Chapitre 1 : L'Ombre

La surprise avait été totale, en haut, sur la petite colline et des cris de stupeurs s'élevaient du sommet où certainement régnait la plus grande confusion
Après quelques salves, Silivrien avait donné l'ordre pour l'assaut. Les elfes de la maison de l'Arbre s'étaient élancés dans la pente, Laurelin en tête qui brandissait son épée. Il hurlait des encouragements en direction de ses frères d'armes.
Les seuls ennemis qu'ils rencontrèrent pendant les trois quarts de la montée furent des corps d'orcs traversés par des flèches qui roulaient le long de la pente et le combat se résumait à une seule chose, faire preuve de suffisamment d'adresse pour les éviter.
La dernière partie fût nettement plus ardue. A l'approche du sommet de la petite colline, le terrain était couvert de neige et la pente se fit glissante. Des traits jaillirent pour accueillir les elfes. Certain tombèrent juste à côté de Laurelin, avant de disparaitre de sa vue, roulant eux aussi, pour s'arrêter enfin en bas du versant contre les corps de orcs qu'ils avaient évités, quelques instant plus tôt.

Dans les derniers mètres, l'inclinaison se fit encore plus forte. Laurelin avait choisi de carrément remiser Estelië dans son fourreau ayant besoin de ses deux mains pour s'accrocher aux quelques racines qui dépassaient du manteau de neige.
Enfin ! Certains des combattant de l'Arbre réussirent à mettre le pied sur le sommet et les combats s'engagèrent ...

Sans Laurelin toutefois, pour qui le comité d'accueil avait réservé un violent coup de gourdin qui s'écrasa sur son épaule, l'obligeant à lâcher prise ... Il tomba en arrière dans la neige en poussant un cri de douleurs et se mit à rouler et à glisser dans la pente avant que sa course folle ne soit stoppée par un rocher. Ses mains s'y accrochèrent au dernier moment mettant un terme à la descente ...
Il souffla quelques instant avant de regarder autour de lui. Il était redescendu jusqu'au milieu du versant, son épaule le faisait souffrir et Silivrien qui avait entamer la montée avec ses archers, arrivait à sa hauteur ...

- Silivrien !! ... Je ... Hum ... Fais attention ... Heu ... Ca glisse !! ... Un peu ...

Saemon me fit un petit sourire. Il n'avait été que le guide... Mais ses talents d'assasins avaient permis de faire disparaitre l'un ou l'autre soldats réfractaire à l'idée de combattre pour le bien.
La situation était à notre avantage, l'ennemi reculait, et la percée de Rustor les affaiblisait encore davantage. Les orques et les orientaux reculaient dangereusement vers les montagnes et d'autres ennemis encore. La victoire serait bientôt à nous...
Pourtant, le dernier chef barbare ne semblait pas s'inquiéter outre mesure de ce revers de fortune...
Il continuait de semer la mort. Je vis Saemon encocher un carreau dans une petite arbalète...Je compris ce qu'il projetait.

- Non ! Ne te réduit pas à leur niveau de lacheté ! Ici tu es sur un champ de bataille, pas dans un donjon ! Ici on combat en regardant son adversaire....

D'un geste brusque, mon ami jetta son arbalète au sol...

- Prie les dieux qu'il ne se retrouve pas dans la même situation que moi... car lui il n'hésitera pas...

Je ne réagis pas,il avait raison..mais cette hésitation était la marque des hommes bons. La pitié avait eu autrefois de puissantes vertus.
Je vis du coin de l'oeil Lunidel qui se frayait un chemin vers celui qui était appelé Meovan.

