Sinistre Repaire

[NB : Ce ne sont que les gardes de la citadelle, qui ne sont qu'une poignée, que Murdock réquisitionne.]


Radamanthe jeta un bref coup d’œil vers la porte, constatant avec bonheur que personne parmi les fous qu’il a mené ici n’a songé à s’enfuir. Il refoula sa nausée à l’idée que certain puisse tenter de « quitter le navire » alors que leurs camarades mourraient. De toute façon, ce ne n’aurait été qu’une idée fausse. Il n’y avait que deux alternatives possibles : la victoire, ou la mort. Il eût presque un haut-le-cœur à la pensée que Balthazar ne permettrait pas de merci.
En fait, il fut soulagé quand l’impression que des renforts étaient arrivés lui vint. Joie vite oubliée quand il en constata le nombre mais il fallait noter les extraordinaires prouesses de la dernière arrivante. Son faible sourire le quitta quand l’évidence lui vint qu’elle ne pourrait continuer indéfiniment ainsi. C’était près de la porte que le combat était le plus rageur.

Mais une fois encore, il du bien vite revenir à la réalité. Ou tout au moins, à ses propres problèmes. Cette fois, plus attentif, il lui suffit de lever habilement sa hache pour parer le coup de son nouvel adversaire. Immédiatement il chercha son regard, et il le trouva. Car ses yeux sombres, remplis de haine, ressortaient tout particulièrement sur ce masque blanc qui leur servait de face et cela le troubla.
Mais il ne détourna pas les yeux. Il était important de garder une vision d’ensemble et de ne pas lâcher le moindre moment le regard de l’adversaire, ni détourner le sien. Tout pouvait se jouer là dessus.
Ainsi quand le bras du masqué bougea pour lui asséner une frappe d’estoc de sa lance effilée, il répliqua, imperturbablement de sorte à casser la hampe de l’arme de l’autre. Celui-ci réagit avec un sang-froid remarquable et l’instant d’après il portait déjà une épée dans une main et une dague dans l’autre. Une rapide passe d’arme sans guère d’intérêt s’ensuivi, sans qu’aucun des deux combattants ne tente le diable dans une manœuvre délicate.
C’est à ce moment que le masque commit une grave erreur. Sa dernière.
Son regard se porta furtivement sur le bras droit de Radamanthe et sa dague suivit immédiatement. Mais l’Intendant perçut le mouvement du regard vers son côté gauche, se qui poussa Radamanthe à ne pas chercher à pare le coup de dague. Bien lui en prit car le serviteur de Balthazar pivota sur lui-même avec l’espoir certain d’embrocher l’ancien bourreau.
L’union imperceptible entre les deux regards brisée, cette passe allait irrévocablement finir par la mort d’un des deux protagoniste.
Ce fut le masque blanc qui mordit la poussière. Une hache meurtrière l’attendait, poussé par son élan, il s’y trancha presque la gorge lui-même. Anticipation…
Radamanthe soupira.

Il perçut un changement dans l’air. Une modification dans l’atmosphère, une quelconque altération de l’ordre établit. Celui qui avait amplement mérité le surnom de Noir, ceux que certains nommaient déjà Balthazar le Démon, le Revenant lui-même avait pris part aux combats, et cela faisait un sinistre changement.
Mais en même temps quelque chose d’autre changeait. Les initiatives de Murdock modifiaient la donne, faiblement mais sûrement. Si l’Intendant l’avait vu, il se serrait sans doute exclamé un « Bon sang, que fout-il ? » mais il se pouvait bien que ce petit détail ait son rôle à jouer dans le reste de cette histoire...



A propos de Murdock, quand lui et ses compères allumèrent leur torche et virent dans quoi ils s’étaient fourrées, ils ne virent…pas grand-chose. En effet, il ne s’agissait que d’un réseau de couloirs qui communiquait avec l’ensemble des sous-sols. Et même s’il n’y avait personne et à première vue rien du coup, cela revêtait une grande importance, car de cette façon, ils pouvaient voyager d’un point à l’autre de cette vaste salle sans devoir traverser la mêlée du dessus.

Les ennemis de la Cité hésitaient à charger Inay et la peur se lisait dans leurs yeux. Mais des coups de sabre étaient préférables au fouet éternel de leur sombre maître et trois d'entres eux chargèrent simultanément. Ainsi, ils étaient conscient que même la mort de l'un d'entre eux n'empêherait pas les autres de toucher.
Leurs épées s'abattirent dans un même mouvement de haut en bas.

