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Les étoiles au firmament de Dol Guldur | |
| Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Dim 24 Avr 2011 - 19:48 | | Six cavaliers chevauchaient vers l'ancienne demeure de Sauron. Non pas des nazguls mais six champions des terres du Milieu. Ils galopaient sans se retourner, les quelques paysans qu'ils avaient croisés s'étaient arrêtés de travailler, les fixant leurs mains cailleuses posées sur leur fourche. Qui étaient ces hommes déterminés? Des seigneurs à la chasse? Quelques pillards?
Puis les paysans à leur habitude reprierent leur besognes en haussant leurs épaules meurtries par le labeur. Peu importe si une bataille ou une guerre survenait, comme toujours eux les paysans y survivraient.
Mais tel n'était pas le cas, ces hommes étaient les champions des terres du Milieu.D'une certaine manière il allaient combattre pour ces paysans indifférents.Une communauté allant vers son destin, son ennemi implacable: l'ordre de la couronne de fer. Six hommes , six animaux: Puma, Mangouste, Loup, Colombe , Vipère et Poulain.
Etonnant se dit Gallen qu'ils aient un nom de code animal alors qu'il devait être plus qu'humain en ces instants.
Le rohirrim balaya ses interrogations d'un haussement de tête intérieur. Gallen fermait la marche de la petite troupe. Il se remémora le début de ctte journée qui deviendra peut être historique.
Ils se levèrent tôt. Gallen , certes s'était assoupi mais sa nuit fut courte, perturbée par des images du passé et de Farma. Il plongea la tête dans l'eau froide froide contenue dans un tonneau. Il resta un long moment dans l'eau calme. Puis il laissa ses cheveux sécher tout en observant ses nombreuses cicatrices. Puis il prit son équipement . Il dégaina Kaya, appréciant le travail du forgeron de Minas Thirirth.Ses yeux bleus colbalt s'attardèrent sur la lame noircie de sa plus fidèle amie: souvenir du démon noir.
Piuis il descendit. Aucun mot. Chacun savait ce qu'il devait faire. Il prirent de la nourriture sous forme de viande séchée, de fromage et de pain qu'il mirent dans leurs fontes. Ils emportèrent également deux fioles laissées par le guérisseur.
Aucun mot mais des regards déterminés. La tension était pesante.
Il quittèrent la cité blanche au moment de l'ouverture de la porte, il prirent soin de passer avec la capuche relevée afin de ne pas être repérés.
Gallen ne se retourna pas une dernière fois vers la capitale du Gondor.
La chevauchée commença. Et le temps se dégrada. Comme si le temps voulait être lui aussi un acteur en ces sombres heures. Au bout de trois heures, ils furent trempés par une pluie froide mélangée à de la neige fondue.
Le champion du rohan admira les capacité de Puma et de Mangouste. Le kuduk était un guide hors pair et le fantôme savait faire disparaitre les traces de leur passage comme personne.
Le voyage dura cinq jours ,fut épuisant physiquement et mentalement. Il s'arrêtèrent à peine deux heures chaque nuit. Bien que rohirrim et donc cavalier émérite Gallen ressentait la lassitude.
Il débouchèrent au bout du cinquième jour sur une clairière à environ deux lieues du sombre endroit. ils décidèrent de faire leur campement en ce lieu stratégique et il attendaient d'autres hommes aussi décidés que eux même.
C'est là que survint le premier incident, le cheval de Vipère sans doute épuisé trébucha . Hirzigan réussit à se retirer des étriers mais il se reçut mal et sa jambe fut brisée. Mauvais commencement .
L'homme souffrait atrocement bien qu'il n'en dit rien mais les gouttes de sueur qui coulaient le long de son visage anguleux contredisaient ses vaines tentatives de sourires rassurants.
le campement fut rapidement monté, un petit foyer fut mis en place, il éclairait peu afin de ne pas dévoiler la présence des passeurs.Vipère se reposait devant le feu. il fut décidé que Vipère resterait en arrière pendant l'attaque pour surveiller les chevaux. Une épée en moins.
Puis les tours de garde commencèrent, le mauvais temps s'accentuait. Gallen releva sa capeline mais rien à faire l'eau froide s'infiltrait partout. Le souvenir de son terrible tour de garde près des chutes de Rauros lui revint en mémoire.
Encore des femmes et des hommes à venger
Puis trois hommes arrivèrent. Immédiatement Puma les prit en charge. certainement les passeurs qu'il attendait
Puis Gallen entendit une troupe arriver. Erco avec ses chevaliers déboucha à son tour . Gallen s'avança vers son compatriote. les deux hommes se fixèrent un long moment. Erco semblait avoir vécu des sales moments, il avait une tête affreuse mais bon celle de Gallen ne devait pas être meilleure.
D'un signe de tête il invita le comte d'Esgaroth à s'isoler. Le maréchal parla d'une voix calme
"Mâtin, tes chevaliers, tu le sais ne pourront pas nous accompagner, ils ne sont pas des passeurs. Mais ils peuvent éliminer les gardxes extérieurs"
Le rohirrim avala sa salive et poursuivit rapidement
"Mâtin, Lion opulent est mort, c'est une tragédie"
Après avoir avoir ménagé une pause il continua
"Mais Balthazar n'est plus. puma l'a occis"
Puis Gallen s'approcha de son ami
"Voici ton indicatif. Mâtin Revanchard tu seras Que rien ne puisse t'arrêter dans ta chasse."
Les deux guerriers restèrent un instant immobiles, silencieux. Puis il se firent une accolade comme dans les vieux temps du Rohan.
Les chevaliers firent leur campement eux aussi rapidement.
Puis Poulain et Mâtin arrivèrent dans le halo sécurisant du foyer.
Gallen lança à la cantonade pour les autres passeurs
"Voici Mâtin, un vrai enragé !!"
Gallen sourit pour ponctuer sa diatribe et eut un regard complice vers Etelion. Puis Sirion arriva avec ses compagnons. Ils étaient dix passeurs dorénavant dans la tourmente des événements et du climat.Il passértent la nuit à revoir le plan.
10 Hommes déterminés et surtout en colère. |
| | | Tarkandil Mercenaire Elfe
Nombre de messages : 104 Age : 33 Localisation : Fondcombe Rôle : Elfe mercenaire archer
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 1426 -:
| Dim 24 Avr 2011 - 23:43 | | Le voyage de Minas Tirith à Dol Guldur fut long et éprouvant pour les Passeurs d'Étoiles, déterminés à affronter le Mal une fois de plus. La compagnie allait sur des chevaux, et rien ne semblait pouvoir entamer leur moral. Pas même le mauvais temps. Le Soleil restait caché derrière une épaisse couche de nuages gris, et tandis que la pluie s'abattait sans relâche sur les voyageurs, le Mal ne cessait de grandir au Nord. L'un des Passeurs, sa longue cape rouge lui couvrant le dos et les épaules tandis qu'un capuchon de la même couleur lui dissimulait la tête, avançait inlassablement, menant sa monture à la robe brune vers le danger qui les attendait. Un arc et un carquois rempli de flèches étaient accrochés au dos du cavalier, et un sac à dos était recouvert par cette cape rouge. Sous le capuchon dégoulinant d'eau de pluie, l'Elfe que l'on surnommait Colombe gardait le regard fixé sur l'horizon incertain et balayé par la tempête. Depuis le départ de la compagnie de la Cité Blanche, Tarkandil, de son vrai nom, était resté assez silencieux, ruminant ses pensées. Son esprit errait au-delà de sa prison charnelle - aussi Tarkandil se surprit-il à rêver des vastes étendues vertes et ensoleillées de Valinor, là où il pourrait passer ses journées à chanter en compagnie d'autres Elfes. Mais il était bien là, sur ce chemin boueux et sous cette pluie battante, les vêtements détrempés et glacés, l'eau lui dégoulinant du visage. Il était bien là, avançant vers son Destin, vers le Destin de la Terre du Milieu. Non sans nostalgie des Anciens Jours, il continuait son périple, en compagnie de ces Humains vaillants et déterminés. Chacun savait ce qui les attendait, et pourtant personne n'aurait su prédire avec précision ce qui allait se passer. Peut-être allaient-ils tous mourir, ou peut-être allaient-ils détruire l'Ordre de la Couronne de Fer, ou peut-être les deux. Sauver la Terre du Milieu impliquait-il de sacrifier leurs vies ? Si tel était le cas, ils seraient tous remerciés.
