Quand les agneaux chassent les loups[Scénario ouvert]

Arabronc prit soudain la parole, il exposa son point de vue devant tout le groupe et posa de nombreuses questions à Sighild. Cette dernière écouta avec attention les propos du hobbit, son regard verdâtre le fixait avec insistance et son visage n'exprimait aucun sentiment. Pourtant, l'attitude de ce jeune hobbit ne lui plaisait guère. En effet, il lui avait déjà parlé avec froideur et énervement lors du précédent combat et voilà que sa proposition causerait la perte de tout le campement. La mage s'était déjà montrée beaucoup trop patiente au vu de son attitude. Il fallait être lucide avant de vouloir se montrer courageux. A la suite de ces paroles, la mage rétorqua immédiatement d'un ton neutre :

"Vos paroles sont bien confuses jeune hobbit. Rester en ce lieu nous expose à un réel danger. Nous sommes à découvert, nous n'avons aucun point de repli. Le froid va venir et il peut neiger à tout moment...cela sera un avantage pour nos ennemis et un ralentissement pour nous. Ne soyez pas trop prompts à mettre en danger le reste de vos compagnons et considérez déjà les blessures infligés uniquement par 4 d'entre eux. Si nous restons ici alors je ne donne pas cher de nos vies et croyez bien que je ne suis pas ici pour périr. Si nous mourrons alors la comté est perdue et notre mission aura échouée. Est-ce cela que vous souhaitez?"

Elle regarda alors le reste du groupe et leur demanda ensuite:



La mage regarda chacun des membres du groupe, elle espérait qu'ils prennent la meilleure décision pour eux. La mage pressentait une menace, il serait facile pour ces loups de les encercler pour les détruire un par un. Leur groupe avait assez de faiblesse pour être vaincu et la magie n'est pas un remède à tout...



[HRPG: Je me permets de répondre à la suite de Borlin pour faire avancer les choses et pour répondre aux questions que son personnage me pose.]

HRP Vous m'excuserez pour le temps de réaction, d'autres RPs ainsi que des responsabilités en irl m'empêchaient de me dévouer à ce scénario, donc je vous avais laissé avancer seuls un moment. On va essayer d'achever cette quête en une ou deux semaines, pour pas trop traîner, et permettre aux ceux qui ont leurs PJs ici de se lancer dans d'autres RPs HRP




Will se dévoua aussitôt aux diverses tâches qui attendaient les voyageurs. La plupart semblait s'en être tirée sans trop de blessures graves. Sighild avait utilisé la magie pour se soigner, bien que cet acte ne fut pas sans prix: la fatigue pouvait se lire dans les traits de l'elfe. Arabronc souffrait de la perte de sang et sans doute du choc, mais apparemment aucun organe vital n'avait été endommagé, car le hobbit semblait aussi bavard et pessimiste que d'habitude.

Les membres de l'expédition se remettaient tant bien que mal du combat...le bain de sang, les blessures, et l'horreur étaient certes très différents des attentes de la plupart des participants lors de leur départ d'Hobbitbourg. Et pourtant ils ne pouvaient pas revenir. S'ils ne tuaient pas les loups, leurs familles subiraient les conséquences de leur décision.

Dans tous les cas, Sighild avait raison. Ils ne pouvaient pas rester ici. La neige imbibée de sang, les cadavres des loups, sans parler du contenu de l'estomac de Poli, avaient un effet plutôt négatif sur le moral.

Ses compagnons étaient à nouveau plongés dans une discussion...le jeune Touque avait horreur d'interrompre les gens, et resta donc silencieux. Cependant, lorsque l'apprentie mage leur demanda de prendre une décision, il fut le premier à répondre:

-Arabronc...Nous ne pouvons qu'espérer que nous n'avons pas affaire à plusieurs dizaines de loups! Rien n'indique la présence d'une meute de cette taille, que ca soit dans les vieilles histoires sur le Rude Hiver que nos ancêtres avaient subi, ni d'après ce que nous avons vu jusqu'à là. Il me semble que les loups se rassemblent habituellement dans des meutes pas plus grandes qu'une dizaine ou une quinzaine, sinon ils auraient trop de mal à trouver de quoi se nourrir sur un territoire...

