Voyage vers Dunharrow!!

Gallen sourit à Théobald


il se tourna vers le cavalier du Rohan et lui déclara

-Vous avez raison, Théobald, Cavalier du Rohan, il est bon de sentir le vent sur notre visage et de contempler les plaines du Riddermark.


C'est effectivement ma première mission en tant que garde du roi du Rohan. J'ai vécu mon enfance dans une ferme situé à deux lieues à l'ouest d'Edoras. mon père lars et Ma mère freya étaient de simples mais formidables Paysans Rohirrims comme il y en a beaucoup dans le Rohan. Ils m'ont inculqués valeurs et abnégation.Mais j'ai voyagé avec mon grand oncle "Norain le Conteur", peut être le connaissez vous, il parcourt les village du Rohan et raconte les légendes des Terre du Milieu dans toutes les tavernes. Il m'a appris à me battre car c'était tout comme vous un digne cavalier du Rohan mais désabusé par la guerre.J'ai aussi appris à combattre au cours des voyage, notamment avec un mercenaire nommé Kragen qui habite non loin d' Isengard..

Gallen fit une pause et reprit avec solennité

-Vous savez il ya quelques mois , j'étais aussi imbibé d'alcool que ce pauvre sire. En effet il y a six mois ; mon village a été attaqué par des hommes des montagnes qui ont tué ma mère et ... Gallen dut reprendre son souffle, la douleur était encore présente ma soeur Kaya.

Gallen avala sa salive et dit d'un air absent et le plus neutre possible

mon père s'est suicidé après ce drame.J'ai nommé mon épée Kaya en souvenir de ma tite soeur

Gallen eut un sourire sinistre, un sourire de loup qui montrait toutes ses dents et dit d'une voix glaciale.

Je les ai retrouvés et je me suis vengé. hélas je me sentai seul et me suis réfugié dans l'alcool , c'est norain qui m'a sauvé de cet état, en me faisant comprendre que je pouvais faire quelque chose pour empécher ce genre de drame, en servant le Rohan. Vous avez également raison , nous vivons une période trouble, le roi Firion était aimé du peuple, je m'en suis rendu compte lors de mes voyage, mais nous sommes dans une période de trouble comme toute période de succéssion donc méfiance!!

Voici mon histoire, cavalier Théobald

Gallen sourit au jeune cavalier puis d'un air dur fixa le dos du colosse qui chevauchait au devant et dit d'une voix base et suspicieuse.

Ce géant me permet bizarre, il sait monter à cheval tel un voyageur et vous avez observé ses mains?? elles ont l'habitude d'utiliser les armes, cet homme est plus qu'il en a l'air; croyez moi, mefions nous!!.

puis Gallen reprit d'un air gai

Et vous Théobald, qu'est ce qui vous a amené à servir notre Rohan chéri?

Oui, en effet. Cet homme, par certains aspects, n'avait rien d'un pochard qui passe ses journées dans des tavernes à boire une piquette vinaigrée. Ses vêtements élimés, sa monture, sa carrure...Et ce sac. Que pouvait-il bien contenir? Plusieurs fois, les deux nouveaux amis avaient pu voir Sernac y farfouiller, pour finalement ne rien en sortir. Il ne parlait toujours pas. En réalité, cet excursion ne devait pas plus le réjouir que sa présence pour ses deux compagnons de voyage malgré eux.

Le temps s'étaient couvert. Les cirrus de la matinée qui zébraient le ciel avaient laissé place à une voute laiteuse, belle et menaçante. Le vent avait forci, balayant les plaines du nord au sud pour venir s'écraser sur les Montagnes Blanches, dont les cimes se perdaient dans les cieux. Cette bise parut alarmer le meneur qui talonna son cheval. Devant eux, seules quelques collines et rochers. Ils avançaient vite.

Enfin, tandis qu'ils atteignaient une élévation, le Snowbourn leur apparut à l'horizon, serpent dont les écailles reluisaient dans la pâleur de cette fin de matinée. Sernac s'arrêta et observa, rapidement rejoint par les deux rohirrim... juste au moment ou Gallen exprimait ses doutes à Théobald. Le colosse, s'il n'entendit rien des messes basses, surprit l'air suspicieux du jeune garde royal. Il y répondit par un sympathique froncement de sourcil.

Nous devrions arriver près de la rivière à la mi-journée. Mais à ce que je vois elle semble boueuse, et j'ai peur qu'elle soit en crû. Espérons que le gué sera praticable. Si nous passons, le plus long aura été fait. Mais ça monte rude jusqu'à Dunharrow, et c'est pas dit qu'on mette moins de temps pour y monter que ce qui nous aura fallu pour arriver ici. Bref, on continue.

