Vers Aldburg.

Quelle histoire ! En un geste ,en une pensée Learamn avait changé son destin. Il avait agressé un garde royal et avait aidé à faire enfuir une famille traître. D’ailleurs il ignorait si cette dernière avait réussi à partir d'Edoras. Lorsqu'il avait cherché à s'enfuir ,Learamn s'était retrouvé devant un homme qui avait pris les rênes de son cheval et l'avait incité à se cacher de la paille.Ainsi Learamn fut sauvé et réussit à sortir d'Edoras autrefois grande cité maintenant lieu d'un spectacle d'une cruauté sans pareil.

 Les pleurs des enfants arrachés à leur maison et les gémissements des mères glaçaient encore le sang de Learamn.  Pourtant le jeune homme avait quitté Edoras  bien longtemps , en effet il était désormais dans les grandes plaines du Riddermark. Depuis qu'il avait quitté la capitale il avait marché des heures durant . Marché? Plutôt erré , Learamn ne savait pas du tout où il allait , en même temps il n'avait les idées très claires. Epuisé il s'écroula sous un rocher et dormit jusqu'à ce que le soleil n'atteigne son zénith . Il se réveilla sorit de sa sacoche quelques tranches de jambon sec et mangea. En laissant son cheval à Edoras il avait perdu pas mal  de choses mais avait pris son épée , son arc , son carquois , un peu de nourritures et son journal. Il ne survivrait pas longtemps avec ça,  il devait avoir une destination. Learamn réfléchit , mais oui la réponse était évidente , Aldburg pardi ! La forteresse d'Orwen il soutenait le jeune prince ; c'était l'occasion de le rejoindre.
A pied ? Cela prendrait au moins deux semaine il lui fallait un cheval mais où trouver un cheval ici ? Autrefois il y avait des hordes de chevaux sauvages ici , mais les Rohirrim en avaient capturés énormément et le jeune homme doutait qu'il en restait . Ainsi Learamn marcha en direction d'Aldburg toute l'après midi et , comme la veille , s'écroula sous un rocher et dormit. Le lendemain Learamn poursuivit son périple et il aperçut une forme en contrebas d'une petite colline c'était un cheval , Un cheval certes mais quel cheval il était d'une beauté époustouflante , son pelage était blanc . Certes ce n'étais pas un mearas mais cela restait un splendide étalon blanc. Seulement Learamn se baladait sans selle ni corde dur de dompter un cheval sauvage comme ça  mais il fallait tenter , chose risquée car la réaction d'un cheval sauvage était imprévisible. Il s'approche doucement du cheval qui  n'esquissa pas un geste . Learamn s’avança prudemment et posa  une main tremblante sur l'encolure  du cheval . A l'étonnement du cavalier le cheval esquissa un signe de bonheur , pourtant c'était la première fois qu'il rencontrer son cheval . Ce dernier abaissa même son dos pour inciter Learamn à monter sur son dos. Quoi! Un cheval inciter un humain qu'il voyait pour la première fois . Chevaucher un cheval sans selle rênes et étriers n'étaient pas chose simple  , cependant le jeune homme monta sur le cheval et cria :
-Je ne suis plus seul mon ami maintenant . Tu te nommeras Ouragan .
Files comme le vent. Vers Aldburg . Vers la liberté!

#Learamn #Ouragan #Lena

Le jeune rohirrim galopait vers Aldburg, vers son destin. Au crépuscule du troisième jour, il aperçut au loin un nuage de poussière. Accélérant l'allure d'ouragan; le jeune cavalier du Rohan se rapprocha et découvrit trois charrettes sur le chemin cabossé. A leur coté trois cavaliers dépenaillés. Rapidement, les trois cavaliers se séparèrent du convoi et se rendirent à la hauteur de Learamn.

Les trois hommes essayaient de se donner un air féroce, une prestance mais le rohirrim remarqua immédiatement que ce n'était pas des guerriers; C'étaient trois jeunes hommes d'une vingtaine d'années armés de gourdins. D'un geste de la main le plus âgé intima au cavalier du Rohan de stopper sa monture.

Prenant une voix plus âgée il l'interpella

"Qui va là, ?nous vous sommons de vous présenter sinon nous serons dans l'obligation de vous arrêter !!"

Le garde d'Edoras pouvait facilement de débarrasser de ces jeunes rohirrims mais etait ce la bonne solution ? ...

Ouragan emportait Learamn au loin , quant le jeune guerrier aperçut un convoi . Ouragan accéléra et arriva à la hauteur du convoi , trois jeunes hommes lui barrèrent la route.Au premier coup d'oeil Learamn vit que ce n'était pas des guerriers , bien qu'ils furent armés de gourdins. Le plus agé cria.