La voix du hobbit devint moins assurée lors de ses derniers paroles: les loups n'étaient pas un sujet qu'il connaissait bien, et ses propos étaient basés uniquement sur sa logique. Il lança un regard dans la direction de Celarith, Aranuir et Calion, comme s'il cherchait une confirmation de ses dires.

Quelques instants plus tard, les paroles de Sighild réapparurent dans ses pensées: "les hobbits doivent bien connaître leur pays pour nous diriger vers un lieu sur." Mais oui! Will connaissait un endroit de ce genre...après tout il avait parcouru la Comté pendant ses jeux d'enfance, et n'avait jamais oublié un lieu étrange dans la forêt. Quelques arbres très anciens y poussaient en un cercle irrégulier, leurs branches et couronnes reliées par le temps formant une sorte de toit vert. Les ronces qui poussaient aux pieds des arbres constituaient une barrière naturelle, avec une seule entrée. L'espace à l'intérieur pouvait contenir jusqu'à une vingtaine de hobbits...certains vieillards racontaient que ce lieu avait été crée par des elfes, avant même que les semi-hommes n'arrivent sur ces terres. Will y croyait: cette habitation naturelle était trop parfaite pour être une oeuvre du hasard.

Il leur expliqua, et un ou deux de ses compagnons, parmi eux Béani, se rappelèrent d'avoir joué dans cet endroit lors de leur enfance.

***

Ils partirent peu de temps après; ils avaient tous hâte de quitter le lieu morbide de l'escarmouche. Les voyageurs pénétrèrent dans la forêt, les mains sur leurs armes, craignant l'arrivée d'autres monstres...mais aucun cri de loup ne se fit entendre pendant leur marche. Au bout d'une heure à peu près ils arrivèrent à l'endroit que Will avait décrit. Le jeune Touque fut content de voir que rien n'avait changé, hormis une fine couche de neige qui recouvrait les couronnes entremêlées des arbres millénaires.




Il fut le premier à entrer dans ce refuge étrange, guidé par la lumière d'une torche tenue par un de ses compagnons resté à l'extérieur. L'intérieur était inhabité, protégé du vent et relativement sec. Les hobbits y entrèrent sans difficultés, et même le petit poney qui transportait leurs affaires réussit à passer sous les branches, mais les Grands Hommes et les elfes durent se plier en deux. Heureusement une fois l'entrée passée, la 'pièce' elle même était assez haute. Will vit la surprise et l'admiration de plusieurs de ses compagnons face à ce lieu unique.

Lorsqu'ils furent bien installés, il leur adressa la parole:

-Ici nous pourrons nous reposer et récupérer les forces avant la bataille contre les créatures d'Angmar. Avec quelques précautions, les loups ne nous trouveront pas facilement ici. Calion et Celarith...le sang elfique coule dans vos veines, et vos pas légers ne laissent presque aucune trace sur la neige. Si vous en avez la force, vous pourriez retourner sur nos pas, et effacer les traces menant jusqu'ici avec des branches. Moi, j'essayerai d'empêcher les loups de sentir notre présence ici...Sighild, pouvez-vous invoquer une lumière qui nous réchaufferait? Utiliser des torches ou allumer un feu dans ce lieu serait très risqué!

Il se tourna vers Béani:

-Cousine, vous avez sans doute quelques flacons de parfum dans vos sacoches?


Le jeune Touque connaissait bien sa cousine; elle sortit plusieurs flacons de verre en réponse à sa demande étrange. Il les prit, promettant de lui en racheter, puis demanda à quelques uns de ses compagnons restants de le suivre. Will sortit du refuge, et distribua les flacons aux autres, en disant:

-Je crois que si nous brisons ces bouteilles de parfum sur la glace autour de notre cachette, l'odeur forte empêchera les loups de discerner la notre...Cela ne coûte rien d'essayer...Enfin...hormis la fortune que je devrai dépenser pour racheter tout ça à ma chère cousine!


