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| • Kryss Ganaël, fille du Rohan • |  |
| Kryss Ganaël
Apprentie des Ombres
Nombre de messages : 189
Age : 31
Localisation : vagabonde sur les chemins du Destin
~ GRIMOIRE ~
 -: Humain
 -: 25
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 | | Sam 14 Mai 2011 - 18:13 | | • Nom/Prénom :
Kryss Ganaël, fille d’Argan du Rohan
• Âge :
22 ans
• Sexe :
féminin
• Race :
humaine
• Particularité :
A une soeur jumelle, Lehaly...à la réputation plus que mauvaise.
• Alignement :
bon
• Rôle :
Vagabonde...
• Équipement :
Pouliche Haflinger nommée Nozomi
une épée de simple facture
un poignard
une petite bourse
• Description physique :
Elle, tout comme Lehaly, possèdent des yeux d’un gris très pâle, comme un clair de lune. Elles ont de longs cheveux fins, d’un brun sombre, encadrant leurs doux visages au teint de porcelaine. Plutôt de petite constitution, Kryss se démarque de sa sœur en étant plus en muscle. Elle était une petite force tranquille. Petite, menue, mais qui, en soit, était un avantage confortable au combat, se servant principalement de sa vitesse et de son agilité.
Ses formes sont discrètes mais tout de moins désirables. Elle peut répondre à la description qu’on peut se faire d’une « femme-enfant ». Mais tout cela, en se basant sur son physique, et non sur ce qui refoulait, bien enfoui, au fond d’elle…
• Description mentale :
En quelque mots ? Blessée. Il s’agit d’une femme meurtrie, et son caractère en a été fortement influencé. Avant, elle était guillerette et pleine de malice et de joie de vivre. Bien que réservée, on pouvait voir dans son regard, le bonheur.
Depuis les terribles évènements survenus il y a quelques temps, son âme en fut changée, à jamais. Elle n’aimait pas les hommes, elle les trouvait vicieux, insensibles et s’éloignaient au maximum de la notion de courtoisie. Pour eux, l’amour n’était qu’un jeu, qu’un leurre, en leurs dires…pas une once de vérité.
Elle voue une haine sans faille également pour sa sœur, sa traitresse de sœur. Elle écumera les routes sans fatigue, nourrit par le désir de vengeance et de justice.
Elle a beau être aimable et bienveillante, son regard n’a plus sa lueur d’antan, son esprit est verrouillé par la douleur, et, malgré les apparences, elle se méfie, ne s’avance guère au sujets des relations, car elle sait désormais, que jamais elles ne durent.
Elle se montre intraitable et froide par moment, surtout objective et observatrice.
Il faudra beaucoup de temps, et de douceur, pour que son coeur daigne à se réchauffer...
• Histoire :
Je naquis il y a de cela 22 ans, dans les terres du Rohan, à Edoras. Mes parents étaient aimants, et j’avais une sœur jumelle qui me ressemblait comme deux gouttes d’eau…Lehaly.
J’étais son ainée de quelques secondes, et malgré ce peu de différence, je me sentais nettement plus mure et responsable qu’elle. Une grande sœur protectrice, prête à s’arracher les yeux pour sa frimousse d’ange. On s’amusait souvent, à échanger nos rôles, et nos parents en étaient exaspérés, même s’ils ne se sont jamais vraiment énervés contre nous. Nous étions leurs filles, les seules.
En parlant de mes parents, j’y songe…il faut que je vous les présente. Mon père est un brave homme au service du Rohan, cavalier parmi l’élite des Rohirrim, et j’avais beaucoup d’estime pour lui. Il était de taille moyenne, assez trapu, mais derrière son apparence rompue aux combats, se trouvait un cœur en or, débordant de tendresse pour sa famille…ses « femmes » disait il tout le temps.
Ma mère quand à elle, était une femme dévouée. Elle avait eu une enfance sans trop d’histoire, et, lorsqu’elle n’était pas occupée à la boutique de vêtements dont elle était la patronne, elle se pliait en quatre pour nous faire plaisir.
