Gare à Warin !

Le baron Wulfric Domontes se trouvait pour le moment dans sa penderie et ma fois, ça n'avait rien d'agréable. Il ne s'agissait pas d'un jeu même s'il est plutôt clair qu'il se cachait. Il ne cherchait pas non plus à surprendre l'amant de sa femme et d'ailleurs, il ne fichait bien de savoir si elle avait une relation ou non. Forcément, ce n'étai plus très important vu qu'elle était certainement morte. Dans le meilleur des cas. En fait, oui, elle devait être morte, car elle était grosse et vieille, et les servantes bien plus attirantes. Mais nous nou écartons de la situation de départ qui était le baron dans sa penderie. Nous parlerons des horreurs se déroulant dans ce chateau une fois seulement que les hommes en train d'essayer de défoncer la porte de la chambre de note ami le baron auront réussis. Et une fois qu'ils l'auront trouvé, bien entendu.

Oh, mais bien mais serait-ce point le bruit d'une porte qui craque à ce moment même ? Et l'armoire qui s'ouvre... Tadam ! Mais ne serait-ce pas ce bon baron ? Qu'il a l'air pathétique, en chemise de nuit, agenouillé tout tremblant en-dessous des robes de madame la baronne. Le sagouin semble s'être pisser dessus de peur... Toute la collection de madame est fichue ! Enfin, notez qu'elle n'en a plus vraiment besoin.
Mais... mais... ne serait-ce pas une épée que ce bon baron tient dans sa main moite ? Si ! Il ne va tout de me^me pas chercher à résister ? Non, il n'est pas vraiment en état... Mais un des hommes lui transperce le bras de sa lance par précaution, de toute façon, ça n'est pas grave si il souffre un peu. Voilà que ces hommes l'empoignent de force pour le traîner dehors. Eh non, ils ne vont même lui faire la fleur de le tuer tout de suite. C'est qu'il ne s'agit pas de vulgaire brigands. Non, non, ils sont disciplinés et portent une fière armure de chevalier. Et ils obéissent à l'homme aux pieds duquel ils jettent notre ami le baron.


Le baron redresse péniblement la tête, mais aussitôt un des hommes lui replonge sa face dans la boue. Ou bien le sang, il ne sait pas trop. Eh oui, on s'agenouille devant le Seigneur.

"Wulfric, mon bon Wulfric..." commence Warin avec un petit ton cynique. "Tu aurais du accepter ma protection.. Je t'avais bien dit que ton chateau n'était pas sûr... Regarde, quelle débâcle !"

On lui relève la tête et il constate le désastre. En effet, c'est un beau carnage. Ca et là, des ammoncellements de corps portant sa livrée. Il ne peut s'empêcher de remarquer qu'il n'y voit que des hommes. Ah non, il y a sa femme aussi. Il faut dire que de loin il l'avait prise pour une truie. Mais çà et là, des hommes de Warin qui y mettent le feu. Ben oui, il faut nettoyer. Il doit être habitable, leur nouveau chateau !

"Tu vois ? J'ai bien peur que tu aies placé ta confiance dans la mauvaise personne. Ton Grand Roi n'a pas l'air de rappliquer... Je t'avais pourtant dis qu'il fallait plutôt rejoindre les rangs du Seigneur Warin."

"Oui ! Oui Seigneur, je m'incline , j'ai eu tort !" couine la baron. "Tu es le plus grand ! Je suis à tes ordres ! Je ferai tout ce que tu veux !"

"Wulfric, Wulfric, mon cher ami... " répond Warin, avec un sourire mauvais aux lèvres. "A quoi bon ? J'ai trucidé tous tes soldats et j'ai trouvé un château vide où amménager. Tu ne me sers donc plus à rien vivant, mon pauvre ami... Mais rassure-toi, tu contribueras à ma cause quand même, tu seras l'exemple qui convaincra les autres !"

#Warin