L'Elfe fut tiré de sa rêverie par son cheval qui trébucha légèrement et manqua de le désarçonner. Tarkandil se redressa sur sa monture et jeta un regard autour de lui : ses compagnons avançaient toujours en silence, eux-mêmes fatigués d'un tel voyage.
Au bout de deux jours, ils arrivèrent enfin non loin de leur destination finale. Ils s'arrêtèrent dans une clairière à quelques kilomètres de la sombre forteresse. Alors que les cavaliers épuisés descendaient de leurs montures non moins éreintées, le cheval du jeune Hirzigan trébucha, et le Haradrim se fractura la jambe en tombant au sol. Il fut bientôt décidé qu'Hirzigan resterait derrière pendant que les autres partirait à l'assaut de la forteresse. Qui serait le prochain à devoir abandonner cette mission périlleuse ? Tarkandil se souvint d'un épuisant voyage au cœur du Harad, au retour duquel son compagnon de route Aziel les avaient abandonnés, lui et Hirzigan. A présent, c'était Hirzigan qui ne pouvait plus continuer. L'Elfe alla le voir, un peu plus tard, pour lui adresser quelques paroles de réconfort, alors qu'il tentait lui-même de s'en persuader :
"Courage, l'ami, tout va bien se passer !! Vous allez vous en tirer !!"
La troupe fut bientôt rejointe par des renforts, et ils se préparèrent ensemble à attaquer Dol Guldur, endroit sinistrement célèbre pour avoir été la résidence de Sauron le Terrible, le Seigneur des Ténèbres, avant qu'il ne retourne s'installer à Barad-dur.
"Voici Mâtin, un vrai enragé !!" lança Gallen à l'assistance, leur présentant un nouveau venu.
Tarkandil, debout près du feu, s'inclina légèrement devant l'homme que montrait Gallen. L'Elfe portait toujours son capuchon rouge, il ne l'avait pas retiré depuis leur départ de la Cité Blanche. Les Passeurs étaient maintenant au cœur de la Forêt Noire, et les ennuis ne faisaient que commencer.
La Nuit allait être longue ... |
| | | Dwilidan Guide du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 269 Age : 29 Localisation : Amon Sûl
~ GRIMOIRE ~ -: Homme -: 22 ans -:
| Lun 25 Avr 2011 - 11:36 | | "Camp en vue !"
L'affirmation de Lièvre était vraie, à une centaine de mètres devant les quatre voyageurs se dressaient les esquisses d'une demie-douzaine de tentes. Ils étaient arrivés.
Les traits étaient tirés, les chevaux fatigués mais les volontés toujours affirmées. Les quatre Passeurs arrivaient après leur long voyage depuis Bree, un voyage qui avait duré deux semaines, trois semaines ? Dwilidan ne le savait plus tant il n'avait vu le temps passer. Juché sur sa monture, le guide savourait chaque instant de cette aventure qui, il le savait, n'était pas le meilleur moment qu'il allait passer. Même sous la pluie continue qui tombait depuis déjà deux journées, Cerf ne regrettait aucun des choix qu'il avait pu faire depuis sa chasse au trésor, en témoigne la cape pourpre qu'il portait en ce moment même relevée sur son visage creusé par la fatigue.
Dol Guldur, le nom même de cet endroit faisait hérisser les poils juvéniles de notre jeune homme. De nombreuses rumeurs tournaient sur cet endroit : repaire de mages noires, sacrifices à Morgoth... Mais son nouveau statut de Passeur interdisait à Cerf une quelconque faiblesse, il était un des nouveaux porteurs d'espoir de cette terre. Et les hommes qui l'accompagnait étaient devenus plus que des compagnons Passeurs, plus que des frères d'armes, des amis. Ces dernières semaines avaient obligées Lièvre, Fennec, Cerf et le jeune Rossignol à se rapprocher, et même si aucun n'avait jamais clairement évoqué sa vie avant la Loge, tous se comprenaient et avaient confiances les uns en les autres.
Ils étaient maintenant en vue du campement de leurs compagnons Passeurs. Une dizaine d'hommes étaient rassemblés, affrontant ensemble la pluie drue qui tombait en ce début d'hiver comme ils affronteraient ensembles les maléfices de la froide tour de Dol Guldur. Immédiatement un homme se porta vers eux. De taille moyenne, une capuche couvrait son visage mat d'où s'échappaient quelques mèches d'un noir de jais. Tout ses mouvements semblaient être dictés par un instinct guerrier, une volonté inébranlable qui ne devait jamais le faire reculer. Un homme qu'il était bon d'avoir dans ce camp et non dans le camp d'en face. Cerf ne pouvait voir ses yeux
En observant le visage de ses trois compagnons, Dwilidan arriva à la conclusion que cet homme n'était autre que Puma, leur chef. Celui-ci leur fit signe de le rejoindre près du faible feu qui résistait tant bien que mal aux assauts incessants des trombes d'eau. Emboitant les pas de ses compagnons, Cerf ne put s'empêcher d'observer les autres Passeurs. Tous semblaient décidés, les visages fermés. Pas un seul rire ou bruit ne filtrait dans le camp. C'est à ce moment que deux hommes apparurent, l'un des deux se nommait Mâtin d'après les dires du second. Quand à leur stature, hautes et imposantes, le jeune hommes les auraient reconnues entre milles. C'étaient deux Rohirrims qui s'avançaient là, deux farouches guerriers qui ne reculerait sûrement devant rien.
Le guide tourna son visage vers là où, d'après ce qu'il avait pu observer sur ses cartes, devait se trouver la sombre forteresse, ancien fief de Sauron. Il releva son capuchon, l'eau battant à présent sa tête. Il n'en avait cure, l'eau n'était pas son ennemie. Les efforts monstres qu'il avait fourni ces dernières semaines avaient payés, ses muscles étaient mieux dessinés, ses pas plus assurés que jamais. Et comme pour se rassurer, il laissa échapper dans un souffle, comme une menace à l'encontre de ses ennemis :
"Je suis prêt." |
| | | Etelion Pair du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 951 Age : 33 Localisation : Assis au pied d'un chêne. Rôle : Fumeur d'herbe à pipe.