Bientôt les flacons furent brisés, et l'odeur florale pénétra dans le refuge naturel des voyageurs. Le dégoût qui pouvait se lire sur le museau du loup de Celarith indiquait que le stratagème avait des chances de succès.

***

Un bon moment passa avant que Will ne se retrouve dans un coin de la 'salle', partageant une couverture avec un de ses compagnons. Les provisions furent à nouveau partagées, pour satisfaire la faim des voyageurs; les hobbits étaient affamés.

-Si nous arrivons à attirer les loups jusqu'ici nous pourrons peut être trouver un moyen de les vaincre...

Celarith venait de finir de pansé les blessures des membres de la petite communauté. Arabronc donna son avis sur la situation, il paraissait bien pessimiste. Sighild quant à elle préféra analyser le tout et donné sa conclusion qui, aux yeux du Rôdeur, était la plus simple et surtout la plus réfléchi. Will proposa quelque minutes plus tard de partir sur le champ, vers un endroit connut de lui et de sa cousine qui selon lui pourrait les abrités tout en étant un bon repère pour soufflé un peu.
Peu de temps après le petit groupe avait regroupé leur affaires et partirent dans la direction indiqué par Will, le Hobbit menait la troupe d'un pas sûr.
Le refuge dont le Hobbit avait parlé se révélait être en fait un entrelacs d'arbres, de branches, de buissons formant une barrière et une forteresse naturel n'ayant qu'une seule entré.

-Ici nous pourrons nous reposer et récupérer les forces avant la bataille contre les créatures d'Angmar. Avec quelques précautions, les loups ne nous trouveront pas facilement ici. Calion et Celarith...le sang elfique coule dans vos veines, et vos pas légers ne laissent presque aucune trace sur la neige. Si vous en avez la force, vous pourriez retourner sur nos pas, et effacer les traces menant jusqu'ici avec des branches. Moi, j'essayerai d'empêcher les loups de sentir notre présence ici...Sighild, pouvez-vous invoquer une lumière qui nous réchaufferait? Utiliser des torches ou allumer un feu dans ce lieu serait très risqué!
Le semi-elf acquiesçât d'un signe de tête qu'il avait compris et se dirigea vers la sortie. Le Rôdeur se retourna quand une fragrance de parfum empli l'air d'une odeur agréable, bien que OeilDeNuit lui n'appréciât pas cette idée à cause de son odorat fort développé.

-Soyez prudents. Calion, je prends les devants. Je me dirigerais d'arbre en arbre pour plus de facilité. Je laisserai des marques, que tu reconnaitras surement comment étant le signe des Dunedains quoi qu'un peu modifié, ma marque personnel en quelque sorte.


Mais au moins cette odeur déstabiliserait les loups qui étaient surement sur leurs traces. A partir de là, Celarith partit dans la forêt sachant fort bien que Calion pourrait le suivre sans difficulté. Il commença à effacé les traces de leur récent passage puis se dirigea en haut d'un arbre pour y apposé le signe.

Il continua ainsi jusqu'à apercevoir un loin un loup solitaire, il devait servir d'éclaireur à la meute. Celarith l'observa pendant un moment, le suivant silencieusement. Tout en faisant bien attention à ce que le loup ne le repère pas, il retourna sur ses pas pour aller rejoindre Calion et prévenir de ce qu'il avait vu.

Quand Celarith arriva en vu du camp, il aperçu Sighild un peu en retrait. Celle-ci regardait au loin et devait pressentir, tout comme le Rôdeur, le combat que livrait Calion.

Il s’en était aperçu peut après avoir fait demi-tour. Calion l’avait rattrapé puis était parti de son côté, le Rôdeur l’avait croisé sur le retour, et l’instant d’après il avait eu cette sensation dérangeante comme si un danger était proche et il se doutait bien que le reste de la meute approchait.

Quand le semi-elf arrivait à hauteur de la belle il l’informa directement de ce qu’il se passait :

-Un loup solitaire, surement un éclaireur. Il était sur nos trace, j’ai préféré revenir au plus vite mais Calion est resté en arrière, il doit surement essayer d’en tué le plus possible furtivement avant leur arrivé.

