Nom/Prénom : Tandoril Eliah
Âge : 22 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine rohirim
Particularité : /
Alignement : Bon
Rôle : Paysanne (pour le moment)
Équipement : Eliah possède une dague sertie de pierres et gravée d'un langage inconnu pour elle. La jeune femme la porte toujours à la ceinture qu'elle porte à la taille. Sur son index droit, elle porte une bague de couleur argent ornée d'une pierre bleu azur dont elle ne se sépare jamais. Ces joyaux restent toujours avec elle et ses parents ont insisté sur la valeur de ceux-ci. Ils leur ont été remis lors de son quinzième anniversaire. Depuis elle ne les quitte plus. Elle rêve qu'ils cachent un secret merveilleux qu'elle sera un jour amené à découvrir. Pour ses vingts ans, son père se ruina pour lui offrir une magnifique cape grise d'hiver.
Description physique : Eliah est une jeune femme à l'allure svelte et aux pieds agiles, héritage de ses nombreuses courses à travers champs avec ses frères aînés. Son visage fin et clair contrastait avec ceux des autres paysans alentours aux traits gras et brûlés par le soleil. Ses yeux d'un marron clair semblent refléter sa malice et ses longs cheveux bruns lui tapant presque à la taille faisait bouillir de jalousie les autres filles du village. Car il fallait l'avouer, pour une fille de paysan, elle était bien exceptionnelle. D'ailleurs, aucune d'entre elles n'auraient osé laisser pousser leur chevelure de la sorte, aussi effrontément qu'Eliah car c'était le signe habituel de la noblesse. Mais la jeune femme avait l’assentiment de ses parents et elle aimait sentir les mèches brunes lui taper dans le dos. Ses mains longues et fines transformaient n'importe quoi en objet d'art (du moins c'était nettement plus beau qu'avant entre ses mains). Elle ne ressemblaient pas aux autres membres de sa famille et avait dans sa démarche quelque chose qui était bien à elle. Sa beauté était connue de tout les hommes alentours, mais personne n'osait toucher ou même s'approcher de la belle demoiselle. Ses cinq frères veillaient au grain et certains d'eux savaient manier de la lame.
Description mentale : Eliah est la seule fille de la famille pour cinq frères. Autant dire qu'elle a toujours été énormément gâtée autant par les hommes de la famille que par sa mère qui avait toujours rêvé d'avoir une fille. Elle avait donc pour habitude d'obtenir ce qu'elle désirait et avait développé un caractère malicieux et quelque peu dominateur. Elle faisait parfois des caprices que l'un de ses frères lui passait toujours. Hormis ce petit côté peste qui pouvait parfois agacer, Eliah était une jeune femme très agréable, gentille et serviable. Elle ne rechignait pas à la tâche et aidait sa mère tant que possible pour le confort du foyer. Elle aimait profondément sa famille tout comme sa famille l'aimait. Elle s'entendait parfaitement avec ses cinq frères qui la traitaient plus comme une princesse que comme la paysanne qu'elle était. Mais Eliah était surtout une grande rêveuse. Oui elle rêvait d'aventure, de chevaliers, de créatures fantastiques. Du champ près de chez elle, elle pouvait apercevoir le château de loin et rêvait en secret de pouvoir y aller et de visiter ce magnifique lieu. Elle se souvient s'en être rapproché enfant, mais les gardes l'avaient empêché d'aller plus loin. Depuis cette pensée la hantait.
Histoire :22 ans plus tôt.
