21 résultats trouvés pour Calion

AuteurMessage
Sujet: Le secret des grands fauves
Calion Palantir

Réponses: 14
Vues: 491

Rechercher dans: Marche Est   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le secret des grands fauves    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 20 Oct 2023 - 17:40
Sighild était si faible que Voronwë se devait de la garder contre lui. Calion était heureux pour eux, les deux s’aimaient et cela crevait les yeux. Mais tous deux jouaient au chat et à la souris. Les derniers évènements les ont rapprochés.

Les Elfes avaient pu récupérer tout leur équipement ainsi que leurs chevaux, Calion retrouva son destrier elfique, il n’avait pas manqué de nourriture, les Drugs s’en étaient bien occupé comme aux deux autres chevaux.

Calion avait l'épée núménoréenne à sa ceinture, dans son fourreau, il s'approcha de la magicienne qui s'appuyait sur son bâton et sur Voronwë.

"Tenez Sighild, c'est pour vous. Il lui tendit la lame ancestrale par la poignée. Elle vous sera plus utile qu'à moi. Votre magie s'en est allée pour le moment mais elle reviendra j'en suis certain ... Acceptez ceci en gage de remerciement pour tout. Vous êtes une excellente combattante je sais que vous saurez en user convenablement."

La magicienne s'empara de l'épée, la sortie de son fourreau, la contempla. Calion sourit, il espérait qu'elle se remettrait le plus rapidement possible.

"Nous ne pouvons nous permettre de perdre d’avantages de temps, partons immédiatement, nos chevaux sont plus que reposés. Calion se hissa sur son cheval et se retourna vers Voronwë qui aidait Sighild à grimper. Tenez fermement notre amie, j’ouvrirai la voie. Il secoua les rênes et dit. Allons-y Aranwë."

Les Elfes avaient quitté la Forêt de Drúadan avec quelques réponses mais de nouvelles questions ainsi qu’une magicienne au plus bas. Qui diable pouvait être cette « grande avec les cheveux rouges » ? Durant ces dernières heures, Calion s’était même demandé s’il ne s’agissait pas d’une métaphore ou d’une énigme.

Les trois chevaux avançaient au pas afin que Sighild puisse se reposer et évite de tomber. De temps à autre ils s’éloignaient de la route de l’Ouest afin qu’à leur tour, les destriers puissent récupérer, quelques minutes tout au plus.

Durant ce temps Calion avait pris Voronwë de son côté afin de lui parler. Il avait auparavant amené un sac en tissus qu’il présenta à son ami.

"À quel point l’aimez-vous ? Seriez-vous prêt à tout Voronwë ?"

Devant l’incompréhension de celui-ci, le Noldo sourit et ouvrit le sac.

"Tenez c’est pour vous. Le jeune Elfe regarda Calion, interloqué par la situation. Tandis que Voronwë se penchait sur le sac, Calion poursuivit. Il y a de cela quelques années j’étais parti à Minas Tirith, j’y avais acheté ceci, il montra ses avant-bras ainsi que ses poignets, et je m’étais dit que j’allais vous en prendre aussi afin que je n’ai plus à vous sauver la vie, il rit. Enfilez-en un, le temps que nos chevaux et Sighild se reposent, vous allez vous exercer."

Alors que Voronwë mettait le premier avant-bras, Calion lui expliqua avoir été lui-même formé par le Maître des Ombres de Minas Tirith.

"Le but est de rester discret avec cette arme, je ne l’ai utilisé que peu de fois et en dernier recours, lorsque je suis à terre, sans mon épée. Elle m’a sauvé la vie."

Puis Calion expliqua le maniement de cette arme : un anneau relié à un petit fil qui actionne une lame lorsque celui-ci est subitement tiré et ce, en ouvrant le poing, même chose pour la rétracter.

"Attention à ne pas avoir la paume de votre main face à la lame lors de son activation, ce serait un regrettable accident."

Le Noldo lui fit la démonstration, Voronwë l’imita.

"C’est la même chose pour le deuxième avant-bras. Ces méchanismes sont peu employés mais vous sauveront la vie un jour. Il ajouta. Ils glissent parfaitement sous vos pièces d’armures. Les lames sont si tranchantes … Je m’en suis occupé tout à l’heure, lorsque nous reprenions notre route. J’avais complètement oublié de vous les donner si vous vous demandez pourquoi je ne vous les donne que maintenant. J’ai oublié." Il rit une nouvelle fois.

Les chevaux reposés, les Elfes reprirent leur route en direction du Nord-Ouest. Les Eldar pouvaient alors contempler les cîmes des Montagnes Blanches qui se dressaient sur leur gauche et sur certaines, très haut, les feux d’alarmes de Minas Tirith. Calion ignorait s’ils étaient toujours entretenus. Les Elfes avaient quitté l’Anórien donc le Gondor. Ils pénétraient dans les Bois de Firien et y firent une petite halte, près d’un ruisseau afin que les chevaux puissent y boire. Là Calion entraina de nouveau Voronwë. Les Elfes apprenaient très vite. Ils repartirent.

Les trois Elfes avaient atteint Halifirien, le dernier des feux d’alarme, situé sur un pic rocheux au cœur d’une vaste forêt aux arbres majestueux, dont les feuilles bruissaient doucement au souffle d’une brise légère. Calion indiqua à ses amis qu’il s’agissait de la tombe d’Elendil, Haut-Roi d’Arnor et de Gondor, à la fin du Deuxième Âge. Depuis ce lieu, leur regard s’ouvrait sur un panorama extraordinaire, offrant une vue imprenable sur les Montagnes Blanches, de leurs racines boisées à leurs sommets enneigés. Sighild s’était endormie sur son cheval.

Ils avaient bifurqué en prenant une piste qui remontait vers les montagnes, vers le Sud-Ouest. Ils sortirent de la forêt, la pente déjà bien entamée. Ils suivaient cette piste qui reprenait vers le Nord-Ouest, quasiment parallèle à la Grande Route de l’Ouest. Ils passèrent plusieurs anciens forts, démilitarisés pour la plupart. Dans l’un d’eux qu’ils devaient traverser ils y trouvèrent les traces d’un feu. Calion descendit d’Aranwë afin d’y jeter un œil.

"Il date de plusieurs semaines, il n’y a rien autour, pas même les restes d’un repas. Reprenons … Ouvrons les yeux."

Quelques temps après, alors qu’ils se dirigeaient toujours vers le Nord-Ouest, le regard des Elfes se porta vers le Nord-Est, vers la rivière Entalluve, qui va d’Ouest en Est. Avec stupeur, ils voyaient une gigantesque foule. Même s’ils ne pouvaient le confirmer, il semblait qu’il y avait plus de cinquante mille personnes.

"COMBIEN ?!" s’étonna Voronwë.

Ces personnes voyageaient avec animaux et chariots, il semblait y avoir des enfants et des femmes.

"Qu’est-ce que c’est que cela ?" murmura Calion.

Après une ou deux heures les trois Elfes atteignirent un étrange château. Il était assez endommagé, une ruine rafistolée. Elle paraissait tout de même solide, apte à subir un siège.

Calion se demandait clairement ce qu’il fichait ici. Au loin, les hommes de cette place ne lui inspiraient que peu de confiance. Il entendait une voix hurlante à n’importe quel quidam des ordres de marche. Il régnait une agitation dans ce lieu.


Ils entrèrent par la passerelle menant à la cour intérieure. Il y avait beaucoup de « soldats » semblait-il à Calion, ou bien des bandits ou encore des déserteurs. Les Eldar mirent pieds à terre, Sighild aidée par Voronwë, attachant leurs chevaux ensemble, Calion murmura de rester ici à Aranwë. Ils remarquèrent dans un coin de cette cour une cage où se trouvait un homme dans un sale état.

SIghild indiqua son souhait d’aller voir seule ce prisonnier. À l’aide son bâton elle s’approcha de celui-ci.

Calion et Voronwë s’approchèrent à la manière des Elfes, le pas léger, presque inaudible vers l’homme au crâne rasé. Ils passèrent silencieusement mais sans sournoiserie près de la brute hurlante, elle venait mettre une gifle derrière la tête de l’un de ses sbires.

"Restez sur vos gardes mon ami." Murmura-t-il.

Se retrouvant à quelques mètres de celui qui semblait diriger cette troupe, Calion dit.

"C’est une bien belle monture que vous avez là, quel est son nom ?" Il sourit, fixant l’homme.

"Nous cherchons un endroit où rester cette nuit. Nous ferez-vous l’honneur de pouvoir nous reposer en ces lieux ? Nous n’avons pas grand-chose mais vous dédommagerons pour le dérangement."

