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Drôle de surprise! | |
| Hadhod Croix-de-Fer Seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3219 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Dim 6 Fév 2011 - 14:00 | | Des dizaines de personnes s'étaient déjà rassemblés dans la salle vingt-et-une, plus connue sous le nom de Chambre de Mazarbul et lieu de repos de l'illustre Balïn fils de Fundïn, ancien seigneur de la Moria et serviteur de feu Thorïn Oakenshield. Pourtant, tous ces nains ne venaient pas louer la bravoure de leur ancêtre ou prier pour le salut de son âme, bien qu'ils contemplassent en silence le tombeau de ce dernier. Pourquoi donc agissaient-ils de la sorte? Ce fut sans nul doute la question que se posa Hadhod lorsqu'il fit son apparition dans le corridor d'entrée, précédé par un Bahïn bien préoccupé qui cria d'une voix sévère, et entouré de quelque gardes du Khazad jouant légèrement des épaules pour dégager un passage parmi la foule au seigneur de Cavenain. Celui-ci comprit bien vite la raison de cet état de stupéfaction... Sur la pierre blanche de la tombe de Balïn reposait une épée de taille moyenne rappelant par sa forme et ses lignes la mythique lame de Gandalf, Glamdring. Et pourtant, par certains côtés, elle revêtait un caractère unique. Les signes distinctifs ne pouvaient mentir: lame impeccablement polie et aux insoupçonnables reflets bleutés, garde et pommeau en or blanc, poignée d'argent ciselées de spirales, runes naines gravées plus récemment, c'était Orcrist, lame forgée à Gondolïn dans les Temps Anciens, trouvé par Thorïn, et ramenée sur sa tombe à Erebor à la fin du Tiers Âge. Hadhod blémit. « Comment se fait-il qu'Elle se trouve ici? »L'espace d'un instant, il crut presque à un maléfice, à quelque magie secrète de cette ancienne lame elfique, qui aurait eu le pouvoir de se mouvoir de tombe naine en tombe naine à sa guise, selon sa propre volonté. Mais il se résonna et, s'apercevant que le silence ambiant s'était transformé en un brouhaha de centaines de discussions et d'exclamations entremêlées, il questionna Bahïn du regard. Ce dernier dut hausser la voix pour se faire comprendre du fils de Trehod: « Je l'ai vu pour la première fois voilà tout juste une demi-heure, alors que nombre de nos gens que je rencontrais à mon retour de l'inspection de la garde me parlaient, bribe par bribe, d'une apparition incroyable produite par la volonté du puissant Balïn. »« Cela ne se peut, répondit le vieux roi, le visage toujours aussi pâle. Orcrist, Fendoir-à-Gobelins, devrait dormir sur la sépulture de Thorïn à la Montagne Solitaire, et non sur celle de son ancien serviteur! Si cela s'apprend, et cela s'apprendra à coup sûr maintenant, nous allons droit au drame diplomatique entre nos deux royaumes... »Certes, les relations n'étaient pas bonnes entre Erebor et Cavenain, et Hadhod n'était pas tout blanc dans cette affaire; mais il voyait à présent dans son esprit ou pouvait mener cet évènement. Les armées du Val marchand sur la Moria avec des visages farouches, et lui-même traité de voleur. « C'est un complot. » glissa-t-il à Bahïn. Il se sentait de plus en plus mal, et dut même s'appuyer sur l'épaule d'un de ses gardes du Khazad, un dénommé Azaghâl, pour ne point chanceler. The Half Cop |
| | | Mohrnar Marchand Nain
Nombre de messages : 36 Age : 37 Localisation : Khazad-Dûm
~ GRIMOIRE ~ -: Nain -: 245 ans -:
| Dim 6 Fév 2011 - 18:16 | | Chemin faisant, Mohrnar constata une certaine agitation parmi la population. Les gens se réunissaient en petits groupes et entretenaient de vives discussions. Il percevait parfois des bribes de phrases:
"Rien de bon ... Malefice, voila ce que c'est ... Un mauvais présage, croyez moi les amis ! ... salle vingt-et-une..."
