvue de chars de combat donnés par les Elfes, ce qui sera aussi d'une grande aide.

En un mot, la situation de l'Arnor pourrait être meilleure, mais elle pourrait être pire... pour l'instant...

J'espère que ces nouvelles vous éclairerons dans la prise de vos décisions.

Halbarad Dunàdan

P.S: Si Mithrandir est absent, que cette lettre soit remise à un membre de la guilde, ou à une personne susceptible de la lui donner à son retour.

La buse, quant à elle, attendait en piaillant que quelqu'un vienne récupérer la précieuse missive.

Mon secrétaire alors que je m'appretais à rejoindre Magnir pour notre longue route me tendit la lettre d'Halbarad, je la lu et me mit à griffoner une réponse au dos...

"Cher Halbarad,

Je suis heureux d'avoir de vos nouvelles. Celles-ci sont d'ailleurs d'une grande utilité... Pourriez vous delander à tar-Aldarion de me faire parvenir une missive m'en disant plus sur l'artefact qu'il compte récupérer ? La communication est essentiel, si nous ne savons ce que prépare un allié nous risquons d'interférer dans ces agissements. sachez qu'avaec ou sans cet artefact l'espoit existe toujours, il suffit d'y croire, je me lance dans une quête desespérée, je par à la recherche d'Elessarion mon vieil ami qui a disparu, la piste est froide et la route s'annonce longue néanmoins je garde espoir."

Puis je l'a rattachais à la buse lui disant...

"Adlanno na Halabarad"

Tout le petit groupe avait courru le plus vite qu' ils leur étaient possible. Ils avaient retrouvé leur chemin grâce aux précieuses indications de Chiana qui semblait connaitre la grande cité blanche comme sa poche.
Bahrin avait eu bien du mal à suivre le rythme mais il fallait avoué qu' il s' était montré très courageux et avait fait de son mieux pour ne pas ralentir la progression du reste du groupe.
Adonor n' avait pas laché le parchemin tout le long de la folle course, tandis que Chiana, légère et aérienne était de loin la plus rapide du groupe et la seule à être à peine essoufflée en arrivant devant les lourdes portes de la haute tour de Minas Tirith.
Le jour s' était totalement levé lorsque Marach poussa la porte avec l' aide d' Adonor et s' engouffra dans l' escalier en criant :

- Sa grande sérénissime Mithrandir ?? Z' êtes là ?? Sa sérénissime le secrétaire ?? .... Y' a quelqu' un ?? A l' aideeeeeeeeeeeee !!!!

Et ce fut quelqu'un, qui n'était autre que l'ami et secrétaire de Mithrandir...

"Et bien, vous en faites du raffus..."

Fit-il dans un sourire, mais devant la mine grave des enfants celui-ci s'effaça...

"Que se passe-t-il, Mithrandir est parti, mais je pense pouvoir vous aider si quelque chose ne tourne pas rond, du moins lui ai-je promit de le faire..."

Le secrétaire s'appreta a écouter le recit des enfants se demandant si pour les aider il aurait a reveler sa véritable nature, aux Enfants comme à Mithrandir d'ailleurs...