|
|
Solitude trompeuse | |
| Inay Citoyen
Nombre de messages : 21 Localisation : Loin de toi, c'est tout ce qui compte.
~ GRIMOIRE ~ -: On me dit elfe noire, mais ce que l'on dis m'importe peu... -: Voici une excellente question, préviens-moi quand tu auras trouver la réponse -:
| Ven 13 Juil 2007 - 16:29 | | Le soleil brillait sur la Cité Blanche, se réfléchissant sur les pierres des habitations et aveuglant momentanément les passants. Les rues étaient étrangement agitées, et les hommes discutaient vivement entre eux. Une ombre encapuchonnée de noir commençait à se demander ce qui pouvait bien se passer dans cette ville. Quìmari leva la tête vers sa compagne et l'interrogea dans leur langue. Sa fourrure paraissait plus blanche encore que les murs de Minas Tirith, et son regard écarlate se remarquait particulièrement sur sa belle tête.
" Pourquoi les deux-pattes sont-ils si agités ? "
Inay baissa la tête. A cette lumière, ses yeux semblaient d'un vert amande très doux, mais l'éclat sauvage qui y scintillait démentait cette impression. Elle répondit à son loup dans la même langue :
" Celle-ci l'ignore. Les deux-pattes ont rarement besoins de raisons pour s'agiter. "
Quìmari parut satisfait de cette réponse, et il reporta son attention sur la foule. La plupart des gens faisaient un écart pour les éviter, leur jetant de petits coups d’œil inquiet. Il faut avouer qu'un être encapuchonné, dont l'on ne voit rien, accompagné d'un immense loup au regard rouge, ce n'est pas particulièrement rassurant. De plus, Inay avait la fâcheuse habitude de porter la main à son sabre dés que l'on s'approchait d'elle. Les yeux de la femme étincelaient dans l'ombre de la capuche, et on pouvait presque y lire la hargne des créatures sauvages prises au piège. Les deux compagnons angoissaient quelque peu. Ils n'aimaient pas la foule, ils n'aimaient pas les villes, et ils n'aimaient pas être dans une foule en ville. Ils se sentaient, l'un comme l'autre, terriblement vulnérable loin de leur forêt, et la demoiselle n'aimait pas ce genre de sensation. Elle posa une main fine sur la nuque de son loup, lui intimant de se calmer par ce seul geste. Inay avait été attiré par cette ville qui s'élançait à l'assaut des cieux, par sa curiosité surtout, mais elle commençait à se sentir terriblement mal à l'aise. Elle ne possédait rien d'autres que quelques vêtements, son sabre, et un arc ( avec des flèches, soyons logiques ) aussi ne craignait-elle pas les voleurs, mais de là à se faire engager dans une Maison de Plaisirs ( Oui, vous avez tous à fait compris à quoi sert ce genre d'établissement ) il n'y avait qu'un pas, qu'elle ne tenait pas à franchir.
Quìmari gronda en direction d'un homme qui semblait avancer délibérément vers elle, attirant l'attention de l'elfe noire. Cet humain là lui inspirait encore moins de confiance que les autres, allez savoir pourquoi ...