La salle vingt-et-une, la salle du tombeau de Balïn. Voila le lieu d'où l'évènement dont toute la Moria parlait, était parti. Pour savoir de quoi il retournait, il fallait donc s'y rendre. Mohrnar traça mentalement le chemin qu'il devrait emprunter. Sa connaissance de la Moria n'était pas parfaite aussi se rendit-il compte plusieurs fois que son itinéraire n'était pas toujours correct. Au détour d'un couloir, une clameur grandissante lui parvint. A l'intersection, il tomba devant une foule de nain qui s’agglutinaient devant l'entrée de la salle vingt-et-une. La garde parvenait à contenir les badauds qui sur la pointe des pieds et dans un silence relatif, essayaient de voir pardessus les têtes de leurs congénères. Certains paraissaient apeurés, d'autres plutôt en colère, très peu avaient l'air enjoué et la plupart étaient dubitatifs.
Encore plus intrigué, Mohrnar décida de passer sur la droite de la foule et de longer le mur pour parvenir aux cotés d'un des gardes qui interdisait l'entrée de la salle. Mohrnar lui tapota sur l'épaule, l'autre se tourna:
-Reculez! ... Oh, je n'vous avais pas... Vous souhaité entrer ? -Si c'est possible...
La garde se décala et laissa la place pour le passage. Mohrnar s'y engouffra et donna une tape amicale sur l'épaule du garde. -Merci bien fils!
Mohrnar observa rapidement la pièce cherchant ce qui pouvait bien provoquer tout ce raffut. Il trouva ce qu'il cherchait en suivant le regard des nains présents dans la pièce. Sur la tombe de Balïn reposait une lame de fine conception. En s'approchant, Mohrnar constata qu'il ne pouvait s'agir que d'Orcrist, la lame censée trôner sur une autre sépulture, en Erebor. Cela ne se pouvait, c'était complètement fantaisiste, une oeuvre de la magie. Alors lui revinrent en mémoire les bribes de conversations dans les couloirs de Khazad-Dûm. Il devait y avoir une autre explication, bien plus rationnelle mais tout aussi dérangeante.
Se tirant de ses réflexions, Mohrnar trouva du regard Hadhod qui conversait avec Bahïn. Son cousin paraissait encore une fois bien inquiet et Mohrnar se dit qu'il y avait de quoi. Il s’approcha des deux nains, salua Bahïn d'un signe de tête et s'adressa à Hadhod qui semblait perdu dans de profondes pensées:
-Hadhod, la Moria entière murmure... |
| | | Azaghâl Dur-Ecu Garde de Khazad
Nombre de messages : 70 Localisation : Khazad-Dûm Rôle : Garde de Khazad
~ GRIMOIRE ~ -: Nain -: 99 années -:
| Dim 6 Fév 2011 - 19:31 | | Il était encore tôt en Khazad-Dûm quand une rumeur importante, commençant à courir la cité Naine, arriva jusque dans la salle du trône de Hadhod Croix-de-Fer et c'est Bahïn lui même qui apporta la nouvelle. Enfin, non, pas exactement, disons plutôt qu'il demanda au Seigneur de la Moria de le suivre jusqu'à la chambre de Mazarbul pour lui montrer quelque chose d'extrêmement important. Azaghâl, étant aujourd'hui chargé de la garde rapprochée du Roi l'accompagna donc à travers les différentes salles qui avaient retrouvaient quasiment toutes leurs splendeurs d'antan jusqu'à arriver à la pièce où se trouvait le tombeau de Balïn.