L'homme que chargea Morgoth eut un mouvement de recul en le voyant charger. Mal lui en prit car il trébucha sur quelque chose. Il valait d'ailleurs mieux qu'il ignore ce qu'était ce quelque chose. Mais il dressa une lance récupérée sur le sol comme un pieu, et seuls les réflexes de Morgoth pouvait le sauver.
Il était trop proche. Le bruit du métal heurtant le métal se fit entendre...

Balak n'eût pas le temps de souffler que le deuxième ennemi le frappa à l'épaule, du plat de la lame cependant. Celui-là était entier mais moins entraîné que le précédent, qui était tout de même de la garde personnelle sur Revenant.
Et une impression rôdait parmi les défenseurs de la Cité. Le fait que les masques-blancs n'étaient que secondaires. Que seule une confontation avec Balthazar serait le véritable tournant. Et il semblait que se moment approchait...

Les ennemis se faisaient moins nombreux et Balthzar gesticulait encore comme un fou pour que ses troupes se remuent. Je tallaidais la gorge d'un des hommes au masque blanc, traçant sur lze mur un long trait rougeatre et colorant le masque de mon ennemi de rouge. Milindë, talladais avec sa nouvelle épée, ses advresaires comme des tranches de jambon. De son côté Hobasian continuait à jeter ses couteaux. Sa tentative contre Balthazar avait écouée, il lui faudrait recommencer mais en visant le visage, seule partie de son corps denuée de protection. Je m'approcahis alors de l'endroit où se dernier se trouvait... Près à me battre contre lui si necessaire. Il comprendrait le sens du mot magie quand il en aurait subi la puissance.

//Je ne suis pas là pendant une semaine. Je laisse donc le contrôle de mon perso et de ses PNJ aux personnes ici présentes dans la limite du résonnable. Donc Rada', Morgoth, Ali' et les autres. Si vous voulez vous pourrez glisser quelques mots concernant mon perso et mes PNJ dans vos posts... @ + et bon RP//

Balak pesta, son épaule le faisait souffrir, et même si le garde était moins compétent que son compagnon, sa technique était tout de même remarquable.

Bon...on va faire ça plus rigoureusement...

Se remmémorant les détails, ces petits mouvements presque invisibles qui pouvait faire une grande différence en combat, que lui avait inculqué Silka Sorge, le mercenaire se mis en position. Dès que son adversaire chargea, un mouvement rapide du pied, une attaque "en balance" avec sa double-lame et une poussée avant. L'arme du masque Blanc vola à quelques mètres des deux hommes.

Tu es désarmé. Comme tu t'es bien battu, je te laisse le choix : te rendre ou m...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Sentant un brassement d'air à peine perceptible sur son côté droit, Balak se mis en position de défense. Pendant une fraction de seconde, il pu voir le regard Dément de Balthazar le traître. Le coup fut si puissant qu'il projeta violemment l'homme en noir contre un mur, aggravant sa blessure à l'épaule.

Sang et tripes...d'où lui vient cette force ?

Enfin, le maître des masques venait d'entrer dans la danse. Une danse macabre et sanglante, que les soeurs fureur et haine semblaient observés avec grand intérêt. Balak sourit, malgré la douleur.

Regardez-tous, fils et filles de la cité! Il semblerait que le demi-mort se réveille. Sus! Sus au Fléau de Minas Tirith !!

" Un talent certain… Dommage que nous n’ayons pas le plaisir de s’être connu en d’autres circonstances… "

Silka tentait malgré tout le manque d’humanité qui émanait des guerriers masqués, d’entreprendre une conversation. Même pour elle, il n’était pas aisé de venir à bout de ses adversaires en quelques coupes. Mais elle savait se montrer patiente.

Son sixième sens lui fit prendre conscience d’une présence ennemie derrière elle, un son très faible comparé au brouhaha généré par les nombreuses passes d’armes. Ou peut être étais-ce une certaine chance ? Quoi qu’il en soit, Silka fit volte-face.
Surprenant son agresseur par sa réactivité, l’épée Galgal siffla telle une langue de serpent et trouva sa place dans l’épaule armée à l’homme masqué. Retenant difficilement un cri de douleur, l’homme dut néanmoins lâcher l’arme et trébucha sur la jambe de Silka, s’effondrant au sol.

Le premier adversaire de la bretteuse revint à la charge, évitant son confrère et tenant lui aussi une attaque de dos. Silka se baissa pour esquiver la coupe, pivotant simultanément pour faire face à son adversaire immédiat. Puis, en un éclair d’acier, l’épée Galgal frappa. L’arme ancestrale jaillit et sur sa pointe rebondissait la mort. Vacillant, l’homme masqué tenta d’agripper la lame encastré dans son torse mais n’eut pas autant de force que sa volonté. Retirant l’arme, Silka récupéra quelques doigts en trophées tandis que l’homme s’effondrait au sol, le sang giclant de l’entaille dans son torse.