Le soleil déclinait à l’Ouest, bientôt les Montagnes Blanches le cacherait.

#Calion #Sighild #Voronwë
Sujet: La tête sur les épaules
Calion Palantir

Réponses: 23
Vues: 1346

Rechercher dans: Forêt des Drugs   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La tête sur les épaules    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 8 Fév 2021 - 18:43

À l’aube, les trois Elfes reprirent leur route vers le Sud, vers la Forêt de Druadan. Une brume légère les accompagnait tandis qu’ils enfourchaient un à un leurs chevaux. Leur bivouac était déjà loin derrière eux, les chevaux étaient fin prêt pour augmenter leur allure mais avant cela, le Noldo dit.

"Très bien, nous prenons la route du Sud. Enfin … La route … De mémoire et selon mes cartes il n’existe aucune route à proprement parler, des chemins tout au plus. Dans la journée, nous devrions traverser la rivière Limeclair qui rejoint le Grand Fleuve à l’Est d’ici. Puis nous entrerons dans le Wold, la région la plus au Nord du Rohan. Cela nous prendra plusieurs jours. Calion fit une pause. Surtout, insista-t-il, restons discrets. Le Rohan verrait peut-être d’un mauvais œil trois Elfes parcourant ses terres. De plus, personnellement je ne connais personne dans ce pays qui pourrait nous aider. Calion plongea ses yeux dans le lointain. Le voyage sera très long n’en doutez pas."

Effectivement, le trajet prit des jours, presque deux semaines avant d’être clôturé. Ils durent même chevaucher de nuit lorsqu’ils s’approchaient de localité et évitaient un maximum les sentiers et les chemins. Mais enfin, après avoir parcouru le Wold, l’Est Emmet, une petite partie de l’Estfold et quelques rivières, le trio se présenta devant la Forêt de Druadan. Depuis l’orée elle semblait sombre, touffu et sans âme qui vive. Pourtant cette forêt était habitée, Calion le savait, tout le monde le savait. Les Elfes se tenaient là, devant ce qui ressemblait à une piste parmi les arbres centenaires voire millénaires. L’humeur était pesante mais Calion se prit à sourir.

"Eh bien, voilà des arbres que les Numénoréens n’ont pas transformé en navires."

L’Elnaith mit pied à terre puis il sortit de sa besace la tête de pierre. Pendant le trajet, il s'était souvenu d'une chose que quelqu'un à Imladris lui avait dit. Lorsque Aragorn II était roi, il décréta que personne n'entre dans cette forêt sans en avoir l'autorisation. L'autorisation de qui ? Des Druedains sans doute ... Cette forêt leur appartient. Elle n'est terre d'aucun roi Gondorien ni Rohirrim. Ils sont maître chez eux. Calion mourrait d'envie d'emprunter le sentier devant lui mais il se retint, préférant la prudence. De plus, l'Elnaith ne voulait pas contrarier les Druedains.

À quoi pouvaient-ils ressembler ? Quelle langue parlaient-ils ? Etaient-ils si reclus sur eux-mêmes comme on se l'entendait dire ? Quel était leur rôle dans cette histoire ? Le savaient-ils seulement eux-même ? Pourraient-ils simplement les aider ? Tant de questions se bousculaient dans la tête du Noldo.

Le soleil déclinait à l'Ouest, déjà des étoiles apparaissaient dans le ciel qui trônait au dessus des Elfes.

#Calion #Sighild #Voronwë
Sujet: Missive des Erudits
Calion Palantir

Réponses: 9
Vues: 650

Rechercher dans: Caras Galadhon   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Missive des Erudits    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 10 Juil 2020 - 4:18


Les sacs avaient été préparés et disposés la veille sur Aranwë, le cheval de Calion. Le Noldo avait passé une partie de la uit sur les cartes des régions qu’il allait traverser avec ses amis. Bien sûr il les prendra avec lui, dans son sac. L’autre partie de la nuit consista à rassurer Elenwë sa compagne. Elle était dans ses bras qui l’entouraient. Calion était vêtu d’une chemise ample argent alors que celle d’Elenwë tendait vers le brun clair. L’Elfe avait sa tête dans le creux du cou de Calion. De temps à autre ils s’embrassaient. Le temps s’écoulait paisiblement, les deux amants se regardaient, plongeant l’un dans l’autre. Calion éprouvait un profond amour pour Elenwë, il se sentait apaisé auprès d’elle, mais il allait devoir la quitter.

L’aurore s’était invitée très tôt. Le ciel s’éclaira vite d’une lueur bleutée tandis que les rayons du soleil s’engouffraient dans la vallée d’Imladris. Calion avait revêtu une tenue de voyages dans les tons verts, bruns et gris doublée d’une fine maille d’acier. Pour leur voyage, Calion avait récupéré son arc ainsi que son carquois rempli de flèches. Son épée des Jours Anciens Anglïr pendait à sa taille et il n’oublia pas de mettre à ses avant-bras les gants à lame rétractable dont il avait fait l’acquisition lors d’une de ses visites à Minas Tirith dans l’Antre des Ombres d’Hasharin. Il avait appris à les manier correctement et était très habile avec. Ces gants l’avaient sorti plus d’une fois du pétrin lors de combats rapprochés. Dans ses sacs se trouvaient aussi quelques herbes, des outres d’eau et de la nourriture notamment du lembas et de la viande séchée.

L’heure du départ était venue. Le trinôme s’était donné rendez-vous devant la maison d’Elrond. Calion arriva le premier il n’était pas encore sept heures. Le Noldo n’attendit pas bien longtemps, tout au plus quelques minutes. Sighild et Voronwë arrivèrent en même temps. Avant de partir, l’Elda embrassa une dernière fois sa compagne dont les yeux brillèrent, la tristesse l’envahit. Elle baissa la tête que Calion releva sitôt et il lui déposa un baiser sur les lèvres.

« Allons ! Il est temps. » Dit Calion alors qu’il lâchait la main de sa compagne pour grimper sur son cheval.

Le trinôme se mit en route vers le Nord tout d’abord afin d’emprunter l’une des nombreuses pistes qui remontaient la pente derrière la maison d’Elrond. Le chemin que les trois Elfes empruntaient était connu des gens d’Imladris mais aussi par les Eldar qui sont restés en Aman. En effet, ceux qui traversèrent durant le Long Voyage les Montagnes de Brume utilisèrent ces pistes naturelles afin de rejoindre l’Ouest et la Grande Mer. Le Noldo se remémorait celle-ci. Il ne l’avait jamais traversé, ni dans un sens, ni dans l’autre. Il était né en Aman à Tirion et rejoignit le Beleriand par l’Helcaraxë. Mais il navigua tout de même pour rejoindre Nùménor lorsque celle-ci entretenait encore de bons liens avec les Elfes de Lindon. C’était il y a très longtemps. Et tandis qu’il se prenait à rêvasser des Jours Anciens, voilà que tous les trois franchissaient la dernière maison. Calion se retrouva une dernière fois pour contempler Elenwë. Il poursuivit sa route.

« Voilà que je quitte Imladris une nouvelle fois. » Dit-il comme pour lui-même.

Les chevaux franchirent des ruisseaux et des rivières à gué avant que celles-ci ne se jettent dans la vallée, au-dessus de la maison d’Elrond. Ces gués se trouvaient être sur du plat avant que les pistes et la contrée n’accentuent leurs pentes. Le trio avait pris la direction du Nord, vers le Haut-Col, appelé aussi la Passe d’Imladris. L’été était toujours bien présent dans la région, seules les cimes étaient enneigées, ce qui facilitera leur progression. Alors que la piste serpentait, Calion, qui avait pris la tête se retourna.

« Nous nous dirigeons bien vers le Nord sur des miles puis nous prendrons l’Est. Nous utiliserons le chemin ordinaire. Toute la région est gardée à présent par les soldats d’Imladris, il en va de la sécurité de la vallée. Il ne devrait rien nous arriver avant un certain moment. Il soupira. Nous progresserons tranquillement et je ne tiens pas à voyager à flan de montagne, je ne veux pas faire courir de risques à nos montures. »

Le trio d’Elfes poursuivit vers le Nord tandis que le soleil s’approchait timidement de midi.

« Voilà bien longtemps que je n’ai emprunté cette route. Dit-il, riant de bon cœur. Et vous parmi vous deux, y en a-t-il un qui soit déjà passé par ici ? »

La discussion se poursuivit des heures durant. Beaucoup de sujets furent abordés notamment les voyages du Noldo et ce qu’il avait vu de par le monde. Calion se plaisait à répondre, surtout lorsqu’il leur raconta sa jeunesse près des Arbres, leurs lumières sembla s’éternisées dans les yeux du vieil Elda. Il fut aussi question de l’avenir des Elfes et toutes les problématiques autour. Calion fut aussi très à l’écoute de ses amis, leurs doutes et leurs peurs mais aussi leurs espérances. Déjà Imladris manquait à l’ambassadeur.