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 39 -:
| Lun 25 Avr 2011 - 14:28 | | La descente dans les rues de Minas Tirith ne fut pas discrète: six Passeurs d'Etoiles, le regard noir comme s'ils prévoyaient déjà ce qui allait leur arriver quelques jours plus tard, marchaient vers les écuries puis, une fois chacun ayant retrouvé sa monture, se dirigèrent vers la Grande Porte de Minas Tirith. Etelion, lui, chevauchait tant bien que mal sur Estel, sa jument de Khand, accroché à sa selle en épaisse peau d'ours sans toucher les étriers. La monture âgée de trois années était vive mais plus petite que la moyenne et donc moins rapide, heureusement pour le hobbit. Néanmoins, il arrivait à suivre le reste de ses compagnons, aussi bien le rohirrim, fier dresseur de chevaux, que l'elfe, ami de la nature de naissance. Changeant de position toute les heures, s'allongeant sur la selle, se mettait dos à la tête de l'animal. Inutile donc de préciser que les cinq journées de voyage furent des plus désagréables pour le kuduk.
La neige à moitié fondue et les pluies dures s'abattant de temps à autres ne facilita pas l'avancée des bêtes, les fatigant plus que la normale. Vipère en fit les frais le premier, contre toutes attentes. Son cheval, épuisé, glissa et tomba, et le pauvre haradrim fut écrasé sous son poids, et les cinq autres voyageurs entendirent le craquement d'os malgré le bruit assourdissant de la pluie battante. Hirzigan n'eut d'autre choix que de s'arrêter là, et il se proposa pour garder les montures lorsque les autres iront au combat. Dans son état, il aurait été un frein au combat, et il fallait quelqu'un pour veiller sur les montures - en espérant que voyage de retour il y ait.
Tous posèrent pied à terre et commencèrent à trouver un endroit un peu dégagé entre les arbres lourdement feuillus de la Forêt Noire, non loin de l'endroit de chute de Vipère. Une fois cela fait, les tentes se dressèrent. Ce soir encore, le repas allait être grossier, le feu ne pouvant pas être bien important par cette pluie torrentielle, un seul fut allumé et abrité par un toit de fortune fait de branchages et de feuilles. Ils n'étaient plus qu'à un peu moins de deux jours de marche de Dol Guldur. Le timing était parfait puisque la réunion devait se tenir le surlendemain de leur arrivée en Forêt Noire.
Le temps passa, et des têtes nouvelles arrivèrent. Parmi elles, Mâtin Revanchard, Erco Skaline de sa vraie identité. Il avait simplement aperçu sa silhouette lors de la première réunion des Pères fondateurs des Passeurs, mais n'avait jamais vu son visage avant ce jour. D'autres passeurs étaient avec lui, qu'Etelion ne connaissait pas davantage. Il auraient deux jours pour faire connaissance avant de se lancer ensemble dans la bataille de Dol Guldur, bataille qui marquerait les esprits des années durant. Dès l'arrivée du chef de la petite troupe, Poulain le prit à part et parla avec lui pendant quelques minutes. Après quoi il arriva devant l'ensemble des Passeurs et dit, d'une voix forte et fière:
- "Voici Mâtin, un vrai enragé !!"
Le hobbit capta le regard du rohirrim et lui fit un geste de la tête accompagné d'un sourire. Il croisa ensuite le regard du Fantôme Ibn-Lahad, et fit de même. Il alla ensuite se réfugier dans une assez grande tente, attendant que la pluie se calme. Il s'assit dans un coin et déballa ce qu'il y avait dans son sac. La plupart des objets et de la nourriture étaient humides, sauf - et il remercia les cieux - sa pipe et l'herbe qui l'accompagnait. Il s'en prépara immédiatement une large part, l'alluma tant bien que mal avec une pierre à feu et un silex, puis s'allongea, appréciant simplement le moment. La pluie frappait la toile de la tente avec violence, mais cela sonnait comme une douce mélodie aux oreilles du semi-homme...
#Gallen #Mortensen #Sirion #Etelion #Tarkandil #Dwilidan |
| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1865 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Mer 27 Avr 2011 - 21:41 | | La Cité Blanche, le Gondor, l'Anduin, les plaines, le vent glacial, la neige, la pluie, des arbres au loin, une forêt. Une sombre forêt. Une forêt où l'Ombre et la Lumière s'affrontaient déjà un Âge auparavant. L'orage grondait, les six cavaliers trempés de la tête aux bottes chevauchaient avec bravoure et une volonté implacable. Depuis cinq longues journées, les Passeurs d'Etoiles filaient vers leur destin, vers l'Ennemi et vers le sang. Les nerfs étaient mis à rude épreuve. D'ordinaire, les soldats n'ont pas le temps de réfléchir sur un champ de bataille, ils chargent et frappent, la peur ne fait que les frôler -pour les endurcis. Mais ici, aucun ennemi face à eux, il faut creuser pour dénicher l'ennemi, le trouver, le poursuivre. Cinq jours. Durant toutes ces heures, chacun des Passeurs y pensait. Forcément. Leur mort. Allaient-ils tout droit vers leur mort ? Certains diront que toute mort est une certitude. Mais l'on peut choisir sa mort : l'endroit, l'instant et la raison. La plupart des gens cherchent une raison de vivre. D'autres cherchent une raison de mourir. De mourir pour quelque chose.
Sirion Ibn-Lahad était de ceux-là. Il savait pourquoi il était prêt à y laisser la vie. Il savait qu'avec ses compagnons de voyage ainsi qu'avec tous les Passeurs d'Etoiles, aucun combat ne serait impossible. L'union fait la force, dit le dicton. Lui, le Fantôme solitaire, il avait fini par apprécier la compagnie de camarades, de compagnons, de frères d'armes. De nouvelles valeurs germaient peu à peu chez Puma. Un bref sourire parcourut son visage mais nul ne le vit sous la pluie torrentielle qui les frappait sans cesse durant leur cavalcade.
Placé à l'avant de leur groupe, Puma tira doucement les rennes de Tempête qui poussa un léger hennissement de soulagement à l'idée de reposer ses sabots. Les cinq compagnons s'arrêtèrent également, ils étaient à la lisière de Mirkwood. Vipère blessé à la jambe ne pourrait plus continuer longtemps ainsi. Rapidement les Passeurs s'installèrent dans un endroit un peu plus dégagé entre les arbres de Vertbois-le-Grand. En quelques instants, leur camp de fortune était dressé pour la nuit mais cette fois-ci, ils s'arrêteraient bien plus longtemps qu'auparavant. En effet, il s'agissait là du point de rencontre entre les différents groupes de Passeurs devant mener l'offensive contre les ruines de Dol Guldur.
Jamais donc le ciel ne se tarissait en eau ou était-ce le sort qui s'acharnait à vouloir les démoraliser par cette pluie battante et continue depuis leur départ ? Sirion n'en avait aucune idée mais s'en accommodait. Il le fallait bien de toute manière. Emmitouflé dans sa grande cape de voyage, le visage protégé par sa cape, le Fantôme patientait au pied d'un arbre centenaire. Chacun s'occupait comme il le pouvait. Un petit feu fut installé à l'abri de la pluie, telle la flamme de l'espoir.
Nous sommes la Flamme qui brûle dans la Nuit.
Plus que deux jours avant l'affrontement, devaient-ils tous se répéter inconsciemment. Plus que deux jours et alors l'Ordre verrait que les Etoiles sont éternelles.