“Roeram ! Où vas-tu ? Je suis épuisée j'ai besoin de faire une pause ! Arrêtons-nous pour la nuit je t'en prie”Pour seule réponse à Talaïr son épouse, Roeram poussa un grognement d'insatisfaction et fit encore quelques pas avant de lâcher son paquetage. Il savait que ces montagnes étaient dangereuses à la tombée de la nuit et qu'il valait mieux ne pas rester là. D'ailleurs, les maisonnées abandonnées et en ruines à quelques pas en témoignaient. Cet endroit n'était pas le meilleur pour passer la nuit. Mais il comprenait que sa femme soit épuisée, après tout ils avaient prit la route de bon matin et avaient marché toute la journée sans s'arrêter. Elle n'avait pas l'habitude d'autant d'efforts et cela se comprenait. Roeram et Talaïr, deux paysans du Rohan marchaient vers la ville voisine afin de marchander les récoltes de leurs champs qui avaient été très fructueuse durant l'été. Et ils profiteraient de l'occasion pour visiter la famille de sa femme qu'ils n'avaient vu depuis bien longtemps à présent. Ils auraient aimé amener leurs enfants, mais le petit dernier était bien trop jeune pour supporter plusieurs jours de voyages. Et n'ayant qu'un vieux cheval, ils ne pouvaient pas se permettre.
Talaïr quant à elle, rejoint son mari et s'installa confortablement en poussant un soupir de soulagement. Ses pieds la faisait souffrir depuis deux bonnes heures à présent. Elle aurait aimé que la rivière passe à proximité pour pouvoir y tremper ses petons endoloris. Mais mère nature ne l'avait pas décidé ainsi. Pendant que Roeram faisait un bon feu sans un mot dire, elle s'évertuait à déballer de la bonne nourriture. Elle n'avait pas besoin de paroles pour savoir ce que son mari pensait. Il était bourru et parfois un peu brutal dans ses gestes, mais il était aimant et attentionné. Il avait peur pour elle, il avait peur que l'endroit ne soit pas bon pour la nuit. Mais Talaïr n'avait pas pour habitude de s'inquiéter de trop, elle avait confiance. Les environs avaient pour réputation d’accueillir quelques monstres perfides, mais cette route elle en était certaine était sûre, même si Roeram pensait le contraire.
“A table ! Mangeons et passons une bonne nuit, nous en aurons besoin. Ne t'en fais pas Rory. Tout va bien se passer”.Une fois de plus Roeram obéit en grognant, mais après le bon repas que sa femme lui avait préparé, un sourire apparut sur ses lèvres et il s'endormit paisiblement.
Mais son sommeil n'allait pas tarder à être perturbé. C'est dans les environs de minuit que quelque chose le secoua. Quand il se rendit compte que c'était sa femme qui lui demandait de se réveiller, il sauta d'un bond et attrapa son couteau.
“Quoi que se passe t-il ? Un loup ?”Posant ses yeux sur Talaïr, il comprit qu'elle était inquiète mais qu'il ne s'agissait certainement pas d'un loup. La femme lui fit signe de se taire et d'écouter. Son cœur de femme battait la chamade et son intuition ne pouvait pas la tromper. Ce cri qu'elle entendait, ce cri c'était celui d'un bébé. Et Roeram n'eut pas le temps d'objecter que Talaïr c'était déjà précipité vers les maisons à l'abandon. Cela ne lui disait rien qui vaille, mais si cela était un piège, il se devait de la protéger. De vieilles fermes à l'abandon, pillées et en ruine. Voilà ce qu'il y avait ici. Comment un bébé pourrait atterrir dans les environs. Et pourtant après quelques instants de recherche, Talaïr, découvrit au creux d'un buisson, bien calé dans un beau panier d'osier ce qu'elle cherchait un bébé. Et pas n'importe quel bébé, une fille !
Talaïr avait déjà eu cinq enfants, à vrai dire, cinq garçons. Mais elle avait toujours rêvé d'avoir une fille qu'elle n'avait pour le moment pas encore eu. Alors la découverte de ce bébé était pour elle comme une bénédiction, un cadeau du ciel et un signe du destinn. Peu importe ce que dirait son mari, sa décision était déjà prise. Et rien, rien de ce que pourrait amener ce bébé ne lui ferait changer d'avis. Mais elle ne pensait pas qu'elle verrait un jour son mari aussi fâché. Et les choses n'allaient pas être simples pour lui faire entendre raison.