Voyant l'importance de la foule se trouvant en ce lieu, les gardes se trouvant aux côtés de Hadhod formèrent un cercle autour de lui et avancèrent en jouant des coudes, méfiants comme jamais, car même en Khazad-Dûm, tout peut arriver. Après quelques mètres de âpres combats, si on peut appeler ça ainsi, et le cortège royal arriva devant la tombe de l'ancien Seigneur de la Moria et là, ce qu'ils virent, ils n'auraient put le croire autrement qu'en le vivant eux-même. Sur la belle pierre de sépulture du fils de Fundïn se trouvait, rayonnante, magnifique, et toujours aussi dangereux, l'épée soeur de Glamdring, Orcrist. C'était... impossible bien sur, il n'y avait pas d'autres mots, et d'ailleurs, Azaghâl, malgré sa vigilance habituelle, ne put s'empêcher de rester quelques secondes ébahi par ce qu'il voyait et de sa bouche jaillit alors un très naturel:
"Mais qu'est ce que c'est que ces Elferies encore."
Reprenant un peu son souffle, il reprit un peu son poste, restant près de son Seigneur, et regardant autour de lui, tentant de voir au cas où si il n'y avait pas de pièges autour du tombeau de Balïn, après tout, cela ne serait peut être qu'une simple mascarade, tout était possible, et un garde de Khazad était toujours préparé à ça. A vrai dire, la vigilance d'un tel soldat ne se relâche qu'une fois mort, même lorsqu'il n'est pas en service, sa volonté et sa foi en fond toujours quelqu'un de prudent et d'attentif, prêt à tout et à tout instant.
Mais pour le moment, Azaghâl ne pouvait rien faire d'autres que de patienter, écouter et regarder. Apparemment, il n'y avait pas de menace dans la foule, et tout ceci n'avait rien d'une mascarade à voir la tête que faisait Hadhod Croix-de-Fer, ce qui n'était pas vraiment bon signe. Ce dernier, après avoir parlé un peu avec le Seigneur Bahïn, sembla chanceler un peu, il est vrai qu'un tel artefact qui devrait normalement se trouvait en Erebor, au Mont Solitaire, se retrouvant en Khazad-Dûm, avec les tensions actuelles entre les deux cités Naines, ce n'était vraiment pas bon. Et, alors que le Seigneur de la Moria s'appuyait sur son épaule, une fois n'est pas coutume, Azaghâl fit fonctionner son cerveau et dit alors, à voix basse, mais dans un ton caverneux:
"Mon Seigneur, si cela n'a rien de magique, il n'y a qu'une seule raison qui pourrait expliquer cela, c'est une manip... une manap... une manipoli... Raah, crénom d'emplâtré à la graisse de hérisson. Une manipulation!! Un complot comme vous venez de le dire, visant à engendrer un conflit entre Erebor et votre Royaume."
Étonnamment, et malgré le fait qu'il s'était un peu embrouillé au milieu de sa phrase, le garde avait surement raison, a vrai dire, il n'y avait pas trente-six explications possibles à ce phénomène et si il n'y avait rien de magique, alors la théorie du complot était sans aucun doute la plus plausible. A ce moment là arriva le marchand Mohrnar, qui était aussi le cousin de Hadhod Croix-de-Fer, et même si sur le coup, Azaghâl serra sa hache un peu plus fort, juste au cas où, de façon imperceptible bien sur, il se relâcha aussitôt quand il reconnu l'interlocuteur. Celui-ci rappela que Khazad-Dûm était une cité bien vivante et que la rumeur ne faisait que prendre de l'ampleur, il fallait donc réagir, parler au peuple, et prendre les devants, sans doute en menant une enquête. Le Khazad tourna alors sa tête vers son Seigneur et lui fit un léger signe de tête pour lui demander comment il se sentait, et si il avait besoin de quelque chose. Oui je sais, vous me direz qu'un signe de tête qui dit autant de choses mais pour un Garde du Roi, il faut être rapide et discret, et c'est pour cela que quelques signes rapide de tête ou de main furent mis en place, un hochement de la partie du corps comprenant le cerveau voulant dire la plupart du temps "Avez vous besoin de quelque chose?", ce qui, en fonction de la réponse, peut également savoir comment va la personne interloquée de la sorte.