Un peu plus tard, un petit groupe de cavaliers fit son apparition. Pendant une fraction de secondes, le coeur de Puma Sibyllin s'accéléra, redoutant un piège de l'Ordre mais non. Des renforts. Erco Skaline, un visage familier mais semblant usé. Le Comte d'Esgaroth avait dû vivre des évènements marquants dans sa fière cité du Lac. Des souvenirs remontèrent à l'esprit du Khandéen. La révolte d'Esgaroth... la poursuite dans les égoûts... la mort de Baradur... le sacre d'Erco... la bataille sanglante du Chemin aux Dames... leur initiation. Erco Skaline alias Mâtin Revanchard, sans doute le plus vieil ami de Sirion Ibn-Lahad et l'un des rares à pouvoir se vanter d'être celui du Fantôme.
"Voici Mâtin, un vrai enragé !!" lança Poulain à la cantonade.
Sorti de ses pensées, Puma se releva et vînt à la rencontre du Comte pour le saluer. Puis derrière lui, un hennissement au loin.
"...en vue !"
À nouveau une voix familière. L'un des siens. Malgré la pluie incessante, la voix de Lièvre était reconnaissable. Enfin, il allait voir ses recrues. Aussitôt Sirion se dirigea dans leur direction, se déplaçant entre les arbres tel un fauve traquant sa proie, sans un bruit, semblant voler plutôt que marcher sur le sol humide. Bientôt il arriva à la hauteur des quatre cavaliers. Parmi eux, Lièvre, Fennec, Rossignol et Cerf, recruté sur les conseils du Fantôme avant son départ pour Argonath.
"Bienvenue messieurs, content de vous voir. Mâtin vient d'arriver. Nous sommes au complet mais nous souffrons déjà d'un blessé."
Les quatre Passeurs mirent alors pied à terre, accompagnant Puma Sibyllin vers le campement. Le Père continua :
"Nous avons organisé l'assaut en deux groupes. Le premier passera par l'entrée principale au sud-est tandis que le second prendra l'entrée au nord sur les murs de ronde. Lièvre et Fennec, vous serez du premier groupe et suivrez les directives de Poulain et Mâtin en compagnie de Loup. Cerf, tu seras dans le second avec Mangouste, Colombe et moi-même. Quant à toi Rossignol, tu resteras avec Vipère et les chevaliers de Mâtin à garder les chevaux."
"Tss..." fut la seule réaction audible du jeune Rossignol. Sirion ne pouvait pas se permettre de l'envoyer au combat. D'une part pour son jeune âge, d'autre part... pour éviter qu'il ne tombe sur une certaine personne dont le Fantôme redoutait la présence en même temps qu'il la souhaitait.
Arrivés au camp, tous se mêlèrent au reste du groupe, installant de nouvelles tentes autour du faible feu. Le Khandéen se renseigna sur leur voyage auprès de Fennec et Lièvre. Et alors que Puma allait rejoindre le pied de son arbre pour méditer, il aperçut l'un des siens observer l'horizon en direction de la forteresse : Cerf.
"Je suis prêt." se murmurait-il. "J'en suis sûr, lui répondit Puma. Fennec m'a confié qu'il s'était occupé de ton entraînement durant votre voyage. Tu peux te sentir honoré, il est un excellent instructeur."
Imitant alors son jeune compagnon, Sirion retira son capuchon, dévoilant ainsi ses traits à Dwilidan. Un visage ferme, peu de traces de blessures et des yeux couleur sable illuminant de détermination.
"Dans deux jours, tu auras l'occasion de prouver ta valeur face à l'Ordre. Lièvre te l'a sûrement appris, nous sommes la Flamme qui brûle dans la nuit. Nous ne pouvons pas échouer, nous ne devons pas."
Le tonnerre gronda au loin, puis un éclair zébra le ciel noir. Les chevaux furent apeurés. Leurs cavaliers se contentèrent d'observer la foudre. Ils étaient prêts à faire ce pour quoi ils avaient été préparé. Cette bataille verrait peut-être mourir des guerriers mais elle ferait à coup sûr naître des héros.
Puma jeta un rapide regard vers Cerf. Oui, il en était persuadé. Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Daix Citoyen
Nombre de messages : 175 Age : 29 Localisation : Vieille-Tombe. Rôle : Assassin
~ GRIMOIRE ~ -: Humain -: 25 ans -:
| Sam 30 Avr 2011 - 17:49 | | Un nouvel éclair zébra le ciel. Daix détestait les éclairs. Il détestait cette lumière, traître et agressive, révélatrice des noirs secret de la forêt, des secrets qui mériteraient de rester secrets. Ce genre de chose qui paraissent moins inquiétantes quand on ne les voit pas. Et ce bruit. Ce bruit, bon dieu ! L'assassin ne pouvait le supporter. Lourd et dur, la montagne s'écroulant sur lui, ce claquement sec, craquelant le ciel, fouettant ses oreilles et son corps, faisant remonté son coeur dans sa gorge. D'une certaine manière, ce bruit l'indisposait plus que le risque ridiculement faible de se faire foudroyer. C'était une hantise. Un regard froid vers le ciel a chaque coup de tonnerre. Un juron étouffé, et un visage rougis de honte. La peur que quelqu'un s'en rendent compte, le voient, le sentent. La honte. Cette honte d'avoir peur, mais aussi la honte continuelle qui l'accablait depuis qu'il était Passeur, depuis qu'il fréquentait ces gens, ces guerriers, gens loyaux et puissants, sachant se battre. Cette honte, qu'il vivait, qu'il sentait, cette honte, autour de lui, comme une mauvaise odeur, s'attachant a lui, flottant, nauséabonde. Cette honte d'être aussi lâche, aussi vil, d'avoir cet esprit si torturé, si mauvais. Cette honte de ce cœur noir, dans lesquels les seules sources de puretés étaient celles qui créaient cette honte. Les Passeurs. Elle. Cette honte, oh oui, cette honte d'avoir tant tué pour... Pour se venger, juste par envie, par besoin, parce qu'il devait tuer pour oublier, pour l'oublier, les oublier. Cette honte d'avoir été si seul, un fantôme, insaisissable, torturant les vivants et lui même, cette honte d'avoir été la mort. Cette honte. Daix avait rabattu sa capuche, laissé de cette pluie lui donnant ce mal de tête. Ou peut être était-ce dû au bruit. Ce tonnerre ! Sous sa capuche, celle qui avait été si fidèle depuis tout ce temps, il se sentait réellement en sécurité. Sentiment accentué quand il se dit que cela serait peut être pour la dernière fois qu'il le serait. La sécurité. Ah ah. Plus jamais, jamais, il ne le serait. Pas avec la mission en perspective, pas avec ce qui allait se dérouler. La plupart des Passeurs, nouveaux venus ou pas, avaient fait de même. L'assassin les avait rapidement observer, mais déprimé par les éclairs répétés, s'était isolé, à quelque mètre du camp, juste pour quelque instant. Penser. Lenay. Il l'avait laissé a Minas Thirit. La reverrait-il jamais ? Surement pas. Tout le monde avait si pessimistes. C'était comme si chacun savaient ce qui allait se dérouler. Comme si tout le monde était certain d'y passer. L'assassin pensa a Vipère. Lui s'en sortirait surement, mais a quel prix ? Peut être que lui aussi était submergé par la honte, celle de ne pas pouvoirs aller au combat. Comment réagirait-il si il ne voyait personne revenir ? Loup, lui, s'en voudrait personnellement . Une honte de plus, au temps se donner la mort. Les pensées de l'assassin s'orientèrent vers Chôbag, enfin mort. Aucune satisfaction. Rien. Une leçon de plus. Il avait passé la moitié de sa vie à le traquer, à ne faire que ça, à ne rêver que de ça. Mais rien. Un vide, c'était tout. Et encore une honte, celle de s'être fait aveugler par la vengeance, une vengeance qui avait comme véritable raison sa seule soif de sang et de but. Il tourna la tête vers le camp. Maintenant il en avait un. Toutes les personnes réunies ici, c'était son nouveau but, ses nouveaux compagnons, une manière d'effacé sa honte. Devenir un héros, peut être, quelqu'un. Pourquoi pas un ami. Il se redirigea vers le camp. Ils s'étaient tous isolés un peu, maintenant, ils devaient se reposer, mais dans quelque minute, les discussions devraient reprendre, tous devraient se préparé, tout devrait être prêt, la réussite passant sur la plus grande des organisations. Mais pour l'instant, le temps n'était pas à ça. Loup se plaça à côté d'une silhouette, grande et fort, qu'il identifia comme étant l'homme du Rohan. Non, le temps n'était pas encore en ça. - Vous pensez qu'on y arrivera ?Les premiers mots que Daix prononçait depuis le départ furent précédés d'un violent coup de tonnerre qui fit frissonner le Loup. Ce coup qui sonnait comme un triste réponse négative, un sombre signes. - Je hais les orages.#Daix |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Lun 2 Mai 2011 - 22:38 | | Gallen observait les visages tendus. La mélancolie frappait les âmes. le maréchal le sentait, il avait déjà connu cela sur les différents champs de bataille qu'il avait connus.La lassitude est un véritable virus chez les guerriers avant le combat, il faut le terrasser avant l'affrontement
Le rohirrim s'entretient un instant avec Erco à voix basse. Ces compagnons chevaliers ne pourraient pas les accompagner, seuls les passeurs pouvaient agir. Matin , d'un pas décidé alla rejoindre ses troupes.Un débat animé commença. Ses hommes voulaient en découdre, ils voulaient suivre leur chef. mais Skaline est un homme qui sait se faire obéir. Le comte semblait inquiet, contrarié. Mais Gallen ne lui poserait pas la question si son ami voulait s'ouvrir à lui, il le ferait de lui même.
