Lothestel de Mithlond

Nom :
Lothestel de Mithlond

Critères physiques :
Lothestel a hérité de sa mère sa haute taille et sa silhouette gracile, caractère qui n’ont guère changés tout au long de ses 3221 ans de vie. De longs cheveux bruns encadrent son visage fin ou de grands yeux gris apportent un peu de lumière. Cependant rien dans son apparence ne peut cacher la mélancolie qui émane de chacun de ses gestes.

Histoire :
Au cours second âge, la vie fut troublée par maintes batailles qui guidèrent les pas de bien des Edhil vers les cavernes de Mandos. C’est pourtant à cette époque que Lothestel vit le jour en ses heures sombres où Mithlond recueillait les Eldar désireux de panser leurs blessures et leur lassitude.

Au sein de la Dernière Alliance des Elfes et des Hommes, sous la bannière de Gil-galad, combattit Mîlmaenas. Ce simple charpentier avait quitté comme bien des Edhil sa famille pour défaire Sauron, laissant sa femme aux Havres, la douce Faelithil.
Cette dernière était prégnante et ne tarda pas à mettre au monde leur enfant, Lothestel. Cependant, peu après, Faelithil se laissa dépérir… Avant tous, elle avait compris que Mîlmaenas ne reviendrait plus du Dagorlad, comme tant d’autres…

Lothestel fut alors placée sous l’aile de Gannelaear, un des musiciens qui vivait en la demeure de Círdan. Les premières années furent douces et insouciantes, Lothestel ne se posait aucune question et vivait comme n’importe quelle jeune Sinda.
Celui quelle considérait comme son bienfaiteur lui enseigna les runes mais aussi la musique… La passion la saisit et bientôt elle passa les heures baignées par Anar et Ithil à jouer de la musique et à chanter. Sa voix fut vite reconnue comme l’une des plus mélodieuses de Mithlond et les murmures s’élevèrent dans la communauté.

Bientôt, on parla de sa mère, disant que c’est d’elle qu’elle avait hérité ce don… L’esprit éveillé de Lothestel n’eut guère besoin de plus, et c’est frénétiquement qu’elle chercha à connaître l’histoire de ceux qui l’avaient conçues dans l’amour. Tout d’abord, elle rencontra le silence, érigé aussi haut que les murs de La Cité Blanche. Mais à force de patience et de ténacité, elle finit par délier les langues. On lui parla de sa mère, mais surtout de son père et de sa passion pour le bois.

Pendant des longues années, nul n’entendit plus le son cristallin de la voix de Lothestel. D’ailleurs, peu nombreux furent ceux qui la croisèrent. Certains commencèrent même à s’effrayer de son comportement, craignant que la jeune Edhel ne suive la triste voie de sa mère et ne dépérisse. Mais tous furent dans l’erreur car elle passait le plus clair de son temps à consulter des ouvrages, cherchant par leur biais à connaître ce père mort au loin pour sauver Endor.

Ce fut Gannelaear qui la sortit de sa torpeur, lui offrant le moyen de concilier les souvenirs des ses parents défunts. Ainsi, il la mena vers une demeure quelque peu isolée. Là, elle rencontra un elfe taciturne, avare de paroles, mais en un instant elle sut que sa voix était trouvée. Cet elfe, connu sous le nom de Istaglad, était luthier. De ses doigts sec il donnait vie à des dizaines d’instruments de bois pur au son merveilleux.

Au début, leur relation fut tendue, Istaglad parlant peu. Mais bientôt, une sorte de complicité se créa entre eux. Ils travaillaient ensembles, se comprenant sans que paroles soient nécessaires. De leurs mains jaillissaient des instruments incroyables. Le temps passa et Lothestel continua de grandir, isolée du monde et des tourments que connaissait Arda. Ce fut alors que la Communauté se formait que la réalité se rappela à elle.

Les Edhil se réunissaient à Mithlond et le départ pour Valinor était sur toutes les lèvres. Bientôt, Gannelaear vint la trouver et lui parla du voyage qu’elle devait songer à entreprendre avec les autres. Cependant, elle ne savait que faire : les terres du Lindon l’avaient vu naître et elle ne sentait aucunement l’envie de les quitter. Elle se confia à Istaglad à ce sujet et le luthier enflamma son esprit. Pour la première fois depuis qu’elle le connaissait, il parla. Longuement, avec passion, il lui offrit les rêves qui l’avaient bercé et qu’ils ne réaliseraient hélas jamais car lui avait décidé de regagner Valinor ou il pourrait confronter son savoir à celui de biens d’autres artisans.

Lothestel quitta Istaglad alors que ce dernier partait au loin à bord d’une des nefs de Círdan. Anar se couchait, irisant la mer d’ombre de feu. Sa décision était prise. Elle gagna l’atelier et y prit la dernière harpe qu’Istaglad et elle avaient faite de consort. Puis, se munissant des fontes elle fit ses bagages. Ses outils de luthier vinrent rejoindre quelques tenues et le peu de souvenirs qu’elle avait des ses défunts parents.

Puis elle se glissa sans bruit hors de la demeure, gagna les écuries et prit l’un des destriers qui sommeillait dans une stalle… Elle le sella, fixa les fontes et partit. Elle quitta la ville sans un mot à quiconque, bien qu’un pincement au cœur la saisisse à la pensée de Gannelaear. Cependant, elle ne pouvait le mettre dans la confidence, il aurait tout fait pour la retenir. Alors que la citée disparaissait au loin dans la lueur des torches, elle jeta un dernier regard en arrière. Puis se retournant, elle partit au grand galop.

Ses errances la guidèrent dans bien des lieux durant de nombreuses années. Ses pas la menèrent un temps en Imladris ou elle put rencontrer Elrohir et Eladan. Et c’est sans s’en rendre vraiment compte qu’elle arriva à proximité d’Annúminas, fatiguée mais heureuse de voir enfin une cité à l’horizon


Habitation :
Il y a bien longtemps que Lothestel n’a plus de demeure, ses longues années d’errance l’ayant éloigné de toutes ces considérations matérielles.

Caractère :
Lothestel est de caractère égal, calme et douce, n’ayant jamais une parole plus haute que l’autre. Pourtant son passé et les longues année vécues en Endor l’on rendu sombre. Il n’y a que dans son art qu’elle révèle sa sensibilité et la réalité de son être.

Talents :
De ses longues années sur Endor, elle n’a gardé que deux talents. Le premier est la musique à laquelle elle s’adonne certains soirs afin de libérer son esprit des tourments qui la hantent. Le second est la lutherie, art duquel elle tire ses ressources financières et qui lui permet d’apporter au monde un peu de beauté.

Signes Particuliers :
Jamais Lothestel ne se sépare du peu qu’elle a gardé de ses défunts parents, trois bijoux. Tout d’abord un diadème et un collier, fins fils d’argent ornés de deux pierres aussi bleues et profondes que la mer. Et un anneau de bois sombre que son père avait autrefois confectionné.

Fiche très bien fournie, et agréable à la lecture. Bienvenue sur le forum et bon rôle play !