S’agrippant à un pilier pour se soutenir, son précédent adversaire, chancelant et se remit sur pied avec effort. Peu enclin à allonger un combat inutilement, Silka pivota une fois de plus. Sa lame Galgal, entachée de sang, trouva la gorge de l’homme masqué qui retourna aussi vite au sol, cette fois pour de bon.

Sans un mot, la bretteuse chercha du regard son compagnon Hobbit, pendant cet instant de répits sans adversaire immédiat. Elle découvrit celui-ci aux prises avec un guerrier au gabarit quelque peu imposant. Esquivant les coups perdus des combats voisins, Silka chargea le géant. Laissant l’élan accentuer sa force, elle emporta l’homme en avant, le renversant au sol sans que son épée ne trouve une faille à son armure. Tandis que Silka roula au sol et se remettait agilement sur pied, elle remarqua derrière elle le géant qui, étourdi et recherchant ses esprits, était sur le point de se faire pourfendre par Etellion.

Elle souria devant la prestation. Mais il y avait encore beaucoup de travail à faire ici bas… Voir le revenant semer la mort n'était, entre autre, pas spécialement plaisant. Silka était prises entre de trop nombreuses priorités, Balthazar aurait encore à attendre avant d'échanger à nouveau quelques passes d'armes avec la bretteuse.

Balthazar esquissa un sourire ou du moins tenta de le faire. Il semblait en effet que quelques nerfs parmis les siens ne répondaient plus comme il l'aurait souhaité. Son rictus prit donc une drôle de forme, ce qui ne l'empêcha pas de ricaner.

"Le demi-mort ? Allons, allons...Je ne suis jamais mort...Je ne sais ce que cela fait...Il semblerait, oui, on dirait que la Grand'Dame répugne toujours à venir me chercher par la main..."

Ses yeux aux lueurs démentes s'assombrirent pendant qu'il prononçait ses mots. Il poussa même un soupir, comme s'il regrettait quelque chose. Mais cela ne dura qu'un instant et après avoir pris une inspiration,il poursuivit de sa voix rauque :

"Oui, j'ai bien peur qu'elle me rejette...Mais elle ne refusera pas ces victimes de choix...Oui, vous allez tous sombrer dans la mort..."

Le Revenant semblait beaucoup plus lucide que lors de la fois précédente. Il n'était plus sous l'emprise de ces drogues qui lui avaient sauvé la vie, mais pourtant il restait un adversaire d'une redoutable efficacité.
Sa force et sa rage semblait intacte; en outre, il portait une armure cette fois, elle ne l'incomodait nullement dans les passes demandant une agilité époustouflante qu’il déployait de temps à autre. Décidemment, au moins son corps s’était majoritairement remis des blessures du passé.

Néanmoins, son attention fut captée par un bruit au-dessus. Il leva les yeux au plafond, rien. D’ailleurs il semblait être le seul à lavoir entendu. Pourtant, il était sûr de ne pas avoir rêvé. Il ne rêvait jamais. Il ne dormait jamais non plus, d’ailleurs, depuis sa chute terrible dans les entrailles de la terre. Mais son ouïe était restée fine, et il ne doutait de rien. Mais rien de devait le troubler, si bien que cette impression fugace vint vite se perdre dans les méandres de ses souvenirs, labyrinthe inextricable, refuge de la noirceur de son âme.

Il leva haut son épée, dont la lame était large et recourbée. Sur celle-ci, on pouvait distinguer divers gravures qui, étrangement, ne représentaient rien, ou bien s’agissait-il d’un alphabet ancien et oublié. Mais ce qui marquait par dessus-tout, c’étaient le subtil éclat entre les creux. L’éclat d’un vert translucide, comme un liquide…
Cela semblait clair. L’arme meurtrière du Revenant était enduite de poison et si on prenait en compte sa réputation, cela était sans nul doute un poison foudroyant. Il l’abattit brusquement, se retournant par la même occasion, sur le cou d’un milicien qui, ameuté par le cri de Balak, se voyait déjà honoré par son triomphe sur Balthazar.
Dans la foule où se mêllaient vivants et cadavre, le monstre perçut le visage familier de miss Sorge et se souvint de son audace. Il se promit à lui-même qu’il la verrait à nouveau avant la fin de cette histoire.

"Alors, quoi ? Il me semblait que vous étiez si enclins à en découdre…Aurais-je refroidi vos ardeurs ?"