Après quelques instants de palabres, Erco revient près du halo lumineux.Gallen entendit la voix de Loup, Poulain se tourna vers le jeune passeur.
Le regard bleu cobalt s'attarda vers la silhouette de l'assassin.Gallen soupira en entendant les propos défaitistes de Loup. Oui le désespoir était de mise.
Les flammes jouaient sur le visage emacié du Rohirrim.C'est d'une voix blanche empreinte d'une légère note rassurante que Poulain répondit.
Il posa sa robuste main sur l'épaule droite de Daix. Son regard dur comme l'acier semblait sonder l'âme du jeune homme.
"Je ne sais pas si nous réussirons Loup, mais il faut essayer car si l'Ordre gagne. Tout ce qui compte pour nous périra, cela j'en suis sûr. j'ai combattu contre toi, je te connais, tu me flancheras pas Loup"
Toujours en regardant le jeune passeur, Gallen retira sa main cailleuse. Il releva un peu plus sa capuche et ajouta d'un ton narquois
"Moi aussi, je commence à être trop vieux pour ce sale temps. Mes os se ramollissent"
Puis le regard déterminé du Maréchal se posa sur Dol Guldur , sombre rocher , silhouette floue et menaçante dans la nuit pluvieuse. Poulain s'approcha de nouveau du foyer.
Sa voix de stentor s'éleva de nouveau dans la nuit. Il sortit sa main gauche de son fourreau. Avec rapidité, il réalisa dans le sol meuble un schéma sommaire de la sombre citadelle.
"Alors voilà le plan, Vipère , Rossignol et les compagnons de Mâtin resteront ici pour couvrir nos arrières. Mâtin, Loup, Fennec, Lièvre et moi rentrerons par la porte principale. Dans le même temps, Colombe, Cerf , mangouste et Puma pénétrerons par la tour de garde, situez ici. nous les prendrons en tenaille tout en composant des groupes aux compétences polyvalentes"
Gallen indiquait chaque lieu de la pointe de son arme blanche
"Nous pensons que la réunion se déroulera au centre de la citadelle. Notre objectif est donc de l'atteindre le plus rapidement possible et le plus discrètement possible"
Gallen se releva
"Et maintenant quelques conseils"
Poulain fit un signe de tête rapide vers Mangouste et Puma , il parlait sous leur contrôle
"Pas de sentiments, ce sont des professionnels. Une seconde d'hésitation et c'est la mort assurée. Méfiez vous de leur amures elles sont d'un alliage très résistant. Frappez au visage . Attention ils utilisent des armes exotiques, des doubles épées , des étoiles acérées. Si vous entendez un bruit caractéristique de coup de vent, jetez vous par terre. N'ayez confiance en personne , il sont des expert dans l'art de la duperie. De plus nous ne connaissons pas le nombre de ces scélérats."
Gallen ménagea une pause afin que ses mots imprègnent ses compagnons. Il avala rapidement sa salive .Puis il reprit
"Le tableau peut paraitre sombre. Mais il ne faut pas nous tromper, cette mission est la plus périlleuse que chacun d'entre nous ait effectué. Mais nous avons l'avantage de la surprise. Et surtout nous sommes les flammes qui éclairent la nuit"
Gallen croisa les mains, invitant ainsi ses comparses à intervenir |
| | | Etelion Pair du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 951 Age : 33 Localisation : Assis au pied d'un chêne. Rôle : Fumeur d'herbe à pipe.
~ GRIMOIRE ~ -: Hobbit -: 39 -:
| Mar 3 Mai 2011 - 0:25 | | Le hobbit aurait pu s'évader dans les bras de Morphée si un terrible éclat de tonnerre ne l'avait pas fait sursauté. Il était dans la tente depuis plusieurs dizaines de minutes maintenant, ses cheveux étaient secs mais ses vêtements encore trempés. Il en était à sa deuxième pipe, et il remerciait les cieux - ou les Valars pour certains - d'avoir créé cette merveille qu'était l'herbe à pipe. Elle lui permettait de relativiser, de se décontracter, dans un moment où rien ne pouvait vous réconforter. Tous les bruits et les discussions de l'extérieur parvenaient à ses oreilles attentives. Ainsi, il entendit Daix prononcer ses premiers mots depuis le début du voyage, Sirion discuter à ses "fils" Passeurs, Erco s'expliquer avec ses chevaliers, ou encore Gallen annoncer à tous le déroulement prévu des évènements.
Juste après que ce-dernier eut annoncé le plan, Etelion sortit de la tente - où il était pourtant si confortablement installé. Poulain expliqua les choses à faire et celles à ne pas faire. Il est vrai qu'en face d'eux se trouvaient des nouveaux Passeurs, aucun d'entre eux ne connaissait l'Ordre, n'avait déjà eu affaire à elle. Malgré cela, ils n'étaient pas des bleus: Loup et Colombe - c'était là les deux seuls recrues que le kuduk connaissait puisque les siennes - étaient un assassin expérimenté, pour l'un, et un elfe âgé de plus d'un millénaire pour l'autre. Autant dire qu'ils avaient vu des choses. Le rohirrim conclut sur un "Nous sommes les flammes qui éclairent la nuit". Etelion le savait désormais, cet homme était né pour diriger, c'était un habile parleur, il faisait naître le courage dans le cœur de ceux qui l'écoutaient. Le hobbit en aurait eu volontiers à cet instant, du courage, mais la fumée dans ses poumons l'avait laissé coi. Il fit cependant un geste de la tête pour montrer qu'il soutenait ce qu'avait dit son camarade, sans savoir si qui que ce soit l'avait vu. Il pensa que c'était à son tour de prendre la parole, chose qu'il fît d'une voix étonnamment calme, et rassurante - les bienfaits de l'herbe à pipe.