“Et s'il s'agissait d'une sorcière ! Que c'était un cadeau empoisonné et que toutes nos récoltes mourraient nous menant ainsi à la ruine ? nous et nos cinq petits ! Talaïr je t'en pris réfléchis ! Pourquoi laisserait-on un enfant seul dans un endroit pareil ?- C'est peut-être des parents indignes ! Je ne sais pas, mais je t'en prie Roeram ... nous n'allons pas laisser ce petit ange mourir ici ...”Et comme pour lui donner raison, l'enfant venait de se calmer et souriait à la femme. Talaïr la prit dans ses bras sous le regard effrayé de Roeram qui pensait que sa femme allait alors être frappé par la foudre. Mais rien ne se produisit hormis le son métallique d'un objet qui tombait sur le sol. Roeram ramassa ce qui ressemblait à une dague. Gravée et marquée d'un sceau. Il ne le connaissait pas mais pensa immédiatement que cet enfant n'était pas celui d'un paysan. Avait-il était kidnappé puis laissé la en attendant que la voie soit libre ? de vils créatures s'apprêtaient-ils à sacrifier cet enfant pour un sombre rituel de magie noire ... Le coeur du père ne put soutenir cette idée.
“Prend cet enfant et partons d'ici Talaïr ! Maintenant ! Et ... si tu comptes vraiment la garder, ne parle jamais, jamais de ce qui s'est passé ici cette nuit !!! j'espère que c'est bien clair !”Mais déjà hypnotisée par les beaux yeux marrons, Talaïr ne put que dire
“je vais l'appeler Eliah.”C'est ainsi que l'enfant abandonné trouva une nouvelle famille. Dans le berceau se trouvait une dague et une bague que ses nouveaux parents lui remettraient un jour, quand elle serait en âge de les porter et de les garder seule. Mais Talaïr allait aimer profondément cet enfant et Roeram prit toutes les précautions. Personne, jamais ! Ne devrait savoir qu'ils l'avaient trouvé et qu'elle n'était pas vraiment leur enfant. Pendant 10 mois, Talaïr ne rentra pas au village, le temps nécessaire pour que les gens croient que la nature lui avaient donné un nouvel enfant. Sa fille tant attendue. Un enfant certes qui semblait faire plus que son âge, mais personne ne s'en préoccupaient. Roeram rentra alors seul et prétexta que sa femme était malade et que de ce fait elle ne pouvait rentrer au village. Il avait mit ce mal sur une grossesse difficile, ce qui était courant chez certaines femmes des environs. Quand Talaïr reviendrait, ce serait accompagné d'un nouvel enfant. Les fils de Roeram bien qu'inquiets étaient heureux de cette nouvelle. Un nouveau petit frère, du moins c'est ce qu'ils pensaient.
Mais lorsque leur mère revint, c'est une petite fille qu'elle leur présenta à leur plus grand étonnement et bonheur. Talaïr avait enfin une fille et ses cinq garçons étaient eux aussi comblés. Finalement, le malheur ne s'était pas abattu sur sa ferme et Roeram fini même par oublier toute cette histoire. Seule la bague et la dague qu'arborait sa fille lui rappelait encore qu'elle n'était pas de ce monde. Mais qu'était il advenu de sa lignée ? Rien de bon il en était persuadé. Il se persuada également qu'elle était plus heureuse avec lui et sa femme qu'avec eux. C'est pour cette raison que depuis toujours, il faisait tout pour lui donner tout ce dont elle rêvait. Elle n'avait d'ailleurs jamais mit les pieds dans un champ si ce n'est pour courir après un lapin ou ses frères.
Tout se passait bien mais c'était sans compter sur l'esprit aventureux de la demoiselle.