Les miles avaient défilé sous les sabots des chevaux et il était passé midi.

« La Soleil n’est plus à son zénith, ne fatiguons pas plus nos chevaux pour le moment. Faisons une halte d’une heure pour nous restaurer. Profitons encore de la verdure pour nos montures, après elles disparaitra. »

Il faisait encore chaud, l’après-midi s’était installé. La très petite compagnie reprit sa route et alors que le soleil déclinait elle bifurqua vers l’Est, utilisant la piste principale. Le paysage avait déjà bien changé depuis leur départ le matin même. Les arbres étaient plus rares et même si de temps à autre l’un d’eux avait l’affront d’être si haut, ses feuilles étaient sombres. Le soir vient mais le trio baignait toujours dans la lumière de l’astre solaire. À la fin de cette première journée ils rencontrèrent une patrouille. Tous bivouaquèrent et tous prirent une heure de garde.

Le lendemain fut frais dans les montagnes. Après un bref adieu, le trio d’Elfes prit la direction de l’Est. Le sentier principal poursuivit vers le Haut-Col mais avant d’y arriver il fallait descendre de cheval. En effet, le dénivelé était important sur cette portion. Une journée passa puis une autre. Ils serpentèrent suivant le sentier. Les chevaux leurs avait été très utiles dans la première partie du voyage, ils purent vite progresser.

La température baissa rapidement alors qu’ils grimpaient. Parfois ils croisaient une patrouille d’Imladris mêlée de volontaires de tout horizon. Les incursions gobelines étaient monnaie courante depuis la région mais elles avaient lieu à la faveur de l’obscurité. La journée, ces patrouilles permettaient d’assurer la sûreté des trafics commerciaux qui avaient repris depuis qu’Imladris avait été reconquise.

Le quatrième soir de leur périple, les Elfes arrivèrent au Cirith Forn en Andrath. Il faisait très frais à cette altitude. Au-dessus d’eux, les montagnes brillaient sous la lumière des étoiles et de la lune.

« Nous ne resterons pas ici cette nuit mes amis. Nous allons entamer la descente afin de retrouver un peu de chaleur pour nos cœurs et nos compagnons. »

Il n’était pas encore minuit quand les trois Elfes s’arrêtèrent quelques miles en contrebas. Chacun d’eux monta la garde et au petit matin quand Sighild et Voronwë ouvrirent leurs yeux ils purent admirer un magnifique panorama : à au Nord se trouvait l’îlot de Carrock, dominant tout l’Anduin ; Vertbois-le-Grand se trouvait devant eux, à l’Est. Presque à leurs pieds mais encore très loin coulait le Grand Fleuve Anduin.

« Nous avons franchi la Passe d’Imladris hier soir et nous sommes saufs. Certains n’ont pas eu cette chance. Il fit une pause, plongeant son regard perçant sur les rives de l’Anduin. Nous resterons sur la rive droite du fleuve car la Lothlorien est de ce côté. Nous y serons dans deux jours, à cheval ! »

Alors les Elfes dévalèrent les pentes, toujours à pieds mais leurs équipements sur leurs chevaux respectifs. La fraicheur de l’aurore laissa place à une température plus douce. Au fil des heures, la pente vint s’adoucir et les herbes et les arbres vinrent à leur tour remplacer roches et rocailles. Le sentier parut s’élargir sans raison. Des gazouillis d’oiseaux les entourèrent. Ils accompagnaient mélodieusement la descente des Elfes qui se prirent à sourire à l’écoute de ces sons qui inspiraient la joie. Les chanteurs étaient de multiples couleurs, bleus et verts et jaunes et rouges. Ces gazouillis différaient des croassements que les Eldar avaient entendus tout le long qu’ils eurent traversés les Montagnes de Brume.

La journée défila comme la distance qui les séparait de la maison d’Elrond. Ils purent enfourcher leurs compagnons et tout de suite le voyage s’accéléra. Les Elfes firent néanmoins une pause pour se rafraichir et manger le long de l’Anduin. Le temps était au beau fixe, le ciel bleu était parsemé de petits nuages blancs et le soleil y trônait haut, majestueux. Mais il était tout juste midi lorsqu’ils reprirent le chemin qui descendait au Sud. Ils traversèrent la Rivière aux Flambes en remontant vers l’Ouest afin de trouver un passage plus facile car la rivière était large sur certains tronçons. Ils longèrent le Champs de Flambes toujours vers le Sud. Ils s’arrêtèrent pour la nuit à mi-chemin entre les champs et l’orée de la Lothlorien et se permirent d’allumer un feu pour faire chauffer de l’eau. Calion profita de la présence autour d’eux de cours d’eaux pour s’y laver. Le voyage était harassant par cette chaleur. Encore une fois chacun monta la garde et au matin ils reprirent très vite leur progression et firent halte à la lisière de la forêt et déjà une lumière d’or jaillissait de celle-ci.

« Nous faisons face à la lisière Nord de Lorien dit l’ambassadeur à titre informatif, et il nous faudra trouver cette Dame Lethrilis »

Les trois Elfes entrèrent dans la forêt enchantée et tout de suite les feuilles dorées illuminèrent leurs yeux. Calion descendit de son cheval. Une patrouille ne tarda pas à les interpeler et tout pointant leurs flèches ils leurs demandèrent leurs noms.

« Mae govannen. Je ne pensais pas que les voyageurs étaient toujours accueillis de cette façon en Lothlorien. Il regarda le chef de la patrouille. Voici Elwing, magicienne aux grands pouvoirs qui inspire l’Espoir. Elle inclina sa tête en respect. Ici je vous présente Voronwë Amnel, tendant son bras droit vers lui, Heraut d’Imladris, un maître épéiste croyez-moi ainsi qu’un formidable poète. Quant à moi je suis Calion Palantir, Ambassadeur du Conseil Elfique. Il sortit délicatement d'une poche un morceau de papier plié en plusieurs morceaux. Voici le document qui le prouve, le sceau de Rustor Erumelgos y est apposé. »

Le chef d’élément regarda attentivement le document et ordonna à ses hommes de débander leurs arcs. Ils se saluèrent tous avec respect. Les trois mandatés furent invités à suivre la patrouille.

Sous les arbres dorés, la troupe suivit un chemin qui n’existait pas, il n’y avait pas de traces de pas sauf celles que les chevaux créaient.

« Nous recherchons Dame Lethrilis, dit Calion comme pour casser le silence, où pouvons-nous la trouver mon ami ? »

« Surement en notre capitale de Caras Galadhon, Narmacìl. Répondit le ranger elfe. Nous y serons demain. Ce soir nous dormirons dans les arbres sur l’un de nos très nombreux flets. Profitez du trajet ma Dame, mes Seigneurs. Voyez les dorures sous nos feuilles, observez comme les troncs de nos arbres sont lisses. Admirez le ciel bleu au-dessus de nos têtes. »

Ce n’était pas le premier voyage de l’Ambassadeur en Lorien et il remarqua que le paysage dans cette partie de la forêt n’avait pas changé mais était toujours aussi splendide. Le soir ils grimpèrent sur le flet mentionné plus tôt dans la journée et tous s’y restaurèrent et Sighild, Voronwë et Calion purent passer une nuit complète. Les chevaux furent en paix en contrebas.

Le lendemain, ils reprirent la direction de la cité. Ils arrivèrent à proximité sur une bute. Les trois Elfes contemplèrent la beauté et la capitale des Galadhrim, une merveille du monde elfique.

« Nous y voilà, nous allons vous y conduire. »

La troupe se rapprocha de la cité. Il émanait une lumière vive que le soleil à peine naissant déployait sur la contrée.

« J’ai du mal à croire que la Contrée Sauvage soit si proche. » Dit Calion à ses amis, souriant.

Des lampes placées à l’orée de la cité diffusaient la lumière la lumière du soleil et des miroirs prolongeaient les rayons dans toutes les parties de la capitale. Avant d’entrer, ils laissèrent leurs chevaux, libres au pré.

Le chef de patrouille les mena jusqu’à une porte dans un arbre haut et blanc. Le trio remercia de tout cœur la patrouille qui repartit sitôt. Calion frappa légèrement sur la porte, le son fut doux à écouter. La porte resta close. Le Noldo recommença. Il regardait Sighild et le Héraut d’Imladris tandis que la porte s’ouvrait. Il tourna son visage face à l’Elfe qui se tenait devant lui et qui lui souriait. Sa peau était d’or et ses cheveux blonds. Elle était vêtue d’argent et sur son dos tombait une cape grise. Calion baissa sa tête et tendit sa main droite pour la saluer comme le voulait l’usage. Il la regarda et lui sourit.