-Qui va là, ?nous vous sommons de vous présenter sinon nous serons dans l'obligation de vous arrêter! !!"

Il était dangereux de révéler son nom à tout bouts de champs ces temps ci. Mais Learamn doutait que ses hommes travaillaient pour hogorwen , il lança alors :

- Je suis Learamn cavaliers du Rohan , je suis poursuivi et j'ai fui Edoras , je cherche refuge à Aldburg.

Le jeune rohirrim qui semblait être le chef e ce petit groupe scrutant un long moment le cavalier. Il glissa notamment son regard sur les armes de Learamn. Il baissa son gourdin et ses "amis" en firent de même.Le jeune garde put entendre des soupirs de soulagement Apparemment ces jeunes gens n'étaient pas des guerriers ni des soldats mais vraiment des personnes en fuite.

Le chef guida Learamn vers le groupe, il découvrit cinq chariots avec essentiellement des femmes et des enfants aux yeux écarquillées par la fatigue, la faim et surtout la peur. Ils avançaient avec lenteur de peur de blesser les chevaux.

Le jeune rohirrim qui avait interpellé Learamn approcha son vieux destrier vers le soldat

"Je me nomme Eoric, je suis fils de bijoutier. Vous me semblez un guerrier. pourriez vous nous mener à Aldburg . A cette allure nous y serons après demain soir, mais nous sommes incapables de nous défendre et je n'ai pas l'âme d'un chef. Aidez nous messire!!"

A cet instant Learamn entendit une femme dans un chariot sangloter et une petite fille aux boucles blondes semblait le supplier de ses yeux verts délavés assise sur les genoux d'une femme silencieuse mais dont le regard signifiait qu'elle avait vu récemment l'enfer et en cette nuit des lances noires l'enfer se situait à Edoras.

Après s'être présenté Learamn scruta la réaction de l'homme. C ed ernier le dévisagea et baissa son gourdin , ses hommes firent de même , Learamn crut entendre des soupirs de soulagements.. Décidément ces personnes n'étaient pas des guerriers.

Le chef emmena Learamn vers le groupe. Il y avait cinq chariots remplit de femmes et enfants effrayés : des fuyards. Le chef parla à Learamn :

-Je me nomme Eoric, je suis fils de bijoutier. Vous me semblez un guerrier. pourriez vous nous mener à Aldburg . A cette allure nous y serons après demain soir, mais nous sommes incapables de nous défendre et je n'ai pas l'âme d'un chef. Aidez nous messire!!

Cette déclaration prit Learamn au dépourvu. Lui ? Chef? Qui l'aurait cru? Learamn était encore très jeune , vingt-deux ans à peine et il n'était pas toujours sûr de lui. Mais de l'autre côté ces gens avait besoin de lui , ils avaient besoin d'un guerrier pour ,les escorter .

Tout en réfléchissant Learamn tourna la tête il vit dans un chariot une femme en pleurs et une petite fille aux boucles blondes qui était assise sur le genoux d'une femme qui ne disait rien mais son regarde en disait long...
Learamn avait pris sa décision il se tourna vers Eoric et dit :

-J'accepte mon ami , mais nous devons faire vite . Soyez prêt à partir dans u nquart d'heure.

Puis le jeune homme s'approcha de la femme en pleurs , descendit d'ouragan et lui dit :

-Vous venez d'Edoras , vous avez fui la capitale n'est ce pas?

Le jeune homme semblait soulagé. Le cavalier du Rohan entendit l'ex chef transmettre l'ordre de se préparer au départ.

La jeune femme tourna son regard vers Learamn

"Mon père ils ont tué mon père , ils l'ont transpercé d'un coup d'épée mais pourquoi des rohirrims ont ils fait cela?? "

Elle interrogeait du regard le soldat

La jeune femme sanglota de nouveau, le regard dans le vide. Learamn entendit d'autres pleurs étouffées.La peur transpirait des pores de chaque individus. Ils étaient tous chaos debout

Le cavalier était au commandement d'une longue file de chariots, épaulés par trois jeunes hommes robustes mais inexpérimentés, ce ne sera pas une sinécure...

La jeune femme releva la tête et s'exclama:

-Mon père ils ont tué mon père , ils l'ont transpercé d'un coup d'épée mais pourquoi des rohirrims ont ils fait cela??

"Je me le demande bien " pensa Learamn. La jeune femme se remit à pleurer , le regard vide , Learamn entendit d'autres sanglots.
"Mais dans quoi me suis-je embarquer?"