Erco était resté fixé sur Arka pensant à tout ce que ce renard avait fait pour lui. Il se rappelait, trop bien, des combats au Mordor ou du siège de Dol Amroth. Il revit des visages de ses adversaires souvent montrant une grande souffrance après avoir reçu le coup fatal. Ce n’était pas le faite de tuer des orcs qui lui faisaient de la peine, mais d’avoir tuer des humains, ces êtres comme lui combattant à la solde de quelques grands hommes. Il vint même à se demander pourquoi donc se battre. Et a cette réponse, il n’avait qu’une seul réponse : la vie, toute homme se bat pour rester en vie. Lui-même, Erco Skaline fils d’Elroc, se bat pour rester en vie et jamais il n’avait hésité à abattre son épée. Et jamais il n’avait remis en question ses actes passés. Peut-être est-ce le refus de Jade à le tuer qui le titillait à ce point car lui, il n’aurait pas hésité à la frapper et à la tuer, femme ou pas.
Il entendit le grondement d’Arka et il tourna la tête juste au moment un homme du Nord commençait une frappe qui lui était destinée. Le chevalier, de sa main gauche, dégaina son poignard et intercepta la frappe et de sa deuxième main, il envoya un coup avec le tranchant de la lame qui alla perforer l’armure de ce barbare et qui mordit sauvagement la chair de ce dernier. Le chevalier Skaline dégagea son poignard et donna un rapide coup vers la jugulaire du Nordique qui tomba le gorge tranchée et le flanc ouvert d’ou coulait du sang en abondance. C’est juste à la fin de ce court duel qu’Erco vit Jade debout près d’un grand Nordique frappant comme un lion tranchant, broyant tout autour de lui. Si Erco avait été en parfait état, il aurait sûrement chargé ce géant du Nord, mais ce n’était pas le cas. Et, donc, il se contenta de frapper une fois de sa main droite, celle tenant Amdir, son torse puis il la pointa vers Jade comme pour dire on se reverra ne t'en fait pas ou je attend que je te charge. Erco se tourna et allait partir de cet enfer sanglant, mais il hésitait encore car il n'avait jusqu'à maintenant jamais abandonné un combat, mais d'un autre il n'était pas en état de combattre un adversaire si redoutable. Le chevalier fit un pas en avant vers l'arrière des lignes de l'armée unifier, mais brusquement il fit demi tour et commença une marche vers Jade. Erco n'avait jamais arrêté un combat et il ne commencera pas aujourd'hui...

La hache de Hadroc faisait merveille, appuyée par les lames de Jade. C'était étrange de voir deux personnes aussi disparates s'unir avec une complicité et une entente parfaite dans un ballet sanguinaire, elle la petite khandéenne verte et lui le géant roux. A l'évidence ce n'était pas la première fois qu'ils s'accordaient ensemble, se complétant remarquablement bien. Le duo s'en sortait plutôt bien, mieux que leurs compagnons d'armes en tout cas, qui s'ecroulaient tour à tour.

- Hadroc, j'pense qu'on devrait se replier!
- Pis quoi encore Jade! pas question que j'loupe la bagarre parce que t'as les chocottes et qu'tu pisses dans ton froc! T'as pas c'qui faut P'tiote, j't'ai déjà dis, qu'il t'fallait une bonne grosse paire d'....

Sa phrase peut mémorable fut coupée par le craquement sinistre d'un crane qu'on enfonce, ce qui évita à Jade t'entendre la suite. Il avait beau faire l'indomptable invincible, elle le sentait s'épuiser. Elle l'entendait haleter de plus en plus à chaque fois qu'il levait son arme disproportionnée. Mais pour rien au monde, ce gros ours entété ne l'aurait admis. De son coté la guerrière perdait à chaque nouvel assaut en vitesse et en précision. Il faut dire que surveiller les arrières d'un tel mastodonte relevait de la folie pure.

Un nouvel assaillant se jeta sur elle mais fut reçut avec rapidité sur la pointe efilée d'une des deux lames courbes. Il ne tomba que pour laisser apparaitre le visage connu d'un chevalier.
Un chevalier de valeur certes, mais un chevalier boitillant, l'arme au clair et la main sur son flan ensanglanté. Vu son état, elle n'en ferais qu'une bouchée.

- Tssss Jade!! t'les prend d'jà à moitié crevé! T'parle d'un parcours d'santé!

Elle souria un bref instant. Décidément son compagnon ne savait pas reconnaitre la valeur d'un homme. Et celui la restait dangereux même amoché.

Erco pressa la pas sachant qu’il ne saurait en “sécurité “ qu’après avoir engagé le combat avec Jade. Et il avait raison car à peine deux pas fait dans la direction de la Khandéenne qu’un orc lui sauta dessus. Le chevalier bougea Amdir de façon que l’orc aille s’y empaler. Sa maigre armure n’opposa pas plus de résistance à l’épée d’Erco qu’une vague se brisant contre un récif. Le rohirrim sortit son épée d’un mouvement de dégoût et murmura :

-Toujours aussi stupide ces bêtes, faudrait vraiment penser à faire le ménage un de ces jours, mais un grand à fond sans pitié tuant toute cette vermine d’un seul grand coup porté à leur cœur.