Comparable à une soudaine agitation de vermine indésirable, le toit frémissait. A l’étage, une situation invisible venait de prendre fin. Et malgré tout le bruit générer par les combats, seul Balthazar semblait avoir saisit qu’il se passait quelque chose de louche au dessus de sa tête.
En essayant de l’occulter, il y fut prit au dépourvu. Car trois planches étaient mystérieusement manquantes et par les failles jaillirent plusieurs dards. Balthazar reprit malgré lui conscience de l’agression avant de la ressentir, sa cape et armure le protégeant suffisamment contre les insignifiants projectiles. Cependant, il ne pouvait y être indifférent non plus, car il se doutait bien qu’il suffirait qu’il en soit piquer pour en devenir allergique… L’odeur qui émanait de celles déjà plantés dans son apparat n’avaient rien d’un doux parfum qui éveil… Au contraire.


Dans la mêlée, un homme masqué vint renforcer les rangs de ses camarades, le masque encore vierge du sang des Gondoriens. Ceux déjà engagés lui jetèrent un regard, peut être curieux de savoir pourquoi un homme si frais n’arrivait que si tard ? Il est, après tout, impossible de savoir leur émotions sous cette expression immuable qu’ils détenaient.
Le nouveau venu se fit peu remarquer… Aucune de ses victimes d’aperçu ses coups, aussi parfaits furent ils. Car aucun ne s’attendait à être frappé par un allié… Après avoir bien entamé les effectifs dans les rangs qu’il venait d’infiltrer, le ‘nouveau’ retira son masque, dévoilant un foulard gris qui enroulait ses cheveux. Les derniers ennemis restant comprirent bien assez vite la situation et redoublèrent d’efforts pour repousser la Griffe qui tenaient leurs arrières à elle seule. Le mercenaire ne se fit pas prier et se désengagea bien assez vite, sectionnant au passage les nerfs de l’avant bras d’un des hommes masqués qui tentait de l’immobiliser. Profitant de la mêlée et du fait que les ennemis devaient tourner leur dos au gros des troupes gondoriennes pour s’occuper de lui, le mercenaire réussit à agilement s’échapper de cette mêlée. Il alla récupérer un masque et retenta l’expérience un peu plus loin.


Après la pluie de dards, Balthazar eut droit à une averse morbide de têtes masqués. Gênant sa vision par les giclures de sang ainsi que l’encombrement dans l’espace des têtes génèrent son combat… Bien que par la même occasion, cela gênait aussi ses adversaires. Cependant, le message était clair : il ne pouvait pas espérer de renforts venant de l’étage… Quelqu’un, ou quelque chose s’étaient chargés de s’en assurer.


Le tas de têtes qui faisaient office de tapis à Balthazar avaient cependant une odeur particulière… Il n’y avait là, pas que du sang.
Ronfleur, bien que le sombre revenant ne l’ait jamais connu, apparu devant lui, une mèche en main. Le mercenaire lui fit un sourire obséquieux avant d’allumer la chose. Imitant un tour de saltimbanque, il propulsa une gerbe de feu qui alla rejoindre les têtes, enflammant le tout instantanément.
L’acte était de pur folie, personne n’était en condition pour penser à autre chose que combattre… Le feu allait se nourrir, grandir et tout dévorer… La fumée non plus n’allait pas devenir très utile, mais la Griffe remonta son foulard et masqua par avance sa bouche et son nez. Ses adversaires portaient aussi des masques après tout… A croire qu’ils voulaient un combat singulier contre la secte…

Balthazar soupira en entrevoyant la tête du membre des Griffes d'Ammoth. Et il rit. Il était pourtant tout de même contrarié que des gens aient pû avoir ses guetteurs aussi facilement, mais il n'avait que faire du feu. S'il y avait bien quelque chose qui le fasse rire, c'étaient les flammes. Il ne les craignait pas, elles étaient ses alliés. Sa cape pourtant était toute en flamme, on eût qu'il n'en avait que faire. Seigneur stoïque dans un halo orangé. Alors de sa main unique, il lacéra son manteau et s'en débarassa.
C'est un homme droit et menaçant qui sortit des flammes, entièrement revêtu de fer et armé d'une lame à la mortelle allure.

"Je vois que les gondoriens pensent à tous...Ils allument déjà leur bûcher funéraire, en avance...Je te remercie, petit cracheur de feu...dommage que sol et murs soient de pierre...les flammes prendront mal...Enfin, je pourrais toujours les aider, moi aussi sait jouer avec le feu. En attendant, puisque la mort est en retard sur la crémation, allons un peu l'aider à arriver !"