Il s'apprêtait à joindre le geste à la parole, mais au dernier moment se ravisa. Il chercha une nouvelle fois dans son sac et en tira un flacon dont le contenu semblait être le même que la veille. Il l'ouvrit, but au goulot une généreuse rasade, puis rangea la bouteille, sans rien proposer aux deux jeunes hommes. Sans attendre de recevoir leur critiques, il repartit.

Gallen leva les yeux au ciel, face au comportement outrecuidant du colosse.

Il fixa la bouteille utilisée précédemment par Sernac.

Le colosse partit au trot.

N'y tenant plus, Gallen mit Brindille au galop, se mit à hauteur de Sernac et lui demanda d'une voix claire:

Qui êtes vous vraiment Sernac ? un aventurier, un voyageur ou pire? Je vous préviens simplement que si vous nous amenez dans un traquenard, je vous tuerai de mes mains. ce n'est pas une menace mais un fait.

Gallen jeta un coup d'oeil vers le fleuve puis après une petite pause il ajouta d'un ton sérieux

-Mais vous avez raison sur un point, hatons nous, je n'aime pas trop ces nuages qui arrivent. Hâtons nous !!

Gallen ralentit un peu le rythme pour attendre Théobald.

//Vous avez oublié qu'il fallait traverser une rivière . Tant pis, mais le voyage n'est pas fini pour autant//



"Qui êtes vous vraiment Sernac ? un aventurier, un voyageur ou pire? Je vous préviens simplement que si vous nous amenez dans un traquenard, je vous tuerai de mes mains. ce n'est pas une menace mais un fait."

Sernac arrêta sa monture et se tourna vers Gallen. Il le dépassait d'au moins deux têtes, perché sur sa monture, et il ne devait pas en être autrement sur le sol. Ses muscles se contractèrent, sa mâchoire se crispa, ses poings se serrèrent, ses sourcils se froncèrent. Il fixa le jeune homme plusieurs secondes sans répondre, ses yeux disparaissaient en partie sous ses sourcils broussailleux, mai les éclairs de rage qu'ils jetaient n'en étaient pas moins puissant.

Alors peut-être le Garde Royal fraichement promu se rendit compte de sa probable prétention : le colosse qui se tenait en face de lui n'aurait aucun mal pour lui casser le poignet avec une seule de ses mains si l'envie lui prenait. L'intéressé sortit à nouveau sa bouteille, but, rangea le flacon puis répondit d'un voix sourde et vibrante de colère :

Depuis quand est-il défendu d'avoir un cheval en Rohan? Cela fait-il de moi un voyageur? Depuis quand est-il défendu de boire de l'alcool dans un taverne? Cela fait-il de moi un bandit? Vous ne savez rien de moi, et il ne me semble pas que je sois obligé de vous raconter ma vie comme vous semblez le faire avec l'autre. D'ailleurs, le pari que j'ai fait, c'est avec lui et lui seul, je ne vous ai jamais obligé à venir avec nous. Si vous avez peur que je vous vole ou vous tue, libre à vous de partir maintenant.

Il but une nouvelle gorgée d'alcool et reprit sa route sans attendre de réponse. Jusqu'à leur arrivé devant la route qui menait à Dunharrow, , il ne prononça mot.

La traversée du Snowbourn se fit finalement sans grande difficultés. certes, le niveau d'eau était haut et les trois cavaliers durent de tremper jusqu'à la taille, mais le courant n'était pas assez puissant pour être un danger. Sernac, durant toute le franchissement, avait tenu son sac élevé au-dessus de sa tête, puis avait consciencieusement vérifié que le flacon et son contenu étaient intacts.

Enfin, donc, cette route qui menait à Dunharrow apparut. Elle n'était pas bien longue, mais ne faisait que monter; C'est alors que la pluie, qui avait menacé depuis plusieurs heures, tomba. Au-début, ce n'étaient que quelques grosses gouttes qui éclataient lourdement sur le sol, mais rapidement, ce fut un déluge. Le sol devint boueux et spongieux, et les chevaux avaient de la peine à décoller leur sabot de cette fange.

Que faire? Attendre que la pluie s'arrête, ce qui pouvait arriver aussi bien vite que tard, ou commencer directement l'ascension? Sans se concerter avec les deux comparses, Sernac, la tête baissée pour se protéger de la pluie qui fouettait les visages, talonna sa montre qui avança.

Gallen avait senti une sueur froide glisser dans son dos pendant que Sernac le toisait, mais il s'était imposé de ne pas baisser les yeux, il ne répondit pas non plus à ces propos et resta dorénavant derrière le colosse au côté de Théobald, jetant de temps en temps des regards noirs vers le dos musculeux qui menait la marche.