Tout en parlant le chevalier se rapprochait de Jade d’un bon pas rythmé par le coup des épées se heurtant et des cris de douleur. Arrivé à cinq mètres de Jade, Erco cria :

-J’ai pas eut le temps de te répondre, tu étais trop occupés à protégé ton compagnon qui semble vraiment épuisé, devrait faire une sieste. Toi tu te bats pour quoi, si ce n’est pour l’argent ? La gloire ? Si oui, je ne vois pas laquelle car combattre pour le Mordor n’est pas glorieux mais honteux.

Il se tut et la fixa, il avait avancé d’un bon mètre. Sa main était tenait fermement Amdir et son autre main son poignard qui empestait l’orc, tout comme lui en faite. Il venait de comprendre l’un des points faibles de Jade. Elle semblait attachée à son compagnon rouquin et celui-ci était du genre à charger puis réfléchir. Il semblait incontrôlable et Erco voulait l’énerver pour qu’il commette une faute dictée par une rage indomptable. Mais le chevalier Skaline savait aussi que se moquer de ce genre de molosse dans son état n’était pas la chose la plus sensé à faire. Il risquait de mourir bien plus vite que face à Jade mais il s’en fichait car aujourd’hui un homme était mort pour lui permettre de vivre et abandonné un combat était, aux yeux d’Erco, les insulté et ça il le refusait.

[HRP Signalez moi toute incohérence sur mon texte étant donné que je suis très perdu, enfin je fais dans la longueur lol vu que j'ai pris un peu trop de retard HRP]

L'armée libre des peuples de la Terre du Milieu avait parcouru les derniers milles jusqu'à la bataille, la haine remplissant déjà leurs cœurs car la première victime était déjà connu de tous et respecté pour son nom et sa bravoure. Gebir ne l'avait rencontré que brièvement à Annuminas mais il savait beaucoup de lui ayant longtemps voyagé avec son ami et serviteur Tior. Pour Gebir, on venait de perdre un nouvel ami, un membre de la guilde.

Grande défenseur de la Terre du milieu, l'organisation comptait toute sorte de membres divers et complémentaires. Il était là pour la représenter avec ses amis Meneldir et Forlong.
Le grand chevalier tout d'argent vetû avançait au milieu de ses frères d'armes à l'avant de la bataille avec l'infanterie du Grand Royaume du Sud. Certes, ce ne serait pas les 400 hommes qu'il avait pu recruter à Dol Amroth qui ferait la différence mais au moins ils étaient là, prêt pour la bataille. Une des seules choses que regrettait le vétéran était de ne pas pouvoir prendre la tête d'une colonne de chevaliers en lourde armure. La plus lourde cavalerie du Gondor et de la Terre du Milieu mais peut être pas la plus efficace car le Rohan était venu avec sa cavalerie manœuvrable et redoutable par ses charges rapides.
Lui n'avait que 350 fantassins tout armés pour la guerre. Plastrons de métal, genouillères, épaulières,cottes de mailles, brassières et des armes à foison. Si le commandant des forces du Cygne ne pouvait pas combattre à cheval,alors il tiendrait le flanc gauche de l'armée. Boucliers et lances allaient montrer aux ennemis ce qu'une armée de métier savait faire. Tous avaient accrochés à leur ceinture une longue épée et deux dagues pour la combat rapproché.
Derrière eux, l'immense armée des elfes les suivait avec les nains alors que l'Arnor, leurs frères, constituait la deuxième ligne juste derrière eux.
Il jeta un regard lointain du côté oppossé en direction d'un autre seigneur parmi ses hommes. Un seigneur avec qui il avait longtemps combattu à Dol Amroth. Forlong, nouveau capitaine d'Arnor, n'avait eu que très peu de temps pour prendre en main cette armée si différente de celle du cygne. Si on considérait le sang qui coulait dans les veines, les dunédains étaient des guerriers redoutables en combat individuel alors que les lourds chars de guerre qui n'était qu'une légende dans les royaumes du Sud semblait destructeur. Il avait approché ces machines pour en connaitre ses points forts et les différentes tactiques qu'on lui expliquat avec beaucoup d'entrain et de fierté.