Je la revois encore, courir autour de la table pour essayer, en vain, d’attraper l’une de nous deux. On riait beaucoup, toutes les trois, et lorsque le père rentrait à la maison, la rivalité s’installait. Il s’agissait d’un jeu de ruse et de vice pour attirer les faveurs du père qui ne savait pas où donner de la tête, entre sa femme délicieuse et ses jumelles débordantes de vitalité et d’audace.
Nous grandissions, comme tout les enfants de notre âge, dans une ère de paix et de prospérité. L’insouciance des enfants…est une chose unique et merveilleuse.
Cependant, comme je l’ai dis précédemment….je me sentais plus responsable que Lehaly. Et je voyais bien, à travers mon regard observateur, que petit à petit, elle avait su gagner une place particulière envers mes parents. Je fus d’abord un peu jalouse, mais il fallait avouer que moi aussi, je partageais cet attachement sans limite.
Elle avait cette façon de rayonner en société, que moi, plus réservée, n’avais pas. Elle était talentueuse, et même si nos physiques étaient semblables, ma beauté me semblait bien fade à côté de la sienne…
Plus aucune raison d’échanger nos places, elle gardait la sienne farouchement, mais je ne pouvais pas lui en vouloir…si j’étais elle…j’aurais probablement dit la même chose.
Nous étions adolescentes lorsque l’écart se creusa. Nous avions toujours une relation fusionnelle des sœurs jumelles prêtes à tout l’une pour l’autre, mais avec le recul, j’appris que ce n’était qu’un voile superficiel qui m’avait aveuglé…comme tout les autres d’ailleurs.
Les garçons s’intéressèrent à nous, surtout à elle. Je prenais cela avec un détachement apparent, même si, au fond de moi, je criais justice et je souffrais. Mais que valait cette douleur, si c’était pour son bonheur ? Je me taisais et la regarder sourire, danser avec les jeunes hommes. Elle les collectionnait…Elle les faisait tous tomber, et demeurait indécise, au milieu de sa cour de fidèles.
Vous pourriez trouver sa affreux et immoral, je pense seulement qu’elle n’était pas prête à avoir une relation posée et stable…officielle autrement dit.
De mon côté, j’avais en vue un bel homme aux atouts discrets mais non négligeables.
- Spoiler:
Il me ressemblait, entre autre. Ses cheveux auburn lui tombaient sur les épaules, et son regard semblait doucement luir de gentillesse et de sagesse. Oui, je l’aimais…je crois bien que je l’aimais bien….il se pourrait que j’étais attirée par lui. Et il semblait, que, contre toute attente, mes espérances le concernant étaient réciproques. Nous nous sommes rapprochés, timidement, et, même, une fois, au clair de lune, nous nous sommes embrassés. Un petit baiser sur les lèvres, et je m’étais alors sentie m’envoler dans les cieux, côtoyer les étoiles du firmament.
Cependant, notre relation n’a pas pu durer…
Ma sœur, Lehaly, avait un prétendant plutôt audacieux, qui se démarquait des autres. Il était le fils d’une famille bien côté et ancestrale. Nos parents lui ont donc arrangé un mariage à l’amiable entre Lehaly et ce Gordan.
Celle-ci était apeurée et tout les soirs, dans notre chambre, elle fondait en larmes. Elle me répétait sans cesse qu’elle ne voulait l’épouser, qu’elle préférait même se donner la mort !
« Lehaly….votre mariage n’est pas tout de suite…nos parents t’adorent, si tu leur parlait avec sincérité, je suis sûre qu’ils annuleront cet arrangement. »
Elle me regarda, les yeux noyés de larmes.
« Kryss, c’est plus compliqué que tu ne le penses…Le contrat est scellé, je dois me marier à la prochaine pleine lune. La famille de Gordan ne doit pas être contredite, ou se sera la ruine pour nous. »
Et elle pleura de plus belle, et je ne pus rien faire pour la consoler….
