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 Alassëa Sùrion, voleuse itinérante

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Alassëa Sùrion
Voleuse
Alassëa Sùrion

Nombre de messages : 7
Rôle : Voleuse itinérante.

~ GRIMOIRE ~
- -: Humaine
- -: 21 ans
- -:

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Alassëa Sùrion, voleuse itinérante EmptyVen 28 Déc 2012 - 20:22
Prénom et nom : Alessëa Sùrion
Âge : 21 ans
Sexe :
Race : Humaine
Particularité : Yeux gris voire argentés

Alignement : Neutre
Rôle : Voleuse

Équipement :
    ¤ Une épée légère forgée par son père, avec son fourreau (en ceinture) confectionné par le tanneur du village.
    ¤ Une belle dague volée dans une caverne peu profonde, dont l'étui est dépendant de sa ceinture en cuir (attachée au dessus de celle de la gaine de l'épée).
    ¤ Ladite ceinture de cuir, où de petites encoches permettent d'y insérer de maigres fioles. Une bourse en toile dont le niveau généreux est journalièrement vérifié, y pend également.
    ¤ Un sac discret en tissu fin, contenant le stricte nécessaire en provision et un petit nombre de changes.
    ¤ Une longue cape d'un gris sombre. Le tissu est rêche et abîmé, cependant il semble être chaud et protéger correctement des intempéries passagères. Elle lui descend jusqu’à la moitié des mollets.


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Description physique : Alessëa est une jeune femme de taille aussi féminine que l'est un mètre soixante-dix. Son allure élancée auréole son corps constitué de muscles souples et en aussi bonne santé que le permet la vie qu’elle mène. En parlant de son corps, j’ajoute qu’il n’est pas désagréable à contempler : Aless’ est dans l’âge où ses courbes sont celles d’une fille tout juste devenue femme, jeune, fraîche comme la rosé naissantes à l’orée d’une nuit langoureuse s’achevant.
Lorsque la demoiselle court, on croirait la voir seulement sautiller avec légèreté, sur la pointe des orteils… Autrement, sa démarche est à la fois déterminée et gracieuse.

Une aura gamine l’enveloppe d’un éternel semblant d’enfance. Il est vrai que l’humaine a des traits comparables à ceux d’une fillette, à commencer par son visage rond et sage, ses tâches de rousseurs qui piquent gaiment le haut de jolies pommettes. Quant à son petit nez aquilin, il souligne lui aussi quelque chose d’innocemment mignon et confère au visage un aspect rieur.

Toutefois, ce sont bien les yeux d’Alessëa qui jouent le grand rôle dans ce faciès. On remarque rapidement une couleur pâle. D’abord, un bleu délavé nous vient à l’esprit mais, à mieux y regarder ce serait plutôt du… Gris. Non pas sombre, il s’apparente au contraire aux teintes argentées des épées. Ils ont un air coquin et pétillent comme si on y avait jeté une pincée de paillètes.

On remarque ensuite ses lèvres sans doute aussi douces que l’abricot et d’une couleur de pêche, qui se fondent aisément sur l’épiderme tannée de la jeune femme. Celle-ci supporte une peau halée du fait de son exposition à l’astre solaire très régulière. Peut-être les quelques chutes qui l’ont salit y sont aussi pour quelque chose… Ou du moins, sont à l’origine de sa propre odeur corporelle, qui mêle celle de l’herbe coupée, l’arôme des bois et les fragrances de la terre fertile. C’est un parfum rassurant et suave qu’il est bon de respirer.

Souvent noués en une tresse ou bien en une queue de cheval de côté lui tombant sur l’épaule, Alessëa a des cheveux mi-longs qui lui arrivent à la moitié des omoplates. Elle se recoiffe souvent d’une main machinalement passé dans ses cheveux, leur donnant l’allure d’une crinière. Ceux-ci sont auburn tirant sur un brun chocolat selon certaines mèches. Ils ont l’apparence soyeuse mais le vent a tendance à les emmêler et à force, ils perdent en douceur puis deviennent secs. Heureusement que leur longueur ne permet pas une négligence trop visible.