Ahah, la fierté. Grand mot chez nous et partout ailleurs.
Fierté, Honneur et Gloire

Lui la connaissait la fierté surtout aujourd'hui après tant d'aventures et de batailles qui l'avait mené jusqu'à son destin.

Son regard se porta alors vers l'avant de la bataille: des cohortes noires d'orcs des montagnes et de Gobelins formaient la principale constituante de l'ennemi mais il n'y avait point que cela car du Sud était venu les cruels Haradhrims connu pour avoir les meilleurs archers jamais vu dans ce monde après les elfes. Les derniers rangs semblaient rempli d'une masse confuse de mercenaires, de trolls, et d'autres immondices du mal. Acculés à un à-pic rocheux, ils ne pourraient que combattre ou mourir car les chefs ne voulaient que la victoire et la bataille serait longue et épuisante.

Les soldats de Dol Amroth devraient tenir leur place et pousser l'ennemi jusqu'au bout pour un ultime combat. Telle était la stratégie.

Le capitaine parmi ses hommes rugit d'impatience:

"Aurë, entuluva !"

Et tous ses hommes répondirent car il connaissait ce cri mythique, symbole du feu prince Berund et le cri mythique d'une bataille dans le nord d'où peu sont revenu mais qui resterait dans les légendes.

"Mort ou Gloire"

Il sourit, l'Earkano sourit devant la ferveur de ses hommes. Il savait que leurs vies ,ils les mettaient entre ses mains, prêt à mourir pour ces idéaux. On leur avait appris à ne jamais faiblir face à la mort, à toujours l'accepter et ce fût ainsi qu'il adviendrait.

Les cors rugirent dans chaque camp comme deux animaux rugissant et s'observant sans aucune réticence. Les cors du Gondor et de l'Arnor montraient leur fierté mais derrière ce fût les elfes qui semèrent un plus grand désarroi dans le rang des orcs car leur mélodie semblait sortir du plus profond des entrailles de la terre et elle rappelait les batailles de jadis et la puissance des elfes.

Puis, sans aucun signe avant coureur, les haradhrims lâchèrent une première volée de traits alors que les orcs s'élançaient dans le no man's land entre les deux forces antagonistes.

Boucliers !

Mais ce fût inutile car les soldats savaient que faire et bientôt une carapace se forma sur les soldats composée de boucliers carrés avec l'emblême du cygne.

Les flèches tombaient sur les rangs comme la pluie dans un lourd hiver puis un pause.
La première volée venait de passer et la seconde allait arriver.

Archers tirez!

Les boucliers descendirent et les archers se levèrent, l'arc déjà bandé et les traits fusèrent avec ceux de Gondor et bientôt des elfes qui provoquèrent une débandade dans les premiers rangs décimés. La tortue se reforma et les immondices des cavernes se reformèrent en une masse plus compact. Les haradhrims lâchèrent une seconde puis une troisième volée alors que les premiers rangs des orcs venaient s'enfoncer sur les lances des dol amrothiens et sur celle de Gondor.

Le combat commençait enfin.

Gebir à l'arrière venait de passer son heaume sur sa tête et s'avança vers les premières lignes en voyant les signaux indiquant qu'il fallait avançer.

Jouant des coudes, il arriva enfin en seconde ligne,là où le bouclier incliné sue le devant et la lance dans la main de telle façon que l'on puisse frapper les ennemis empalés.


"On pousse! On avance! "

"C'est à babord qu'on saque, qu'on saque, c'est à babord qu'on saque le plus fort."


Quel entrain!

Maintenant atteint par la masse compacte des orcs, les archers du désert stoppèrent leurs tirs au niveau du Gondor et frappa plus en profondeur vers les elfes.
Gondor avançait lentement, repoussant peu à peu les orcs en perdant des hommes qui étaient immédiatement remplacé.
La formation du cygne montrait une expérience martiale parfaite, car chaque rang de soldats avait son rôle. Le premier rang se composait seulement des lances et des boucliers sur lesquelles l'ennemi se fracassait. Adossés à celui ci, ils ne tuaient guère mais étaient la maille centrale du combat alors que le deuxième et le troisième frappait par dessus les boucliers un peu dans le vide. Puis les autres lignes se devaient de soutenir les pertes et empêcher un quelconque contournement du flanc.