Je ne comprenais pas alors, tout ce que ce mystère signifiait. Certes la famille de son promis était de haut rang. Mais elle avait l’air charmante, et le jeune homme…bien que possessif…ma foi…acceptable. Il ferait un bon époux et elle serait à l’abris de la détresse. Il restait trois jours avant la prochaine pleine lune, je me devais d’agir vite.
Je réfléchissais à n’en plus finir. Mes parents ne voulaient pas démordre de leur choix, malgré toute l’affection qu’ils nous portaient. La famille de Gordan était puissante, et d’aucun se risquait de les affronter. Lehaly dépérissait à vue d’œil, j’aurais tout fait pour la sauver.
D’ailleurs…j’ai tout fait. A mon plus grand regret.
J’ai monté un plan que j’ai présenté à ma sœur, et en le lui expliquant, je vis de nouveau de la joie dans ses yeux, et cela m’avait emplit le cœur de bonheur. J’étais l’ainée, il était de mon devoir de la protéger. Cela serait l’affaire de quelques jours…
Cela me coutait d’abandonner l’homme que j’aimais, mais pour le bien de ma sœur…il le fallait.
Mon plan était simple…le jour de son mariage, lors des préparations, elle devait par inadvertance se couper un peu la main, afin de nous distinguer l’une de l’autre. Je resterai sans marque aucune…jusqu’au soir, le moment du mariage.
Alors là…nous échangerions de place. Je me ferai la même entaille et dirais oui…à sa place. Juste le temps des nuits de noces. Après je ferai en sorte de trouver une raison pour annuler le mariage, et je ne trouva qu’une chose…perdre ma virginité. Un tel affront serait inacceptable et il me renverrait, cela en était certain.
Forte de cette certitude, je fis en sorte de la perdre dans les bras de mon aimé, le soir même, au pied d’un chêne…entrelacés comme l’étaient les racines environnantes, avec pour seule témoin, la Lune au dessus de nous, caressant nos peaux laiteuses, fiévreuses de désir. Gahlaad…Gahlaad, mon aimé. A jamais, regretté.
Le jour vint, et la tension était palpable. Enfin, surtout de mon côté. Ma sœur se portait comme un charme. En retouchant sa robe, elle s’entailla la paume et le fit bien remarquer à tout le monde, comme convenu. Le reste de la journée se passa avec une lenteur étouffante. Ne pas penser à ce que je laissais derrière moi…ce n’était qu’une affaire d’une nuit…ou deux…
Le soir venu, je m’entaillais de même ma main gauche, discrètement, et étancha le sang qui y coulait généreusement en grimaçant. J’espérais que cela ferait l’affaire. Ma sœur devait porter des gants pour cacher la sienne. Une fois parée des plus beaux atours, on n’y voyait que du feu. Ma sœur jouait mon rôle à la perfection, effacée et discrète. Et moi…je m’évertuais à faire de même.
Si j’avais su lire entre les lignes à ce moment là, j’aurais peut être pu faire marche arrière, et ma vie en serait tellement différente…
Je ne fis guère attention au mariage tant mon cœur bâtait la chamade à l’idée d’être découverte. Mon…mari m’attendait, et tout les regards étaient sur nous. Je l’ai vécu…comme dans un rêve…enfin, plutôt un cauchemar…et ce n’était que le début. Après le « oui » tant redoutée que j’ai murmuré, les festivités commencèrent. Danses, victuailles, cadeaux, boissons.
Je cherchais des yeux ma sœur mais ne la vit nulle part…
Mon esprit fut vite accaparée par les personnes venant nous féliciter. Un sursaut me surprit lorsque Gordan posa avec fermeté sa main sur ma cuisse…trop près…trop près. Je me sentis mal à l’aise mais tachait de faire bonne figure.