Et il se porta à nouveau vers les combats, puisque ces maudites têtes avaient coupé court à ses affrontements et qu'il se trouva ainsi éloigné de ses proies.
Il parcourut la salle des yeux. C'était parfait. Le chaos généré par les flammes provoquait l'hystérie. Lui savait que les siens n'oseraient fuir, mais il plaignait l'Intendant si celui-ci devait rallié ses gens.
Il jeta un regard derrière lui, espérant être suivi par les flammes et la fumée. Cela aurait été du plus bel effet, mais il fut quelque peu déçu...Beaucoup de cadavres ne portaient quasi de de l'armure et pas de vêtements, et le trou du plafond semblait faie appel d'air.
Tant pis, se dit-il. Après tout, ses propres hommes ne devaient pas apprécier le feu.

Il ne remarqua pas l'assassin parmis les masques-blancs, de toute façon, il était trop loin. Mais une poignée de ses hommes repérèrent le "traître" et le firent savoir à grands cris, pendant que les autres combattaient les miliciens.
Il esquissa une grimace en remarquant le faible nombre de survivants du côté de ses partisans. Mais cela pouvait changer. Le moment était lourd d'interrogations. Tout pouvait se perdre à l'instant, comme tout pouvait rebasculer en sa faveur.


Puis vint l'assaut, et il remarqua que des adversaires se pressaient à sa rencontre. S'il tenait, rien n'arrêterait ses hommes. Et il ne pouvait luivenir à l'esprit de douter de lui...

"Oui Balak, mais c'est trop tard...Tu as déjà oublié ce que tu es...Puisse la Faucheuse te le rappeller quand tu la verras..."

Mais il regrettait sa main perdue. Il ne pu se résoudre à attaquer un de ses deux assaillants, sachant que le deuxième n'attendrait que ça...Non, il fallait les laisser frapper en premier, voir s'ils sauraient être efficaces à deux, les mettre en confiance, pour mieux les briser.
Alors il attendit.

Un éclair. Une vive lueur dorée qui se reflète sur les armures de métal de tous les combattants réunis. Intrigué, Radamanthe tourna la tête, et il cru défaillir.
Il laissa presque tomber sa hache, tant la pression de ses doigts sur le manche faiblit, et c'est à peine s'il eût à temps le réflexe de resserrer ses doigts entr'ouverts.
Il écarquilla grand les yeux et son sang se glaça malgré la température qui montait.

*Non, non, pensa t-il; C'est pure folie, nous allons y rester...Si au moins les flammes pouvaient atteindre le Revenant en personne...*

Mais ce dernier semblait n'avoir que faire du feu, et il semblait bien le seul. En un bref coup d'oeil circulaire, il pu remarquer que tous, les masques-blancs y compris, étaient perplexes et surpris, certains épouvantés. Se pouvait-il que le piège échappe à tout contrôle ?

*Eux ? Ce serait leur style...Mais leur contrat est de servir la Cité, pas de la brûler...Je jure d'en savoir plus, si on s'en sort...*

Il jeta tout autour de lui un rapide coup d'oeil. Le feu prenait majoritairement dans le fond, là où les tables étaient fracassées sur le sol...et où il y avait principalement des masques blancs. La situation n'était pas si terrible que ça finalement. Même s'il restait des ennemis éparpillés partout, c'était maintenant qu'il fallait tirer son épingle du jeu.

*Ils sont aussi surpris que nous, pensa t-il. Oui, c'est l'instant...*

Mais un de ses alliés qui passa près de lui en hurlant de peur lui refroidit ses ardeurs. D'ailleurs, Radamanthe lui-même n'était pas rassuré par cet embrasement soudain et inattendu. Qui qu'en soit l'auteur, cela créait une fameuse pagaille...
Mais il fallait se faire entendre, et il frappa le sol de sa hache. Sans que le bruit ne soit effarant, la note cristalline produit suffit à produire un contraste avec le brouhaha de panique ambiant, comme le son d'un gong, mais en plus fluide.
Aussitôt, sans perdre un instant de l'attention gagnée, la voix de l'Intendant s'éleva :

"Défenseurs de la Cité Blanche ! Ce feu ne vous atteindra pas. Nous étions encerclés et combattions pour ne pas reculer, maintenant, nous ne devons plus nous battre pour sauver notre peau...Ils sont acculés aux flammes, c'est à leur tour de ne pouvoir reculer...Que ceux qui croyaient avoir pris au piège les défenseurs de l'Arbre soient à leur tour coincés ! Il n'est pas encore temps pour la Tour de Garde de faillir aujourd'hui ! Pour le Roy !"