[ Navrée, c'est un peu court, je manquais d'inspirations. ] |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
Nombre de messages : 3585 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Ven 13 Juil 2007 - 20:06 | | Il n'y avait absolument rien d'étonnant à ce que Inay ne voie guère de bonne augure l'approche de cette homme. Même sans la condition pariculière de l'elfe, à peu près n'importe qui aurait trouvé cet homme ragoûtant, et tous ceux qui lui avaient déjà parlé ne retenteraient l'expérience pour rien au monde. Car celui qui s'avançait avait un petit air hautain et cette impression de noblesse était renforcée par le faste de ses vêtements. Mais peut-être toutes ces breloques, toutes ces franfreluches de couleurs vives étaient-elles simplement là pour masquer son embonpoint certain. Même ces joues étaient rebondies et il souriait comme un gamin, ses cheveux soigneusement coiffés. Il s'avançait lentement, en se dodelinant, et bien que cette attitude n'avait rien ne bien inquiétant, cet homme-là était suffisamment imbu de lui-même pour mettre mal à l'aise. Il s'avança tout proche de l'elfe encapuchonnée, en outre, il n'avait pas l'air d'être inquiété par son "compagnon", contrairement aux passants. Aussi lui adressa t-il la parole sur un ton fort détaché. "Holà, ô demoiselle à la compagnie peu banale, est-ce donc bien un loup que j'aperçois là ?" Sans attendre de réponses, il continua, sur un ton tout aussi grandiloquent. "Car vois-tu, gentes voyageuse, il ne m'est nullement l'idée de t'offenser, mais nous ne pouvons point accepter cette sorte d'animal en notre belle Cité. Or il se trouve que je suis chargé de ce genre d'affaies, et que j'ai haute responsabilité ici." Sa voix mielleuse cachait le mensonge. Mais cet habile parleur semblait enclin à dissimuler ses intentions. |
| | | Inay Citoyen
Nombre de messages : 21 Localisation : Loin de toi, c'est tout ce qui compte.
~ GRIMOIRE ~ -: On me dit elfe noire, mais ce que l'on dis m'importe peu... -: Voici une excellente question, préviens-moi quand tu auras trouver la réponse -:
| Ven 13 Juil 2007 - 22:41 | | Inay regarda cet être peu ragoûtant l'approcher en se dandiner. Elle plissa le nez, fortement agressée par l'odeur qui se dégageait de cet humain. Quìmari recula lui aussi en grondant sauvagement, incommodé par le parfum de l'homme. Le grand loup blanc dévoila ses crocs acérés, fixant l'homme avec férocité.
" Sœur, veux-tu que je le tue ? Ca ne prendrait qu'un instant..."
L'elfe noire fixa l'humain sans aucune amitié. Un net mépris s'affichait dans ses iris couleur d'émeraude alors qu'elle posait la main sur le pommeau de son sabre. Calmement, elle répondit en Loup à son compagnon à quatre pattes.
" Non, les deux-pattes n'aiment pas cela dans les villes. "
Quìmari ne cessa pas de menacer l'homme, mais ne lui sauta pas dessus, retenu plus sûrement que par des chaînes. La fourrure sur sa colonne vertébrale s'était hérissée, le grandissant encore. Inay posa une main sur son dos, le retenant. Elle n'avait pas lâché son sabre.
" Etranges créatures que les deux-pattes. La mort ne les préoccupe pas lorsqu'ils sont des centaines, mais un seul est interdit. " " Ils appellent ca, la Guerre. "
Le regard de la femme flamboya sauvagement lorsque ce mortel misérable osa sous-entendre que son compagnon ne pourrait la suivre. S'il avait pu voir son visage, qui était caché par l'ombre de la capuche, il aurait nettement distingué ses canines pointues qui saillaient quelque peu sous l'effet de sa colère. Elle feula entre ses dents, l'air aussi menaçante que Quìmari.
" Je ne me soucie pas de ce que tu accepte ou non humain. "
Le dernier mot avait été craché avec mépris. Une mèche blanche s'enfuit de la tresse de la demoiselle et alla encadrer son visage délicat. Légèrement ondulée, elle dépassait de la capuche et étincelait sous les rayons du soleil.
" Il vient avec moi. "
Le ton était sans réplique, l'attitude de la femme témoignait ostensiblement qu'elle avait l'intention de visiter la Cité avec son ami canin, et que les hautes responsabilités de l'homme ne lui importait aucunement.
Ses doigts, légèrement tordus pour avoir été brisés trop de fois, se crispèrent sur la fourrure du loup, pour l'empêcher de bondir à la gorge de l'humain. Il n'était même pas venu à l'esprit d'Inay que l'homme put mentir. Elle était restée trop longtemps avec les loups, et dans leur langue, le mensonge n'existait pas.
