Lorsque le soleil se couche...

Rodario et Khaldrad avaient voyagé léger pour atteindre au plus vite la Cité Blanche. Chacun n'avait prit que le stricte nécessaire. Le Capitaine des Espions avait du laisser quelques affaires qu'il avait jugé inutile à Edoras, qu'elles appartiennent à lui ou à ses compagnons, faisant le bonheur des serviteurs. Ses habits était encore plus ou moins propre par la chance qu'ils eurent. Aucune averse n'était venu les ralentir. Ils avaient bien croisé une troupe de cavaliers rohirrims, mais ils ne les embêtèrent pas, ils semblaient préoccupé par d'autre chose.
Le même jour en fin d'après-midi, Khaldrad remarqua de la fumée s'élevant d'Aldburg...Une fumée noir, de mauvaise augure....

Ils chevauchèrent rapidement ne s'arrêtant que pour manger et dormir quelques heures. Khaldrad savait que Len et un de ses hommes devaient bientôt arriver à Minas Tirith. Il voulait les rejoindre au plus vite.


En fin d'après-midi, ils arrivèrent à ce qui était la frontière du Gondor. Khaldrad dit heureux d'entre sur les Terre des hommes:

-Nous voilà en Gondor....Encore trois ou quatre jours à ce rythme et nous arriverons à Minas Tirith.

Il laissa sa monture faire encore quelques pas, puis il la stoppa et proposa, visiblement las de ce voyage:

-Malgré mon expérience de cavalier, les longs voyages m'épuisent toujours....Ma monture est atrocement fougueuse. Enfin il n'y que très peu de destrier qui peuvent l'égaler pour ce qui est de l'endurance...C'est sans doute la seul raison pour laquelle je le garde.

Il fit une pause, comme s'il repensait à sa première rencontre avec son cheval. puis il revint au sujet de son arrêt:

-Que dirais-tu qu'on fasse une brève pause?...De plus il va falloir qu'on parle de ce que nous allons faire une fois dans la Cité Blanche....Et parler en avançant n'est guère convivial....

Rodario fut soudain soulagé d'atteindre les frontières du Gondor, l'épais nuage de fumée s'élevant dans la direction d'Aldburg ne lui avait pas plu. Le comédien se tenait toujours droit comme un i sur sa selle, tel un fier chevalier partant au combat. Sa monture avait la crinière tressée et sa queur également, peut-être un peu trop mais Rodario aimait mettre en valeur son destrier.

Lorsque le crépuscule finit par arriver, Khaldrad proposa à Rodario de faire une halte.

"Soit, arrêtons-nous. Mon postérieur souffre le martyr, j'ai des fourmis partout. J'ai quelques tranches de volailles, en voulez-vous ?"

Suite à cela, le comédien desserra sa selle et la posa au sol, il s'adossa ensuite à elle et débuta son casse-croûte peu varié. L'air était calme, la Nature silencieuse laissa admiratif Rodario.

"Bien. Khaldrad, que comptez-vous faire personnellement une fois arrivé à Minas Tirith ? Enquêter sur cet Ordre mystérieux ou retrouvez votre Comte peut-être ?"

A vrai dire, lui-même ne savait trop que faire lorsqu'ils auraient atteint la Cité Blanche. Quoiqu'il en soit, le comédien essaierait de rester avec l'Espion, en terre inconnue la prudence est toujours de mise.

Khaldrad accepta de bonne grâce les deux tranches de volailles que lui tendait. Il mangeait depuis trop longtemps du pain de voyage sec et bourratif. Il les engloutit avidement en moins de deux minutes. Sortant sa gourde il avala plusieurs gorgé avant d'en proposer à Rodario qui lui plaisait de plus en plus. Ce comédien avait un métier qui lui allait à ravir. Puis il réfléchit à la question. Il n'y avait pas vraiment encore pensé. D'habitude il travaillait en solo ou avec des hommes qui fonctionnaient comme lui, donc il se permettait d'improviser, mais là il ne voulait pas tout faire à la dernière. Il savait que ce Rodario travaillait avec l'Arnor et qu'il devait faire partir d'un gros service, de part ce faite les Espions et Ménestrels devaient tenté de faire bonne figure, ne serait-ce que pour son propre honneur et celui d'Erco.
Après une brève réflexion, il conclut:

-Mon Seigneur Skaline est....heu...dans une situation assez délicate....Il doit se trouver actuellement ou tout bientôt devant un tribunal militaire....Donc je pensais assister à son procès, mais je n0ai pas été envoyé à Minas Tirith pour cela. Ma première fonction est d'enquêter sur cette Ordre mystérieux et de recueillir le maximum d'information.