Aujourd'hui.“Non ! Non ! Non !- Mais papa !!! s'il te plait ! - J'ai dit non Eliah. Pourquoi le Roi laisserai une paysanne entrer dans son château ?- Mais je ne m'approcherai pas... enfin pas beaucoup ! Laisse moi y aller avec Oemir ! Il est chevalier il pourra juste me montrer. Papaaaaa ! Je t'en prie !- Eliah, Oemir n'a pas le temps de s'amuser de la sorte ! Tu resteras ici et c'est tout ! Je ne veux pas te voir t'approcher de ce château et jeter le courroux du roi sur notre pauvre demeure ! Maintenant va aider ta mère !”Roeram au fond de lui était inquiet. Il avait toujours fait attention que la petite ne s'approche jamais d'un noble ou de quelque personne qui soit proche du château.
Mais la parole du père était toujours la dernière et la plus puissante. Les larmes aux yeux, Eliah rejoint sa mère dans la cuisine et s'affaira à essuyer la vaisselle. Il était si rare que son père lui dise non que cela la rendait folle. Le roi donnait une réception et elle voulait simplement aller jeter un oeil. Pourquoi n'avait-elle pas le droit de s'approcher ? Après tout certains paysans vivaient non loin du château ... Elle n'arrivait pas à comprendre mais elle n'allait pas non plus désobéir. Du moins pas si elle se faisait prendre. Sa mère voyant ses soucis la prit dans ses bras. Elle connaissait les rêves de sa fille et cela lui faisait peur mais elle ne disait rien. Si elle la connaissait pour l'avoir élevé, elle ne savait pas de qui venait son âme. Et l'âme était très importante ...
“Ne t'en fait pas mon enfant. Tu sais que ton père t'aime, il ne veut que ton bien. Je sais, aide-moi à faire un gâteau pour ton père et tes frères quand ils rentreront ce soir !”Eliah s'exécuta et elles s'amusèrent bien, comme elles l'avaient toujours fait. Mais son esprit était ailleurs. Elle n'était plus une enfant et il était temps qu'elle fasse quelque chose de sa vie. Et rester ici n'était pas un avenir qu'elle souhaitait même si cette maison était merveilleuse et qu'elle avait eut une vie parfaite.
“Tu crois qu'ils recherchent des jeunes femmes pour travailler au château ? Cela rapporterait un peu plus d'argent non ? Et nous pourrions enfin acheter un nouveau cheval. Honnest se fait vieux...”Mais dès que sa mère entendit ses paroles, elle sut. Eliah cachait les choses sous l'objectif de l'argent, mais elle savait la profondeur des désirs d'Eliah. Elle venait quelque part de perdre sa petite fille ... celle-ci avait décidé que sa vie serait plus trépidante. Et qui sait ce qu'elle découvrirait dans cette vie là... quelque chose lui brûlait les lèvres. Elle aurait aimé lui dire, tout lui raconter mais le visage grave de Roeram lui apparut. Elle ne devait jamais parler de cette nuit la. Jamais ...
Et pourtant, elle avait toujours eu peur du château. Depuis que Roeram lui avait dit que son enfant était certainement issue d'une bonne famille. Elle avait peur qu'on lui prenne sa fille.
Eliah néanmoins avait de plus en plus envie de vivre sa propre vie, de voir le monde, de vivre des aventures et elle avait l'impression que tout cela commencerait au château. Alors il allait falloir qu'elle aille en ville et qu'elle trouve le moyen d'entrer dans le château. Ses parents voulaient son bonheur, ils comprendraient. Elle avait déjà 22 ans après tout, elle n'allait pas rester ici toute sa vie et épouser un de ces idiots du village. Il en était hors de question. Son frère Oemir qui était chevalier du roi lui avait dit qu'elle valait bien mieux que cela.
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Comment trouves-tu le forum ? : Il est pour le moment grand et un peu compliqué, mais il est surtout complet, actif et sérieux. Ce qui est toutes les caractéristiques qu'il faut pour un bon forum. Donc je le trouve bien en un mot !
Comment as-tu connu le forum ? : j'ai cherché sur google et comme c'était écrit numéro 1 !
Je n'aurais pas grand'chose à redire avant de la valider, mais j'aurais néanmoins quelques petites questions :