Warin part [Passé]

Janvier 299
La décision de condamner Warin à une simple sentence de prison à vie avait fait débat longtemps. Beaucoup auraient été plus soulagés de savoir que sa tête de conspirateur ne tenait plus sur ses épaules. La décision de faire de lui un prisonnier normal, sans aucune mesure particulière était tou aussi stupide. Peut-être les responsables politiques n'ayant pas été là lors de ses méfaits ils n'avaient pas réellement compris à quel point ses projets étaient machiavéliques. On se serait sentit beaucoup plus en sécurité s'il avait été dans une cellule de haute sécurité, comme Balthazar. Mais de toutes façons, le futur nous apprendrait bien vite que cela n'avait pas empêché ce dernier de s'évader, quoi que d'une façon fort différente. Ce qui était la mesure la plus stupide finalement, bien que la moins connue, c'est que Warin avait droit à des visites et à recevoir du courrier. Bien sûr, tout était surveillée et les lettres inspectées, mais pouvait-on vraiment espérer qu'un milicien perce les codes dont se servait une homme comme Warin ?

Ce jour-là, Warin semblait avoir fait un malaise. On avait entendu un bruit dans sa cellule, et on l'avait découvert allongé par terre, dans les vappes et le crâne ensanglanté, car il semblait s'être cogné contre les dalalges irréguliers en tombant. "Il faut le laisser crever là." avaient raillé certains gardes, mais en fin de compte, il fut mis en cage et transporté aux maisons de guérisons sous bonne escorte.

Il n'y avait là pas de place à part pour le garder enfermé et il fut donc mis dans la salle commune, solidement attaché au lit et avec trois gardes pour veiller sur lui, ce qui paraissait amplement suffisant, et on mit deux gardes de plus en faction devant la porte. Il n'y avait que peu de gens aux maisons pour voir Warin ainsi. Une vieille dame fort malade ne semblait pas en état de reconnaître le félon, un page qui semblait avoir reçu un mauvais coup était trop jeune pour comprendre ce q'uil représentait, et les trois derniers occupants, des hommes dont l'âge variait entre vingt et quarante ans se contentèrent de lui lancer des regards suspicieux.

Les trois gardes de faction étaient déjà plaindre car ils allaient devoir passer la nuit là, à s'assurer que Warin n'essayait pas de se détacher de leur lien. Nul ne saurait dire s'ils s'assoupirent durant leur tour de garde, car le lendemain, ils étaient morts. Si ce fut le cas, cela rendu certainement la tâche plus aisée. Toujours est-il que le lendemain, les trois gardes étaient étendus dans leur sang, la gorge coupée, les liens de Warin avaient été coupé et il avait disparu aussi bien que les trois autres patients masculins. Nul n'avait imaginé que le danger viendrait de l'intérieur. Ils étaient sortis par une fenêtre et contourné les patrouilles. Ils devaient déjà être loins à présent. Un vif émoi se fit ressentir dans la Cité, d'autant plus que vu la manière odnt l'évasion avait été coordonnée, cela signifait que Warin n'était pas seul et bénéficiait de soutien pour ses actions futures que tous redoutaient déjà...

#Warin