Gebir plongeait inlassablement sa nouvelle lance de simple bois dans la masse hideuse quand la cavalerie passa sur le flanc provoquant la panique chez les orcs et permit aux soldats de gagner plusieurs dizaines de mètres rapidement.
Il vit passer le Roy de l'Arnor[HRP ce tyran admin de l'Arnor HRP] entouré de la Garde de la Rose en lourdes armures sur de fiers destriers.

Les soldats du cygne entonnèrent des champs de guerre tout en combattant en perdant des soldats car le combat était brutal et impartial.

Les armées s'enlisaient lentement lorsque le cercle fut rompus parles hordes de barbares et de trolls venu en renfort des orcs. Gebir cria fortement puis souffla du cor, prêt à mourir pour la cause.


A l'assaut, aucune pitié.

Ils ne se le firent pas dire une deuxiéme fois et les premiers rangs foudroyèrent les rangs d'un lot de lances, parfois brisé souvent fendu.

Les épées jaillirent des fourreaux avec des grincements sinistres.

Gurthascar part en guerre.

Pour Gebir, pour le cygne et pour le Prince!

L'armée se décomposa en plusieurs groupes et s'enfoncèrent dans la mêlée rempli de barbares sans discipline mais dirigés par des chefs indépendants respectés.

De lourdes haches vinrent en réponse des boucliers et le combat reprit sa fureur. Bien entendu, ils s'épuisaient plus vite mais les dégâts qu'ils faisaient en valait la peine.

Mort Rapide fendait les casques rouillés des orcs et déversait le sang des barbares.
Le seigneur de Pinath Gellin vit approcher lentement les semi trolls, des êtres cruels et moins stupides que leurs frères des montagnes. Pour simple armure, des plaques de métal fixées entre elles.

Les rangs s'écartaient pour les laisser passer et Gebir rassembla une paire de soldats autour de lui dont la belle Alilan qui poussa un cri de guerre à faire fuir un suderon.
Les épées ne seraient que peu efficaces face à un tel adversaire et seuls lui et Alilan possédaient des armes de jet.
D'un signe, les soldats se mirent devant eux en position défensive alors que les deux guerriers vêtus tout deux de vert sortirent leurs arcs de leur dos. Le sien était court et rouge alors que l'autre était vert et long.
D'un mouvement semblable, ils armèrent les flèches et visèrent le troll qui arrivait droit sur eux écartant ses "alliés" brusquement.

Ensemble! Maintenant !

Les traits fusèrent et vinrent se ficher dans le torse de la bête mais ce ne fut pas suffisant et ils recommencèrent alors qu'il atteignait les premiers soldats du cygne.

[HRP on va dire que c'est bon pour aujourd'hui HRP]

-J’ai pas eut le temps de te répondre, tu étais trop occupés à protégé ton compagnon qui semble vraiment épuisé, devrait faire une sieste. Toi tu te bats pour quoi, si ce n’est pour l’argent ? La gloire ? Si oui, je ne vois pas laquelle car combattre pour le Mordor n’est pas glorieux mais honteux.

Si Jade éclata d’un rire qui ce perdit dans les affres de la bataille, son compagnon, lui émit un rugissement funeste. Son visage prit une teinte colérique et son regard foudroya sur place le chevalier. Ses doigts se crispèrent et pendant un instant, juste un instant il pensa au bruit alléchant que ferait sa hache en rencontrant la chair tendre de ce petit soldat qui se prenait pour un homme. Mais l’heure n’était pas aux rêvasseries, et une épée mordante le lui rappela vivement.

-S’tu veux beauté, j’te l’poutre. J’verrais bien sa carcasse au d’ssus ma ch’minée
-Comme si tu en avais une!

Elle se mit en garde devant Erco, gardant un œil sur le géant négligeant. Elle le connaissait bien. Et si une chose marchait à la perfection sur lui, c’était bel et bien ce genre de provocation sur sa virilité. Et la solution était claire. Eliminer le provocateur. Elle n’avait pas besoin d’un taureau en furie a ses cotés, mieux valait prévenir que guérir.