Un cri d'approbation s'en suivit. Radamanthe esquissa un sourire tout en levant haut sa hache aux reflets scintillants. Les Gondoriens étaient un peuple décidemment très patriotique. Une allusion à Méphisto rendait courage à nombre d'entre eux. Rien d'étonnant après tout. Ils avaient vécu sans souverain pendant des siècles et cela ne faisait que trois générations que le trône avait retrouvé un occupant. Ils ne voulaient pas que cela recommence. Ils ne permettraient pas une nouvelle cassure dans la lignée royale...

Radamanthe remarqua deux combattants à l'allure fière charger le sinistre Revenant. Il se mordit la lèvre tout en ayant cette pensée furtive :

*Puissent les Valar être avec eux...Nous gagnerons s'ils abattent ce monstre...*

Morgoth ne faisait même pas attention au flammes, elles ne le génaient pas!
Il Pris pied sur un cadavre et sauta, prenant son épée bâtarde à deux main pour finir sur Bathazar.
L'épée hurlait un champs funèbre sortit d'outre-tombe, sortit d'en dehors des cercles du monde....

Une attaque verticale... C'est audacieux. Je dois donc frapper donc comme ça...oui, la lame vers l'Horizon...

L'obscure sensation qui émanait de l'épée contrastait avait la blancheur immaculée de Renaissance. Balak chercha une faille dans l'armure du fléau, et crut en trouver une infime au niveau du bassin. Le coup sera donc dirigé vers ce point.

Se laisser guider...par l'Instant...

Une nouvelle fois, le mercenaire s'abandonna dans la recherche de l'instant, se laissant tout de même une étincelle de conscience pour pouvoir agir en coordination avec Morgoth. Elle lui était également nécessaire pour l'empêcher de considérer l'homme à l'armure de mitrhil comme un ennemi, tant son aura était négative.

Balthazar eût un ricanement mauvais lorsqu'il vit Morgoth bondir au dessus du sol pour le frapper. Aparemment, il n'était pas le seul à aimer le grand spectacle.
Ses yeux perçants fixèrent l'énorme lame du mercenaire elfe qui se rapprochait inexorablement, et il eût tôt fait de calculer sa trajectoire précise et exacte. C'était comme si le temps s'écoulait au ralenti, il pouvait voir distinctement chaque centimètre parcouru par son ennemi à l'armure étincelante.
Si son corps s'était consumé, les facultés mentales de Balthazar restaient prodigieuses, mis à part le fait qu'il soit fou, peut-être. Rien n'échappait à son regard, et il avait comme un sixième sens prodigieux, l'instinct.
C'était sans doute cela qui lui avait permis de devenir le meneur de l'ancienne Secte de la Mort

Aussi réagit-il aussitôt en bondissant sur le côté tout en levant haut sa lame qu'il tenait de la main gauche. Mais il la leva d'une façon particulière, en effet, il l'inclina vers le bas.
Par ce procédé, la lame de Morgoth dérappa et frappa le sol, à un pas à peine de Balak qui chageait aussi.
La force du Revenant était telle qu'il ne trembla point.
Mais déjà Renaissance, l'arme du mercenaire barbu, était sur lui.
Forcément, vu le geste étrange qu'il avait effectué, sa lame était aussi dans la trajectoire de celle de Balak.
Mais il n'y avait plus la même force, et sa lame trembla.

Or l'épée de Balak était double, et cela avait faussé les calculs du Revenant.
La deuxième lame le frappa là où elle était sensée le faire, mais moins fortement.

Balthazar était troublé et la surprise se lut dans ses yeux.
Il recula de deux pas, chancelant un instant...

Morgoth à genoux aprés son coup loupé, était un peu surpris, l'ésquive de l'autre était... Inhumaine!
L'épée de Morgoth s'était planté dans la roche des dalles, et l'elfe noir n'avait pas le temps de l'enlever.
Mais le coup de Balak ayant déstabiliser Le Revenant, Morgoth n'avait qu'une demi-seconde, pour tenter quelques chose............
Elwë...il devait utilisé les capacité de son frêre!!!

Murdock resta quelques instants pour reprendre son souffle et faire le point sur la situation. Il réfléchit quelques instants à la poursuite de l'opération quand il revoit la configuration des lieux qui se trouvent au dessus d'eux. Ils avaient peut être une chance de prendre à revers les ennemis et tout au moins ils pouvaient faire une cartographie de ces souterrains.

Il prend alors son épée et s'approche du mur. Il fait alors une marque facilement repérable sur le mur, une flèche indiquant dans quelle direction qu'il comptait prendre et, s'il avait bien gardé en mémoire la configuration des lieux au dessus de sa tête, cela les ménera vers l'entrepôt.