Il prit une grande bouffée et s'approche de la femme il s'agenouilla auprès d'elle et dit :

-Pourquoi des hommes du Rohan ont tué votre père ; je l'ignore. Ce que je sais c'est que notre royaume traverse une période difficile , nous n'avons plus la splendeur d'Eorlingas ou la puissance de Theoden. Nous devons atteindre Aldburg au plus vite , nous partons bientôt.

Son père ! Hélas Learamn ignorait ce qui était arrivé au sien. Il n'habitait pas à Edoras et il n'avait jamais vraiment proclamé être un partisan de l'Ancien Rohan mais Learamn s'inquétait pour lui et sa famille.

"Ca ne va pas être de tout repos"

Lena était prostrée dans un chariot bringuebalant depuis plusieurs heures déjà. Elle n’avait rien dit depuis cette nuit, où elle avait raté sa cible. Cette nuit où ses amis étaient morts en tentant d’accomplir leur devoir, où ceux qu’elle croyait ses alliés l’avait combattue. Elle souffrait de ces morts. Pauvre Eroar, mort en vain. Elle souffrait également de ses blessures. Sa fuite de la cité des Maîtres des Chevaux avait été plus mouvementée que prévue, et les gardes qu’elle avait dû abattre pour s’enfuir lui avaient infligé plusieurs estafilades plus ou moins importantes.

La jeune tueuse avait rejoint ce groupe de réfugiés quelques temps après la « nuit des lances noires », sur la route reliant Edoras à Aldburg. Elle s’était faite passer pour une réfugiée, comme eux, et avait accepté avec joie leur invitation à les rejoindre dans leur fuite. Se doutaient-ils qu’elle était une meurtrière aguerrie ? Sans doute pas. Ils ne voyaient en elle qu’une pauvre jeune femme, sans doute violentée par les soldats du Trône, pauvre créature brisée cherchant à oublier ses souffrances en quittant cet endroit de malheur qu’était devenu Edoras.

Quelques jours après avoir rejoint le convoi, les réfugiés furent rattrapés par un cavalier rohirrim : le jeune homme avait poussé sa monture à puiser dans ses réserves, et le destrier, couvert d’écume, semblait aussi fatigué que son maître. Les trois jeunes hommes qui servaient de gardes au convoi –trois jeunes hommes qui n’auraient pas eu une chance face à Lena, même souffrante de ses blessures- s’étaient portés à la rencontre du rohirrim et, après quelques discussions, l’avaient choisi comme chef. Ce jeune homme, ancien soldat fuyant les terreurs des hommes du Roi, était sans aucun doute un bien meilleur combattant que ces pauvres garçons armés de gourdins. De plus, c’était le seul –hormis Lena, mais elle avait pris soin de dissimuler ses armes dans ses modestes haillons- à porter une arme d’acier.

Lena se blottit contre une des paroi de bois rugueux du chariot, espérant arriver le plus rapidement possible à Aldburg, où l’attendait sa nouvelle mission…

Deux jours et deux nuits. Le jeune cavalier du Rohan s'était révélé, il n'avait pas le choix. Il devait à la fois être meneur d'hommes, sergent instructeur, une oreille attentive et un chef implacable. Les hommes autour de lui avaient peur, ils quittaient Edoras, désespérés. Certes ils avaient déjà été dans les plaines du Riddermark mais c'était pour mener leurs troupeaux de chevaux mais pas pour une fuite sans but et surtout de nombreuses laissaient derrière elles laissaient des êtres aimés. Une plongée directe dans l'inconnu.Les enfants reniflaient sans cesse, les femmes tentaient désespérément de les rassurer mais comment rassurer lorsque soi même nous sommes au fond du trou.Learamn découvrait ce que la guerre avait de plus horrible: l'impact sur la population. Lui il était un guerrier il avait choisi cette vie, même si tuer le révulsait il avait été formé. Mais durant deux jours il eut devant ses yeux les conséquences et les atrocités des combats ,

Le jeune Homme était épuisé il n'avait pas dormi une seule heure, il s'était juste accordé une petite sieste en fin d'après midi. Et le convoi avançait à une vitesse lente, très lente.
Si jamais il tombait sur une escouade, il n'avait aucune chance. Leanramn scrutait , pensif, les flammes du petit feu qu'ils avait fait pour la nuit et manger chaud pour dans un effort vain réconforter les coeurs. Demain matin ils arriveraient à Aldburg. Une jeune femme arriva les yeux rougis par les pleurs son enfant dans les bras, il était endormi , presque serein

"Mon seigneur, Merci...., mon mari est mort sous ....mes yeux, tué par un garde royal, un de ses amis. Commet peut on faire c...."