Vestimentairement parlant –en plus de son équipement-, la demoiselle est vêtue au plus simple mais également, au plus pratique. Il lui arrive rarement de porter des robes ou autres tenues qui peuvent s’avérer encombrantes voire gênante. Non, pour la jeune femme, ce sera un chemisier bouffant resserré à la taille et au niveau des poignets, avec un col en V. Il lui arrive de porter un chainse sous ses vêtements pour lui tenir plus chaud. Par-dessus, un corset marron de cuir. Aless’ ne porte donc pas de jupe et préfèrera un genre de pantalon en tissu un peu épais, de couleur crème, noisette. Pour se chausser, elle n’a qu’une paire de botte elles aussi de cuir marrons, lacées par une aiguillette de tissu et qui lui arrivent aux genoux.

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Description mentale : Notre demoiselle est un bon petit brin de femme, ce n’est pas peu dire. Déterminée, courageuse, rusée, orgueilleuse… Elle a du caractère et assume volontiers ses qualités comme ses défauts, sans vouloir en changer. Les plus pesants sont peut-être sa part d’égoïsme, son orgueil et son manque de confiance en autrui, qui l’entraîne à être solitaire dans toutes ses démarches. Lorsque son ami d’enfance l’interroge sur ces traits, elle reste têtue :

    Je préfère faire route seule car je manque cruellement de rigueur concernant le savoir vivre en communauté. C’est peut-être le fait d’être indisciplinée… Je n’ai d’attache à personne. Je pense que si j’en avais, ce serait une entrave à ma liberté. […] L’égoïsme ? Disons que c’est davantage par peur d’être en manque après, que par pur dénigrement du partage… Non, ce n’est pas pareil !


En plus de cela, elle n’est pas très chaleureuse aux premiers abords, davantage introvertie et fuis à contrecœur les alliances, tel qu’un groupe ou une équipe. Elle dit ne pas aimer être entourée, seulement Alessëa sait qu’elle ment. Elle adore ça mais est bien trop craintive et farouche pour accorder sa confiance, de peur d’être trompée. Ce pourquoi, elle restera perpétuellement méfiante même si il y paraît le contraire. Cette humaine cherche désespérément des personnes de confiance avec qui se lier.

    Mais c’est si long à trouver, j’ai perdu patience.


Si il y a bien quelque chose qu’elle déteste, c’est la vanité –et les orcs, mais qui les aime ?-. L’amour des trésors détruit les hommes et brûle leur cœur qui se consume de cette passion artificielle. En temps que voleuse, ce point de vue peut paraître étrange, mais Aless’ est plutôt une sorte de voleuse qui offre ses services, ses talents. Elle se contente parfaitement de peu, tant qu’elle a de quoi manger et suffisamment pour se payer des nuit dans diverses Auberges. Peut-être préfèrera-t-elle une vie plus stable en vieillissant. Toujours est-il qu’à l’actuel, elle ne désire pas devenir sédentaire. L’aventure a bien meilleur goût et la nomade tient trop à son indépendance.

A côté de tout ça, Alessëa reste quelqu’un d’ouvert, de sympathique et sociable. Elle aime rire, taquiner et est une jeune femme joueuse et pleine de fougue. Au fond, elle le sait, la demoiselle recherche à entrer en communication. C’est une personne intelligente, une de ses principales qualités est sa capacité intellectuelle très vive. Nerveuse, la belle est facilement irritable, ses réactions peuvent être imprévisibles et elle est très têtue –c’est lié à son courage et sa détermination. C’est quelqu’un de dévoué, fidèle et loyal.

Alessëa est un être de contradictions. Elle peut être à la fois vive, réactionnaire mais aussi secrète.

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Histoire :

C’est dans les vastes plaines du Rohan, sur le Plateau, à l’intérieur d’un petit village, qu’Alessëa Sùrion naquit et connu ses jours les plus heureux. Pendant son enfance, soit celle tout à fait banale d’une fillette vivant dans un village, Alessëa rencontra Pawlen Sturrk, un garçonnet d’un an plus vieux qu’elle. Ils se lièrent d’amitié aussi vite qu’une minute passe et depuis, ne se lâchèrent plus d’une semelle.