Elle se retourna et dit au groupe :

-Trêve de repos jeunes hobbits, les loups ne vont pas tarder à arriver…votre parfum est la piste idéale pour eux.

Le visage de la femme se teinta d’inquiétude cependant, Celarith préféra informer le groupe entier du danger imminent.

-Mes amis, les loups sont sur nos traces, leur éclaireur est mort à l’heure qu’il est et Calion essaye d’en retenir certains mais cela ne les arrêtera pas.
Préparez-vous car cette bataille sera peut-être votre dernière.

Tandis que les membres de la compagnie se relevait, prenant leur arme avec courage bien que sans conviction, le Rôdeur fit venir OeilDeNuit et lui murmura quelques mots

-Mon ami, je crois que cette bataille risque d’être un massacre. Je sais que cette odeur ambiante de désoriente mais tu devras t’en accoutumer pour le moment. Va te cacher dans un fourrer, attend le moment propice pour blesser ces loups maléfiques car si tu attaques les premiers, les suivants comprendront. Je te fais confiance tu pourrais bien faire changer le cours de cette bataille…

Après cela il ajusta son arc, encocha deux flèches tout en laissant 2 autres dans un carquois spécial équipé au niveau de la cuisse. Il vérifia ensuite que ses deux épées et ses dagues coulissaient bien dans leur fourreau et se mit en garde.

La bataille allait entre sanglante et serait surement entré dans les légendes de la Compté… du moins si ils survivaient.

Poli avait déjà été joué plus jeune dans le "refuge" dont parlait Will. IL s'était caché de nombreuse fois derrière un des troncs de ces arbres ancestrale. Il en avait eut peur au début, son grand-oncle du côté paternel Boby y était pour pas mal. Il lui avait fait croire que ces arbres étaient ensorcelés et que de nombreux jeunes hobbits n'en étaient jamais revenu. Des arbres mangeurs d'enfants, ce Boby en avait de l'imagination. Et dés que Poli s'était rendu compte que c'était faux, il lui en avait beaucoup voulu. Pour se venger, il avait détruis son potager, et dis que c'était un renard. Cela avait fait bien peur au vieux Boby qui avait avertis la moitié de la Comté de la présence de renard féroce dans nos campagnes.

Ces souvenirs arrachèrent un léger sourire à Poli. Les "renards féroces" de son grand-oncle du côté paternel Boby lui manquaient cruellement en ce moment de chasse aux loups, des vrais cette fois.

L'endroit n'avait pas beaucoup changé depuis le temps, peut-être c'était vrais. Des elfes les avaient plantés ici. Personne ne devait vraiment savoir, mais quoiqu'il en soit le jeune hobbit était heureux car dans cette endroit il se sentait en sécurité. Du moins pour un moment.

Certain du groupe se disputèrent entre eux pour savoir quoi faire. Poli n'avait aucune envie de participer, tous était à cran. Jamais de tel loups n'avaient fait leur apparition de mémoire de hobbit, et elle était longue leur mémoire. Poli pouvait presque cité tous son arbre généalogique tellement on lui en avait parlé. Donc si de tel loups étaient déjà apparus, dieu sait si Boby lui en aurait parlé...

Il decida de se mettre dans son coin avec ses deux couvertures. Il soufflait de la buée, et pour se réchauffé re-entama sa flasque. Il en but une grande quantité pour de-stresser. Il avait toujours eut un faible pour l'alcool. L'alcoolisme bien sur était connu dans sa famille, mais jamais nommé. Ils avaient un penchant pour les boissons forte qu'on disait dans la Comté, rien de plus. Poli ne s'en dérangeait pas, tous avait leur petit pêché-mignon. Lui l'alcool. Un autre l'herbe à pipe. L'aventure en était aussi un, et il pouvait être fier d'en être pas acro.