Restant près de son Roi, Azaghâl restait quand même méfiant et même si maintenant, il savait qu'il y avait aucune chance d'un attentat envers le Seigneur de la Moria, la prudence restait importante et quoiqu'il arrive, il ne la baisserait jamais. |
| | | Hadhod Croix-de-Fer Seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3219 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Mar 8 Fév 2011 - 16:17 | | Les idées se bousculaient à vitesse grand V dans la tête du pauvre Hadhod. Déjà bien secoué par les affaires internes, il lui fallait maintenant contrer une soit-disant machination, qui ne pouvait qu'être venue de l'extérieur, cette fois. C'en était trop: malgré son bouillonnement intérieur, le seigneur de la Moria ressentit la très forte envie de laisser aller les choses... Son peuple allait l'assaillir d'accusations, ses adversaires profiteraient de la situation pour le discréditer une fois de plus, et le froid qui régnait entre les deux territoires nains se transformerait en tension explosive, à coup sûr. Alors à quoi bon essayer de sauver les meubles lorsque tout le reste a déjà pris l'eau.
Son esprit se laissa emporter sur l'autre affaire qui le turlupinait: ces cinq nains qui venaient de quitter la Moria en catimini et sans autorisation. Sa colère se dirigea plus que jamais vers eux, bien qu'ils n'aient rien à voir dans cette apparition. Il les punirait. Par dépit, par vengeance, il les punirait plus que jamais. Pour le reste, il ne fallait plus rien lui demander.
Hadhod sursauta. Un regard était braqué sur lui. Pourtant, ce n'était qu'un de ses gardes du corps, Azaghâl Dur-Ecu, qui le questionnait tacitement sur son état suivant les codes de communication habituels. Le fils de Trehod opina verticalement du chef pour répondre que cela allait un peu mieux. Le choc avait du mal à passer, mais ses sens étaient à présent totalement retrouvés, bien qu'il n'en fît pas grande utilité.
Son cousin arriva à son tour...
« Oui, la Moria entière murmure, répéta le vieux dirigeant. Eh bien, laissons-la murmurer, je n'en sais absolument pas plus sur le pourquoi du comment, par conséquent quel discours pourrait apaiser le peuple? »
Se retournant vers la tombe de Balïn, il saisit brusquement l'épée par la poignée et se dirigea vers la sortie tête dans le guidon, n'ayant cette fois pas besoin de sa garde pour que les curieux et badauds ne fassent place. Une étincelle de folie parcourait ses yeux.
« Le mal est fait. Le mal est fait. » ne cessait-il de marmonner.
Ses Khazad le suivirent néanmoins, bien qu'il ne le leur eut pas demandé. Mohrnar suivit également, mais Bahïn jugea bon de rester sur place pour superviser la remise en ordre et l'évacuation de la vingt-et-unième Chambre.
« Le mal est fait, déclara-t-il une dernière fois, plus nette et plus forte, lorsque le petit groupe se fut éloigné de toute oreille non désirée. Il ne reste plus qu'à rapporter l'objet volé à son propriétaire, et espérer qu'il se montrera clément envers le voleur. Car le voleur aux yeux du seigneur Derin et de l'Intendant Grimbeärd, c'est moi! Gardes, vous pouvez disposer. Et toi, mon cousin, je te laisse le soin de cette épée, puisque tout ce que je fais va de travers. On dirait qu'une malédiction plane sur moi! En toi, je sais que je peux faire confiance. Aussi, suis ses gens jusqu'aux casernes et ordonne à trois d'entre eux de renvoyer Orcrist là-haut. S'ils ne la revendent pas en chemin, peut-être que la colère du Mont Solitaire sera apaisé de la revoir. Je n'impose à personne de mener une enquête pour une cause déjà perdue, bien que si je le faisais Brôn en entendrait des nouvelles! Il était seul en faction à la porte aujourd'hui, et pas même capable de discerner cette lame d'un vulgaire bout de fer blanc, apparemment... »
Il déposa l'épée aux pieds de Mohrnar et prit la direction de la salle de la confrérie.