« Dame Lethrilis ? Elle acquiesça d’un hochement de tête. Je suis Calion Palantir et je suis envoyé par le Conseil Elfique … L’objet de ma visite est une missive que vous auriez reçue. Elle regarda derrière le Noldo. Oh et je vous présente Elwing et Voronwë deux amis qui m’accompagnent. »

Ils s’inclinèrent et Dame Lethrilis en fit de même. Elle les invita à rentrer dans sa demeure, ils la suivirent et la porte se referma derrière eux.

« J’ai entendu parler de vous trois. Ne croyez pas que vos noms nous soient inconnus. Elle les invita à s’asseoir sur de confortables sièges et leur proposa de la boisson. Calion demanda un grand verre d’eau s’il était possible. Dame Lethrilis lui sourit. Sa voix était douce et son rire discret. Elle s’assit à son tour lorsque tous ses hôtes furent servis. Votre réputation vous précède Narmacìl tout comme celle de vos amis. »
#Calion #Sighild #Voronwë
Sujet: De vieux amis
Calion Palantir

Réponses: 5
Vues: 874

Rechercher dans: Fondcombe   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: De vieux amis    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 14 Avr 2020 - 4:29
La soirée était déjà bien entamée, Calion n’avait pas encore préparé un seul de ses sacs, il se disait qu’il avait le temps. Ce soir il voulait trouver la magicienne et le Heraut d’Imladris afin de leur expliquer l’évolution de la situation et aussi de leur proposer de l’accompagner en Lothlorien. Cela ne dérangeait pas le Noldo de partir seul, longtemps il a écumé les routes et les pistes de la Terre du Milieu, à pieds ou à cheval mais il se disait qu’avec ses compagnons là les dangers seraient amoindris. Aussi pensa-t-il que la Lorien n’était que la première étape d’une longue mission, d’un long voyage.

Le Noldo ne chercha pas bien longtemps ses amis. En effet tous deux siégeaient l’un à côté de l’autre au banquet qui avait été organisé en l’honneur de tous les artisans et ouvriers qui ont œuvré à la reconstruction d’Imladris. Ils trinquaient, la boisson coulait à flot et sans discontinuer, la nourriture ne manquait pas non plus mais tout en retenue. Pourtant les rires et les visages rougis par le vin et l’hydromel avaient envahi la place. Calion se servit un verre de vin et s’approcha des deux Elfes.

"Sighild, Voronwë, mes amis, quelle joie de vous revoir ! Il but une gorgée. Ainsi je vous trouve ici buvant et mangeant ensemble, en train de sourire et de rire ! Une vision très plaisante. Se réjouit-il. S’il vous plaît, trinquons ensemble ! Il leva son verre, les deux Elfes l’imitèrent. À Imladris !" Les verres s’entrechoquèrent.

Calion s’était assis à droite de la magicienne quant à Voronwë il festoyait depuis le début de la soirée à gauche de Sighild.

"Mes amis j’ai à vous parler. Le ton employé devint plus sérieux. Je ne suis plus le Régent de notre belle cité. La Maison d’Elrond s’est trouvée un nouveau Seigneur."

Il marqua une pause et d’un geste de sa main libre il coupa Voronwë qui allait s’élancer dans une tirade dont lui seul avait le secret tandis qu’il buvait encore une gorgée.

"C’est Arminas le nouveau Maître de Fondcombe. Rustor lui n’est plus Haut-Prince des Elfes mais dirige le Conseil Elfique. C’est en quelque sorte le jeu des chaises musicales. Sighild et Voronwë semblaient captivés par ce que disait leur interlocuteur. Quant à votre serviteur, le sort … Il marqua une nouvelle pause. Ou des décisions prisent en catimini font revenir aux origines le Noldo avec lequel vous venez de trinquer puisque le voilà ambassadeur … Ambassadeur des Elfes. Calion but encore. Il poursuivit. Je suis aussi en quelque sorte l’ambassadeur du Conseil Elfique, c’est une double fonction pourrait-on dire."

Un Elfe vint lui porter une assiette de victuailles, viandes et légumes verts. Calion regarda ledit Elfe et le remercia chaleureusement mais ne put s’empêcher de lui faire une remarque.

"Merci encore mon bon ami mais le service que vous m’offrez à cette heure ci ne m’est plus dévolu."

"Seigneur Palantir dit l’Elfe, vous n’êtes plus Régent d’Imladris mais tous ici avons à cœur que vous reveniez en tant que Seigneur de notre Refuge. Je vous laisse, à bientôt."

Calion inclina respectueusement sa tête en réponse. Celui-ci se retourna vers ses amis qui n’avaient encore rien dit et comme Calion lui-même, s’étaient retrouvés confus devant tant de bonté et de générosité.

"Il semble que la nouvelle ait déjà fait le tour de la vallée. Croyez-moi mes amis que les commérages ne sont pas mon domaine de prédilection."

Sighild riait tout en trempant ses lèvres dans son verre. Voronwë semblait songeur. La déception se lisait dans ses yeux. Calion se disait que son vieil ami devait trouver cette situation injuste.

"Voronwë, vous restez Heraut d’Imladris, votre parole est d’or et vos actes honorent tant votre cité que vous-même. Ne songez plus au « si », pensez au futur, j’y arrive."

Calion termina son verre de vin et demanda un verre d’eau cette fois-ci. Le grand feu devant eux réchauffait la peau du Noldo. Il regarda Sighild à sa droite et plongea ses yeux dans les siens. Elle semblait heureuse à cet instant. Elle profitait de ce moment pour se décontracter. Elle avait vécu tant de traumatismes. Un silence s’était installé parmi le trio. Pourtant autour d’eux les festivités battaient leur plein, Calion avait remarqué que ses deux compagnons s’étaient rapprochés et peut-être même entichés l’un l’autre, cela ne dérangeait pas le Noldo.

"J’ai quelque chose à vous dire ou à vous demander. Ses interlocuteurs le fixaient tout en profitant du banquet. Une mission m’a d’ores et déjà été confiée. Je dois partir d’Imladris pour la Lothlorien, je dois y rencontrer quelqu’un. Lorsqu’on m’a assigné cette tâche, j’ai tout de suite pensé à vous deux alors même que Rustor mentionnait vos noms pour m’accompagner."

Calion s’hydrata de son verre d’eau en une seule fois, il avait très soif. Il se leva et alla se servir de l’hydromel. Lorsqu’il se retourna Sighild et Voronwë se parlaient, probablement de ce que venait de leur dire Calion. Le Noldo les regardait, ils ne prêtaient pas attention à lui. Ce n’est pas qu’il les enviait mais ils se plaisaient et à Calion lui manquait la présence d’une femme à ses côtés. Il revint à ses esprits et les rejoignit. Il s’assit.

"Je vous laisse le temps de réfléchir à la question suivante, voulez-vous m’accompagner dans cette mission ? Je ne sais pas quand je partirai, je ne saurai que trop tarder vous le comprendrez. Je n’ai pas non plus planché sur l’itinéraire à emprunter ni préparer mes affaires. Ce soir je profite de boire et de manger avec vous. Il les regarda tous deux sur sa gauche. Peut-être avez-vous des questions au sujet de cette mission avant de me donner votre réponse, ce serait logique. J’ai tellement de choses à penser que j’ai possiblement omis des détails." Le ton de Calion était très amical, l’hydromel coulait dans sa gorge.

Il y avait dans l’air une agréable odeur de viande, la graisse qui sortait de celle-ci tombait sur le feu qui à son tour léchait la viande de ses langues rougeoyantes. Des bûches venaient d’être ajoutées, d’autres viandes allaient venir garnir les multiples broches. Les Elfes n’étaient pas connus comme mangeurs de viandes pourtant ils l’étaient. Pas au niveau des Nains certes, peut-être même pas au niveau des Humains.