Il se tourne alors vers ces hommes et les organisent.

"Toi, tu passe devant. Richard avec ta torche, tu éclaires le passage. Vous deux vous le suivez. Derrière moi, Odyss, prend une seconde torche pour éclairer nos arrières et toi Barduk, tu couvres nos arrières."

La troupe s'organise suivant les directives de Murdock puis ils prennent la direction de l'entrepôt en prenant toutes les précautions d'usage et en regardant si en route ils ne découvrent pas d'indice quelconque sur nos adversaires.

Un fracas assourdissant détourna l'Intendant de se qu'il était en train de faire. Il ne tarda pas à indentifier d'où provenait ce tintement de métal. A voir l'épée de Morgoth enfoncée dans le sol, et, par rapport à la force du son qu'il venait d'entendre, il devina que le coup porté par le Revenant devait être formidable.
Il s'arrêta un instant pour contempler Balthazar. Pourtant, rien dans son apparence ne laissait présager une telle force, si ce n'est peut-être sa haute taille. L'homme en effet était maigre comme un clou, presque rachitique. Il était couturé de cicatrice et certains de ses membres semblaient avoir été cassés plusieurs fois. En outre, il lui manquait une main.

Pourtant, Radamanthe savait que c'était là l'homme le plus efficace qu'il n'ait jamais vu. Florandor II, sultan de Harad, n'était rien par rpport à Balthazar le Noir, et pourtant jamais Radamanthe n'avait mené un plus dur que contre l'ancien seigneur du désert. Il était heureux de ne pas avoir à affronter le démon. De toute façon, ses deux mercenaires étaient certainement plus doués que lui.

*Et dire que pour bien faire, pensa t-il, il faudrait le laisser en vie pour l'interroger...Comment espérer neutraliser un tel dément sans le tuer ?*

A ce moment, une épée faucha sa hache. Immédiatement, Radamanthe réagit, en une fraction de seconde, il faisait face à l'ennemi qui voyait là une chance inespérée, alors que le doute commençait à se lire dans les yeux des Masques Blancs.
Mais la réponse de l'Intendant ne se fit pas attendre. Une de ses grosses bottes finit dans le genoux de l'autre, et, une fraction de seconde plus tard, un poing le fit chanceler, ainsi il tomba dans le feu qui courrait le long des murs.
Radamanthe faillit hurler de douleur, il avait frappé avec la main qui avait déjà été blessée.
Mais il n'en fit rien, et, serrant les dents, ramassa sa hache de la main gauche. La fin approchait.

Mais les souterrains empruntés par Murdock étaient vides, mis à part quelques débris.
Cependant, le garde de la citadelle ne s'était pas trompé, c'était l'occasion rêvée de prendre les autres à revers. Deux trappes menant au fond de la pièce se trouvaient devant lui.
Mais de l'une d'elle tomba une masse enflammée, et le feu se propageait vite.
Ils devaient absolument gagner l'autre trappe avant le feu, et sortir dessouterrains s'ils ne tenaient pas à cuire.

[Allez voir dans "absence" pour voir ce qui m'empêche de faire des longs RP et me fais faire des fautes ^^]

L'espion combattait avec une rage renouvelée depuis que le feu s'était allumé. En effet, l'homme qui l’attaquait avait été déconcentré par ça et Eaoden s'était dépêché de le tuer. Maintenant, il flânait un peu partout, tuant avec les mêmes gestes les gens en armure. Malheureusement, ce geste le fatiguait. Le combo était en fait de rouler à terre, de pousser sur ses bras (une fois la tête en bas), d'attraper le cou de son adversaire et de la plaquer à terre, et pour finir, lui trancher la gorge. Il fonctionnait toujours car la stupéfaction mêlée à la lourde armure qui les empêchait d'aller vite était leur faiblesse.

Il commençait donc à fatiguer et se cacha derrière une caisse pour se reposer. Mais cette caisse était en train de bruler et il dut revenir dans la mêlée.

[Un petit RP pour décrire mon où en ai mon perso^^. Si je me suis trompé, c'est normal...]

Morgoth pris sur lui même et la peur que pouvait insinuer le Revenant, et se releva d'un seul coup en mettant sa main sur le crâne de celui-ci!
Balthazar fut surpris et voulu riposter...mais il vit qu'il n'était pas dans la bataille mais dans un endroit vide...plus que sa, se n'était même pas un endroit, c'était le vide.
La il vit une ombre apparaitre, une forme sombre entrelacer de lumière :

-Balthazar, tu te crois plein de puissance, mais tu n'est qu'un pantin. Un pantin manipuler contre son grés, sans même le savoir!!!