« J'ai une affaire encore plus sombre à régler, dit-il. À plus tard! »
#Hadhod #Azaghâl #MornharnThe Half Cop |
| | | Mohrnar Marchand Nain
Nombre de messages : 36 Age : 37 Localisation : Khazad-Dûm
~ GRIMOIRE ~ -: Nain -: 245 ans -:
| Mer 9 Fév 2011 - 15:16 | | Mohrnar ne trouva rien à dire aussi il n’émit aucune parole. La présence de cette épée en cet endroit était tout bonnement un mystère qu'aucune lumière ne venait éclairer. Le mal était fait, Hadhod avait raison. Élucider le mystère pourrait apporter quelque réconfort, soulager quelques esprits mais pour l'heure les tensions entre ceux d'ici et ceux d'Erebor allaient prendre des proportions dantesques.
Il fallait éteindre le brasier avant que l'incendie ne se propage et devienne incontrôlable. Aussi, semblait-il sage de ramener Orcrist aux seigneurs d'Erebor et tenter de s'expliquer. Avec un peu de chance, certaines explications viendraient étayer la défense et faire peser la balance du coté de la vérité et Mohrnar l’espérait, du coté d'Hadhod.
Mais pour qu'il n'y ait ne serait-ce qu'une petite chance que cela se produise, il fallait que l'épée parvienne en Erebor. Comment s'assurer que le voyage d'Orcrist s'accomplisse en bon ordre? A qui faire confiance? L'armée, les gardes, tous pouvaient être corrompus et partisans du complot. Comment s'assurer qu'on ne confierait pas l'objet aux traîtres?
Mohrnar échafauda un plan alors que son cousin s'éloignait vers une autre besogne dont il connaissait l'importance. L'épée gisait à ses pieds, lame d'une grande beauté et à la finesse mortelle. le fils de Frehod se pencha lentement et saisit l'arme par la garde. Orcrist était légère en comparaison des lourdes armes naines. Mohrnar admira quelques instants le magnifique objet puis se reprenant, la passa à sa ceinture et la recouvrit avec le pan de son manteau.
La garde qu'Hadhod venait de congédier, se dispersait. Mohrnar reconnut brièvement celui des gardes avec qui, il lui semblait, Hadhod avait échangé un regard. Il le rattrapa par le bras, l'autre se retourna interloqué. Mohrnar inspecta les alentours, personne ne semblait faire attention à eux.
-Khazad, vous avez entendu votre seigneur ? L'épée doit retourner en Erebor. Seul des personnes de confiance peuvent convoyer un tel objet. J'ai la faiblesse de croire que vous êtes une personne de confiance. Aussi je vais vous demander d'accomplir quelques travaux pour moi et par conséquent pour votre seigneur. Retourner à la caserne de la garde, arrangez vous pour vous procurer deux épées de la même taille qu'Orcrist. Vous en trouverez surement à l'armurerie de la caserne. Vous choisirez également un Khazad de confiance et lui demanderez de se tenir prêt pour une mission longue. Cependant, gardez vous de lui expliquer quoi que ce soit, nous le ferons bien assez tôt. Il est inutile de vous préciser que la discrétion est de rigueur. Tout ceci doit rester environné de ténèbres. Avez -vous compris ? Bien ce sera tout, nous nous retrouverons dans deux heures à la caserne.
Sur ce Mohrnar tourna les talons puis se ravisa et fit volte-face.
-Au fait Khazad, quel est votre prénom?
Le garde répondit.
-Bien! A dans deux heures Azaghâl.
Puis il se dirigea vers le couloir qui le mènerait à la prochaine étape de son plan. |
| | | Azaghâl Dur-Ecu Garde de Khazad
Nombre de messages : 70 Localisation : Khazad-Dûm Rôle : Garde de Khazad
~ GRIMOIRE ~ -: Nain -: 99 années -:
| Jeu 10 Fév 2011 - 14:28 | | Azaghâl ne savait trop que dire ou que faire de plus pour aider son Souverain, à vrai dire, il ne pouvait rien faire de plus que l'accompagner et veiller sur lui, après, il n'y avait rien qu'il puisse vraiment accomplir en cette situation. Enfin, c'est ce qu'il pensait en tout cas.