-Voyons l’argent n’est pas négligeable. Ce n’est simplement pas l’unique raison. Mais celle-ci ne concerne en rien, et tu n’as pas besoin de la connaitre là ou je vais t’expédier. Les hommes ne sont pas raisonnables, si tu n’étais revenu, tu aurais peut être survécu. Maintenant tu n’es qu’un cadavre en sursis.

Son armure commençait à être légèrement enfoncée, surtout la spalière dont elle se servait fréquemment pour parer certain coup et ouvrir une brèche chez ses adversaires. Les lambeaux de voile perdaient de plus en plus leurs couleurs émeraude virant immanquablement au rouge. Même ses peintures de guerre disparaissaient sous les traces sanguinolentes. Sa poitrine se soulevait régulièrement. Son souffle encore profond et calme montrait qu’il lui restait encore pas mal d’énergie. Son regard brulant montrait toute la détermination et l’indifférence à supprimer ceux qui les menaçaient. Impressionnante et menaçante. C’est ainsi qu’Erco la percevait.
Lorsqu’elle combla les quelques mètres qui les séparaient encore, ses lames reflétant son ardeur renouvelée, éraflèrent le bras du chevalier. Juste en surface de la peau, à peine assez pour qu’une goutte de sang s’en écoule. Le mouvement de recul instinctif venait de lui sauver un bras. Sans lui laisser le temps de se remettre en garde, elle enchaina. Les épées courbes tournoyaient, s’écrasant tour à tour contre le métal d’une autre arme, celui d’une cuirasse lançant des gerbes d’étincelles, tant elle donnait de la force dans ses coups. Le duel se rapprocha, leurs corps se frôlant presque, se meurtrissant même. Elle pouvait presque sentir le souffle court du chevalier, sur son visage, sa nuque. Il pouvait presque toucher la masse brune de ses cheveux qui l’effleurait parfois. Assurant un rythme de forcenée, elle savait qu’il ne tarderait pas à flancher. Sa blessure au flan s’était remise à saigner, et elle ne lui laissait pas le moindre répit.

Bientôt il tomberait à genoux. Bientôt il ne serait plus que le souvenir d’un être aimé disparu dans le cœur de ses proches.

[disolée gebir de te griller la priorité, tu auras le droit de me facher!!]

Silivrien avait entamée l'ascension alors que Laurelin, grimaçant, se relevait en se massant l'épaule. L'elnaith avait prit quelques longueurs d'avance lorsqu'il s'écria en se lançant dans son sillage :

- Le pitre ? ... Moi ? Bien sur ! Se fracasser l'épaule contre les gourdins ennemis est véritablement ... Heu ... désopilant !!! Vraiment, J'adore !!!

A nouveau, il progressa avec difficulté le long de l'escarpement glissant. Plusieurs fois, il failli chuter, retrouvant son équilibre au tout dernier moment mais, finalement, il réussi à atteindre le sommet où le combat entre les forces elfiques de l'Arbre et les orcs faisaient rage.
A peine avait-il posé le pied sur la crête qu'il fût assailli par trois créatures aux jambes arquées et aux bras si longs qu'ils touchaient presque par terre. Il frappa le premier sans sommation, en pleine poitrine et un jet de sang noirâtre se déversa sur la neige jusqu'alors immaculée et les yeux de la créatures s'écarquillèrent sous l'effet de la stupeur et de la douleur. Le second s'approcha de lui avec un gourdin se qui mit l'elfe en rage.
Il fit mine de l'attaquer mais arrivé à sa hauteur, il se retourna subitement pour enfonçer son épée dans le torse du troisième qui cherchait à le contourner. Il pivota ensuite très rapidement et frappa d'une telle force que la tête du porteur de gourdin allât s'écraser cinq mètres plus loin.
Il s'arrêta un instant pour évaluer la situation. Le nombre d'orcs se réduisait considérablement et les rangers de l'Arbre prenait l'avantage. Laurelin, encouragé par la victoire proche se rua à nouveau à l'assaut et frappa plusieurs créatures ennemies, leurs corps sans vie tapissant le versant de la petite colline. Les derniers orcs survivant finirent par fuir, se jetant dans la pente.
Le salut ne leur serait pas accordé, Laurelin tendait son bras en direction des fuyards en criant à l'elnaith :

- Sili ! Tes archers !!!