- Passeurs des Étoiles. Amis. Frères d'armes. Voilà ce que nous sommes les uns envers les autres, ou, en tout cas, ce que nous seront une fois cet assaut fini. Je ne vous garantie pas que vous reviendrez tous entier, en pleine santé. Mais je vous garantie une chose: quoi qu'il arrive, vous reviendrez. Et sachez que c'est un luxe dans ce monde et contre de tels adversaires. Certains d'entre vous pourraient se demander pourquoi je pose de telles affirmations. A ceux-là je répondrais simplement: je le sais, et j'ai foi en chacun d'entre vous. Si vous êtes ici, c'est que vous avez foi en l'avenir des Terres du Milieu. Que vous avez foi en l'homme, et en toutes les autres races que voient évoluer ces Terres. Je suis sûrement le plus chétif d'entre vous, celui dont le bras est le moins puissant et, sans conteste, celui dont le bras a le moins de portée. Et pourtant, je me ferai une joie d'être l'un de ceux qui auront combattu les ténèbres, qui auront essayé de sauver le lendemain des peuples libres. Le sang coulera, Passeurs. Le votre, certes. Mais surtout le leur. C'est là simplement ce que je vous demande. Combattez fièrement, avec foi, avec force !
Au fur et à mesure de son discours, sa voix montait en puissance, tout en restant lente et posée, et il s'avançait au milieu du cercle qui c'était formé lorsque Poulain avait commencé à parler. A la fin de sa petite tirade, il tira un grand coup sur sa pipe, bientôt finie, aspira une énorme bouffée de fumée, et la recracha quelques secondes plus tard. Après quoi il ajouta, tout en regardant dans les yeux, un à un, ses compagnons:
- Nous sommes les flammes qui brillent dans la nuit, la lumière qui agenouille les ténèbres.
Puis il se recula, et attendit que s'expriment ses autres compagnons. La nuit était maintenant tombée depuis un court moment, et les deux seules sources de lumière étaient le feu et le foyer de la pipe où l'herbe se consumait tranquillement... |
| | | Dwilidan Guide du Royaume d'Arnor
Nombre de messages : 269 Age : 29 Localisation : Amon Sûl
~ GRIMOIRE ~ -: Homme -: 22 ans -:
| Jeu 5 Mai 2011 - 14:09 | | La phrase de Puma tira le jeune guide de ses rêveries, pensif il avait réfléchi à cet assaut. Il allait donc le mener en compagnie de Puma, Colombe ainsi que de Mangouste. Dwilidan ne les connaissaient pas mais nul doute qu'il étaient de farouches guerriers, il ne devait pas perdre confiance. L'homme qui avait choisi son avenir, s'approcha de notre guide, dévoilant son visage. Un visage dur, marqué par les combats et les fatalités de la vie. Un visage de guerrier. Un visage dont les yeux couleurs sables transperçaient Cerf tel la plus affûtée des lames.
Puma prodigua quelques paroles d'encouragements au jeune homme, paroles qui ne parvinrent pas à calmer les soudes appréhensions du guide. Un énième éclair traversa alors le ciel, comme une menace à l'encontre des Passeurs, comme l’œuvre d'un sorcier qui souhaitait faire abandonner les Passeurs. Mais ils ne faiblirait pas, cela au moins Dwilidan en était certain. Le roulement du tonnerre se fit entendre quelques secondes plus tard.
Une voix puissante s'éleva alors, celle du rohirrim. Il s'était saisi de son épée et dessinait quelques schémas sommaires à même le sol à l'aide de son arme. Le guide se rapprocha, autant en savoir le plus possible. Le plan était le même qu'avait exposé Puma aux quatre Passeurs quelques minutes plus tôt, deux groupes, un objectif. Suivies de quelques recommandations, ces informations ne faisaient que renforcer la volonté déjà bien affirmée de Dwilidan, il voulait défendre la Terre du Milieu ; au prix de sa vie s'il le fallait. Une voix moins puissante, plus rassurante s'éleva alors. Tournant la tête, Cerf put voir que c'était un hobbit qui avait pris la parole ainsi. Un hobbit, sans doute le représentant de la race que le guide s'était le moins attendu à voir en ce lieu, et pourtant.
Le discours du kuduk eu un l'effet escompté sur le jeune homme, un sentiment de sécurité l'envahit. Il ne lui arriverait rien, enfin c'était ce qu'il espérait au fond de lui. Une volonté d'une puissance qu'il n'aurait jamais cru possible venant de lui s'empara également de son être. Il vaincrait tous ses ennemis, quitte à périr lui même. Pour une fois dans sa vie, Dwilidan Ilsensor sera concerné par un sort autre que le sien.
Voyant que le hobbit se reculait, reprenant place dans le cercle formé par les Passeurs. Dwilidan s'avança alors, à sa plus grande surprise et prit la parole de sa voix encore emprisonné par ses derniers restes de jeunesse :
"Je suis Cerf, voué à notre cause depuis seulement quelques semaines. Et si je suis ici c'est pour une seule raison, éliminer le mal qui coure nos terres depuis déjà trop longtemps. Si je dois mourir pour cette cause je le ferais, sans regrets car je saurais que la cause pour laquelle je me suis battu est la bonne, il reprit alors son souffle, voulant conclure sa réplique avec véhémence, sans crainte et sans repos je combattrai pour la paix, jusqu'à ce je sois trop faible pour tenir une épée."
Cette fin de discours, tirée du discours initiatique des Passeurs, illustrait la volonté dont faisait preuve le guide en ce moment précis et de la détermination dont il ferait preuve sur le champ de bataille. Le jeune homme repris sa place dans le cercle, échangeant un sourire complice avec Fennec, Ardanos, qui lui adressa un sourire complice. Dwilidan lui rendit son sourire, lui adressant un signe de remerciements, c'était probablement lui qui lui avait donné les armes qui lui permettrait de se défendre le jour de l'affrontement venu.
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| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1865 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Dim 8 Mai 2011 - 21:32 | | Sirion s'était joint au reste des Passeurs formant un cercle. Poulain avait pris la parole le premier, tel un grand chef il parlait de sa voix de stentor et il émanait de lui un sentiment de force et de courage inextinguible. Le Khandéen sourit, il imaginait déjà les nouvelles recrues découvrir la fameuse danse écarlate du rohirrim... pour sûr, ils ne seraient pas déçus du voyage. Il leur énonça donc leur plan et leur objectif. Comme Mortensen l'avait dit, la réunion devait avoir lieu au centre de Dol Guldur et l'atteindre ne serait pas chose aisée.
Puis ce fût autour du kuduk de prendre la parole face à ses camarades. Malgré sa petite taille, son discours sérieux et plein d'espoir put remplir chaque Passeur d'une vague de courage et de motivation quasiment palpable.
La pluie tombait drue sur la forêt mais aucun Passeur d'Etoiles ne bronchait, restant autour du feu à écouter l'un de leurs semblables prononcer des paroles pleines d'espoir. L'on aurait dit des prières avant le combat.
Cerf prit la suite de Mangouste, affirmant toute sa motivation et son envie d'en découdre pour le bien de la Terre du Milieu. Puma fut rassuré de voir que son disciple ne cédait pas devant la bataille féroce qui s'annonçait. Une certaine forme de fierté, comme un père envers son fils.