Les parents de la petite s’occupaient d’elle du mieux qu’ils purent et les résultats furent fructueux : Alessëa devenait une enfant pleine de valeurs et de bon sens, une enfant pleine de vie et agréable. Très réfléchie, elle adorait analyser et était curieuse de tout, avide de savoir. Son géniteur, Glorck Sùrion, était le forgeron du village et attendait impatiemment que sa progéniture grandisse pour la former sur le plan du combat à l’épée. Le sachant, la gamine n’en fut que plus excitée et demandait chaque jour à son père si elle était devenue assez grande pour manier une arme.

En attendant son heure, Aless’ occupait ses journées en jouant avec Pawlen. Le garçon considérait son amie comme sa propre sœur… Alors il se comportait comme un frère : ils chahutaient, faisaient des farces aux villageois, partaient faire de longues balades dans les bois avec l’aîné des Sturrk qui était un chasseur, passaient le temps avec quelques joutes verbales (et le temps passant, les répliques et piques elles aussi devenaient plus pointues, obligeant les mioches à aiguiser leur répartie), pêchaient avec un matériel trop médiocre qui n’attrapait que de la vase, embêtaient le bétails, …

A mesure qu’ils grandissaient, les activités furent plus sérieuses et les jeux mi de côté. De temps à autres, Bofron, un ami de Glorck et tanneur du village, partait en voyage dans la Capitale et lorsqu’il revenait, offrait toujours des livres à Alessëa. Grâce à cela et avec Pawlen, la jeune fille s’instruisit et put ainsi répondre à sa soif de connaissance insatiable. Par voix de conséquence, on lui a apprit à lire : Madame Guimpor, une vieille femme qui passe ses journées à ruminer son savoir.

Dans la même période, son ami lui fit remarquer à différentes reprises que, depuis qu’il la connaissait, Aless’ avait un réel don pour la discrétion et, sa souplesse naturelle jouait en sa faveur à tout les coups : qu’il s’agisse d’une bagarre, d’une course, d’écouter les adultes discuter ou de chiper de la nourriture sans même se faire soupçonner. La fille l’écouta et se réjouit mentalement du compliment, mais modeste, ne s’attarda pas sur le sujet.

Entre 15 et 16 ans, notre humaine devint grande sœur. Mais perdit sa mère, à la même date. Morte pendant la couche. Le deuil fut long, mais la naissance du petit Melrec était comme un baume sur cette plaie dont il était pourtant à l’origine. De nouvelles facettes se développèrent chez Alessëa qui devint très protectrice et prit beaucoup en maturité grâce à son frère. Melrec prit une place importante dans le cœur de sa sœur et devint la chose la plus précieuse qu’elle eut en sa possession.

Cependant, la cicatrice du décès de sa mère fut lourde à porter. Heureusement, Glorck, qui s’avérait être un modèle pour sa fille, était le père de la situation. Et quel père ! Un homme respecté pour sa détermination et aimé pour ses loyaux services et aides généreuses. Il était sage et chaleureux. L’antre dans laquelle on se réfugie volontiers pour confier ses craintes à bonne oreille. Aldine ne pouvait qu’être fier d’avoir était femme de pareil époux.

Vers les 17 ans de sa fille, le père d’Alessëa accepta enfin de lui apprendre à se battre, en même temps qu’à Pawlen. Trop heureux de cet avantage, les deux jeunes gens se défiaient chaque jour en testant de nouvelles techniques imaginées par l’un ou par l’autre. Les mains d’Alessëa semblaient êtres trop délicates pour une lourde épée et son père lui en forgea une nouvelle, un peu plus courte et plus légère, tandis qu’il se résolut à ne pas la prendre comme apprentie : ses mains n’était pas faîtes pour cogner avec un marteau. Elles étaient fines et filées, discrètes…

Pourtant, la même année, Bofron offrit à la demoiselle la possibilité de lui enseigner son savoir touchant au métier de tanneur. Il lui proposa l’apprentissage. D’abord réticente à l’idée de s’engager dans un domaine aussi viril et masculin qu’était ce métier, la Sùrion accepta par la suite. Non pas par réelle envie donc, ni pas politesse. Simplement parce qu’il était nécessaire de ramener un minimum d’argent puisqu’elle avait l’âge de le faire en travaillant. Et puis après tout, son ami avait fait d’elle quelqu’un de compétiteur et motivé, très capable dans le monde des hommes. Parallèlement, elle peaufinait et améliorait son talent du combat avec Pawlen qui de son côté, rêvait de devenir Guerrier du Royaume du Rohan et suivait toutes les formations possibles.