La soirée se poursuivait, des musiciens l’animaient déjà depuis des heures ils ne s’arrêteraient pas avant l’aurore.
#Calion #Sighild #Voronwë
Sujet: Seul
Calion Palantir

Réponses: 1
Vues: 172

Rechercher dans: Fondcombe   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Seul    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 22 Fév 2020 - 16:51
Depuis combien de temps était-il dans son bureau (plutôt celui d'Elrond) ? Depuis combien de temps ne s'était-il pas hydraté ou restauré ? Et depuis combien de temps be s'était-il pas baigné ? Le régent d'Imladris était plongé en pleine dépression. Du moins c'est ce que laissait présager la situation. Des piles de livres et de papier entouraient l'homme, ces piles ne formaient rien d'uniforme autour de lui, elles étaient de tailles différentes et le nombre de livres et de documents disparates semblaient le noyer dans une étendue de lettres et un océan de mots. Son bureau, le meuble cette fois, était complètement recouvert, il n,y avait aucun espace pour que le bois et l'ouvrage du Second Âge soit admiré. L'Elfe, assis sur un fauteuil de grande qualité et d'un confort à faire pâlir les trônes des rois, se prenait à ne rien faire. Il était rempli de tristesse et personne ne semblait le comprendre.

Je ne cherche pas la compassion, j'ai juste besoin de parler ... Du moins je pense. Se dit Calion.

       La lumière qui émanait de l'âtre rougeoyait, du papier venait d'y être jeté. Des feuilles sur lesquelles Calion venait de griffonner. C'était une façon de se libérer l'esprit : éceire et jeter dans le feu ses pensée et ses sentiments. Le Noldo était dans le noir. En effet la lumière ne l'atteignait que très peu du fait des piles de livres et de papier mais son esprit était lui aussi dans le noir. Son âge mêlé à de trop mauvais souvenirs avaient isolé l'Elfe. Sa tristesse était immense. Il avait perdu tellement d'hommes et de femes, de soldats, de frères d'armes mais aussi des amis. Des amis ... Il n'avait plus l'impression d'en avoir, son esprit broyait du noir. Ces dernières années, il s'était rapproché du Hérault de la cité, Voronwë Amnel ainsi que de la magicienne Sighild Baldrick mais à chaque fois qu'il les voyait séparément ou non, c'était pour combattre et amenait son lot de désolation et de mort.

Ils restent de splendides personnes et … Il soupira. Finalement de chers amis.

C’était le soir, le temps passait très lentement, sans doute vingt-deux heures venaient de sonner et la lumière dans la pièce, qui était déjà bien basse, diminuait encore au fur et à mesure que les minutes s’accumulaient. Un autre Elfe entra dans la pièce, un plateau de nourriture et de vin dans les mains. Il allait déposer ledit plateau sur une table où étaient des bibelots qu’il poussa pour poser la nourriture mais il fut interrompu par le seigneur elfe.

"Non s’il vous plaît, gardez le plateau, je n’ai ni faim ni soif mais je vous remercie beaucoup."

Le serviteur n’eut pas le temps de poser le plateau et reparti avec celui-ci après avoir salué le Régent d’Imladris. Calion se posa à nouveau et s’enfonça dans son siège. Dans le bureau étaient exposés des tableaux peints par les plus talentueux artistes de la diaspora elfique du temps de l’ancien seigneur de la cité. Calion Palantir voulait une œuvre à exposer dans la Dernière Maison simple à l’Ouest qui représenterait les deux batailles de Fondcombe, la défaite puis la victoire. Le Noldo pensait d’abord à un triptyque, à gauche la défaite, au centre il s’agissait du conseil elfique qui avait eu lieu à Gar Thulion ainsi que les épreuves auxquelles avaient participé le hérault et la magicienne et enfin la partie à droite la victoire contre l’Ordre de la Couronne de Fer. Mais Calion souhaitait aussi un monument aux morts. Les morts … Tous n’étaient pas Elfes, c’était cela qui attristait aussi l’Elnaith, des gens qu’il ne connaissait pas, qui n’étaient même pas de sa race mais qui s’étaient battus et avaient perdu la vie pour une ville, une vallée mais plus encore, une idée. C’était pour cette raison que Calion souhaitait un monument aux morts universel.

Le Régent restait assis au fond du fauteuil, il dessinait ce à quoi il voulait que le monument ressemble mais il jeta finalement le papier dans ce qu’il restait du feu qui avait déjà été nourri avec d’autres. Le morceau de papier ne se consuma qu’à faible allure, une fumée blanche et clairsemée s’introduisait dans le conduit de cheminée. Le bureau était dans le noir complet. Plus aucune lumière n’émanait de l’âtre et les volets de la pièce étaient fermées, les étoiles et la lune ne s’étaient pas joints à la fête. Minuit était passé depuis au moins trois heures et Calion regardait dans le vide. Il dormait très peu et plutôt en journée. Son rythme de sommeil et son hygiène de vie s’étaient véritablement détériorés depuis plusieurs semaines. Peut-être allait-il se réveiller. Il ne cotyait plus personne mais il savait que les deux compagnons de route de ces dernières années étaient présents à Fondcombe pour la reconstruction de la cité désormais achevée, dans son entièreté. Calion avait des projets mais il n’était que Régent, pas le seigneur. Selon lui, Imladris devait se fortifier d’avantage et ne plus être un refuge à proprement parler mais plus une citadelle, tout comme Gar Thulion la cité fortifiée d’Emyn Muil. Il hésitait de revoir lesdits compagnons de peur de repartir en de mauvaises aventures et d’affronter la mort encore et encore et puis il était sous les ordres du Haut-Prince des Elfes Rustor Erumelgos, sa tâche était de diriger Imladris tant que son seigneur n’était pas revenu, la tâche lui incombait et il en était fier et il avait tant accompli pour sa superbe. Calion ne pouvait pas partir comme ça, sans rendre des comptes au Haut-Prince, c’était impossible. Et puis pour partir où ? L’Elfe ferma ses paupières. Il était cinq heures révolues et les rayons du soleil touchaient déjà le sol de la vallée depuis plusieurs minutes et les gazouillis d’oiseaux se mélangeaient aux écoulements des eaux des nombreuses cascades ainsi que le chant des feuilles caressées par les brises. Le tout formait une musique, une berceuse grâce à laquelle le Noldo s’endormait en définitive.

Il était presque midi, le soleil était à son zénith, la chaleur était étouffante à l’extérieur, la population cherchait à se rafraichir aux près des nombreux points d’eau et sources qui traversaient le Refuge. Ces dernières étaient innombrables mais l’été avait asséché les plus pauvres. Ce n’était pas rare que certaines soient totalement à sec certains étés. Dans le bureau d’Elrond, les yeux de Calion s’ouvraient timidement, le soleil pénétrait la pièce par de petites interstices dans les volets. Ceux-ci avaient gardé la fraicheur de la nuit, le papier qui avait été jeté dans l’âtre s’était totalement consumé. Calion se leva de son siège, il avait dormi assis et son dos lui faisait savoir. Le Noldo se dirigea vers les premiers volets qu’il ouvrit. Les rayons solaires ainsi que la chaleur envahirent la pièce. Calion n’avait pas vu la lumière depuis des jours ou peut-être des semaines, il ne savait plus lui-même. Il continua d’ouvrir les autres volets. Quand il eut terminé, il se retourna vers la table et y vit un véritable champ de bataille, des livres partout, des piles de papier presque entre chaque ouvrage mais aussi entassés sur les autres fauteuils du bureau.
Si Elrond voyait ça … Se dit-il. Quoique lui aussi lisait et écrivait beaucoup.

Le Régent sorti de la pièce et laissa la porte ouverte afin que l’endroit respire. Calion se dirigea vers la « salle » du conseil, l’emblématique lieu du conseil de l’Anneau. Tant de personnes si importantes avaient débattu du sort des Peuples Libres. Il avait l’impression d’être là à ce moment précis. Mais sa vision se dissipa lorsque sa gorge lui rappela qu’elle était asséchée. Calion traversa des couloirs sans âme, il trouva sur une table une carafe remplie d’eau ainsi qu’un verre qu’il s’empressa de combler. Une fois hydraté, le Noldo revint au bureau et entama le rangement. Ce fut fait au bout de quelques heures lorsqu’il rangea le dernier livre : « Histoire de Nargothrond ». Calion le connaissait par cœur, il en était le témoin et l’acteur. Il avait aussi vidé la cheminée et nettoyé l’ensemble de la pièce. L’Elfe suait à grosse gouttes, la chaleur était trop importante lais heureusement elle diminuait à mesure que le soleil déclinait à l’Ouest. Calion se rassit, son visage dégoulinant de sueur. La journée se terminait, l’Elfe millénaire partait se laver. Le soleil disparaissait de la vallée, la fraicheur revenait en maîtresse du refuge et Calion se restaurait dans le bureau d’Elrond.