Erco sourit à la réponse du Nordique. Le chevalier avait touché juste en provoquant cet homme du Nord. Mais ce fut Jade qui vint l’affronter, elle semblait ne pas vouloir que son compagnon aille au combat face à Erco. Ce dernier en fut déçu car il espérait se battre contre ce molosse qui avait plus de point commun au niveau du style de combat avec lui.
Le chevalier voulu répondre en faire en sorte d’enflammer ce géant du Nord, mais déjà Jade lui tombait dessus et rengageait le combat et durant un court moment de répit elle dit :

-Voyons l’argent n’est pas négligeable. Ce n’est simplement pas l’unique raison. Mais celle-ci ne concerne en rien, et tu n’as pas besoin de la connaitre là ou je vais t’expédier. Les hommes ne sont pas raisonnables, si tu n’étais revenu, tu aurais peut être survécu. Maintenant tu n’es qu’un cadavre en sursis.

Cette réplique remplie de haine fit sourire Erco, un sourire ironique ou moqueur. C’était ce genre de sourire qui énervait tant de gens et Erco jouait avec selon les situations de façon à rendre fou son adversaire où mettre en confiance un futur allié. Mais à part ce sourire, rien n’était joyeux chez le chevalier. Sa figure avait les traits tirés par la fatigue et la douleur, petite mais continuelle. Sa lèvre inférieure était éclatée et du sang en coulait tranquillement. Ses jambières et épaulières étaient teintées de rouge tout comme sa cotte de maille qui était, en plus, cassée à certain endroit suite à un coup trop fort. De cette même cotte de maille sortait un peu de sang, celui de son flanc gauche. Ses jambes étaient encore en assez bonne état, elles n’avaient que quelques éraflures superficiels qui ne dérangeaient en rien Erco. Ses bras étaient, contrairement aux jambes, plus meurtris, un léger filet de sang coulait du bras droit du chevalier. Tout cela faisait d’Erco un soldat fatigué, donc moins alerte, rapide et précis.

Il para un coup de Jade et contre-attaqua sans attendre, offrant une ouverture que la mercenaire saisit et failli lui couper le bras. Erco cracha par terre de rage, il était en train de perdre ce combat mais au moins il mourra avec honneur et dignité. Le rohirrim rassembla un semblant de ses derniers forces et envoya un coup de bas en haut. Jade fut obligée de parer avec ses épées qui furent, sous la force de l’attaque, pousser le haut et le chevalier profitant de cette ouverture il frappa avec son poignard qui blessa légèrement Jade au ventre, laissant une plaie d’environ cinq millimètres de profond. Cet enchaînement n’avait pas grand impacte sur la mercenaire, mais sur le moral d’Erco énorme, car c’était la véritable blessure qu’il lui infligeait depuis maints échanges. Il revint très vite en garde ne se laissant pas entraîné par une fougue quelconque qui éprenait souvent les jeunes guerriers avides de sang et de gloires, voulant montrer que c’était eux les plus fort, mais bien souvent c’était eux qui se retrouvaient parmi les morts.

Vers le Nord des Nords, tout les peuples en bataille purent entendre un chant résonner parmis les rocs et les plaines du champs de combat, un chant intense, un chant de guerre, mais personne ne su d'où cela venait.

Les combats continuaient toujours, mais une pression commenca à se faire sentir de chaque côter, qui faisaient ce Chant terrible et magnifique.
Etrangement personne ne savait exactement ce qu'était cette langue chanter au loins, mais tout le monde comprenait les paroles :

"Vous au loins qui bataillez!
Vous au loins qui vous entretuez!
Vous qui faite cela pour votre gloire!
Ou bien vos qui le faite pour votre salut!
Nous somme les Elfes Noirs!
Venu du Nord, chevauchant d'une lointaine contrée!
Nous venons pour le salut de ceux qui valent notre aide!
Et nous réduiront en poussière nos ennemis communs et les renderont raide!
Dans la mort où ailleurs, nous seront peut être emmenés!
Mais jamais l'abbandon ne nous viendra à l'idée!
Vous au loins qui bataillez!
Vous au loins qui vous entretuez!
Vous qui faite cela pour votre gloire!
Ou bien vos qui le faite pour votre salut!
Nous somme les Elfes Noirs!"