« J’ai l’odorat sensible, et je te saurais gré humain de t’éloigner un peu … Par exemple, à l’autre bout de la rue… »
La main qui retenait Quìmari se posa sur la hanche de la jeune femme, entrouvrant légèrement sa cape, et laissant deviner ses jolies formes qui se découpaient dans l’ombre. L’elfe n’avait pas vraiment conscience d’être jolie, mais il faut avouer que les critères des loups ne sont pas tout à fait les mêmes que ceux des hommes. Ces yeux, d’un vert prairie maintenant, fixaient l’être avec défi. Qu’il tente donc de la séparer de son loup, et il goûterait au tranchant de son sabre. Sa justice était assez expéditive il faut l’avouer. Quìmari se lova autour des jambes de sa maîtresse, défiant lui aussi l’humain.
« Je n’aime pas les deux-pattes, ils crient trop. »
Inay caressa distraitement la nuque de son compagnon, ne lâchant pas l’homme du regard.
« Je suis du même avis que toi Quìmari, tu le sais. » « Alors pourquoi restons-nous ici ? » « Je ne sais pas, il y a quelque chose qui me pousse ici, aujourd’hui. » « Je n’aime pas ca, Sœur… »
L’elfe ne répliqua rien. Il n’avait pas tort…
[ C'est bien un humain hein ? ] |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
Nombre de messages : 3585 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Ven 13 Juil 2007 - 23:38 | | L'homme, tout au long de la petite tirade de l'elfe, le gros homme n'avait pas cillé. Il avait négligemment astiqué les immondes grosses bagues qu'il portait aux doigt, redressant sa cape d'un vert criard, lissant ses cheveux, tout en écoutant à peine les paroles de celle qu'il croyait être une jeune fille. A vrai dire, même s'il n'était pas des plus doués pour faire semblant d'être un beau parleur, il ne manquait pas de sang froid. Le fait est que le seul moment où son regard changea d'expression fut le bref instant durant lequel elle entr'ouvrit sa cape, et ce n'était nullement une expression de peur... A la dernière boutade, il se redressa, l'air de dire "ah, enfin finit avec son discours" et d'une voix tout aussi mielleuse (et très peu supportable) qu' auparavant, il déclara : "Que nenni, gente dame. Vous vous soucierez bien de ce à quoi il faudra bien vous soumettre. Car je représente la loi, en ces fastes lieux. Et je vous serais gré de lâcher cette arme. Il y a moults nobles gens en cette ruelle, et les assassins vont à la potence. Je crains qu'il soit aisé de retrouver une demoiselle accompagnée d'un loup, en effet de telles personnes ne sont pas légions...Il serait dommage de laisser choir votre frimousse entre les mains du sire bourreau..." Il prononça la dernière à mi-voix, comme une menace étouffée mais aussi pour renforcer le côté dramatique de ses paroles. L'homme bomba fièrement le torse et s'imagina marquer ainsi le fait qu'il incarnait l'autorité. Si seulement ill avait su quoi que ce soit de la nature de son interlocutrice... Se croyant préservé de tout danger, il continua, d'un ton qui se voulait hautain et sans réplique, tout en gardant une coutroisie exagérée : "Fi, allons donc. Bien certainement qu'il ira avec vous, mais vous viendrez avec moi. Eh oui, si vous ne désirez pas obtempérer immédiatement, il me faudra suivre jusqu'à dans les locaux de la milice, car ces gens ont habilité à résoudre cette affaire. Bien sûr, vous pourriez essayer de fuir, mais j'ai peur qu'un outrage à quelqu'un tel que moi soit une offense fort peu recommandable..." L'homme ne portait ouvertement aucune arme et paraissait d'ailleurs un combattant peu compétent, mais il resta là. Il esquissa un sourire hautain, qui avait égalment quelque chose de malsain bien que cela fût difficilement perceptible. Ses yeux se rétrécirent tels ceux des oiseaux de proie et il fit une moue qui témoignait de l'impatience. Mais cette fois encore, il ne manifesta ostensiblement pas le moindre sentiment de crainte et cacha bien ses pensées. "J'attends..." [Oui, c'est bien un humain.] |
| | | Inay Citoyen
Nombre de messages : 21 Localisation : Loin de toi, c'est tout ce qui compte.
