Quête : Le Donjon de Carn Dum

La porte du donjon s'ouvrit avec un bruit desagreable, et Aenor etait libre.

Cependant l'attention des voyageurs se tourna vers les loups qui venaient de sortir du noir.
Forlong leva sa lame brillante, et se mit en garde.

Il esperait que les loups s'enfuiraient en voyant les hommes nombreux et armes, mais les betes etaient affamees.

Tant pis. Sans attendre plus longtemps il s'elanca vers un loup et lui assena un puissant coup de son epee tenue a deux mains, qui envoya la bete morte sur un des murs de la crypte. C'etait pas un combat, mais un carnage.

Les autres membres de l'expedition s'etaient occupes des loups restants, et Forlong venait d'essuyer sa lame ensanglantee lorsque soudain ils entendirent une voix provenant du couloir principal.

Forlong reconnut Eorlund avec grande surprise. Ils s'etaient promis de se retrouver, mais le capitaine de l'Arnor ne s'attendait pas a rencontrer son ami dans le donjon de Carn Dum.

Il sourit, serra la main du rohirrim, et dit:

-Eorlund! Je m'attendais pas a te voir ici! On dirait qu'on va encore une fois affronter le danger ensemble...

Le Capitaine Halbarad vit arriver Eorlund avec une grande surprise. Dans ce sombre endroit, le visage amical du Rohirrim était le bienvenue, et réjouissait le coeur.

"Eorlund! Ainsi vous venez partager notre aventure et notre peine! Fort bien... La Compagnie Grise se trouve ici presque à son complet."

Il sourit à l'ambassadeur de Rohan et lui serrant à son tour la main. Mais ce fut sur un ton plus grave que le Dunàdan continua de parler:

"Peut-être avez-vous vu, Eorlund, le corps sans vie d'Eaquem à l'entrée de cette tour... Un trait l'a transpercé à la poitrine, et Aënor Nîmar le remplaça alors pour notre évolution dans les couloirs du donjon.

Des loups nous ont attaqué, alors qu'Aënor avait été pris dans un cachot. Les animaux sont morts, notre compagnon est libre, et vous voilà de retour! La situation s'améliore!"

Cette joie nouvelle, bien que salutaire, ne renseignait cependant pas beaucoup sur la direction à prendre...

[fait gaffe si le grand Mef' te voit avec un message sans 10 lignes mini sa va barder xD]

Aënor regarde le Rohirim arrivait, comment avait-il put arriver sans encombre alors que lui-même avait dû se libérer d'un cachot, éviter des loups démoniaques et assistez à la mort d'un de leurs compagnons.
Aënor était content de voir Halbarad et Forlong en particulier sains et saufs, il commençait à établi de bon lien d'amitié entre eux deux. Il se promit que si il sortait vivant de cette aventure, il aiderait Halbarad et Forlong dans leurs taches, car c'était un vrai plaisir pour lui de rester avec eux ! Aënor avec ses belles pensées en à oublier où il se trouver vraiment. Alors d'un pas hésitant il s'avança vers le couloir où la compagnie trouva les loups il y a de ça une bonne demi-heure maintenant.

-Je pense qu'il faut aller pars là !

Il dit ça en montrant la porte fracturé par les animaux démoniaques. Il y avait dans la pièce une certaine atmosphère pesante, personne n'osait parlé, même le rohirimm fraichement arrivé ne parlais plus du tout. Alors Aënor parla :

-Cherchons quelques choses d'intéressant dans cette pièce.

Aënor fouilla un peu pars-ci et un peu pars-là puis il vit quelque chose de brillant alors il alla voir de plus près et trouva...

[Eorlund, le minimum est maintenant de 10 lignes, mais bon avec un post de 25 lignes juste avant ça va.^^ D'autre part, Aënor, des phases comme la dernière ne sont pas forcément bien, car la chose brillante n'était sans doute pas prévue par Aldarion. (Je sais j'ai fait pareil avec le coffre mais je te le dis juste^^)]

Une fois les retrouvailles faites, il fallait bien choisir une direction dans ce sombre Donjon, et, comme le disait Eorlund, ne pas rester ici trop longtemps. D'une part, parce que ces loups affamés pouvaient très bien représenter une partie mineure d'une plus grande meute, et d'autre part car le vacarme du combat contre les créatures pourrait avoir éveillé la vigilance d'êtres bien plus sombres et dangereux que des loups. Cette menace grandissait dans l'esprit d'Halbarad, bien qu'il n'eut aucune idée de ce qui pouvait se cacher ou résider en ce lieu inhospitalier...