Soudain, leur refuge ne devint plus vraiment sur à ce que compris Poli. Sighild sortit son bâton, et Poli en déduit que plus la lumière serait forte, plus les loups seraient proche, mais son esprit était déjà embrumé par l'alcool. D'habitude il tenait mieux, mais il n'avait pas mangé depuis deux heures, c'était peut-être ça, ou le stress. Il secoua la tête et en se mettant debout il chancela un peu. La tête lui tournait un tous petit peu, rien de grave. Au moins s'il mourrait ce soir, il serait joyeux...

Les loups arrivèrent. Poli cria sans même s'en rendre compte:

-Ils sont là!!!!


Puis il sortit deux de ses gros couteaux et s'avança. L'alcool avait du le rendre imprudent, ou il venait de devenir acro au risque avec les derniers évènements. C'était deux possibilité. Il les tenait fermement, et tremblait légèrement. Si on l'observait bien on pouvait se rendre compte qu'il était en état d'ébriété, mais les autres avaient bien autre chose à faire que de penser à ça.

Les loups furent alors sur eux. Ils chargèrent. Poli poussa un cris, et brandit ses deux couteaux en avant comme pour se protéger et espérer que l'un d'eux viennent s'embrocher au bout de ses lames....

La neige recouvrait complètement les cadavres des trois loups maintenant et les loups restants disparurent dans la brume pour attaquer le groupe. Calion était resté dans les arbres un moment pour tenter de savoir si il y a avait d'autres loups autre que la meute partie plus tôt, il n'en était rien. Calion se leva doucement et commença à sauter d'arbres en arbres vers le refuge. Mais à un moment, les branches des arbres se raréfiaient et il du retourner sur le sol. Calion se mit à sprinter aussi vite qu'il le put, à travers la neige et la brume, Anglïr, sa lame sortie de son fourreau. Le Noldo ne se posait pas de questions et continuait à avancer, alors qu'il courait, le capitaine remarqua que son épée commençait à rougeoyer, cela était un signe qu'une créature maléfique était proche, à coup sur il s'agissait de la meute.

À ce moment, il entendit quelques mots en Quenya, la langue noldo, la plus belle qui soit. Ces mots là le poussèrent à aller plus vite. Il ne répondit pas, il était assez proche pourtant il ne voyait rien même avec ses yeux perçants.

S'approchant de plus en plus, il s'élança vers une ombre et traversa la brume d'un coup, sa lame rougeoyante pointée en avant. Narmacìl la planta dans la nuque la dit ombre qui était en vérité un des loups. Le guerrier elfe ressortit la lame de la bête, du sang en gicla, mais ce ne fut pas assez pour la terrasser. Calion s'agrippait au loup qui tentait de le faire tomber de son dos mais Calion ne se laissait pas faire et assénait plusieurs coups dans le dos de la bête jusqu'à ce que la bête s’effondre. Calion se releva et vit qu'il venait d'aider Arabronc qui allait certainement y passer. L'Elfe le releva et ensemble ils foncèrent sur les loups restants et vers les autres membres du groupe. Narmacìl de se rapprocher de Sighild, en grande difficulté. Mais un loup se dressa contre lui. Seul, Calion aurait peu de chance, très peu de chance. Peut-être qu'Arabronc pourrait faire quelque chose.


//HRP : Je me déçois vraiment là ... HRP//

Peu après la discussion qu'il eut avec Sighild, le groupe fût averti par Poli. Ce dernier au dernier moment avait eu le temps de crier:

-Ils sont la!!!

Le Rôdeur était déjà prêt. Pendant que les autres commençait à combattre, Celarith s'était éloigné et émettant un petit bruit distinctif. OeilDeNuit vint se ranger immédiatement à ses côtés et grogna, ils étaient tout deux prêt à combattre.

Sighild était en difficulté mais réussi à vaincre ses adversaires et essaya d'aidé les autres membres de la troupe, Arabronc fût sauvé par Calion qui arriva in extremis.

-Va OeilDeNuit. Fait leur voir les Crocs des ombres.
Ce dernier s'élança, peu de temps après il surgissait d'une ombre pour lacéré un loup de ses crocs et disparaitre dans une autre. L'instant d'après, il réapparaissait à l'opposé et arracha la gorge du loup maléfique qui n'avait pas eu le temps de réagir. Ainsi chassait OeilDeNuit, l'Ombres aux crocs acérés.