~ GRIMOIRE ~ -: On me dit elfe noire, mais ce que l'on dis m'importe peu... -: Voici une excellente question, préviens-moi quand tu auras trouver la réponse -:
| Sam 14 Juil 2007 - 14:30 | | Le loup roula sa langue en mirliton, tous en dévoilant ses crocs. Dans sa langue, cela se traduisait par un rire légèrement sadique. Son regard écarlate flamboya sauvagement alors qu'il avançait vers l'homme, l'air de vouloir lui sauter à la gorge. Inay ne fit d'ailleurs rien pour l'en empêcher." Cet humain commence à m'agacer... ( )"Même dans les paroles de Quìmari, on sentait qu'il avait déjà une petite idée de comment traiter l'être qui leur faisait face. Sa compagne répondit dans la même langue, comme chaque fois qu'elle parlait à son ami canin." Voila une chose que je ne conseille à personne. "La femme avança également d'un pas, faisant craquer ses doigts d'une façon assez ... explicite. Elle était plus grande que l'homme, et ses ongles qu'elle gardait longs ressemblaient à des griffes tranchantes sous cet angle. Les yeux de la demoiselle scintillaient avec cruauté, et elle semblait plus mauvaise encore que l'humain. " Les elfes noirs ne sont pas réputés pour leur patience, je commence à être tentée .... de tester cette rumeur sur toi... "
" Vas-tu le tuer ? " " S'il continue à m'ennuyer... Oui. "D'un geste fort peu protocolaire, et tout sauf respectueux, l'elfe attrapa la gorge de l'homme et le souleva de quelques centimètres au-dessus du sol, avec un seul bras. Ses ongles étaient réellement plus proches des griffes, car ils s'enfoncèrent aisément dans la chair de l'humain. Inay serra quelque peu sa prise, sans écraser sa trachée, histoire qu'il puisse répondre. Quoi qu'elle ne soit pas certaine de vouloir encore entendre sa voix mielleuse qui lui écorchait les tympans. Quìmari abonda dans ce sens, la pressant de le tuer, qu'ils puissent continuer leur visite et retourner dans la forêt avant la nuit. Etrangement humain ce loup..." Je vais employer des mots simples : Dé-ga-ge "Elle serra encore un petit peu, l'étranglant lentement. De sa position, il pouvait voir le visage fin d'Inay, aux traits typiques des elfes. Il pouvait également voir son féroce regard vert, et ses canines pointues." Sinon ... "Presque brutalement, l'elfe noire le balança à terre. De race elfique, elle était plus forte qu'un homme, mais même pour elle, un gros tas dans ce genre finissait par peser lourd. Mais de là où il était, l'énorme n'était pas exactement dans une situation enviable. Quìmari s'était avancé et souriait avec cruauté à l'homme à terre. Un sourire qui dévoilait tous ses crocs ... Aiguisés les crocs...
Inay commençait à être réellement agacée, et dans ce genre de situations, son coté sombre refaisait surface. D'habitude, elle ne se vantait pas vraiment de faire partie des Noirs, mais là... Disons qu'il commençait à lui courir le haricot, ou plus clairement, il lui cassait sérieusement les pieds. Avec son odeur insupportable, et sa voix si désagréable, il réveillait ses mauvais instincts, ce qui était une très, très mauvaise idée. L'elfe noire pouvait déjà être cruelle au naturelle, si en plus, on la provoquait...