"Eorlund a raison! Nous devons avancer sans plus tarder! Prnons se couloir, là-bas. Il faut bien commencer par quelque chose, de toute façon..."

Mais à cela, Aënor répondit qu'il fallait mieux emprunter la voie de la porte fracturée, et Halbarad ne discuta pas là-dessus: il était chasseur d'esprit, et ses pouvoirs valaient sûrement mieux dans cette situation que le hasard auquel se livrait le capitaine. Il s'avança à la suite de son compagnon, bien déterminé à trancher quelques têtes de loups s'il y en avait eu d'autres.

"Allons-y, alors, fit-il aux autres."

Le silence retomba, et tous les membres du groupe avancèrent vers la pièce, Aënor en tête de file. Cet esprit d'éclaireur était utile au groupe, mais qui va en premier s'expose aux pièges; il en avait déjà fait la dure expérience, il fallait espérer que cela ne recommence pas...

[Il faut lire les descriptions... on était déjà passé par la porte Saemon et moi]

Je saluai Eorlund. Un membre en plus ne ferait pas de tort à notre expédition. Je vis Aenor ramasser une pièce au sol... Une pièce d'or... Pas un grand butin... ( inutile de vous baisser 1000 fois pour vous enrichir XD )

Saemon indiqua la lourde porte face au couloir des loups.

- Nous devrions aller par là... Je crois que nous devons chercher une escalier remontant dans la salle inacessible...

J'acquièsai. Encore une fine déduction.

- Allons y.

A ma grande surprise la porte s'ouvrit sans trop de problême. Nous pénétrames dans une petite pièce fort lumineuse. Un escalier montait vers l'étage.
A gauche une lourde porte de fer. En face des escaliers un coffre finement sculpté. Sans doute au contenu interessant.

- Soit nous tournons par la porte de fer, nous prenons le risque de rencontrer des ennemis mais nous pouvons trouver la clef de ce coffre... Soit nous laissons le contenu du coffre à son inutilité et nous montons directement à l'étage...

// Chacun donne son avis et on m'attend pour ouvrir la porte //

Aënor trouva 1 pièce d'or, il se dit que c'était une des richesses du donjon, et qu'il y avait fort à découvrir ici. Quand Saemon déduit qu'il fallait remonter, il suivit le groupe en se postant derrière pour inspecter toujours le dos de la compagnie, Aënor se trouvait souvent tout devant ou tout derrière, soit il accompagnait, soit il trainait. Puis quand ils découvrirent la porte en fer et le coffre, Aënor voulut qu'on ouvre la porte pour aller chercher la clé dans la main d'une des créatures du donjon, au cas où il pourrait se faufiler doucement derrière les ennemis et leurs volait la clé. Aënor voulait à tout prit qu'on ouvre le coffre.

-Je suis d'avis d'ouvrir la porte pour récupérer la clé par n'importe quelle moyen et ouvrir ce coffre qui doit contenir quelque chose de capitale pour la bonne poursuite de notre aventure.

Aënor commença à doubler ses chers compagnons pour passer à la tête de la fil et attendre les instructions d'Aldarion, comme c'est lui qui doit trancher qu'allons nous vraiment faire. Alors il s'arrêta devant la porte et attendit l'avis des autres. Aënor pensa surement que un des leurs ne serait pas d'avis d'ouvrir la porte, c'était prévisible à voir leurs têtes faces à l'immense porte.

Quoique Aënor trouva une pièce en or, la salle dans laquelle ils étaient entrés n'avait, semblait-il, pas d'autre intérêt. Alors Saemon conseilla de monter... monter par quelque escalier afin de retrouver cette salle lumineuse qu'ils avaient pu deviner derrière les pierres amassées, tout à l'heure, à l'exeption d'Eorlund nouvellement venu.