Et la lune de miel vint. Il m’entraina avec empressement dans sa chambre, lumière tamisée, pétales de roses partout. Sur l’instant, j’ai trouvé cela très romantique…Sur l’instant.
- Déshabille toi.
- Pardon ?
- Tu m’as bien entendu, gueuse.
Et sur ce, il m’empoigna pour me jeter sur sa couche. Son corps m’étouffait, tandis que ses mains relevaient mes jupons. Je voulus protester mais sa main vint se coller sur ma bouche, m’empêchant tout hurlement. Il me dévêtit de manière bestiale, un rictus de méchanceté sur son visage.
Là…je compris. Je commençais du moins à comprendre ce que ma sœur cachait. Et je n’étais pas au bout de mes peines.
Je fermais les yeux en retenant un hurlement. Il se releva, enleva ses braies. J’étais terrorisée. Je ne pouvais pas bouger…pétrifiée. Il se recula, pensif. Il me cracha au visage.
- Salope. T’es sa sœur hein ?
Je ne répondis pas, sa main emprisonnant toujours ma bouche, et me gênait également pour respirer. J’avais un regard effaré. Elle m’avait eu…
- Tu crois que je t’aurais pas reconnu hein ? Et tes marques que je t’ai laissé, en .. « souvenirs », tu croyais que, bourré, je les aurais oublié ? Kryss, Kryss…tu t’es faite roulée, par ta propre sœur, et tu croyais m’avoir aussi ? T’es bien comme ta sœur. Vous êtes des trainées, des sales trainées. Tiens, pour ta peine.
Et là…il me viola. Des larmes roulèrent sur mes joues tant la douleur était atroce. Je me sentis déchirée de l’intérieur. J’aurais voulu hurler, me débattre, fuir. Cela m’était impossible. Il me tenait fermement…Je pleurais.
Cet homme…bestial, infâme. Les mots ne me venait pas tant la douleur et l’humiliation étaient fortes.
Il me relâcha enfin après un râle de plaisir qui me provoqua la nausée.
Il me planta là, nue, souillée, humiliée. Je me rhabillais en silence et partis en pleurant. Le lendemain, l’affaire était mise à jour, notre mariage, annulé. Ma sœur envolée…avec Gahlaad.
La douleur fut encore plus intense que celle de mon viol. Trahie, humiliée, souillée. Trahie par ma sœur qui s’était jouée de moi, en habile comédienne. Trahie par mon aimé qui avait fuit avec elle.
Comment décrire ce sentiment de détresse ? J’eus envie de mettre fin à mes jours. La honte était sur notre famille…Méprisée. Elle fit faillite. Tout cela, à cause de ma sœur. J’ai du partir. Trop de gens parlaient, trop de gens me jaugeaient, me traitaient de tout les noms. Je partis, pour laisser à mes parents une chance de refaire une vie. Loin de moi…loin de nous deux. J’ai été déshéritée. Je n’ai embarqué avec moi que le strict minimum. Ma jument, si serviable et douce…une épée comme toute femme du Rohan, un poignard, quelques changes, et une bourse modeste.
J’ai du abandonner les miens, abandonner le lieu qui m’avait vu naître, grandir, et où la honte me suivait désormais. Abandonner aussi ma carrière dans la cavalerie des Rohirrim. La seule voie qui me restait était celle de vagabonde.
Je m’enfuis, discrètement. Mon seul réconfort était de ne pas avoir été engrossée par ce porc.
Après des semaines d’errance, ma douleur abyssale se remplaça par une haine intense, aussi forte que l’était ma douleur. La haine des hommes, la haine de ma sœur. Et quand je me voyais sur la surface de l’eau, dans un miroir, je ressentais du dégout, car ma sœur avait le même visage, et qui sait quelle réputation précéderait mon voyage…
- Je vous retrouverai, et vous baignerez dans le sang, le même sang que le mien, qui a coulé pour vous, traîtres !
Et sur ces mots, je talonna Nozomi.