Les chants s'en furent suivit d'un hurlement massif, un hurlement à faire frémirent même les plus courageux guerriers.
Tous purent voir au loins venant d'une grande colline gelée, un bataillon armé, d'au moins 1000 Cavaliers, noir comme la nuit, pâle comme l'aube, et un grand éspoir se fit sentir dans les coeurs des Peuples Libres, et une crainte immense dans celle des sbires du mal, tout à coup le manicheïsme habituel se fit sentir encore plus qu'à la normale.

Les cavaliers se rapprochaient, le bruit des sabots de leurs chevaux pouvait s'entendre à des lieux de là, la glace et la neige se détachants et craquants à chaque geste, le bruit des lames, des armures et des boucliers cliquetant dans la plaine, la rage sur les visage froid et dans leur yeux sombre, une rage presque palpable, la rage de sauver Endor d'une fin, encore une fin qui pouvait s'annoncer, combien de fois y en allait il avoir?

Mais à l'approche leurs nombre ce fit moindre, la lumière faisait une illusion de nombre aidée de la colline et du froid, mais ils n'étaient que 2 et 2 fois 100!

400 Moriquendi chargaient la masse des hommes du mal, renversant tout sur leur passage, certains tombèrent, d'autre tuèrent, mais le carnage était là...

Insuffisants pour faire pencher la bataille malheureusement, mais une aide précieuse qui déstabilisa l'adversaire et laissa sont dos nu aux Peuples des Forces de la Coalition du Bien...Une chance, une seul!

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Faestel, l'avait vu dans ses rèves...c'est pour cela qu'elle n'était pas souciante de commander des hommes et qu'elle se battait pour se défouler et tuer le plus d'ennemis possible, aisin qu'elle savait qu'elle n'allait pas mourir...
Les valar le lui disaient, depuis sa plus petite enfance elle avait des visions prémonitoire incertains et incontrôler, mais qui s'avèraient hônnete la plus part du temps, sauf pour son dernier combat.

Ses visions ne lui avait pas tout dit et elle se retrouvait là à ne plus pouvoir se battre, peut être ne le pourrait elle plus jamais aprés ses blessures et multiple brûlures, mais peut être un vision le lui dira.

Elle pensa à Silindë, c'est grâce à lui que les Avri sont venus si vite, il avait été loin dans le nord, peut être trop loin pour survivre, mais assez pour avertir les Moriquendi.

Radamanthe se délectait des derniers événements. Il s'était obligé à encourager un maximum les soldats de Gondor, et les autres aussi, car dans la mêlée terrible qui se déroulait dans le nord désertique, les races avaient fini par se mélanger.

L'Intendant avait redouté que l'arrivée des Rhûniens ne mettent un coup au moral des troupes, mais il n'avait jamais imaginé ce retournement de situation des plus inattendus. Finalement, le travail de l'ambassadeur Sombre-Chêne avait porté ses fruits, et il n'avait jamais imaginé que leurs arrivée serait aussi bénéfique pour accentuer la position de force de l'Armée Unifiée.
Il avait sur le Roi de Rhûn rencontrer celui de Gondor avec un sourire carnassier, et ensemble ils étaient partis d'un rire qui fit froid dans le dos des soldats ennemis, avant de se remettre à combattre.

Et l'arrivée des Elfes de la Nuit, alors, les Moriquendi. Ils n'étaient pas beaucoup certes, et ils ne représentaient guère une menace terrible, mais quel impact psychologique pour les supôts des Ténèbres.


La Victoire et la Goire semblaient assurées pour les peuples libres.
La charge de Rustor avait décimé les rangs ennemis, la tactique des elfes était d'un redoutable efficacité, et jamais Gondoriens et Arnoriens n'avaient semblés aussi sûrs d'eux. L'arrivée coup sur coup des Rhûniens et des Moriquendi était le dernier renfort dont ils avaient besoin pour l'Achèvement Final, l'Ennemi était en déroute.

Ils avaient vaincu l'Ombre.


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