Il fit une pause, puis ajouta:

-Nous aurons un soutien de deux hommes, ils devraient déjà être dans la Cité Blanche, mais les routes entre Minas Tirith et Esgaroth n'est guère sûr, donc rien n'est sûr, mais si tout va bien ils seront à l'auberge du Mazarbull, autrement ils devraient l'atteindre d'ici un ou deux jours...

Changeant soudainement d'attitude, il parla d'un ton beaucoup plus sérieux:

-Étant donné que votre capitaine, chef, ou quelque soit le titre que vous donnez à Sirion, est un ami du Comte Skaline, je veux vous prévenir d'une chose, que vous savez peut-être, je ne sais pas ce que le fantôme vous a dit sur nos services. Mais ils sont séparés en deux sections: un les Espions, dont je suis le Chef, et les Ménestrels qui ne répondent qu'à une seule personne, Erco, j'ai la chance de coordonner les deux services....Il existe malheureusement une légère discorde entre ces deux types d'agents. Les uns sont actif et donc sont armés et entraînés, l'autre, les Ménestrels sont totalement passif. De part ce faite, certain de mes hommes sont ouvertement réticent à travailler avec ces comédiens comme ils les appellent souvent....Donc ne soyez pas étonné si l'ambiance peut-être quelque peu tendue....

cC qu'il venait de dire représentait l'énorme défaut de cette séparation. Il avait eut beau conseiller Erco de faire des Ménestrels un service plus actif, mais l'ex-chevalier avait toujours refusé gardant ses raisons cachées. Khaldrad avait abandonné....

Se saissant de la gourde que lui tendait l'Espion, Rodario écouta avec une grande attention son compagnon de voyage. Il tendait l'oreille à la voix de Khaldrad, bizarrement il ne semblait pas écouter simplement ce qu'il lui disait. Il mémorisait également la voix de l'Espion, chose que Rodario trouvait très utile surtout en raison de l'un de ses talents d'artiste.

"Je vois, je vois. Les dissensions sont malheureuses mais même au sein d'un Service secret, les esprits peuvent s'échauffer, je connais ce problème !"

Ses propres enguelades avec Megrez étaient fréquentes, le colosse n'appréciant pas l'humour de Rodario, ni ses manières.

"Mais pour revenir à notre affaire, retrouver vos deux amis me semble impératif pour l'instant. À quatre, nous balaierons un plus grand rayon d'action. Peut-être pourrez-vous vous rendre au jugement du sieur Skaline, pendant que nous autres enquêterons. Mais par où commencer notre enquête ? J'ai du mal à croire que nous apprendrons quelque chose à Minas Tirith. Avez-vous une petite piste ?"

Rodario se leva alors, il s'étira et vint flatter le museau de sa jument. Un faible hennissement de contentement émana de l'animal tandis que Rodario observait Khaldrad et attendait une réponse.

Khaldrad réfléchit bien à ce que venait de dire Rodario. Il posait les bonnes questions. Son maître qui qu'il soit devait être fier. Il correspondait parfaitement à un Ménestrel. Le chef des Espions pouvait imaginer comment ce jeune artiste pouvait intégrer le service d'Erco de manière permanente. Cela relierait Esgaroth avec l'Arnor. Ça pourrait être d'une grande aide, comme la pire chose qui puisse arriver au Ménestrel...Seul Erco pourra prendre cette décision.

-Erco m'a vivement conseillé de me rendre à Minas Tirith, il doit avoir la certitude que c'est là-bas qu'on trouvera des informations, de plus l'enlèvement du fils de Aldarion laisse présagé quelques mauvais coups....Et j'ai une total confiance en mon Seigneur, il ne se trompe que rarement...

Il se tut, puis ajouta:

-je pense que nous commencerons par aller faire un tour à la bibliothèque, c'est lieu de savoir, et un tour dans les tavernes, parler au mendiants....Faire notre travaille en gros. Chercher et débusquer l'ennemi. Apprendre pour mieux le détruire....

Le ton plus grave, il parla comme un guerrier pale avant une bataille:

-Notre ennemi est puissant. On peut être sûr qu'il a beaucoup d'adeptes....Enquêtez sur lui veut dire qu'on a plus de chance de finir tuer que de partir à la retraite. je voulais que vous le sachiez. Maintenant entrons dans cette cité, j'ai une grande envie d'une bière.

Il talonna son cheval....

hrp que dis-tu que l'on commence à Minas Tirith. Il nous suffit de trouver un MJ libre. hrp