Décision fort avisée de Saemon qui prouvait une nouvelle fois sa valeur, bien qu'il fut d'humeur secrète et plutôt mystérieuse par moment.

La porte s'ouvrit... le groupe pénétra à l'intérieur la pièce. La flamme qui brûlait dans l'esprit aventureux d'Halbarad fut de nouveau ravivée, comme il porta le regard sur ce beau coffre sculpté de fort bonne façon.

"Sans doute, rien qu'à voir l'aspect de ce coffre, le contenu doit mériter la peine qu'on cherche la clef... Mon intérêt pour les trésors et choses de ce genre me pousse à tenter le chemin de la porte de fer, tout comme le dit Aënor. Mais ce n'est là que mon humble avis, qu'en disent les autres? Eorlund, Forlong, et vous, Sire?"

En attendant que le reste du groupe tranche sur la route à suivre, Halbarad s'approcha quelque peu du magnifique coffre, observant les détails qui y étaient gravés.

Forlong regarda le coffre pendant un moment, s'imaginant les richesses que ce dernier pouvait contenir. Puis il regarda autour de lui. Ils etaient dans le donjon de Carn Dum. Il se rappella de la mort soudaine d'Eaquem.

Non, peu importe ce que contenait ce coffre, ca ne pouvait etre rien de bon.
Meme si c'etait de l'or et des diamants, ce seraient des richesses pillees par les orcs dans les villes de l'Arnor. De l'or maudit. Gagne au prix de sang.
Il dit, d'une voix forte qui sonnait etrangement dans ce donjon lugubre:

-Je propose de continuer notre chemin, et laisser ce coffre tranquille. On ne sait pas si il contient pas un piege, et meme si des objets des valeurs s'y trouvent, n'oublions pas qu'ils ont appartenus au roi sorcier du Angmar.
Ce serait une folie de risquer nos vies pour un contenu inconnu.
Continuons notre chemin.


Forlong regarda ses compagnons dans les yeux, en attendant leur reaction.

Je n'étais pas d'accord avec Forlong...

- Ce sont certes les richesses d'Angmar..Mais avant tout celle d'Arnor et nous devons les récuperer !

Saemon approuva. Nous étions numériquement supérieurs quoi que disent Berethir et Eorlund. Je fis donc signe à Saemon d'ouvrir la porte. Elle coulisa lourdement faisant un bruit dingue.
Nous pénètrame dans une salle d'une dizaine de mètre de long, et de trois mètres de large. Au bout, un coffre...
De part et d'autres plusieurs couloirs sineux qui semblaient s'enfoncer dans la montagne.
J'avais un mauvais pressentiment.

-Dépèchons nous...

Saemon courut vers le coffre et tentat de l'ouvrir.

- Il me faudrait cinq minutes...

Des cris gutturaux, aigus et sauvages retentirent en provenance des couloirs.Il y en avait justement six.

- Que chacun bouche une entrée le temps que Saemon s'occupe de ca !

Mes compagnons se placèrent rapidement en position. Je fixai le fond du couloir... Instinctivement je détachai mon arbalète de mon dos.

- Vous êtes des Soldat de l'Arnor! Peu importe ce qui sortira de ces couloirs ! Vous tiendrez!

Soudain, un gobelin arriva dans ma ligne de mire. Je le visai soigneusement et je pressai la gachette... Mort... Ceux qui le suivait semblèrent un peu moins courageux.

Saemon lanca un objet à Forlong.

-L'arbalète d'Eaquem!

Il retourna à son oeuvre.
J'engageai un deuxième carreau dans la rainure.Je ne tirerai pas une troisième fois...

Content que le choix d'Aënor fut le même de ses compagnons il s'engouffra avec les autres dans la nouvelle pièce du donjon. Aenor frémit en en entendant les bruits provenant des couloirs. En entendant l'ordre d'Aldarion il se plaça devant un couloir.

-Pour l'Arnor !

