Esendil Citoyen
Nombre de messages : 4 Age : 32 Localisation : Jamais au même endroit Rôle : Chasseur d'Esprit
~ GRIMOIRE ~ -: Dunedain -: Jeune, mais sage -:
| Lun 1 Fév 2010 - 21:30 | | Il était la, courbé sur son cheval d'ébène, Nienor, tout de gris vêtu dans ses vêtements elfiques, a la traque d'un esprit fuyant depuis longtemps, on eut dit qu'il était mort, sur un cheval l'emmenant vers sa demeure, pour qu'il y repose en paix. Mais ce n'était pas le cas, un craquement de brindille au loin le stoppa net. Esendil sentait qu'il était observé, il se redressa et ôta son capuchon gris, Nienor poussa un hennissement de fureur, puis des hommes sortirent de leurs cachette, l'un d'eux s'avança
- Héla mon mignon, tu ne passeras pas par ici sans nous donner ton or, et toute tes possessions, ouais, tu m'a bien compris, alors obéis moi vite fait ou je te décapite, et mes hommes ne te laisserons pas t'enfuir
- Tu est donc le chef de cet bande de sans-honneur ? Voici ce qu'il en coûte de s'attaquer a moi !
Nienor se dressa sur ses pattes et renversa le bandit, Esendil lui décocha une flèche dans le cou. Les autres de la bande, pris d'une peur soudaine prirent leurs jambes a leur cou et s'enfuirent de chaque côté, Esendil lui descendit de Nienor et observa les lieux. A leurs pieds gisait le cadavre du bandit, ils était sur une plaine à l'herbe verte, aucune trace de cet Esprit rusé, Esendil jura en frappant du pied dans l'herbe fraiche. Il était a sa recherche depuis plusieurs jours, et cet esprit fuyait grâce a maints subterfuges et ces bandits lui avait fait perdre un temps précieux. Il se remit en selle sur Nienor et continua sa chevauchée pour retrouver cet Esprit qui le narguait.
- Fonce Nienor, nous n'avons plus une seconde a perdre.
Le cheval se lança au galop et fonça a travers la plaine, traquer un esprit n'était pas une mince affaire, mais Esendil espérait qu'il abandonnerait sa cachette pour l'affronter de près, il se remémora dans sa tête un chant elfique pour passer le temps. Nienor s'épuisait, alors Esendil le remarqua et fit une halte près d'un rocher. Il donna a boire a son cheval et se reposa a l'ombre du rocher. Quand il se releva, le brouillard tombait. L'Esprit avait-t-il choisi de l'affronter ? Esendil dégaina vite son épée et n'eut le temps que de voir une masse fantomatique s'élancer vers lui et lui arracher l'épée, il la repoussa dans un réflexe et décocha une flèche en plein dans l'épaule de l'Esprit avec une rapidité surprenante. Il lança un cri strident avant de disparaitre a jamais, le cri fit s'effondrer Esendil, le spectre tourna dans le ciel avant de se détruire totalement comme rongé par une lumière. Nienor passa le reste de la journée a lécher son maitre pour le réveiller, a moitié endormi il monta sur Nienor et dit :
- Vers la Capitale ! |
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Erco Skaline Ambassadeur du Rohan à Dale
Nombre de messages : 1112 Age : 31 Rôle : Seigneur d'Esgaroth
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim, descendant d'Eaden -: 31 ans -:
| Lun 5 Avr 2010 - 18:19 | | Alors que le chasseur d'esprit chevauchait vers la capitale. Il devait être midi, peut-être un peu plus. Un doux vent soufflait sur la plaine. Annùminas se trouvait à environ un jours à cheval. Une petit bois était visible à l'Ouest. Des collines vert, parsemée de buissons et de rochers émoussés par les intempéries. Au détour de l'une de ces collines, Esendil tomba sur une scène assez insolite. Un vieillard campait autour d'un feu. Un grand arc posée à côté de lui, il faisait cuir un lièvre. Le fumet qui s'échappait des tranches cuisant atteint bien vite le traqueur d'esprit. Le vielle homme se leva, s'aidant de son arme pour se mettre debout. Un sourire sur les lèvres, dévoilant des dents noirs, mais à l'apparence solide. Un coup de vent éparpilla ses rares cheveux dans tous les sens. Il héla le cavalier solitaire:
-Hola....Le soleil est haut, quelle genre de voyageur êtes-vous pour chevauché à l'heure du dîner? Arrêtez-vous donc, et je partagerais mon maigre repas avec vous!!! Ne faites pas votre timide.
Alors qu'Esendil s'approchait prudemment, l'étrange archer se présenta:
-Je me nomme Courni le Vieux, mais appelé moi seulement le Vieux, ce surnom fait fois à présent.
L'ajout du Vieux présumait à une appartenance à une petite noblesse, pourtant aux vues des habits de Courni, on aurait plutôt présumé à un gueux.... Comme quoi toute apparence était trompeuse. Une fumée noir s'élevait du feu, se dévoilant clairement dans ce ciel sans nuage...Indiquant à des lieux à la ronde l'endroit ou se situait un feu. De telles signaux faisaient office de phrase pour tous les bandits de grand chemin...Une sorte d'aimant. |
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