"Je vais repartir en aventure …"
#Calion
Sujet: Un havre de paix restauré
Calion Palantir

Réponses: 0
Vues: 589

Rechercher dans: Fondcombe   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un havre de paix restauré    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMar 21 Nov 2017 - 18:48
Aujourd’hui est un jour comme un autre. Un jour ensoleillé, un jour où tout est paisible. Il était loin le temps des combats, le temps des lames qui s’entrechoquent. Le temps où Imladris était partiellement détruite. Tout cela était loin. C’était il y a longtemps. Et pourtant le souvenir est toujours si frais, si vivant. Il les voit encore. Les rangs formés, les rangs brisés. Les corps sans vie piétinés par les vivants. Là, alors qu’il sillonne encore les pavés du Refuge d’Elrond, il peut ressentir les lances virevolter, les flèches percer, le sang couler. Il peine à marcher sur le pont surplombant la Guinen. Là où nombreux furent les défenseurs de Fondcombe, là où beaucoup moururent. L’ouvrage portait encore les stigmates de la bataille passée, c’était il y a longtemps. Mais le souvenir reste. Le souvenir de tous ces morts, amis … Ou ennemis. Des hommes et des femmes asservis, appâtés par les trésors promis, assoiffés par le sang, cherchant vengeance ou plaisir de tuer. Combien de familles déchirées pour tout ça ?

Il descendait dans la vallée, passant par les villages qu’ils avaient dû libérer pour assurer leurs arrières, pour ne pas défaillir. Ces villages s’étaient repeuplés avec le temps. La vie avait repris son cours, les champs avaient été semés, les maisons reconstruites, tout cela dans une coopération des plus exaltante.

Il n’était pas encore midi, le marcheur décida de s’arrêter dans une clairière, celle-là même où la reprise de la vallée commença. Le souvenir était toujours intact, il revivait ces instants de quiétude, de calme avant la tempête. Mais il était temps de remonter, par le même itinéraire qu’à l’aller.

Il arriva à nouveau sur le pont et passant par la grande porte du refuge, put apercevoir que les travaux d’un monument se terminaient devant lui. C’était un monument en marbre ainsi qu’en pierre de taille, à la gloire des morts et retraçant tous les événements de la première et seconde Bataille d’Imladris. Tout d’abord la défaite et la chute du Seigneur d’Imladris, les villages asservis et la cité souillée par le sang et les cris, elle qui avait été pourtant si paisible depuis sa fondation. Le drapeau de l’ennemi, l’Ordre de la Couronne de Fer, flottant sur les tours du Refuge. Venait ensuite la fuite d’un groupe de survivant, des soldats, un mage, des seigneurs. Tous partis pour une cité de l’Emyn Muil, Gar Thulion. Là-bas la résistance s’organisa et suivit la seconde bataille, celle de tous les sacrifices mais surtout celle de la victoire, la victoire sur un ennemi comme personne n’en avait connu depuis un Âge. C’était un monument rendant hommages aux morts et fêtant la victoire des vivants. De part et d’autre de l’ouvrage se dressaient deux jeunes arbres plantés un an jour pour jour après la victoire sur l’Ordre.

L’Ordre … Il hantait encore son esprit. Il y pensait si souvent. C’était pourtant si loin. Imladris avait été reconstruite entièrement et les traces des combats avaient étaient presque totalement effacés. Mais on n’efface pas une mémoire comme on peint un mur. Pourtant il en avait vu d’autres, le sac de Nargothrond par Glaurung le Premier des Dragons ou bien le siège de Barad Dûr et la Dernière Alliances des Elfes et des Hommes. Pourtant, la Bataille de Fondcombe l’avait gravement atteint. Peut-être était-ce le combat de trop. Ce qui était sûr, c’était que Calion Palantir était devenu le Régent d’Imladris en l’absence de Seigneur. Lui qui était ambassadeur était devenu un guerrier assidu avec le temps. Il espérait ne plus combattre, il en avait assez de se battre. Maintenant à la tête du Refuge d’Elrond il voulait en faire un sanctuaire, un lieu de paix, comme ce fut le cas auparavant.

Le soleil basculait à l’Ouest, la journée se terminait. D’autres journées paisibles attendraient Calion. Le Noldo se sentait terriblement bien à Fondcombe, malgré ses souvenirs, il ne pouvait quitter ce havre de paix restaurée.

#Calion
Sujet: Un contrat pour un mercenaire
Tarkandil

Réponses: 1
Vues: 467

Rechercher dans: Les Terres Sauvages   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un contrat pour un mercenaire    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 2 Sep 2015 - 10:50
Durant ses errances à travers la Terre du Milieu, du nord au sud, de l'est à l'ouest, Tarkandil avait connu de nombreuses batailles, de multiples escarmouches et une foultitude de quêtes. Il avait fait équipe, tantôt avec des Hommes, tantôt avec des Elfes, même parfois avec des Nains. Certains de ses compagnons de route avaient péri sous ses yeux, ce qui l'avait amené à prendre ses distances avec d'autres personnes. L'Elfe originaire de Fondcombe n'était pas retourné dans cette illustre demeure depuis bien des années, préférant aller et venir dans les contrées sauvages et les différents Royaumes, offrant parfois ses services pour l'accomplissement de telle ou telle quête. Cela lui valait une rémunération plus que confortable qui l'autorisait à ne pas être constamment aux services d'un autre. Ses missions pouvaient varier du tout au tout, et il prenait la précaution de toujours peser le pour et le contre. La dernière fois qu'il avait fait équipe avec d'autres mercenaires, il avait aider à démanteler un réseau de brigands qui terrorisaient les habitants d'un petit village isolé. Depuis, il avait laissé ses pas le guider jusque dans Vertbois, autrefois connu sous le nom de Forêt Noire. L'endroit était plus calme et plus sain qu'à l'époque où Sauron le Seigneur des Ténèbres y avait élu domicile, quoique la sinistre forteresse de Dol Guldur n'eut jamais failli à sa réputation.

Alors qu'il se trouvait sur une route assez fréquentée à l'est des Monts de Brume, Tarkandil apprit qu'on le cherchait - que quelqu'un l'attendait à l'auberge. Vêtu de sa cape rouge qui dissimulait certaines de ses possessions, l'Elfe se dirigea vers l'établissement en question. Il lui arrivait parfois de faire escale dans ce genre de lieu, mais la vue de braillards avinés le rebutait facilement. C'est donc avec un air circonspect qu'il poussa la porte de l'auberge et pénétra dans la salle commune. Divers voyageurs partageaient un verre ou jouaient aux cartes. Tarkandil distingua alors nettement un bras se lever au milieu de l'assistance et, baissant les yeux sur son propriétaire, il reconnut un Elfe.

« Tarkandil c’est ça ? Je ne me trompe pas ? Je vous attendais. J’ai un contrat pour vous ... Intéressé ? »

Tarkandil eut un bref sourire, comme pour confirmer son identité, et s'avança vers l'autre Elfe avant de s'asseoir en face de lui. Il remarqua que l'individu avait privilégié un verre d'eau plutôt qu'une choppe de bière. L'Elfe lui expliqua de quoi il en retournait : il souhaitait que Tarkandil se rende en Erebor, la Montagne Solitaire, pour en apprendre davantage sur le couronnement du Haut-Roi des Nains. Tarkandil écouta avec attention les explications et recommandations de son confrère.

« Compris ? Alors, vous en êtes ? » demanda l'autre en déposant une bourse remplie d'or devant Tarkandil.

« J'en suis, comptez sur moi. » répondit simplement ce dernier en saisissant l'or.

« Vous aurez le reste lorsque le contrat sera rempli. Au revoir. »

Tarkandil fit un signe de la tête tandis que l'Elfe finissait son verre. Ne souhaitant guère s'attarder dans l'auberge, Tarkandil s'éclipsa rapidement et reprit la route, cette fois avec une destination précise. Erebor ... en espérant que ce nouveau Roi des Nains sente moins fort que le terrible dragon Smaug qui avait jadis vécu là ...
#Calion #Tarkandil
Sujet: Le régent
Calion Palantir

Réponses: 2
Vues: 541

Rechercher dans: Fondcombe   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le régent    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 16 Aoû 2015 - 23:08
Depuis des jours, Gar Thulion avait retrouvé son calme. La garde autour de la cité, dans les bois environnants et dans l'Emyn Muil s'était vue diminuée. En effet, Gar Thulion n'avait jamais réellement été inquiétée, de ce fait l'administration de la ville préférait garder ses soldats au frais. Pourquoi pas.

Par les temps qui courent, la sécurité devrait être renforcée ... Se dit Calion Palantir qui empruntait, tout en boitant, la rue remontant vers le palais. Une rue étrangement bondée et animée. Sur un piédestal, un homme en bure noire parlait.