Balthazar reconnu l'elfe noir qui venait de lui prendre le crâne.

-Ahahah, mais que dit tu insolent elfe!! Rammène nous ou nous étions et je te montrerai que je ne suis le pantin de personne!

-Tu est buté et tu ne veut rien comprendre! Un mal bien plus grand et derriere une bonne partit de tout les évènement passé, présent et futur...
Je te montre en se moment à quoi ressemble l'endroit d'ou vient cette créature!!! Si on peut dire créature, car c'est bien pire! Il tente de revenir, mais je l'en empèche par tout les moyen, mais celui que je viens d'utiliser contre toi, risque de m'affaiblir... et de l'attiré vers nous!

A se moment la une ombre plus sombre que celle de Morgoth apparu derriere lui, elle semblait tout aspiré, comme un trou noir.

-Je vous aaaai restrouveeeeez!!!!!! (Echo)

La vision s'arreta, a peine une seconde sétait passer pour ceux en dehors, alors que pour les deux intervenant il s'était passer plusieurs minutes.
Morgoth avait les veines du cou et du visage apparente et semblait pris de convulsion et de spasme, il s'écroula au sol en arriere.

HRP//Pour Balthazar il est déstabiliser méchament!//HRP

Dans l'étrange endroit, le Revenant ricana :

"Un pantin ?...Jadis, peut-être...plus maintenant...tu ignores ce que j'ai rencontré...Tu ignores ce qui m'est arrivé, tu ne me connaît pas..."

Et tout au long que Morgoth faisait ses déclarations, le revenant ne cilla pas, et il comprenait...Il ne tremblait point, car la peur et la douleur n'avaient plus de sens pour lui, mais il était atteint d'une grande perplexité...En outre, il était profondément...intéressé.

Mais il fut pris d'une grande confusion quand la vision s'arrêta, et ses yeux étaient écraquillés et presque révulsés...Il ne pouvait se résoudre à fermer la bouche, et il cherchait à preprendre son souffle. Sans doute aurait été t-il prus de folie s'il n'était déjà fou, et si l'ombre de la mort ne plânait pas au dessus de lui...
Et quelques instants, il ne bougea pas, et il était vulnérable, car ses pensées étaient affectées.

Mais peut-être Silindë Celebrindal avait-il eu tort de faire cela, il était véritablement redevenu faible et possédé, et il souffrait.
Or depuis qu'il avait été affeté par toutes ces drogues au goût subtil, jamais plus Balthazar n'était dans son état normal, et nul ne pouvait l'affecter outre mesure.

Cependant, il était troublé, une partie de lui semblait hors contrôle, hurlait de douleur...mais c'était un mot qu'il ne connaissait plus...C'est pourquoi il semblait dans les vappes, ses réflexes émoussés pour un court instant, mais dans ses yeux brillaient une démence plus grande encore, et un intérêt...

Pourtant, il ne réagit pas...Il était vulnérable, pour un court instant du moins, et il était impératif d'en profiter.

Etant donné que je suis absent de demain à mardi, et que Méphi ne sera pas là du w-e, je vous demande de ne pas vous intéresser à Baltha' outre mesure.
Meph' s'en occupera dès lundi.
En attendant, je vous invite à finir ses acolytes avec vos RPs persos.

Merci.

Autour de lui, il voyait que ses hommes n'étaient plus qu'une poignée, accullés au feu, complètement coincés, ne pouvant reculer sous peine de finir brûlés, mais pourtant, dépassé par le nombre, ayant perdu de vue leur maître Balthazar en bien mauvaise posture pour le moment.

Mais le revenant rugit, tel un animal blessé. Evidemment, il ne l'était pas, blessé, mais sentait le danger, sensation qui l'avait quitté depuis si longtemps.

Et ce cri monstrueux traversa l'esprit des derniers disciples du Revenant encore présent. Leurs yeux réflcirent la lueur des flammes et leur esprit s'embrasa, comme surgissait leur fureur. Si même leur maître était en danger, ils n'avaient plus d'espoir et ils bien entendu ces cris...Les gondoriens ne feraient pas dans la dentelle...Alors l'idée de se rendre les abandonna et, poussant de grands cris, ils chargèrent comme un seul homme. Fous furieux, ils oubliaient leur garde, mais il serait dur de les atteindre...Leur vie touchait à leur fin.

Mais Balthazar, lui, n'abandonnerait pas, même s'il n'avait pas bougé durant tout ce temps. Morgoth l'avait terriblement déstabilisé, il fallait que quelqu'un en profite...