La jeune rohirrim ne put finir sa phrase elle éclata en sanglot elle s'effondra aux pieds du cavalier du Rohan. Learamn sentit ses chaudes larmes tomber sur ses mains croisées. Le tableau était pathétique à 'image du Rohan actuel.


HRP: Learamn et Tao je vous laisse poster un message . Ensuite vous ouvrez un post sur votre arrivée à Aldburg, jusqu'aux portes de la ville pas plus loin. Au plaisir. Gallen

Learamn était assis devant son écuelle de ragoût , il n'y touchait pas. Il avait trop de choses en tête. Alors qu'il réfléchissait à sa situation critique une jeune femme arriva devant le jeune homme.
Learamn la dévisagea , elle avait les yeux rougis par les pleurs avec son enfant dans ses bras , ce dernier dormait sereinement
"Il est si calme il ne sait même pas ce qui se passe autour de lui."



-Mon seigneur, Merci...., mon mari est mort sous ....mes yeux, tué par un garde royal, un de ses amis. Commet peut on faire c....

Elle ne finit pas sa phrase ; elle éclata en sanglots aux pieds de Learamn. Le jeune homme soupira il ne savait quoi répondre. Il s'agenouilla près de la rohirrim prit son écuelle et la lui donna :

-Mangez , ça vous fera du bien. fit il avec douceur.

La jeune femme continua à pleurer tout en prenant le ragoût . Learamn se leva et se dirigea vers Eoric

-Je vais me reposer , réveille moi à l'aube s'il te plaît demain nous seron à Aldburg.

-A vos ordres!

Éreinté Learamn rentra dans sa tente il sortit son journal de sa sacoche et prit un stylet

"J'ai fui Edoras , sur ma route j'ai rencontré un convoi rempli de femmes et enfants qui fuyaient la capitale , ils m'ont demandé de prendre leur commandement ,j'ai accepté .
Normalement demain nous aurons atteint Aldburg"

Puis Learamn enleva sa cuirasse et sa chemise et se coucha il s'endormit aussitôt et entra dans le monde des rêves .

Il voyait Edoras en pleine nuit , des soldats défilant dans les rues , les bouts de leur lance déchirant le ciel puis il entendit des cris,les pleurs des enfants des bruits de combats , des famille entières emmenées en prison. Des hommes tués alors qu'il défendaient leurs famille puis...
Learamn se réveilla en sursaut , son coeur battait la chamade , il transpirait de partout . Un vent frais rentrait dans la tente depuis l'exterieur. Il se leva mit une chemise et sortit son regard vagabonda.
"Ce n'était qu'un cauchemar , pensa-t-il , ce n'est rien "
Puis il vit l'aube arrivait timidement alors il se tourna et cria .


-TOUT LE MONDE DEBOUT ON PART.

Aldburg était tout proche maintenant et au bout d'une heure Learamn aperçut une forteresse au loin : Aldburg.

Lena s’était endormie comme une masse. Les trop nombreuses heures de marche chaque jour l’exténuaient, la rendant incapable de pensées rationnelles une fois le camp monté et le frugal repas du soir avalé. Le jeune cavalier rohirrim leur imposait un train d’enfer, voulant rejoindre le plus rapidement possible Aldburg.

Elle se réveilla en sursaut, le souffle court, les vêtements trempés de sueur. Elle avait encore rêvé de cette terrible nuit où son jeune frère était mort. A 15 ans, elle avait fui le domicile familial avec son jeune frère, pour tenter sa chance ailleurs. Mais, cette nuit là, des brigands avaient trouvé leur campement. Les deux jeunes n’avaient rien pût faire : son frère avait été égorgée, et elle, violée et laissée pour morte.

A côté d’elle, un jeune enfant se retourna, dormant toujours. Ses traits étaient tirés : il n’avait pas mangé à sa faim depuis plusieurs jours déjà, et souffrait du froid mordant. Non loin, le jeune soldat, Learamn, parlait avec une mère éplorée. Lena les regarda quelques instants, puis se redressa, et descendit du chariot qu’elle partageait avec une famille entière.

Mais la jeune tueuse n’eût pas le temps de poser les pieds sur le sol glacial que le cavalier criait le réveil. Tout le monde se réveilla, maugréant, mais fut rapidement sur pied. Tous savaient qu’Aldburg était proche, et qu’ils y seraient en milieu de journée environ.

Le petit groupe prit la route, abandonnant les traces de son campement derrière lui. Et, rapidement, les murs de la cité rohirrime apparurent à l’horizon…