Il tira son arc, le banda et se prépara à tirer, quand un gobelin surgit du couloir, il courrait de toute ses forces et sautait partout tel un loup déchainé. Avant qu'il touche Aënor, la créature était morte, une flèche planté dans son torse. Puis prenant une flèche dans son dos, Aënor se fit prendre par surprise et un gobelin surgit plus vite que prévu lui gravant à jamais sur son torse une longue estafilade. Alors il jeta son arc et sortit d'un grand mouvement son épée transperçant la pauvre créature avec la fine lame de Saemon.

-Et un de plus !

Quand il acheva son deuxième gobelin, Aënor entendit surgir deux autres gobelins du couloir alors d'un geste vif, il reprit son arc et eut tout juste le temps d'esquiver le coup du premier gobelin. Il comprit alors en voyant le deuxième gobelin arrivait qu'il ne pourrait pas se servir de son arc. Vif comme l'éclair il le rangea et sortit l'épée de Saemon et son poignard. Un dans chaque main, il était fin près au combat.

-Approchez, vous allez voir ce que vous allez voir !

Alors Aënor chargea les deux gobelins, d'un force brute il asséna un puissant coup d'épée sur le plastron du gobelin, lui permettant de le fracturer aisément. Mais Aënor continua les coups successifs de poignard sur le même gobelin qui lui valut le coup d'un grand coup de poing administré par un gobelin. Ils ont beau être petit, ils sont très fort. Aënor se débarrassa du gobelin qui était sur sa tête près à le tuer, en lui assénant un puissant coup de poignard dans la tête. Il n'eut pas le temps de récupérer l'arme que l'autre gobelin était sur lui. Il se dégagea et entama un duel contre le gobelin, puis se dit. le gobelin est un esprit faible, alors avec ses dons il essaya d'entrer dans l'esprit du gobelin.

*Sauve toi, Sauve toi !*

Quand Aênor voyant que cela ne marchait pas s'apprêtent à le tuer, le gobelin devenu fou décampa vite fais. Ne percevant plus aucun bruit Aënor lâcha sa garde, il récupéra son arc et son poignard et essaye de voir ce qu'avait les gobelins sur eux. Les armes des gobelins n'étaient pas très puissantes, ils avaient une lame rouillée et petite, et un bouclier fendu ou presque. Rien de bon pour les armes, voyons leurs poches maintenant :

Aënor entendit alors une seconde valve de gobelins arrivé de son couloir, alors il eut une idée. Il prit toutes les armes des 4 gobelins et les planta au sol pour faire une petite herse d'épée. Au moins cela retarderais les gobelins de quelques secondes. En percevant les cris se rapprochait il sortit son arc et se prépara à décocher une flèche. Il recula quand il vit apparaître 5 gobelins. Il tira sa flèche et tua un gobelin, sous le coup de la précipitation, il rata sa deuxième cible. Les gobelins se rapprochait de plus en plus. Il banda son arc et tira, un gobelin fut touché à la jambe.
Mais ce n'était pas finit, il était toujours vivant. Alors Aënor sortit son poignard et le lança sur le premier gobelin, il toucha sa cible et le gobelin blessé tomba mort.

-Sire, il sont trop nombreux, j'entends encore des cris d'autres gobelins.

Il y avait devant Aënor encore 3 gobelins, il dégaina la lame de Saemon et commença à attaquer le premier gobelin qui s'offrit à lui. Déjà blessé, Aênor reçut une 3ème blessure au bras droit, une trainée de sang coulée le long de son bras. Ignorant la blessure, il lança un grand coup de pied dans la nuque du gobelin qui l'avait prit en traître. Le gobelin fut assommé et tomba à terre. Il restait devant Aënor un gobelin, quand il eut l'idée de reproduire l'usage de son esprit pour le terrasser.

*Sauve toi Sauve toi*

Cela marcha encore une fois, les gobelins n'étaient pas très intelligents. Maintenant Aënor avait le temps de prévoir la futur attaque des gobelins en continuant de poster des épées et des boucliers pour boucher le couloir. Il reprit son arc et se prépara déjà à attaquer... Quand il se dit et si il utiliser son pouvoir spirituel pour tous les faire partir en même
temps... alors Aênor prévint Aldarion:

-Protégez-moi sire, je peux les faire partir si je me concentre.