Le Rôdeur quant à lui s'était déplacé, il décocha trois flèches et les tira l'une après l'autre sur un loup. L'une atterrit dans son flanc gauche, la deuxième dans la tête et la troisième vint se loger dans sa gueule, au moment où il hurlait de souffrance.

Il tira encore deux flèches sur un deuxième loup, celui-ci réagi plus vite et en esquiva une puis s'élança sur le semi-elf. Celarith dégaina ses 2 épées et pensa qu'il devra rapidement acheter des bonnes dagues après cette quête, du moins s'il survivait. Il esquiva l'attaque du loup au dernier moment remonta ses épées pointes vers le bas et dans un geste sec les planta dans le dos du loup. Ce dernier eu le temps de griffé méchamment le Rôdeur au torse, sa protection de cuir ainsi que son vêtement de camouflage déchiré, avant de mourir.

Celarith vit trois loups foncer sur Arabronc qui allait sauvé Calion mais se faire brutalement jeté au sol juste après son courageux geste. Il se jeta alors dans la bataille en reprenant son arc pour décocher des flèches, non pour vraiment blessés, mais pour attirer les loups. Leur attention détourné un instant, OeilDeNuit en profita pour jaillir d'une ombre et jeté l'un des loups au sol et de lui casser une patte et repartir aussi vite.

-Tiens bon Arabronc! Cria le Rôdeur avant de s'élancé, ses deux lames au clair.
[HRP: désolé du retard je suis en plein déménagement et je n'ai pas encore accès à internet, j'ai su passé via le réseau de l'école. HRP]

C'était fini...Les braves aventuriers ne pensaient pas à la gloire, au courage, à leurs faits d'armes exceptionnels. Pas pour l'instant. Ils étaient épuisés, blessés, choqués par le carnage. Un jour, lorsqu'ils raconteront cette aventure devant un feu de cheminée, une pinte en main, elle semblera sans doute plus prestigieuse et héroïque. Maintenant, ils voulaient seulement rentrer chez eux.

Ils commencèrent par vérifier l'état de leurs blessures, nettoyer leurs armes, et pour certains, boire un bon coup d'alcool fort pour calmer les nerfs. Will finit par prendre la parole, son bonnet vert tâché de sang de loup. Tante Wilma ne serait pas contente...

-Cet endroit est un sanctuaire, nous ne pouvons pas laisser les cadavres de ces monstres pourrir ici. La terre sous les arbres n'est pas gelée ni recouverte de glace, creuser dedans devrait être relativement facile. Enterrons ces bêtes, et laissons ce lieu intacte et immaculé, pour que les jeunes hobbits puissent y jouer dans les années à venir.


L'idée semblait peut être ridicule, mais elle était importante pour le jeune hobbit. Ils avaient combattu pour la Comté, pour la paix, pour que ses compatriotes n'aient pas peur, et puissent continuer leurs vies paisibles. Ce refuge dans la forêt représentait cette paix, cette vie innocente, et il méritait de demeurer ainsi.

Ceux qui étaient dans l'état de creuser, avec le peu d'outils qu'ils avaient, se vouèrent à la tâche, formant un grand trou derrière l'alcôve. C'est à Aranuir Dunadan que Will demanda de l'aider à dépouiller le chef de la meute. Celarith avait sans doute plus d'expérience dans le domaine, mais le jeune hobbit ne voulait pas demander une chose pareille avec quelqu'un lié d'amitié avec un loup. Will ramènerait la peau de la créature à Hobbitbourg, comme preuve de leur combat, mais aussi comme un symbole du fait que la Comté ne cède pas aux forces du mal.

Grande fut la surprise du hobbit lorsque sa petite pelle portable qu'il utilisait pour creuser heurta quelque chose de solide. Il déterra l'objet; il s'agissait d'un petit coffre...les voyageurs durent utiliser un couteau pour ouvrir la serrure rouillée, mais le spectacle qui s'offrit à leurs yeux en valait la peine.