~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : Supeer n_n
Comment as-tu connu le forum ? : Double compte  Acceptée sous réserve. Il me faudra attendre encore un peu avant de jouer avec Kryss.
Dernière édition par Kryss Ganaël le Sam 28 Mai 2011 - 13:51, édité 3 fois |
| | | | Kryss Ganaël
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| | Jeu 26 Mai 2011 - 15:28 | | Fiche terminée. En espérant qu'elle vous plaira.
PNJ Prénom Beani
Age 20 ans, âge humain
Race hobbite
Sexe féminin
Description physique
Béani est une petite hobbite d’un mètre dix, un peu potelée, aux formes féminines généreuses. Elle a les cheveux d’un blond si platine qu’on dirait qu’ils sont blancs, aux reflets gris. Le teint clair et doux, elle a un adorable petit nez en trompette relevé par des yeux pétillants d’un bleu sombre. Elle aime rehausser ses lèvres charnues d’un rouge gourmand, lui donnant l’air d’un charmant lutin. C’est une passionnée de mode, soyez donc assurés que ses vêtements appartiennent aux dernières nouveautés de la saison !
Description mentale
Naïve et tête en l’air, elle ne vit que pour l’amour, la beauté, la mode, la féminité quoi ! Plus qu’elle femme, vous mourrez ! Mais attention, son caractère est bien trempée, et elle est plus têtue qu’une mule. Elle peut même avoir des crises des plus violents quand on lui refuse quelque chose. En bref ? C’est une femme, qui a eu l’habitude d’être gatée, et qui sait ce qu’elle veut.
Histoire
On ne peut pas vraiment considérer Béani comme une férue des aventures. Pour elle, le monde est réduit à la Comté, et la pire des atrocités serait de manquer les dernières soldes, ou la sortie du dernier numéro de Glam’.
Depuis toute petite, elle attire l’attention de tout le monde de par sa nature extravagante et pleine. Sa dernière aventure lui valut cependant de s’emparer d’une poêle pour défendre son cousin, l’amour de sa vie, contre des loups géants venus attaquer la Comté.
Prénom Elen
Age 27 ans
Race humaine
Sexe féminin
Description physique
Elen est très grande pour une femme. Elle frôle les 1m80. Femme du Nord, elle est musclée, au port altier, à l’assurance palpable. Elle avait tout les traits des gens des montagnes nordiques : cheveux longs, blonds, des yeux d’un bleu cristallin, et des pommettes marquées. Ses lèvres, légèrement gercées, étaient tout de même désirables.
Elle porte, par habitude, en mémoire de son ancienne vie de rodeuse, une armure en cuir légère, propice à ses longs voyages. Elle ne se sépare jamais de son épée batarde qui pendait en travers son dos, et il y avait en permanence un arc simple, avec un carquois rempli accrochés au flan de sa monture, pour chasser.
Description mentale
Franche, directe, fière. Elle a une mentalité d’homme, tout en brusquerie et en excès. Elle pourrait être une jeune femme très populaire et une épouse idéale, si seulement elle savait se contenir, et surtout, se taire quand il le fallait. Mais sa personnalité de garçon manqué, c’était ce qui la rendait si unique, si compétente pour son poste de mercenaire. Elle serait maladroite pour toutes activités nécessitant un minimum de délicatesse et de patience. Une robe ? Et puis quoi encore, une plume au postérieur ?!
Histoire
Fille du nord, née d’un rodeur et d’une jeune fleur, trop fragile pour supporter bon nombre d’hiver rigoureux.
Elen a toujours vécu uniquement entourée d’homme. Sans aucune représentation féminine, elle tirait son épingle du jeu en imitant la bravoure des hommes, et en développant des charmes qu’elle ignorait totalement. Elle était choyée, et en même temps, comme la vie était rude au grand nord, on ne pouvait se permettre d’avoir un poids. Comme si elle était un garçon, on lui appris à se battre, monter des pièges, chercher les traces dans la neige, les branches cassées, faire un feu, affûter une arme, faire un arc de fortune.