Aënor se prépara à tirer en attendant la réponse d'Aldarion

Halbarad entendit arriver une horde de Gobelin, semblant venir des profonds souterrains qui s'enfonçaient dans les montagnes.

*Les montagnes abritent les Trolls, se dit le Capitaine, mais à entendre les pas rapides et irréguliers, ça n'en est pas...*

Puis il crut deviner la nature des créatures:

"Des Gobelins! Dégainez vos armes! cria-t-il."

En effet, les créatures des profondeurs se trouvaient bel et bien être des Gobelins, avec des yeux jaunâtres et mauvais, une peau verte et suintante, des haillons sales, et une puanteur excessive.

"Eh bien, dit Halbarad, nous voilà pris dans un beau combat... Mais je préfère presque cette situation que le doute et la peur dans les tunnels brumeux! Approchez, ignoble créatures!"

Ses réflexions furent stoppées, comme les immondes créatures faisaient irruption dans la salle lumineuse. Esgalrïn sortit de son fourreau, belle et brillante, contrastant avec les sombres lames rouillées des Gobelins.

Cependant, les compagnons d'Halbarad furent plus prompts au combat, et le capitaine, se trouvant en arrière du groupe, n'eut pas de vis-à-vis direct. Il se contenta tout d'abord de "monter la garde" près de Saemon: c'était bien là le plus important.

Le rohirrim se trouvait au milieu de la mélée, tailladant de çà, de là, les membres ou le cuir chevelu des Gobelins trop présomptueux. Une flèche vint se planter dans le bouclier rond d'Eorlund, une deuxième faillit le transpercer aussi... il fallait agir.

"Tenez bon, Eorlund!"

Le Capitaine s'élança vers le tunnel d'où provenaient les traits. Esgalrïn s'abbattit sur les créatures bloquant sa course: un... deux Gobelins tombèrent au sol dans une flaque de sang noir. L'archer tira un autre projectile... qui vint frôler l'oreille du Dunàdan.

Ce fut la dernière flèche décochée par ce pauvre Gobelin, et sa dernière vision fut celle d'Esgalrïn lui passant sous le menton.

Halbarad se retourna... Hors l'arbalète du Roi, Saemon demeurait à présent sans grande défense.

Dans la semi-obscurité du tunnel, outre le rictus macabre de l'orque des cavernes qui venait de rendre l'âme, Halbarad put apercevoir un visage qui lui était familier, et qui arrivait de la salle lumineuse: il s'agissait d'Eorlund. Le capitaine lui avait sans doute sauvé la vie en tuant ce maudit archer, et maintenant, c'était le Rohirrim qui volait au secours du Dunàdan.

Des aboiements lugubres se firent entendre... Comme le pensait Halbarad, les quatre loups rencontrés précédement ne formaient qu'une infime partie d'une meute importante. Sans doute ces bêtes avaient-elles quitté la vie sauvages et le grand air du Nord, pour venir noircir leur coeur déjà sombre dans ce Donjon reculé.

Comme le conseillait Eorlund, les deux compagnons déguerpirent. Mais Halbarad retint le Rohirrim:

"Plaçons-nous de part et d'autre de la sortie du couloir! On les prendra par surprise!"

C'est ce qu'ils firent...

Les affreuses créatures débouchèrent dans la pièce dans un vacarme monumental, mais une épée de Rohan et une épée d'Arnor leur tombèrent dessus comme la foudre sur un vieil arbre. Au grand désarroi de la meute, plusieurs loups furent occis, tâchant le dallage gris d'une flaque de sang.

Mais les deux lames n'étaient pas suffisantes, et les autres forcèrent le passage.

"Saemon! Faites vite! hurla le Capitaine."

Les deux arbalétriers du groupe avaient intérêt à être précis s'ils souhaitaient la survie de Saemon Havarian...

- On s'arrache !!!