Après avoir prit Orcrist et fendu la foule, pas avec l'épée hein? Enfin, il est passé à travers la masse de Nain l'épée à la main et s'être suffisamment éloigné de la chambre de Mazarbul, toujours suivit par sa garde personnelle et son cousin Mohrnar, Hadhod Croix-de-Fer commença par se parler à soi-même, se demandant sans doute ce qu'il avait fait pour attirer ainsi les complications, il se retourna alors vers ses compagnons et leur dit, avec une voix un peu désabusée, qu'il serait forcément le coupable aux yeux d'Erebor et que vu la situation actuelle, il ne pouvait se permettre de passer pour un voleur et encore moins de faire un si long voyage dans des temps si troublés. Le Seigneur de Khazad-Dûm confia donc la lame à son cousin en lui demandant d'aller trouver des soldats à la caserne pour aller remettre la légendaire épée au Mont Solitaire. En écoutant la tirade de Hadhod, le fils de Azhârt ne put s'empêcher de penser que son Roi devait être vraiment dans une mauvaise posture pour confier une lame aussi légendaire et importante à seulement trois hommes pour une voyage aussi long et périlleux. Cependant, il est vrai que plus le groupe est petit, plus l'objet du voyage passe inaperçu, comme dans la communauté qui libéra Erebor, ou encore celle qui alla jeter l'anneau dans le feu de la montagne du Destin. *Une telle mission se passera sans doute difficilement, je plains les pauvres bougres qui vont s'en charger.* Après cela, Hadhod retourna à ses occupations tout en congédiant sa Garde, il avait sans doute besoin d'être seul. Cela dérangé un peu Azaghâl de laisser ainsi son Seigneur seul, mais vu la direction qu'il avait prit, il n'y avait vraiment pas de risques qu'il lui arrive quelque chose. Et puis dans quelques heures, il y aurait la relève de la Garde, donc tout devrait bien se passer. Et puis en plus de cela, le Khazad n'avait pas trop mangé ce matin, il n'avait prit qu'une miche de pain, un saucisson et un reste de poulet d'hier soir, et vu l'appétit qu'il ressentait actuellement, ce n'était vraiment pas assez. Alors qu'il quittait le groupe pour aller chez lui, un main l'attrapa au bras et le retint. Dans son métier disons.. ou la réaction et la rapidité sont très importantes, Azaghâl faillit trancher un bras au cousin de Hadhod à cause de ce conditionnement, mais heureusement, il tourna la tête en premier et put voir qui l'arrêta. Mohrnar lui demanda alors de faire parti de l'expédition et d'aller choisir un deuxième homme pour les accompagner. A vrai dire, le Garde n'était pas particulièrement ravi d'avoir été choisit, mais bon, c'était quand même quelque chose d'important, ça servirait son Seigneur et ça lui permettrait de voir l'Erebor, le lieu de naissance de ses parents, ce qui pourrait être très sympa au final. Il acquiesça donc de la tête à la proposition du marchand et répondit, quand celui-ci lui demanda son nom:
"Azaghâl, fils de Azhârt, Garde de Khazad."
Puis, après le départ du cousin de Hadhod, il reste quelques secondes à réfléchir, il allait faire un long voyage, avec un marchand et un autre Garde de Khazad, transportant une relique Elfique antique qui avait maintenant une extrême valeur aux yeux des Nains, c'était peut être encore plus dangereux qu'il l'aurait pensé. Après tout, ceux qui avait ramené la lame jusqu'ici n'allait sans doute pas s'arrêter là... ça risquait d'être vraiment ardu en fait. Se dirigeant alors vers la salle de la Garde, il réfléchissa à voix haute:
"Pfff qu'est ce que ça va être encore que cette carabistouille... Déjà je vais pas avoir le temps de manger vraiment, ensuite faut que je trouve un compagnon pour notre route en lui donnant l'ordre de nous accompagner sans lui expliquer vraiment de quoi il s'agissait... ça va être coton ça encore. Et si il refuse cet olibrius? Pfff.. ça me gonfle, et quand ça me gonfle, j'ai encore plus faim.. et quand j'ai faim, je suis grognon... Raaah, bon, je me calme maintenant, et je vais choisir un gars pour faire cette mission, j'ai une petite idée d'ailleurs de quel Nain choisir."