Spoiler:

Des pierres précieuses! Les aventuriers avaient l'impression de revivre une des légendes répétées de génération en génération en Comté. Un trésor dissimulé sous les racines d'un arbre millénaire, dévoilé à des courageux guerriers venant d'accomplir un acte héroïque...Le trésor fut partagé parmi les membres de l'expédition, et chacun reçut sa part.

***

Quelques heures passèrent avant que les cadavres des loups ne soient enterrés, et que les voyageurs soient prêts à reprendre la route. Ils partagèrent un repas copieux, et cette fois ils réussirent à cuire leur viande sans que personne ne vienne les déranger. Le ventre plein, des pierres précieuses dans les poches, et leur mission accomplie, certains aventuriers retrouvèrent soudainement le sourire, et les conversations reprirent.


***


C'est sur la route menant à Hobbitbourg qu'ils croisèrent une caravane bien étrange: cinq grands chariots escortés par des hommes d'arme aux visages recouverts de cicatrices. Il s'agissait de marchands ambulants, parmi eux un hobbit, Gäel Forêtverte, et ses deux associés, un homme et un nain. L'hobbit en question s'adressa aux voyageurs:

-Qui êtes vous, et comment se fait-il que vous êtes blessés? Nous avons entendu des rumeurs au sujet de loups d'Angmar parcourant ces terres...

Les marchands furent étonnés d'apprendre que les aventuriers avaient tué les créatures maléfiques, mais leurs blessures ainsi que la peau du chef de la meute semblaient être une preuve suffisante. L'hobbit se présenta alors, leur annonçant qu'il faisait une escale en Comté afin de renouveler ses stocks de vin et d'herbe à pipe avant de continuer son chemin vers les plaines du Rohan. Il les invita en attendant à découvrir leur marchandise:

Spoiler:

Une fois leurs achats effectués, les voyageurs se remirent en route, accompagnant les marchands et leur escorte.

***

Ils furent accueillis comme des héros à Hobbitbourg, les habitants de la contrée paisible étant étonnés de voir les pierres précieuses, la peau monstrueuse du chef de la meute, les humains et elfes qui accompagnaient les aventuriers hobbits, ainsi que la caravane des marchands.

La bière coula à flots, et le banquet fut impressionnant, même par les standards hobbits. Tante Wilma n'hésita pas à faire quelques reproches à Will sur l'état de ses vêtements, mais le jeune hobbit n'y fit pas vraiment attention...Pinte en main, il regardait Béani d'un coin de l'oeil. Il n'avait jamais remarqué à quel point la jeune femme était jolie...






HRP: Le scénario s'achève donc, et je tiens à vous remercier tous pour votre participation! J'espère que jouer dans cette quête ayant pour but un retour vers les sources Tolkieniennes, le conte, et l'aspect paisible et léger de la Comté vous a plu.

Chaque membre ayant participé dans cette quête a droit à une pierre précieuse, à utiliser dans les Caves d'Or d'Asthrabal le Bourgeois, afin de se procurer des artéfacts uniques de toute sorte. Pour ceux qui ont joué des pnjs, la pierre revient à leur personnage principal.

En plus de ça:

-Sighild: un fourreau pour épée elfique orné d'argent et de pierres vertes, ainsi qu'un flacon d'huile pour polir la lame.

-Calion: Un bandeau elfique orné d'une émeraude, ainsi que des protège-poignets en cuir ornés de motifs de feuilles en fil d'argent.

-Celarith: Une chevalière en forme de loup et une sacoche de feuilles d'Athelas séchées.

-Borlin: Une ceinture de cuir ornée d'or, accompagnée d'un couteau antique trouvé dans les tombeaux galgals.

-Aranuir: Cape de voyage ornée d'un col en fourrure de loup blanc, ainsi que trois rations de lembas.

-Erco: Six bouteilles de vin excellent de la Comté, et une cape en laine verte faite par tante Wilma, capable de protéger de tout froid.