Saemon venait de crier. Je sortis mon épée. Les autres m'imitèrent. Le voleur courut vers la porte de fer. Nous reculames en repoussant les ennemis qui maintenant envahissaient la salle.
Je me défendait avec ma dague et je frappai avec mon épée... Il me faudrait une bonne armure pour me protéger des coups.
Nous arrivames épaules contre épaules à la porte. Je fis passer Eorlund et Aenor en premiers. Halbarad et moi tenions la porte avec Forlong.
Saemon cria.

- PRET !

Nous nous engoufframe dans la porte que Saemon referma lourdement derrière nous. Nous étions sauf, les gobelins ne passerait pas les portes...
Le silence regna quelques minutes tandis que nous reprenions notre souffle. On entendait les coups sourd des gobelins sur la porte...
Finalement je souris à Saemon. J'aimais l'Adrénaline.
Il inséra la clef dans le coffre... Et en ressorti un anneau.



// Si cela interesse quelqu'un Il y aura d'autres objets, mais ils se valent tous, en cas de litige, je choisirai l'argumentation la plus logique.//

Aênor comprit alors que le Roi ne voulait pas tuer les gobelins mais juste les contenir pendant un laps de temps. Quand Saemon eut finit, il cria de toute ses forces pour qu'ils entendent qu'ils devraient rebrousser chemin. Aënor d'un coup d'épée égorgea un gobelin, puis commença à retourner vers la porte de fer. Il passe devant Aldarion, Saemon, Halbarad et Forlong. La porte refermé, ils étaient tous soulagés d'être encore en vie.

-Ouf, nous avons eu chaud. Je suis un peu blésés mais rien de grave et vous?

Aënor parlait des blessures de la compagnie mais rien quand les regardant, si ils serraient restés là-bas, tous auraient été mort. Les gobelins ayant étaient trop nombreux, tout le monde avaient une certaine blessure plus ou moins grande. Quand Saemon ouvrit le coffre, l'anneau qu'il y avait n'intéressait pas Aënor. Tout ce qu'il voulait c'est une épée à lui, une bonne épée, rien qu'à lui...

-Je laisse l'anneau, je n'en veux pas prenez le. J'attends le moment où nous trouverons l'objet que je convoite.

Il parlait sans nul doute d'une épée magique d'Arnor volait par le Roi Sorcier qu'il espérait trouver dans ce donjon, même si il ne trouvait pas cette épée, il l'a cherchera dans d'autres donjons d'Angmar. Aënor tourna la tête et se demanda où iraient t'ils maintenant.

[Tu n'est pas obligé de l'a trouvé Mais bon cela me serrait utile d'avoir une épée à moi, cette épée n'a aucun pouvoir magique, elle est juste belle, tranchante facile à manier. Mais si tu veux lui donner quelques dons comme des runes inscrites, ou un pouvoir de détection comme celle de Forlong, en fait c'est toi qui voit.]

Les six compagnons tenrèrent une sortie afin de se mettre en sécurité derrière la porte de fer.

Ils chargèrent, balançant leurs lames de côté sans grande précision, trop accupés à courir droit devant. Mais la tactique ne fut pas si dépourvue de succès: le groupe se retrancha derrière la solide porte, tous vivants semblait-il...

De l'autre côté des montants, de grands cris de désarrois et de haine sortaient de la bouche des Gobelins. Qu'importe... ces six voyageurs insouciants trouveraient un sombre fin à un moment ou à un autre, pensaient les créatures dans leur vilain for intérieur. Et les Gobelins connaissent mieux le donjon que quiconque...
Ce n'était que partie remise.

Halbarad attendait avec empressement l'ouverture du coffre, espérant voir quelque arme précieuse. Ils avaient tous risqué leur vie pour avoir le privilège de connaître le contenu... et maintenant tous les regards se portaient vers Saemon, qui détenait la clef.

La clef tourna... le coffre s'ouvrit, et dans la main de Saemon, un bel anneau argenté était visible.

Visiblement, Aënor ne s'attendait pas à cela, et n'en voulut point. Halbarad aussi fut un peu déçu, mais, en y réfléchissant, il possédait déjà des armes, mais n'avait point d'anneau:

"Je prendrai cet Anneau, si aucun autre n'en veut. Il peut être utile dans les étendues sauvages du Nord..."