A mesure que les mois passaient, la jeune fille vit bien que son ami s’éloignait et elle commençait déjà à regretter ses absences au village. Elle devait passer le temps seule, n’aimant guère la compagnie des autres filles, trop cruches à son goût. Se sentant de plus en plus à l’aise à l’épée, elle choisit d’apprendre à monter pendant ses temps libres. Et de se battre à cheval (peut-être une façon de se sentir proche de Paw’…). Où est-ce que ça pouvait bien la mener, ce genre d’exercices ? A rien. Mais de toutes manières, elle ne savait pas où elle allait. Ce qui était sûr, c’est qu’elle ne finirait pas sa vie en tannant du cuir de bovins.

A ses 18 ans, la demoiselle ne voyait Pawlen qu’une fois par moi. Il avait finit par être engagé comme guerrier de faible bataillon et partait pour des missions de rang novice très souvent, afin de se perfectionner. En fait, la situation était tel qu’Alessëa voyait son ami voyager, vivre, aimer ce qu’il exerçait… A son contraire. Elle rêvait d’aventure, de liberté physique, d’adrénaline. Elle se souvint de ce qu’elle aimait vraiment faire et subitement, tout devint clair.

Le soir même, elle partit présenter ses excuses à Bofron ainsi que des remerciements : elle ne viendrait plus travailler, puisqu’elle avait fait le choix de partir pour le Royaume de Gondor et sa capitale. Le chemin qui l’y mènerait serait son escapade en solitaire, son affranchissement de l’indépendance dont elle a toujours était friande et, son arrivée lui permettrait de faire de nouvelles rencontres, de s’épanouir ailleurs qu’au sein de son petit village…

Elle voulait aussi s’essayer au métier de voleuse. Mais ne se contentant pas d’un salaire qui serait le fruit de ses fourberies, elle pourrait proposer ses services en récupérant des affaires supposées volées ou simplement partir à leurs recherches, vivre même de quêtes… Tout ce qu’elle avait enfermé en elle et fait taire, pensant qu’il s’agissait de mauvaises passions, resurgit soudainement et la poussa à vivre de ce qu’elle aimait : le détachement, l’aventure, la liberté… Néanmoins, ce ne serait qu’un test de quelques mois. Elle ne partirait pas pour toujours, laissant frère et père derrière elle, c’était immoral à ses yeux.

Décidée, elle annonça la nouvelle à son paternel. Evidemment, il ne sauta pas de joie. Il peigna sa longue barbe brune, gratta son crâne chauve, grommela pour lui-même, fit le tour de la pièce principale, contempla le feu puis… Sourit à sa fille. Il comprit son choix, son envie de vivre à fond. Il n’était pas vraiment rassuré tout de même, mais la demoiselle réussi à le convaincre : elle avança quelques arguments, concernant ses entraînements acharnés, le fait qu’elle serait à cheval qui plus est un de Rohan, qu’elle longerait l’Anduin plutôt que de passer par les Montagnes Blanches.

Deux jours plus tard, elle partit avec peu d’affaires, laissant un bon nombre d’accessoires jugés encombrants derrière elle, avec sa petite famille. Durant son voyage vers le Gondor, elle se fit attaquée par des brigands et connu une météo peu clémente. Pourtant, elle traversa ses embûches. Non sans difficultés certes, mais une fois qu’elle eut atteint Minas Tirith, Alessëa fut fière de sa performance. Elle resta un mois et deux semaines dans la capitale pour y rendre quelques services, ma fois bien rémunérés. Elle s’amusa aux bars, connu de grandes fêtes, s’habitua même à la vie citadine avec plaisance, s’autorisa quelques amours d’un soir (grande première !) et se trouva très heureuse de cette vie d’amusement.