Enfin, le Fantôme parla :
"Une dernière chose messieurs, nous ne sommes pas ici pour parlementer. Du moins, pas encore. Notre but est de frapper juste et fort au coeur même de leur Ordre. C'est pourquoi une fois en contact avec leurs dirigeants, nous devrons les mettre hors-jeu par tous les moyens. Si possible en capturer certains, sinon les tuer. Bien que peu humain, cet acte semble nécessaire pour stopper l'Ordre. Comme dit le dicton : n'ayez aucune pitié car ils n'en auront aucune."
Suite à ces mots, Sirion s'avança encore de quelques pas pour se retrouver quasiment au centre du cercle :
"Nous sommes la Flamme qui brûle dans la nuit ! Et s'il faut qu'il y ait des sacrifices, moi Puma suis prêt à en être ! Souhaitons-nous bonne chance et que les Etoiles guident nos bras."
Ainsi le combat allait débuter. Ainsi les Passeurs d'Etoiles s'en allaient abattre l'Ordre de la Couronne de Fer. Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3425 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Lun 16 Mai 2011 - 1:47 | | L'affrontement de Dol Guldur vient de commencer! A vos plumes chers membres, et prouvez que vous êtes dignes de participer à ce scénario unique! Mâtin, Loup, Fennec, Lièvre et Poulain, la suite ICI
Colombe, Cerf , Mangouste et Puma, la suite ICI
Et si vous avec un petit manque d'inspiration, j'espère que la nouvelle vidéo sur le portail vous donnera envie de poster
Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Gallen Mortensen Vice Roi du Rohan - Champion Rohirrim
Nombre de messages : 1596 Age : 48 Localisation : Minas Thirith Rôle : Vice Roi du Rohan
~ GRIMOIRE ~ -: Rohirrim -: 31 ans -:
| Dim 20 Nov 2011 - 22:07 | | Gallen délirait il se sentait porter par une force mystérieuse. Sa dernière vision était la pointe de l'épée de sa Némésis qui fonçait à une vitesse hallucinante vers son cou dégagé, mais il était sûr que sa dague s'était enfoncée dans le flanc de l'elfe. Puis le trou noir, la souffrance qui se transformaient en une multitude de couleurs. Il s'était senti porté tout comme lors de sa sortie peu glorieuse de la mine. Il entendit le souffle court d'un homme, il entendait des mots au loin "Tiens le coup, Poulain", "Pense au Rohan".Mâtin puisque c'est de lui qu'il s'agit portait le maréchal sur son dos large, il suait abondamment malgré la pluie drue. Il devait régulièrement déposer son fardeau. Une chance allez savoir, aucun agent de l'ordre ne semblait quadriller le secteur. La descente fut effrayante pour le Comte . Mais par miracle peut être guidé par l'étoile des passeurs; il réussit à parvenir en contrebas de la citadelle sans se rompre les os, ni le cou. Il continua avec abnégation et courage, parlant toujours à son compagnon d'infortune. Ses bottes s'enfonçaient dans la boue. Puis le guerrier entendit un cliquetis reconnaissable entre tous. Il stoppa ,vigilant, il posa sa main rugueuse sur le pommeau de son épée ouvragée. Et il découvrit avec soulagement deux de ses chevaliers de la flèche noire. Une nouvelle fois, Erco Skaline avait sauvé le maréchal Gallen Mortensen. Poulain fut installé à coté de vipère. Mais son état était grave, la blessure infligée par Lammath était profonde, très profonde, Gallen s'était il sacrifié ?? Comme toujours dans ce genre situation Erco ne voulait pas baisser les bras. Gallen dans son délire fiévreux ouvrit un instant les yeux . Pensant être attaqué il dégaina dans un effort surhumain sa dague et se jeta sur Erco qui dut le désarmer et lui envoyait un bon coup de poing dans la figure pour le calmer. Da sa voix rude, le comte interrogea son compatriote "Poulain, tu perds beaucoup de sang, tu va mourir si tu n'es pas soigné"Dans un murmure la maréchal dut murmurer "Les onguents dans mes fontes"....et il replongea dans un semi comas. Rossignol alla vers le destrier de Gallen et sortit les onguents laissés à Minas thirith par le maitre guérisseur de la cité Blanche. Quelques instants plus tard, Erco administrait les premiers soins à Gallen. Et le comte put assister à l'efficacité des soins elfiques. Devant ces yeux la plaie déjà se refermait et la fièvre se résorbait. Mais l'homme bien que robuste restait faible. ------------------------------------------------------------------------------------------------- Lièvre et Fennec avaient occis les dix membres de l'ordre présents dans la salle. Un véritable exploit. Mais les deux disciples étaient des guerriers aguerris et surtout mus par une motivation extrème. Ils s'apprêtaient à suivre Loup . Lorsqu'ils se changèrent en statue de sable. il entendirent le bruit désagréable d'une flèche encochée. Puis sans prévenir, deux traits fendirent l'air. Une flèche pour chacun , dans le genou gauche. Les deux hommes s'affaissèrent dans un cri de douleur. Un rire démoniaque se répercuta sur les murs hostiles "Vous allez mourir, petits passeurs épeurés"Mais les deux passeurs étaient suffisamment proches pour se parler sans être entendus Fennec d'une voix étouffée déclara "Il faut l'éloigner de loup. On fait marche arrière. A 3 Ok ?,"Lièvre tout en encochant une flèche acquiesça . Et le duo partit en courrant, Lièvre décocha une flèche dans la direction approximative de la voix. Un rire moqueur lui répondit. La course folle fut terrible; Ils furent véritablement pris en chasse. il repassèrent par la salle , lieu du combat de Poulain avec Lammâth, seule deux immenses tâches de sang et les nombreux corps jonchant le sol étaient les preuves de la violence des assauts récents. Ils coururent à en perdre haleine. Ils furent touchés par deux flèches chacun. une dans le coude droit et une dans la cheville droite. Ils avaient la sensation que l'archer pouvait les tuer lorsqu'il le voulait. Il se délectait de leur peur. Mais ils arrivèrent enfin au campement, certains d'avoir l'ennemi aux trousses mais surtout d'avoir servi de diversion pour couvrir Loup. Ils étaient épuisés, il s'effondrèrent au milieu des hommes éberlués. Mâtin toujours prompt se rendit auprès d'eux. il furent soignés avec célérité et conduits près de Vipère et de Poulain. Puis une flèche atterrit au milieu du foyer allumé. Un rire s'éleva de nouveau "Vous croyez avoir remporté une victoire pauvre fous, mais votre monde est déjà mort"Puis plus rien...... Tous se tournèrent vers l'ombre menaçante de la citadelle. #Erco #Skaline |
| | | Hadhod Croix-de-Fer Seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3219 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Dim 5 Fév 2012 - 11:48 | | LE sisage de l'efle qui les avait libérés de leurs cages à corbeaux apparaissait encore dans la tête de Drár, alors que lui et son compère de toujours savouraient un court moment de repos, allongés dans l'interstice où on les avaient laissés. Il espérait de tout son cœur avoir la chance de croiser de nouveau leur sauveur et de lui témoigner sa grande reconnaissance.