Arrivant à la caserne, il chercha du regard le Naugrim qu'il voulait avec lui dans cette mission, après quelques secondes et balayages du regard, il repéra sa cible et se dirigea vers lui. Il s'agissait d'un jeune Garde de Khazad qui avait fait son entrée dans la protection du Seigneur de la Moria à peu près en même temps qu'Azaghâl, ce qui fait que les deux ont put tissés un lien assez proche entre eux et se connaissent plutôt bien. Le Nain savait que son compatriote ne chercherait pas à poser trop de question sur cette mission et que si il savait que l'ordre venait directement de Hadhod Croix-de-Fer, il n'y aurait pas de problème. Arrivant près de son compagnon, il lui dit alors, de manière direct et franche, comme à son habitude mais bien sur tout en gardant le respect qui fait la réputation de la race nanesque.. du moins parfois:
"Bonjour Frohïr, désolé de te déranger, mais j'ai besoin d'un Khazad de confiance pour une mission où nous devons aller en Erebor rapporter un objet important en accompagnant Mohrnar, le cousin d'Hadhod. Et ça se passera dans deux heures, es tu partant?"
Attendant la réponse de son collègue, il regarda par ailleurs autour de lui pour voir si il n'y avait pas d'épées satisfaisantes, mais il n'en trouva, il fallait donc qu'il aille dans la salle d'armes, ce qu'il fit comprendre à Frohïr de façon assez simple et rapide. Il se dirigea donc vers cette pièce et rapidement trouva son bonheur en des lames qui pourrait être tout à fait acceptable pour imiter au moins un peu l'artefact qu'est Orcrist. |
| | | Hadhod Croix-de-Fer Seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3219 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Jeu 10 Fév 2011 - 20:07 | | Frohïr pouvait ressembler à la personne parfaite pour participer à cette mission: jeune et dévoué, il ne faisait pas grand cas de la politique, de tous les complots, de toutes les tensions, les machinations et les manigance. Lui était tout dévoué au seigneur Hadhod et, s'il n'était point sot et savait parfaitement pourquoi il servait son Seigneur, il tâchait toujours de rester à sa place et de ne pas pénétrer, physiquement ou mentalement, à des endroits qui ne lui étaient pas destinés.
Il avait assisté, impuissant, à l'inquiétante réaction du fils de Trehod et de Drìs, puis avait regagné promptement la caserne lorsque celui-ci avait, à raison ou par dépit, congédié sa garde. Jamais il n'avait vu cet individu de haut rang s'emporter comme cela; mais après tout, quand on est plongé dans des histoires abracadabrantes, on finit sans doute par sortir de ses gonds...
Alors que Frohïr venait d'ôter son casque, son collègue Azaghâl vint lui dire deux mots.
« Bonjour, le Dur-Écu! » répondit-il.
C'est ainsi qu'il appelait souvent son confrère, plutôt par camaraderie que par plaisanterie. Il baissa la voix pour poursuivre:
« À Erebor? Un objet important? Crois-tu vraiment, après ce qui viens de se passer, que je n'ai pas ma petite idée sur ce que cet 'objet important' peut être? Enfin, je n'en demande pas davantage. C'est toujours un honneur de servir un descendant de Dàin Pied d'Acier. Vous me trouverez ici même, paré, alimenté, et prêt à quitter cette bonne vieille Moria! À moins qu'il faille se donner rendez-vous dans un lieu moins... fréquenté. »
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