"Je suis Fremior, prêtre d'Eru ! Je me présente à nouveau devant vous pour vous annoncer qu'il m'a parlé ! Oui ! L'Unique ! Il m'a parlé ! Les mots qu'il m'adressa étaient pleins de menaces ! Les Elfes autour avaient formé un arc de cercle. Repentez-vous ! Vous vivez dans la luxure ..."

L'Elnaith de la Maison du Roi ne s'attarda pas plus longtemps sur cet énergumène.

"Je n'avais encore jamais vu cela. Je suis occupé."

Il devait rendre compte de ce qu'il avait vu à Minas Tirith. Mais avant d'atteindre sa destination il devait endurer encore la douleur à sa jambe droite et une montée sur 50 mètres lui faisait face.

Il arriva finalement au palais de Gar Thulion où un bel accueil lui fut réservé, un de notables de la cité lui dit.

"Maître Palantir, vous revoilà, nous en sommes très heureux. Le Haut-Roi Erumelgos vous fait savoir que vous devez séant retrouver Imladris car vous en avez été désigné Régent. Dès lors vous devrez la reconstruire et lui rendre sa beauté d'antan tout en renforçant sa sécurité ... Vous connaissez les raisons mieux que tout le monde. Toutes nos félicitations seigneur."

"Oh ... Eh bien merci. Je vais m'en aller alors. Vous saluerez le Haut-Roi de ma part."

Ainsi, Calion redescendit vers chez lui et repassa devant le prêcheur.

"Vous n'aurez la vie sauve que si vous vous repentez ! Expiez vos fautes ..."

Calion s'éloigna et rentra à son domicile. Une fois à l'intérieur, il embrassa Elenwë, sa servante qui est devenue sa compagne au fil des années il lui demanda de rassembler ses affaires car Imladris les attendait. La maison allait être vidée des effets personnels des deux Elfes mais allait rester meublée.

Quelques semaines plus tard arrivèrent en Imladris Elenwë, Calion ainsi qu'une troupe de six Elfes de chaque Maison des Elfes. La régence allait pouvoir se mettre en place.
#Calion
Sujet: Retour à Imladris
Calion Palantir

Réponses: 0
Vues: 522

Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Retour à Imladris    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 14 Mai 2015 - 0:07
Il était temps. Temps de partir. Imladris lui manquait, elle devait être restaurée, la guerre l'avait largement endommagée, tout comme ses alentours. Calion Palantir avait bien profité des festivités du mariage. Il avait parcouru toute la cité, toujours seul, les auberges de Minas Tirith n'avaient plus de secrets pour lui. Non pas qu'ils les avaient écumées mais il y avait passé beaucoup de temps certes. Il n'avait pas que fait la fête. En effet Calion en avait profité pour approfondir ses connaissances à la grande bibliothèque de Minas Tirith. Le mariage était l'occasion d'en apprendre plus sur la race des Hommes, leurs forces, leurs faiblesses et leurs différences mais aussi sur la généalogie des rois de Gondor et d'Arnor qu'il n'avait fait que frôler. C'est avec étonnement que l'Elfe découvrit comment Eärnur, le dernier roi de Gondor avant Telcontar, mourut. Acceptant le défi du Roi-Sorcier d'Angmar, le monarque, plein de courage, rejoignit Minas Morgul et plus jamais on n'entendit parler de lui. Ainsi débuta le "règne" des Intendants de Gondor.

"Quel courage cet Eärnur ..."



Ce matin là, le Noldo rassembla ses affaires comme le reste de sa délégation. Peu avant, ils avaient tous revêtus leur tenue de voyage. Le voyage de retour allait se faire sans Voronwë Amnel qui avait trouvé mieux à faire dans la cité. Il était resté assez discret à ce sujet par ailleurs, Calion l'avait aperçu dans le bas de la cité une fois, il s'en souvient très bien car il revenait d'une auberge dans laquelle il avait dégusté un succulent agneau. Les sacs étaient prêts, les armes qui n'avaient même pas servies étaient restées à l'intérieur tout le long du séjour. Calion se saisit de sa canne et sortit de sa chambre. Il fut rejoint dans le couloir par ses gardes qui avaient sur leurs dos leurs sacs. La jambe du Noldo avait bien guéri grâce à son court séjour aux Maisons de Guérison, il boitait moins et c'était tant mieux. Il avait hâte de retrouver l'usage entier de ses jambes, du moins c'est ce qu'il espérait. Sans sa jambe, il n'était plus un combattant. Il évitait d'y penser, il vivait l'instant présent, c'était mieux pour lui.

"Merci pour l'accueil monsieur, je n'oublierai pas votre établissement. Mes respects."


Ce furent les derniers mots de Calion Palantir à Minas Tirith ce jour-ci. Le propriétaire de l'hôtel particulier le salua d'un fort balancement du corps.

"Tout l'honneur était pour moi seigneur."


L'Elfe cligna des yeux longuement en guise de réponse. Il tourna les talons et alla vers l'écurie de l'établissement et enfourcha Aranwë. Le destrier avait été très bien traité par le palefrenier, tout comme les autres montures de la délégation.

C'était le moment. Le moment de partir. Ils descendirent un à un les niveaux de la Cité Blanche, passèrent la Grande Porte de Minas Tirith puis celle de Rammas Echor, traversèrent Osgiliath en large et enfin prirent la route du Nord, celle du Nindalf et de l'Emyn Muil afin d'arriver à Gar Thulion.
/Plus de trois mois sans écrire une ligne c'est bizarre .../

#Calion
Sujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence
Calion Palantir

Réponses: 40
Vues: 6573

Rechercher dans: Minas Tirith - Le Haut de la Cité   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: [RP Resynchro]Une histoire s'achève, une autre commence    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 13 Juin 2014 - 2:08
Imladris semblait déjà si loin ... La victoire avait d'un côté affaibli les Elfes de part leur pertes mais avait renforcé leur moral d'une autre part. L'Elnaith n'était pas sorti indemne de cette bataille ... De son dernier combat. Une sévère fracture de la jambe l'avait immobilisée, il avait du rentrer à Gar Thulion sans poser sa jambe droite sur le sol. Le voyage avait été très long en plus. S'il avait pu rester à Fondcombe, il l'aurait sans nul doute fait mais il devait rentrer à Gar Thulion, il devait se soigner. Fondcombe n'était plus en état pour accueillir des blessés de cette ampleur.

À Gar Thulion, il retrouva Anagarwen, celle qui s'occupait de sa maison lors de ses nombreuses absences. Mais là, elle était heureuse de le voir de retour, vainqueur et surtout elle allait le voir tous les jours puisque désormais il devait se reposer et qu'elle allait très bien s'occuper de lui.

Un médecin venait tous les jours au domicile du Noldo afin de réparer la fracture. Deux mois à rester dans un lit avec un plâtre. L'Elnaith recevait parfois la visite de son nouvel ami Arminas, lui-même un ami du Haut-Prince Erumelgos. Arminas venait mettre en confiance Calion qui avait sa victoire amère pour certaines raisons, il devait reprendre du poil de la bête. Calion recevait aussi la visite de certains de ses soldats qui s'inquiétait de ne plus voir le représentant de leur maison, il leur souriait et leur promettait qu'il allait vite se remettre sur pied.

Des mois plus tard, il fut invité au palais de Gar Thulion, le Haut-Prince le demandait. Le seigneur Palantir apparut boitant, s'appuyant sur une canne de mallorn, ce bois précieux que seuls les ébénistes elfes de la Lothlorien maîtrisaient parfaitement. Le travail sur cette canne était minutieux, des feuillages étaient sculptés le long de la canne et le pommeau ressemblait à un palantiri, l'une de ces pierres de vision légendaires, en onyx pour respecter la couleur, ce palantiri faisait bien sûr écho au nom du Noldo. La surprise fut intéressante pour l'assemblée composée d'Elfes de toutes les cités qui voyait l'Elnaith arriver avec douleur tout en gardant une prestance digne des aînés. Brièvement, Calion apprit qu'il allait représenter officiellement tous les Eldar lors du mariage du roi d'Arnor Aldarion. Le Noldo remercia humblement l'assemblée et son suzerain et faisant demi-tour, reparti chez lui. Ils auraient mieux fait de m'envoyer un coursier, ça m'aurait éviter de subir cette douleur, pensa-t-il.

Le mois d'après, Calion arriva avec une suite d'Elfes qui lui servait de gardes. Parmi eux Voronwë Amnel qui était revenu juste pour voir son ami. Ils arrivèrent en vue des champs du Pelennor quelques jours avant l’exécution de Warin le traitre. Minas Tirith était entourée de tentes. Celles-ci regroupaient des voyageurs et des délégations étrangères qui venaient assister au mariage d'Aldarion d'Arnor de la princesse Dinael de Dale. La délégation elfique menée par Calion Palantir apparut aux portes de la cité, un garde les stoppa.

