Radamanthe Emir de Harondor - Prince d'Ithilien
Nombre de messages : 3585 Localisation : Minas Tirith
~ GRIMOIRE ~ -: Homme de Gondor -: 53 ans -:
| Sam 14 Fév 2009 - 21:47 | | "Mais ?! Qu'est-ce que ?"Le négociant venait de découvrir son bureau sacagé en rentrant chez lui, toutes ses liasses de parchemin à terre, les encriers éclatés et tous les tiroirs retournés. Et dans la pièce mal non éclairée, il n'avait pas vu l'homme qui se cachait derrière la porte. Et BAF !, il s'effondra sur le sol, assomé. *** Le négociant était solidement attaché à une de ses propres chaises en bois onéreux, la bouche solidement entravée par un baillon. En bon avare, il sentit tout de suite que sa poche était plus légère. Mais les brigands - car ils étaient deux hommes, en fait, à tourner autour de lui, masqués - ne voulaient pas se contenter de voler sa bourse. "Où caches-tu tes économies, sale chien ?" fit l'un d'eux d'une voix menaçante. "Montre-toi coopératif et il ne t'arrivera rien. Nous allons t'enlever ton baillon mais attention, au moindre cri, je te taille un joli sourire dans la gorge."D'un coup de couteau, le bandit trancha le tissu... Non sans laisser son arme à proximité de la gorge du commerçant. "Je n'ai rien, je n'ai rien..." bredouilla ce dernier. "Je suis pauvre, j'ai fait faillite, on m'a déjà vo- BAF !Le coup vit tomber la chaise et le négociant avec. Un des brigand le releva violemment, lui refourra son baillon dans la bouche, lui saisit la main et, d'un geste sec, lui brisa un doigt. "Ca fait mal, non ? Réfléchit, où est ton or ? Ne t'en fait pas, nous avons notre temps, tu as encore neuf autres doigts, après tout..."*** La porte qui était restée ouverte avait attiré l'attention d'un milicien qui une lanterne à la main s'avançait dans l'embrasure pour jeter un oeil à l'intérieur. Les deux brigands le renversèrent, en sortant, un large sac rempli d'or sonnant et trébuchant sur l'épaule. L'un des deux sortait déjà son couteau, mais l'autre lui fit signe de rengainer son arme. Alors il adressa deux droites au milicien qui tentait de se relever péniblement et lui frappa le crane contre le sol. Alors ils s'en allèrent, leur butin à l'épaule. |
|