Gué de Poros

Les six hommes étaient fatigués. Ils venaient de faire le trajet de Dur'Zork au gué sans presque s'arrêter. Il ne faisaient de pose que pour laisser leurs cheveaux se reposer et pour manger une fois par jour.
Ils voyaient le fleuve descendre majestueusement la vallée, tel un serpent allangui par le soleil. Une tour de guet blanche, surmontée de la bannière du Gondor, dominait le paysage. Le groupe avança vers la rive, où, du côté gondorien, on pouvait voir une auberge. Alors qu'ils arrivaient au niveau de l'eau, une compagnie de dix hommes en armes bloque la route à l'expédition diplomatique. Leur sergent, hargneux envers les étrangers du sud, leur demanda:
"Que faîtes vous ici, chiens de suderons?
-Nous apportons un message de l'émir Meakil Duzingi oth Harad au roi Mephisto, sergent. Et je suis le capitaine Taorin al Mukalibh, accompagné de mes hommes. Laisser moi passer et me reposer dans l'auberge que l'on peut voir d'ici.
-Hmmm..... Vous pouvez passer, mais pas de grabuge, sinon, capitaine ou pas, couic..."

Refroidi par cet acceuil franc, le capitaine de cavalerie Taorin rentra, accompagné de ses hommes, dans la petite auberge qui marquait la frontière. Il n'y avait que trois autres clients, des marchands se rendant sûrement au sud pour acheter des soieries haradrim et autres produits de luxe qu'ils pourraient revendre à prix d'or au marché de la Cité Blanche.

Les soldats de l'émir dormirent dans une petite chambre. Ils se levèrent au chant du coq, vers 5 heures du matin. Ils s'habillèrent rapidement et descendirent dans la salle commune pour prendre un repas.
Durant la nuit, une troupe de mercenaires était arrivée, et les quinzes hommes qui la composaient dormaient presques tous sur les tables. Seul un ou deux avaient réussis à résister à l'alcool. Les envoyés de Dur'Zork mangèrent rapidement et partirent très vite. Ils se dirigèrent vers le Nord.

Vers midi, la petite troupe entra dans un petit village. Les villageois acceuillirent froidement les voyageurs, à la fois à cause de leur origine étrangère mais aussi à cause de la présence d'armes sur chacun des membres. Voyant les villageois prêts à les refouler, Taorin tenta de les rassurer en levant les mains, paumes vers le ciel. Cela ne fit qu'attiser leur peur et un garçonnet jeta une pierre, essayant probanlement d'assomer le capitaine. La petite troupe de soldats, sous l'ordre de leur chef, tourna les talons et entreprit de contourner le village.
Les soldats allaient bientôt pouvoir repartir sans crainte d'être attaqués par les villageois en colères, quand ils entendirent des bruits de combat vers le village. Taorin envoya Angbor en éclaireur. Celui-ci revint en annonçant qu'une bande de pillards attaquait le village. Le rapport de force était de un contre un. Ne voulant pas faire courir de risques à la missive, mais sachant que ne pas intervenir leur causerait bien plus de problèmes, taorin ordonna de se rendre au village et d'aider ses habitants.
Les six cavaliers virent une scène de désolation: plusieurs dizaines de cadavres jonchaient le sol, et plusieurs bâtiments étaient en flamme. Les bandit gagnaient du terrain sur les villageois, moins expérimentés, mais l'arrivée de six cavaliers émérites allait sûrement renverser le cours de la bataille.
"Si je meurs, je veux que l'un de vous prenne la missive et l'apporte au roi" murmura le Serpent.
"DUZINGI!!!" hurlèrent les gardes de l'émir du Harondor avant de charger.
Plusieurs bandits se retournèrent, étonnés par cette interruption. Ils s'attendaient à une victoire facile contre des villageois sans défense, mais une compagnie bien entraînée arrivait, ce qui n'était pas très bon pour eux. La plupart fuirent, mais ceux qui restèrent se firent massacrer par les "suderons".

Après s'être fait remercié par les villageois, Taorin et ses hommes reprirent leur chemin. Ils se dirigèrent vers Pelargir, où ils pourraient sûrement prendre un bâteau pour remonter le fleuve Anduin et arriver à Minas Tirith.

Trois jours après l'incident du village, ils arrivaient à Pelargir, une vaste cité fortifiée. Ses murailles blanches devaient faire environ 10 mètres de haut, et des tours de guet parsemaient les remparts. La cité était près du delta de l'Anduin, et on pouvait voir la mer à l'horizon. De nombreux bâteaux fluviaux et de haute mer attendaient dans le port. Les six cavaliers se dirigèrent vers une petite barge qui semblait attendre des passagers.
Tout au long de leur traversée de la ville, les gondoriens avaient dévisagés les hommes de l'émir. Plusieurs avaient même fait mine de leur cracher dessus, mais s'étaient retint, sûrement à cause de la présence d'armes sur les cavaliers. Ce fut donc sans surprise que le "marin d'eau douce" les acceuillit agressivement.
"Marin, pars-tu vers la Cité Blanche?" demanda Angbor sur l'ordre de son capitaine.
"En effet, mais en quoi cela vous concerne-t-il?
-Nous nous y rendons. Nous sommes prêts à payer pour partir immédiatement vers la Cité du Roi. Quel est ton prix?
-100£ par homme et 200£ par cheval. Vous dormirez sur le pont, et vous devrez avoir votre nourriture...
-Nous l'aurons" répondit Taorin en donnant 1800£ au marin.
"Très bien, dans ce cas nous pouvons y aller..."

Et elle dura la bataille, longtemps, très longtemps,4 jours ils tinrent la passe pour massacrer des ennemis en nombre. quand à la quatrième aube, lors qu dur'Zork négociait son accord avec les orcs ils purent enfin se reposer, il n'était plus qu'un poignée de braves. Meakil sentait les rumatismes digne de roi plus jeune que lui le prendre... il voulait revoir Dur'zork, qu'on l'assassinne ou que les Valars le rappellent.
En route, brulons leur smorts et érigeons un tertre pour les nôtres. L'est faillira, peut-être...


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Au sommet des collines avoisinantes, sur un promontoir rochex un homme grassouillet mais aux yeux de tigre regardait la troupe... Il salua respectueusement le champ de bataille, ainsi s'était lui, ce Meakil, ce grand combattant, ce veilliard dont la tempe métisse grisonnait presque à vue d'oeuil... Neeardinwan les vit faire et partir. il enfourcha son cheval et redscendit vers la plaine, vers Nurn...