Saemon lui tendit l'objet... en l'examinant de plus prêt, le Capitaine put voir une écriture Elfique gravée sur la face intérieur:

"Anneau Loup! dit-il pour ses compagnons... En language commun bien sûr."

[Si quelqu'un le veut absolument, je lui le laisse, mais si vous voulez attendre de voir les autres objets qui vont être découverts, je veux bien le prendre .]

Forlong avait atrappe l'arbalette d'Eaquem, et s'en etait tout de suite servi.
C'etait une arbalette legere, qu'on pouvait recharger a la main. Ca faisait longtemps que le capitaine n'avait pas utilise d'arbalette, les regles de chevalerie du Prince Berund interdisaient d'ailleurs l'utilisation de cette arme. Mort ou Gloire...des mots que le Prince aimait tellement.
Mais il n'y avait pas le temps de penser aux morts.

Le premier carreau transperca la gorge d'un gobelin, et Forlong eut le temps d'en tirer un deuxieme avant que les autres ennemis n'arrivent devant lui.
Ensuite il sortit Lunerill, son epee antique.
La lame brulait d'une flamme bleue, enragee par la proximite des gobelins, s'impatientant de verser le sang de ces viles creatures.

Forlong avait un avantage au combat; il defendait une position, arme d'une lame plus longue que celles de ses adversaires. Peu de gobelins arriverent suffisament pres de lui pour pouvoir l'atteindre avec leurs sabres noirs.

Cependant les creatures etaient de plus en plus nombreuses, et Forlong etait content lorsque Saemon donna l'ordre de repli.
Meme si combattre des gobelins n'etait pas difficile pour un veteran comme le capitaine Forlong, quelques archers, des orcs noirs, ou un troll, pourraient changer completement la proportion des forces.

Le capitaine regarda l'anneau avec interet, mais sans le desirer. Il ne protesta pas lorsque le capitaine Halbarad le demanda pour soi.

Il dit:

-Un bel objet, et il valait peut etre ce combat, vu que aucun d'entre nous n'est blesse. Cependant il nous faut etre attentifs. N'oubliez pas, les gobelins connaissent mieux cet endroit que nous. Et ils ont surement un chef. Ils savent a present qu'un groupe d'hommes aux epees brillantes s'est introduit dans les souterrains. Ils feront tout pour nous tuer.

Ce furent des paroles graves, mais prononcees sans peur. Le capitaine Forlong etait pret a se battre pour l'Arnor.

Je trouvai la remarque de Forlong pertinente. Mais il n'avait pas une experience des donjons suffisante que pour prédire le comportement des gobelins.

- Il ne chercherons pas à tout prix d'autre moyen de nous coincer. Nous les avons deranger, ils ont riposter. Nous devons simplement nous attendre à un acceuil chaleureux à la sortie...

Je souris jaune. Il faudrait être rapide. Je designai l'étage au dessus. Via les escaliers.

- Allons y...



Nous nous retrouvames à nouveau à l'étage précédent, de l'autre coté des gravats. Nous étions dans le coin du fond opposé à la porte. Une sorte de plan d'eau occupait toute le centre de la pièce tandis qu'un escalier montait vers l'étage. Il y avait à nouveau un coffre qui semblait précieux.
Saemon s'en approcha et crocheta la serure. Il lui fallut un bon petit temps mais il finit par en ressortir un objet à l'apparence déplacé. Il s'agisait d'un petit tonnelet.
Des runes elfiques assez fines étaient tracées sur le tonneau.. Je les déchiffrai avec peine tant l'écriture était éffacée par le temps...

- Gal..vorn... Du galvorn? Un tonneau fort précieux à mon avis... Il n'y aura pas moyen de forger un grand trésor avec, mais même une dague de ce métal serait meurtrière.



Tout le monde soupessa le minerai sans l'ouvrir.

- Quelqu'un est interessé ?