La traversée de la rivère se fit plus facilement que prévu. Tout de suite après, Gallen frictionna avec énergie les membres antérieurs et postérieurs de "Brindille" pour éviter un choc thermique trop important.

Tout à sa tâche, il mangea un morceau de viande séchée , il en proposa un morceau à Théobald mais aucun à Sernac qui de toute façon continuait son ascension.

Gallen regarda d'un air maussade le ciel


-Je crains que le temps ne s'améliore pas, continuos la montée mais soyons vigilants

Gallen soupira longuement

Je suis bon pour nettoyer mon armure de A à Z

Gallen caressa l'encolure de sa jument, remonta en selle , sourit à Thébald, essuya l'eau sur son visage et suivit Le colosse au trot.

La pluie ne cessait de tomber, et les cavaliers avaient désormais leurs vêtements gorgés d'eau.

Outre ce fait, la piste ascendante était désormais très glissante et plus dangereuse que jamais.

Gallen avait raison de craindre pour sa jument. Que serait un rohirrim sans sa monture ?

Théobald jeta un coup d'oeil rapide vers le ciel. Aucune amélioration n'était à prévoir.

Le sommet n'était plus vraiment loin mais cela s'avérait risqué de continuer sous cette pluie battante.

Le garde interrogea Théobald.

-Que faisons nous, ontinuons nous ou attendons nous un tempos plus clément. S'il ya plus d'une heure de montée je suis d'avis d'ttendre un moment et de préserver nos montures sur un chemin si escarpé. Après tout les morts vivants seront toujours là, ils ont le temps.

Il avait tout à fait raison. Ils ne prenaient aucun risque à attendre que le temps devienne plus clément.

je m'en remets à vous, Ami, votre connaissance de cet endroit sera force de loi.

Théobald sourit à Gallen en guise de remerciement pour la confiance que celui-ci lui portait.

Bon, je pense qu'il serait bien plus prudent de s'arrêter un moment. Il nous reste encore un bout de chemin avant d'arriver en haut et puis cela ne sert à rien de risquer la vie de ta jument. Il est hors de question de risquer la vie d'une de nos montures ou de nous mêmes. Le chemin devient trop dangereux pour trois cavaliers.

Il se tourna vers Sernac.

Attendrez-vous avec nous ? Sachez que si vous voulez continuer il n'y à pas de problème. Vous pourrez commencer à préparer le camp de base pour la nuit - Théobald sourit - En revanche vous êtes aussi le bienvenu avec nous. Cette décision vous appartient.

Dès lors, Théobald descendit de son destrier, et emmena ce dernier à l'abri d'un éperon rocheux qui se dressait au niveau d'un des durs virages du chemin. De plus le sentier se trouvait ici un peu plus large, en tout cas capable d'abriter trois hommes et leurs montures.
Théobald fixe Gallen et lève les bras comme pour lui montrer ses frusques saturées d'eau.

Et bien, attendons maintenant, peut-être allons nous sécher ?

Il se mit à rire avec entrain. Il aurait fallu bien plus que cela pour le décourager.

Gallen descendit de cheval, passa sa main gauche sur sa figure détrempée et vient se mettre à coté de Théobald.

Il laissa le cavalier du Rohan, interpeller le géant

Attendrez-vous avec nous ? Sachez que si vous voulez continuer il n'y à pas de problème. Vous pourrez commencer à préparer le camp de base pour la nuit - Théobald sourit - En revanche vous êtes aussi le bienvenu avec nous. Cette décision vous appartient.

Gallen sourit également.

Puis il frictionna avec fermeté les pattes de Brindille et lui parla tout doucement tout en lui caressant l'encolure.

il entendit Théobald rire et se mit aussi à rire.

il lui répliqua entre deux rires francs

"Au moins si on ne voit pas de morts vivants, nous verrons peut être des poissons morts vivants au rythme où la pluie tombe!!"

puis Gallen sortit de la viande séchée de ses fontes et en proposa au cavalier du Rohan

Sernac avait attendu, bien malgré lui. S'étant abrité sous une proéminence rocheuse, il regardait la pluie tomber, les bras croisés et le regard pensif. De temps à autres, il avalait une gorgée d'alcool. Il ne parlait pas.

La pluie continua encore quelques minutes, puis cessa, aussi brutalement qu'elle avait commencé. Sans attendre de réactions des deux jeunes hommes, il remonta sur son cheval et continua l'ascension. Le sol était encore glissant.

Après encore une bonne heure d'avancée difficile dans la boue, le petit groupe arriva à destination.

//Désolé, court mais j'ai pas le temps. Je voulais pas vous bloquer//