On dit que lorsque l’on a une enfance heureuse, on ne la voit pas passer. C’est exactement ce qui c’était passé avec Elen. En un clignement de cils, elle était devenue une belle jeune femme intrépide et sûre d’elle, avec des paroles directes et un coup d’épée qui ferait trembler n’importe quel homme. Elle était femme, elle était homme.
Pleine et entière, rayonnante. Seulement, sa vie de rodeuse allait bientôt
prendre fin de manière violente, imprévue. Une déchirure, et son sourire disparut, remplacée par une volonté de fer.
Son clan avait été massacré par des barbares qui pillaient tout sur le passage. Vol, viol, feu. Cela résumaient leurs vies. Le viol ? Non, elle avait été épargnée. Epargnée de la mort aussi. Elle s’était battue avec fureur, mais ils étaient trop nombreux. Un à un, elle vit ses compagnons d’armes tomber, noyés dans leur propre sang. Des larmes de rage et de tristesse roulèrent sur ses joues froides, et elle frappait inlassablement, jusqu’à l’épuisement. Les barbares l’avaient laissée, dans la neige, à la limite de l’inconscience.
Trop homme pour être violée, trop femme pour être tuée.
Des années ont passé depuis ce sinistre événement, et Elen vendait désormais ses services en tant que mercenaire. Se battre, c’était ce qu’elle savait faire, ce qu’elle avait appris toute sa vie. Se battre la rapprochait de la mémoire de ses défunts frères d’armes.
Dernière édition par Kryss Ganaël le Sam 15 Déc 2012 - 21:40, édité 5 fois |
| | | | Forlong
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Localisation : En Arnor
Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~
-: Dunadan d'Arnor
-: Quarante Ans
-:
| | Jeu 26 Mai 2011 - 21:20 | | Alors alors  Fiche plus que correcte, très intéressante, surtout au niveau de l'histoire. La construction du suspens à partir de la dernière phrase de la description physique jusqu'au pic de l'histoire est très bien faite, et donne envie de lire la suite. L'histoire est peut être un peu...graphique par moments, mais reste à la fois réaliste et originale, en construisant un personnage potentiellement très intéressant à jouer. Quelques éléments à corriger puisque ton perso doit attendre encore un peu de toute façon: -L'équipement est trop rempli, surtout pour un deuxième compte. Je pense que le cheval, au choix l'épée ou l'arc, et limite un poignard serait largement suffisant. N'oublions pas aussi qu'il s'agit d'une famille en difficulté financière, et que les possessions d'une femme, même rohirrime, ne sont principalement pas des armes. -Quelques fautes, rien de très flagrant, mais fais attention à utiliser un 's' plutôt qu'un 't' à la fin de la première personne de singulier à l'imparfait; et quelques fois tu utilises des 'se' à la place de 'ce'. Mais rien de très grave -Dans la description physique tu passes du présent vers l'imparfait, il y a une raison ou c'est par distraction? Enfin voilà, quelques petits éléments pour atteindre la perfection. Si mes collègues staffeux ont d'autres remarques, je les invite à poster à la suite. Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | | Kryss Ganaël
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-: Humain
-: 25
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| | Ven 27 Mai 2011 - 14:45 | | Oups, désolée pour l'orthographe.
A vrai dire c'est la première fois que j'écris une fiche de personnage à la première personne du singulier.
J'éditerai ma fiche ce week end, dès que j'aurais un peu de temps libre.
Merci sinon, pour les compliments =$ |
| | | | Kryss Ganaël
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| | Sam 28 Mai 2011 - 13:53 | | Fiche modifiée  |
| | | | Forlong
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| | Lun 30 Mai 2011 - 1:21 | | Et fiche validée Je t'ai aussi mis ton rang. On attendra encore 5 RPs de ta part avec ton personnage principal, et ensuite tu pourras activer Kryss Fofo' Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
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