-Kryss: Un petit miroir à poignée en argent, avec lame dissimulée rétractable.

-Alikin: Une bouteille de miruvor, cordial de Fondcombe.

Hrp message un peu en retard et un peu HS, mais je voulais pas rouvrir un sujet pour juste un post :P Hrp

Poli fut soulagé que les combats cessèrent. Il n'y participa pas beaucoup au final, et du reste c'était normal il n'était qu'un hobbit pas un guerrier après tous. Mais si vous lui demandez comment s'est déroulé l'aventure, il jurera que s'ils ont tous survécu c'était grâce à lui. Il ne fera sans doute que de répété que c'était lui le grand héros et qu'il a occis au moins dix montres d'un coup de couteau de cuisine. Certainement que dans sa tête c'est ainsi que cela s'est déroulé et qu'il a oublié , ou caché au fond de sa mémoire, les dernières heures vécues pour préserver son mental. Pour un si grand connaisseur, et buveur, de vin et de bière vivre de tel évènement n'est pas bon.

Ainsi réfugié dans son imaginaire, il en vint presque à se créer une histoire retraçant sa vie de grand héros. L'alcool n'aidant pas à la cohérence de ses propos la plupart de ses auditeurs ne le croyaient pas, mais rentraient dans son jeu par compassion. Certain lui payait même des verres de bon coeur car les histoires changeaient à chaque fois et étaient à chaque fois encore plus improbable.

Pourtant un soir, ou il entamait sa dernière bouteille d'un excellent vint de la Comté, dont il avait oublié le nom il se rappela de l'homme qui était venu lui parler peu avant le début des problèmes avec les loups. Bien sur, il avait oublié de lui envoyer une lettre concernant ces derniers évènements. Poussé par l'alcool peut-être ou une envie de se rendre encore intéressant il s'élança chez lui pour rédigé cette "grande" Lettre.

D'une main tremblant il rédigea sur son plus beau parchemin, et tenta de rester concis dans ses explications et exagéra grandement la grandeur des loups et leur férocité; ce qui les fit paraître un peu grand comme une montagne, et se donna bien sur le beau rôle dans l'histoire. Il cacheta la lettre après avoir signé de sa plus belle écriture:

"Poli votre humble serviteur"

Et il envoya la lettre sans plus attendre pressé d'avoir une réponse. Cela devait faire deux semaines que "sa" quête aux loups avaient pris fin, ce qu'il n'avait que brièvement mentionné du reste.

***

Plus ou moins une semaine après son premier message il eut une réponse qu'il mit un jour à voir car pendant cette semaine là il était retombé dans une forte envie de boire pour combattre les images de loups qui hantaient ses rêves. Ce ne fit que les amplifier et après huits jours de calvaire il entama une cure de remise en forme et ce fut là qu'il vit la lettre.

Il l'ouvrit empresser de voir la réponse du mystérieux homme. Elle était très courte.

"Cher Poli, merci de ces informations compte tenu de notre éloignement de votre contré nous ne pouvons guère vous aidez, mais nous aimons nous tenir au courant de ce qui se passe pour pouvoir inspirer nos poètes et musiciens. Il est même fort probable qu'un champs sera fait en l'honneur de vous et vos courageux compagnons.

Nous vous avions proposé de nous rejoindre dans notre académie, mais au vue des récents évènements les routes ne sont guère sûr, nous vous conseillons donc de ne pas bouger et de nous tenir au courant si d'autre évènement étrange arrive, et cela le plus vite possible.


Et quand les temps seront plus calme, vous serez le bienvenu à Esgaroth et aurez votre place au milieu de nos fiers artistes

Mes meilleurs salutations,
Len Le Ménestrel"

Poli fut vraiment fier d'avoir une telle réponse et en était ébloui. Il en parla longuement, mais tous crurent à une nouvelle invention de sa part pour ébahir les jeunes filles. Personne se doutait que c'était peut-être la seul chose vrais que dit Poli ces dernières semaines...

Quoiqu'il en soit Len était heureux, il avait trouvé son Ménestrel à Hobbitbourg.