//même principe que l'autre fois //

De retour au premier étage du Donjon, Halbarad se demanda bien d'où pouvait provenir l'eau de cette petite "mare", si tant est qu'on put appeler cela par ce nom... sans doute quelque source provenant des montagnes toutes proches. Enfin, quelle importance après tout?

Le Capitaine avait porté l'Anneau Loup à son index droit, et le métal froid brilla légèrement dans cette pièce lumineuse. Regardant contre la paroi du mur de droite, le Dunàdan vit une autre coffre, que le savoir-faire de Saemon se chargea d'ouvrir... et en sortit un petit tonnelet assez lourd.

"Du galvorn... répéta le capitaine à la suite de son Roi. Ce précieux métal peut servir à bien des emplois, et je commence presque à regretter d'avoir pris si vite cet anneau. Mais servez-vous, mes amis! Allons, qui le veut?"

Mais Halbarad, eut-il pu posséder ce tonneau, n'aurait sans doute pas pu en voir quelque utilité par la suite: il fallait l'aide d'un forgeron pour réaliser quoi que ce soit, et il n'en rencontrerait point avant un certain temps. De plus, il possédait déjà une épée et un poingnard en argent... l'anneau lui était bien plus utile.

"Monterons-nous au deuxième étage, mon Roi? Car s'il en est ainsi, mon coeur me dit de ne pas traîner ici, de ne pas s'attarder en chemin. Si nous voulons ressortir vivants de ce donjon, il faudra survivre aux Gobelins, et la célérité est requise!"

Passant de main en main, le tonnelet fut soupesé en dernier par Halbarad, lequel le rendit ensuite à Saemon Havarian.

Aënor regarda de plus près le tonnelet de Galvorn, il n'avait jamas entendit parler de Galvorn mais d'après ses compagnons cela en valaît le coup, alors ce dit-il, prendrez-t'il le galvorn ou attendrait t'il d'avoir vraiment un matériau ou une véritable épée pour lui, parce qu'un poignard il en avait déjà un et n'en n'avait pas besoin de deux. Il décida qu'il répondrait en dernier pour l'objet comme ça il saurait si les autres membres du groupe le veulent, si non alors il le prendrait avec joie et ira voir un forgeron pour qui lui confectionnent une petite lame digne de ce nom ! Puis Aênor attendant la réponse du groupe, analysa la meilleure solution à avoir, il devait éviter les gobelins mais quand même s'enfoncer dans le donjon un peu plus profondement. Alors il déclara :

-Je pense que nous devrions nous enfoncer dans le donjon pour trouver d'autres richesses encore plus imprésionnante que celle-ci.

Alors d'un pas décidé il se dirigea vers le couloir menant au deuxième étage

-Alors vous venez ! Si personne veut du tonnelet moi je suis preneur, mais je voudrais votre avis d'abord...

Puis Aënor attendit les directives du Roi Aldarion.

Berethir se batait ardemment depuis l'entrée dans le donjon, même s'il fut reservé et préférait utiliser des moyens plus discrets pour anéantir ses adversaires, que de sortir son épée scintillante, qui aurait vite fait d'attirer nombre de Gobelins.
Ils allaient remonter au Second Etage sûrement, et aucun trésor qu'il ne vit n'intéréssait Berethir.
Et aucun n'allait l'intéresser. Car il ne souhaitait sûrement pas avoir en sa possession un objet qui fut longtemps sous l'emprise de Carn-Dûm.
Alors, pour la première fois durant son entrée dans le Donjon, Berethir parla:

*Roi Aldarion, ce n'est point dans mes habitudes de présser quiconque, ou de faire ne serat-ce le moindre bruit, mais si nous attardons ici, à contempler ce tonneau de Galvorn, il nous sera sûrement fatal.
Les Gobelins vont débarquer ici d'une minute à l'autre, alors soit nous combattrons et risquerons de mourir ou d'être blessés, soit nous partons!*

Puis, Berethir dégaina son épée, et la pièce fut emplie d'une lueur bleue argentée, et tout devint aussi clair qu'en pleine journée.
Alors, Berethir redit:

*Tar-Aldarion il nous faut partir et vite!*

Alors, il suivit Aënor attendant les autres qui ne faisaient mouvement.