« Tu vois Murin, chuchota-t-il, la vie nous donnera toujours de précieuses leçons dans les moments où on s'y attend le moins. Aujourd'hui j'ai vu un nain se carapater à toutes jambes, et des étrangers agir avec un honneur digne de nos plus grands rois. J'espère pouvoir raconter cela à Hadhod, à notre retour. »LES deux compagnons se trouvaient dans un état de faiblesse prononcé: l'angoisse de l'avenir, les dures conditions de détention, les repas froids et frugaux avaient eu raison de leur santé. Ils n'avaient pas d'équipement, leurs habits avaient pour beaucoup été prélevés et ils ne leur restait plus que des hardes qui masquaient tout juste leur peau et ne stoppait nullement le froid. Drár avait perdu son cache-œil, tant et si bien qu'à gauche, son orbite béait à l'air libre. Mais le plus mal en point des deux était encore Murin, au bord de l'évanouissement depuis quelques jours déjà. Ce dernier trouva tout de même la force de parler, dans un susurrement à peine audible:
« Oui, tu as raison, ces combattants, qui qu'ils soient et d'où qu'ils viennent, sont de véritables héros. Et notre ancien camarade a continué dans la voie lamentable dans laquelle il s'est engagé; je ne sais à présent s'il y a encore du bon en lui, tout compte fait. Il a fui un combat, et, comme on dit souvent, du combat seuls les lâches s'écartent... »SOUDAIN, quelques petits coups irréguliers et sporadiques les ramenèrent au présent. Qu'était-ce donc? À peine le temps de se poser la question qu'un grondement, faible au début mais qui alla crescendo, se répercuta en échos non loin d'eux. Drár fut le premier à se ressaisir. Croyant comprendre la situation, le nain releva tant bien que mal son compagnon las et le soutint du mieux qu'il le put tout en essayant lui-même de ne pas tomber. Il fallait quitter ces maudites ruines avant qu'elles se s'écroulent sur eux. Descentes d'escaliers, corridors lugubres, chemins de traverse, salles à demi ouvertes sur le ciel ennuagé, aucun des deux ne les compta ni ne se rappela totalement de leur fuite. Seuls les éclairs leurs permirent de choisir une direction approximative. Ils parvinrent ainsi à retrouver les arbres noirs qui leurs parurent gracieux et harmonieux à comparé du reste.
CONTOURNANT à bonne distance le tas de décombres dont la poussière s'élevait encore en suspension dans les airs, les deux compatriotes loupèrent le rassemblement des Passeurs et finirent par tomber sur un faible feu qui projettait les ombre d'une bonne dizaine de silhouettes: ils étaient arrivés de l'autre côté d'Amon Lanc, au campement des chevaliers de Mâtin. Devinant qu'il ne s'agissait pas de sbires de l'OCF ─ il en avait assez vu pour s'habituer à leur accoutrement ─ Drár ne réfléchit pas plus longtemps et entra dans le cercle de lumière, déposant un Murin qui n'allait de toute façon pas tarder à rendre l'âme sans un remontant.
« Nous sommes de votre coté, nous étions des prisonniers de vos ennemis, prévint-il. Mon ami est souffrant, il lui faut à manger et à boire! »#Murin #DrarThe Half Cop
Dernière édition par Hadhod Croix-de-Fer le Jeu 8 Mar 2012 - 9:58, édité 2 fois |
| | | Sirion Ibn Lahad Intendant d'Arnor - Comte d'Amon Araf
Nombre de messages : 1865 Age : 33 Localisation : Arnor
~ GRIMOIRE ~ -: Homme du Sud -: 35 ans -:
| Mar 6 Mar 2012 - 23:54 | | Avant même que les hommes de Mâtin ne réagissent une silhouette apparut à son tour au campement, alors qu'elle l'avait quitté seulement quelques minutes auparavant. "Trouvés !" dit Niels d'un air satisfait, le sourire en coin. Le jeune arnoréen s'approcha un peu plus des deux Nains, les toisant de .. haut. Rapidement, un chevalier d'Esgaroth apporta de quoi nourrir Murin. Le Naugrim fut allongé et adossé contre un arbre, la neige rafraîchissant son corps et lui caressant le visage. Fennec et Lièvre étaient également là, près de Mâtin. Les deux hommes s'avancèrent près de leur jeune compagnon, comprenant sans mal qu'il avait des informations pour eux. Cela fait, le garçon s'évanouit une fois de plus dans les bois immaculés. Tandis que Drar était au chevet de son ami, le dénommé Lièvre s'agenouilla à ses côtés. "Amis Naugrim, moi et mon ami nous proposons pour vous raccompagner à votre royaume. La route sera longue et ardue avec cette neige, surtout dans votre état."
Fennec, quant à lui, s'occupait déjà de leurs montures. Sa blessure le lançait mais il survivrait. "Nous partirons dès que vous vous sentirez prêts messieurs." Envie de dessiner vos propres cartes fantasy ? Rendez-vous sur Cartogriffe.
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| | | Hadhod Croix-de-Fer Seigneur de la Moria
Nombre de messages : 3219 Age : 33
~ GRIMOIRE ~ -: Nain de la Maison des Longues-Barbes. -: 190 ans. -:
| Jeu 8 Mar 2012 - 10:33 | | MURIN aperçut vaguement un jeune homme qui, les ayant regardé un moment, avait maintenant disparu du cercle de lumière. Mais il n'en sut pas mieux pour l'instant: on lui apporta de quoi manger et de quoi boire, et il fit l'un et l'autre, à petite dose. Il n'avait pas absorbé quelque chose de convenable depuis bien des jours, et cette remise en route de son appareil gustatif, quoique salutaire, lui était presque douloureuse. Il échangea un regard avec Drár — grignotant également un bout de pain sec — et ils n'eurent pas besoin de mot pour s'accorder sur le fait qu'ils étaient tombés sur des gens serviables. Soudain un homme s'agenouilla à leur côté. De ce que put en voir Murin, ce dernier avait un visage calme et posé, ce qui était surprenant en pareil lieu et en pareille situation; et le ton sur lequel il parla était bienveillant. Ce fut Drár qui répondit à Lièvre:
« Qu'il en soit ainsi, alors. Nous acceptons cette aide avec reconnaissance. Car la route est longue, ardue, et qui plus est, dangereuse. Nous nous sommes fait capturés près des Champs aux Iris, et n'avons guère envie de renouveler l'expérience! » « Oui, articula Murin, et pourtant plus vite nous serons au pays, plus vite nous pourrons prévenir notre Seigneur, Hadhod, de cette... de cette... trahison. »Tournant la tête, Murin put discerner un peu plus loin un autre homme, qui ressemblait à leur interlocuteur par l'allure, mais non par le visage, s'occuper des chevaux. Allaient-ils les faire monter en croupe? Peu importait. Ces humains leur apportait déjà une aide très précieuse, encore qu'il ne feraient peut-être pas un détour pour accompagner deux pauvres Khazad fatigués. Il conjectura que leur pays natal se trouvait de l'autre côté des mines, peut-être dans le sud de l'Eriador, ou en Arnor, et qu'ils en profiteraient pour demander libre-passage sous les montagnes.
« Je pense que je serai en meilleur état dans deux ou trois heures, si vous pouvez m'accorder ce délai. »La sueur accumulée durant leur fuite commençait à se figer sur lui, et ses membres commencèrent à trembler. Il en avait connu, pourtant, des gros hivers, lui l'éclaireur émérite. Mais, cette fois-ci, que ce soit à cause de sa grande fatigue ou d'un quelconque tour cruel du climat, le froid lui paraissait d'autant plus insupportable. The Half Cop |
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