Elle rentra et ne connu sur son chemin de retour qu’un unique ennemi : la chaleur accablante d’une fin d’été. Qu’importe : mieux valait qu’il s’agisse d’un soleil qui cogne que de mauvaises gens qui blessent. La gourde asséchée, elle pénétra son village natal. Il y avait quelque chose de changé… N’y’avait-il pas une maison, ici ? Elle balaya cette pensée en secouant la tête et attacha son cheval. Lorsqu’elle s’apprêta à enter dans la demeure familiale, on l’interpella. Il s’agissait de Bofron. Son visage était marqué de coups et il se voutait en avant, comme tordu par une douleur invisible. Avec peu de mots, il invita Alessëa à venir chez lui boire un verre pour « fêter son retour ». Elle n’osa pas refuser sa gentille proposition, bien qu’il lui semble plus logique qu’elle aille d’abord retrouver ses proches… L’allure de Bofron l’emportait sur ses principes.

Pendant qu’elle buvait la bière presque tiède qu’on lui avait servi, son hôte restait silencieux, tout comme ses deux enfants. N’en avait-il pas quatre ? Et où était Palcha, son épouse ?

    Tu n’as rien remarqué ? Alessëa.


Circonspecte, la jeune fille fit signe que non, ne voulant pas se risquer à paraître idiote en dénotant l’absence de deux des enfants, qui pouvait très bien jouer ailleurs.

    Le village a était attaqué. Et pillé. Ses doigts boudinés se crispèrent sur l’ourlet de son tablier. Par des orcs.


Sans mots dire, Alessëa reposa lentement sa choppe à moitié vide et porta ses mains à sa bouche, stupéfaite.

    Ils sont venues de nuit et nous ont prit par surprise, dans la pénombre. La lune était voilée, qui refuse d’assister au massacre de ceux sur qui elle paraissait veiller… Cela faisait si longtemps que ce n’était pas arrivé ! Personne n’a pu réagir correctement ! Pourtant nous avons lutté… Alors j’ai fait ce que j’ai pu, comme tout l’monde et…


    Mon père ?, articula Alessëa d’une voix tremblante. Mon frère ?!


Elle eut envie de quitter la chaumière pour accourir à la sienne... Mais son corps ne répondait plus. Le tanneur baissa la tête et demanda pardon, expliquant qu’il était arrivé trop tard. Un flot de larmes coula sur les joues de la voleuse. L’homme bourru s’approcha d’elle et ignora ses pleurs pour lui donner d’autres informations. Il avait bien raison ; Aless’ voulait tout savoir sur le déroulement du carnage mais sa gorge était trop serrée pour balbutier la moindre interrogation.

Silencieuse, elle laissa Bofron résumer les flammes, les cris, les épées dégainées, le sang, les cadavres, les dommages, la peur, les larmes… Puis il dériva sur la mort de sa femme, de son fils et de sa fille qu’il vit se faire tuer alors qu’il était impuissant, immobilisé par l’éboulement d’un mur auquel il avait survécu grâce à sa carrure. Il conta ce moment où il vint trouver Glorck chez lui mais abouti sur une maison saccagée, fouillée et deux corps inertes… Tout ceci s’était passé, le jour même du départ d’Alessëa pour le Gondor.

    …Ils reposent au-derrière de ta demeure… Peut-être… Peut-être que tu aimerais aller te recueillir… ?


A la fois troublée de ce surplus émotionnel et vidée de tous sentiments, Alessëa salua Bofron comme un fantôme qui vous traverse et laisse derrière lui un vent gelé, puis entra dans sa maison de la même façon fantomatique. Sans lui avoir donné de réponses. De bonnes âmes y avaient remit de l’ordre mais en ouvrant les placards, quantité d’objets manquaient. Et globalement, la présence accueillante d’une famille.