Mais elle était d'humeur, à peu près, généreuse. Elle lui laissait trois minutes pour s'en aller, avant de l'achever.[ Heureusement que je n'ai pas prétendu qu'elle était gentille... ] |
| | | Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
Nombre de messages : 3585 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Sam 14 Juil 2007 - 22:46 | | Vautré misérablement dans le caniveau, ses beaux habits qui selon lui accordaient tant d'importance à sa personne salis et trempés, notre homme ne faisait plus le fier. Ses gros yeux globuleux firent plusieurs fois le tour de leurs orbites et il massa le crâne, sûrement un peu sonné. Il arborait à présent un sourire plus que déconfit et fit un grand effort pour le cacher. Jamais il n'aurait pu imaginer une telle situation. Néanmoins la pensée qu'une jeune fille avec un loup devait forcément être un minimum tordue lui vint à l'esprit. C'était une véritable bataille mentale qu'il se livrait à présent : *Allons, je lui ai dit représenter l'autorité, elle ne va quand même pas comettre un meurtre de sang froid devant témoin. Oui mais, elle est complètement cinglée... Alors autant le prévenir et se venger... Elle nous règlerait notre compte, c'est une cinglée...* Il mit fin à sa discussion mentale à ce moment précis et essaya de se relever péniblement. Il se demandait vraiment quoi faire, mais par dessus, il tenta de cacher sa peur qui montait. Finalement, il choisit la solution la plus confortable. "Soit...vous...vous le regretterrez..Je vais vous balancer les gardes au dos...Tu vas crever..." Et il tourna le dos et s'en alla sans demander son reste, oubliant totalement sa démarche ridicule pour adopter l'attitude d'un porc en pleine course. Ses couinements de lâche étaient d'ailleurs assortis. Evidemment, l'idée d'aller trouver les gardes ne l'avait jamais effleuré. S'il y a avait des gens à éviter, c'étaient bien eux. Mais immédiatement, c'est incroyable fourbe resquilleur se mit en tête de trouver une nouvelle proie, moins farouche bien sûr, car il n'oublierait pas la leçon de si tôt. |
| | | Inay Citoyen
Nombre de messages : 21 Localisation : Loin de toi, c'est tout ce qui compte.
~ GRIMOIRE ~ -: On me dit elfe noire, mais ce que l'on dis m'importe peu... -: Voici une excellente question, préviens-moi quand tu auras trouver la réponse -:
| Lun 16 Juil 2007 - 13:49 | | L'elfe ne le lâcha pas des yeux un instant, alors qu'il réfléchissait à 'comment s'en sortir vivant' ? Quìmari manifesta un vif regret lorsque l'humain s'enfuit en couinant, se désolant de ne pas avoir pu le mordre. Ce à quoi Inay répondit qu'il aurait sûrement eu très, très mauvais goût. Le loup se rangea à ses arguments et resta auprès d'elle, au lieu de le courser un petit peu. Sa démarche ridicule était déjà suffisante amusante pour les deux compagnons, quoique la voix du fauve soit plus grave, comme s'il s'inquiétait.
" C'est un porc Sœur, juste bon à être égorgé. Nous rendrions service à tous ces humains en le faisant maintenant. "
La demoiselle détourna son regard de sa proie pour observer son fidèle ami. Elle avait déjà remarqué que le loup commençait à aimer se battre, et tuer des humains. Selon elle, s'étais mauvais. Les humains n'étaient pas une race particulièrement agréable, mais ce n'était pas des proies comme les cerfs ou les lapins, il ne fallait les tuer que s'ils venaient les provoquer. L'elfe noire craignit que Quìmari commence à adopter le mode de pensée des wargs ( méprisés par les autres loups ), cruel et aimant donner la mort. La mesure de répression serait féroce, il était hors de question qu'il devienne ainsi.
" On ne tue pas les gens par plaisir. Il a choisi de s'enfuir, et je ne vais pas perdre mon temps à le poursuivre. "
La voix sévère de la femme rappela le loup à la réalité. Il s'ébroua, chassant quelques poussières de sa fourrure immaculée. Il ouvrit son fin museau, roulant sa langue en mirliton, pour détendre un peu Inay.
" Tu as raison Sœur. Et puis, tuer des humains est fastidieux. Beaucoup de travail mais pas de nourriture. "
La guerrière se permit un sourire en caressant la tête du prédateur.
" Allez, viens... "
Les deux compagnons se remirent en marche, comme si de rien n'était, visitant ce qu'ils appelaient "le tas de cailloux". Les gens s'écartaient toujours de leur passage, mais ils faisaient comme si de rien n'était.
[ Prochain post : "Sinistre repaire" si ca ne dérange personne ^^ ] |
| | | Contenu sponsorisé
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|