Après plusieurs jours enfermée chez elle, la jeune Sùrion passa le cap du deuil –du moins c’est ce qu’elle voulait faire croire pour se convaincre elle-même. Elle ressortit de celui-ci en étant une autre femme. Aujourd’hui, c’est à se demander si cet évènement est responsable de sa crainte à l’attachement. Qu’importe… Elle vendit meubles et vêtements au reste du village et offrit aux plus démunis ce qui n’avait pas été prit. Elle donna sa maison au bâtisseur qui eut le loisir d’en faire ce que bon lui semblait. Après avoir de nouveau fait ses bagages, Aless’ jeta un dernier coup d’œil dégouté à la maison des Sturrk –qui avait subit peu de dommage de l’attaque, d’après Bofron, et aucune perte- : pas un seul membre de la famille n’était venu la voir. Pas même Pawlen.

Une nouvelle fois en selle pour un nouveau voyage, Alessëa s’en retourna au Gondor et ses environs, loin de ces souvenirs macabres pour les oublier sous les aventures. Elle ne revint plus sur les Terres du Rohand.

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Comment trouves-tu le forum ? : Il est vraiment très sympathique et me paraît bien organisé !
Comment as-tu connu le forum ? : J’ai un peu honte mais il y a 2 jours, j’ai regardé pour la première fois la Célèbre trilogie du SDA (C’est « Le Hobbit » qui m’y a poussé). J’ai très vite accroché et suis partie dans des recherches pointues sur l’Univers et ses personnages. Seulement, je sais qu’il n’y a rien de mieux qu’un Forum RPG tenu par des fans pour améliorer ses connaissances ! Alors j’ai fait une recherche Google des Fofo SDA et ai choisi celui-ci, car il offre la possibilité de créer son propre personnage (ce n’est pas le cas de tous…).


Dernière édition par Alassëa Sùrion le Dim 30 Déc 2012 - 12:23, édité 6 fois (Raison : Plus de petites fautes, normalement ! :D)
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Kryss Ganaël
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Alassëa Sùrion, voleuse itinérante EmptyVen 28 Déc 2012 - 20:29
Je me permet de te souhaiter la bienvenue sur MT !

Très bon début de fiche, on voit que tu as l'habitude, et tu soignes bien la mise en page.
Le style est fluide, et tu as un bon niveau orthographique. Relis tout de même car j'ai cru voir quelques fautes d'inattention.

Donc je te souhaite, une bonne continuation, et si tu as des questions, n'hésite pas à les poser Wink


A bientôt !


NB: une mention spéciale pour ton avatar, qui fait parti de mes images favorites Wink

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Alassëa Sùrion
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Alassëa Sùrion, voleuse itinérante EmptySam 29 Déc 2012 - 2:17
Bonsoir (bonne nuit ?),

Merci beaucoup, c'est gentil !
Oui, j'ai vu qu'il manquait des mots et ai remarqué des pluriels oubliés... Je corrige au plus vite, mais à présent je suis trop exténuée. langue
Les questions viendront, ça c'est sûr.

See ya' !

P.S : Haha c'est vrai qu'il est bien !


Dernière édition par Alassëa Sùrion le Sam 29 Déc 2012 - 12:19, édité 1 fois
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Taorin
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Alassëa Sùrion, voleuse itinérante EmptySam 29 Déc 2012 - 11:53
Bonjour et bienvenue !

Très belle fiche que voici Wink Un tel personnage sera sans aucun doute très intéressant à jouer Wink

Je n'ai rien à redire sur l'histoire, ou sur quoi que ce soit d'autre (ah si ! Petit chipotage : il reste quelques fautes par-ci par-là, sans aucun doute d'inattention. Enfin, ça reste anecdotique Wink )

Je valide donc cette fiche, et t'invite à aller demander un "métier" dans le sujet approprié (où un Orange pourra te mettre le rang correspondant).

Bon RP !

Tao'
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Alassëa Sùrion, voleuse itinérante EmptySam 29 Déc 2012 - 12:18
Yop' !

Merci pour la validation, ainsi que pour les compliments. Wink
Cette fois, il ne devrait plus rester de fautes : j'ai prit soin de tout relire plusieurs fois à tête reposée et ai fait les modifications nécessaires.

Youpi, j'y cours. Smile

Merci bien et au plaisir de se croiser en zone RP !

AleS
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