"Je suis désolé maître Elfe mais à moins que vous ayez un permis d'entrée signé par le gouverneur de la cité, vous ne pouvez pas rentrer."

Calion sortit d'une sacoche qu'il avait sur sa ceinture le fameux permis en souriant amicalement au garde.

"Veuillez m'excuser seigneur, je vous en prie vous pouvez passer ... Puis alors que la délégation avançait, le garde les arrêta à nouveau. Mes seigneurs, avant de pouvoir entrer je dois vous fouiller."

Ainsi les hommes de Palantir descendirent de leurs destriers blancs en même temps. Ils ôtèrent leurs capuches vertes liées à leurs capes vertes de Lothlorien et écartèrent les bras, laissant découvrir une magnifique tunique verte et grise que chacun portait. Seul Voronwë précipita sa marche en direction d'Aranwë, le cheval de son ami, afin de l'en faire descendre. Le garde ne comprenait pas trop pourquoi l'aider lorsqu'il vit que Calion, alors appuyé sur son ami, saisit sa canne accrochée à son cheval.

"Je suis désolé maître Elfe je n'avais pas vu que vous étiez handicapé."

Calion fronça ses sourcils et dit.

"Je ne suis pas handicapé, ce n'est que temporaire, mais merci quand même."

Le garde gêné, passa alors à la fouille avec ses comparses. Il demanda ce qu'il y avait dans les sacs sur les chevaux. Calion leur répondit qu'il s'agissait là du restant des vivres du voyage car ils venaient de très loin mais aussi de vêtements ainsi que des cadeaux pour sa majesté le roi d'Arnor et la presque nouvelle reine. Le garde ne chercha pas plus loin, le visage amical de Calion et de ses hommes rassura surement ce garde et ses homologues. Les Elfes purent enfin rentrer en la cité d'Anarion.

La petite troupe avança alors vers le haut de la cité, elle devait retrouver son logement pour les quelques jours qui suivaient. Calion reconnut certaines rues pour y être déjà passé quelques années voire quelques mois auparavant, il se rappela qu'il termina même en prison à l'issu d'une altercation avec des gardes et un mercenaire du nom d'Unirann ... Tout ceci remontait en effet. Calion eut une pensée pour cet homme, il se demanda ce qu'il devenait. Peut-être était-il mort, peut-être pas. Cette pensée fut chassée par une autre, il voulait retrouver un ami qu'il s'était fait en la cité de Minas Tirith, le maître assassin Hasharin, c'était le seul ami étranger qu'il avait en ces murs.

Les Elfes ne passaient pas inaperçus le long de leur remontée dans la cité, les capes vertes faisaient très elfiques ainsi que les tuniques de voyage. Calion lui portait en guise de cape celle de sa maison, celle de la Maison du Roi, une cape au bleu royal et aux fils d'or et avait couvert ses cheveux de la capuche liée à sa cape. Une aura de prestige semblait émaner du groupe, ils attiraient les regards, pourtant ils n'étaient pas les seuls Elfes en ville.

Arrivés à leur hôtel particulier, les Elfes furent conviés à intégrer leurs chambres.

"C'est le seigneur Erumelgos qui paie ..." dit un Calion souriant en donnant de l'argent à un page.
*


Quelques jours plus tard avait lieu l'exécution de Warin, un ancien noble gondorien qui avait des liens avec l'Ordre de la Couronne de Fer. L'Elnaith voulait vraiment voir cette exécution, voir l'un des derniers membres de l'OCF mourir. Il s'était levé bien avant l'aube et avec Voronwë ils descendirent dans la cité vers la caserne, lieu de la future exécution. Les deux Elfes y arrivèrent les premiers mais ils furent suivis de près par les curieux de la cité ou d'ailleurs. Appuyé sur sa canne, Calion, habillé plus sobrement, dans des teintes plus grises que vertes, accompagné de son ami Voronwë Amnel écoutait le verdict de l'assemblée de notables qui avaient jugé Warin. En même temps, Calion scrutait les gardes en face de lui, ces fameux gardes de la fontaine qu'il voyait pour la première fois. Leurs armures réfléchissantes et leurs lances argentées inspiraient le respect. Au fur et à mesure que le verdict était dicté, la foule gagnait en agitation, la garde dut alors pointer ses lances vers la foule avec pour intention de la calmer.

"Ainsi, nous condamnons Warin à être pendu par le cou jusqu'à ce que la mort s'ensuive. Maître bourreau, faites votre devoir."

Les paroles du vieil homme debout glacèrent le sang de Calion. Non pas que la pendaison l'offusquait, loin de là étant donné la personne qui allait subir ce châtiment, mais c'était un sentiment bizarre que d'ordonner la mort d'un homme, quel qu'il soit, sans défense, à la merci de tous.

"Ainsi va la vie ..." dit Calion.

Alors que Warin se débattait les pieds dans le vide, les deux Elfes s'éloignèrent. Ils lancèrent un dernier regard en arrière, voyant une dame confirmer la mort de l'homme.
*


Le lendemain avait lieu le mariage, la raison pour laquelle les Elfes venaient. Dans l'hôtel particulier, on se préparait. Seulement deux gardes de Calion allaient pouvoir porter à leur ceinture une épée. La délégation avait lâché ses vêtements de voyage pour des tuniques argentées, tout en gardant les capes qui les distinguaient des autres délégation, seul Calion n'en portait pas mais avait sur sa tête son bandeau elfique orné d'une émeraude. Ses cheveux étaient attachés et dans certains cas tressés. Aldarion d'Arnor était très beau dans son armure d’apparat, il fut largement applaudi par la foule ainsi que par la délégation elfique et par l'Elnaith de la Maison du Roi qui tapa contre le sol sa canne. La future reine, Dinael était d'une beauté physique rarement égalée chez les humaines. Enfin apparut Mephisto, le roi du Gondor et Haut-Roi du Royaume Réunifié. Il mentionna alors les récentes guerres qui avaient ensanglanté la Terre du Milieu. Tous baissèrent leurs têtes par respect envers les morts. Cependant l'heure n'était plus au recueillement mais bien à la fête, le mariage fut proclamé et la foule entra en délire, applaudit et acclama les mariés. Calion fut heureux à ce moment, le large sourire qu'il affichait était sincère, au fond de lui, il espérait que ce moment dure jusqu'à la fin des temps, loin des guerres, loin des tourments, juste le bonheur dans les yeux, sur les visages, dans les rires et dans les acclamations.

L'heure était à la remise des présents, comme le voulait la tradition. Le Noldo demanda alors à l'un des gardes de lui donner les sacs contenant les deux cadeaux qu'il devait offrir aux nouveaux mariés. Celui qui en avait la charge s'empressa de les lui donner. L'Elfe vit alors la personne représentant le Rohan ainsi que sa compagne entrer dans la tente dans laquelle les deux mariés attendaient chaque représentant des délégations.

"Un Méaras ? Eh bien ..." Calion ne savait pas quoi rajouter d'autre, c'était une agréable surprise que de voir un tel animal ici.

Vint le tour de la délégation elfique de rencontrer le couple royal après une longue attente. Calion attirait les regards sur lui, sa réputation le précédait. Il entendait les murmures derrière lui qui parlaient de la Bataille d'Imladris et de son dernier combat. Le Noldo ne montra pas d'intérêt à cela et entra seul dans la tente lorsque les pans de celle-ci s'écartèrent. Boitant et s'appuyant sur sa canne à chaque pas, il se révéla gracieux lorsqu'il s'arrêta devant eux et les saluèrent, malgré son handicap. Il remarqua à cet instant la foule de cadeaux présents dans la tente.

"Mes hommages les plus respectueux Dinael et Aldarion, reine et roi d'Arnor, il baissa sa tête par respect ce qui fit tomber ses cheveux, et au nom de tous les Quendi et de sa majesté le Haut-Prince Rustor Erumelgos, moi Calion Palantir, Elnaith de la Maison du Roi, vous adresse toutes mes plus sincères félicitations. Que votre mariage soit prolifique pour nous tous, qu'il apporte la paix tant demandée. Nous vous souhaitons la meilleure des prospérités."

À ses pieds se tenaient deux sacs blancs cassés dans lesquels se trouvaient les deux présents. Le premier d'entre eux était dans un autre paquet léger. Calion se pencha et le sortit du sac.

"Ceci ma reine, vous est adressé avec l'amour de tous les Elfes pour votre majesté."

L'ex-ambassadeur des rois Noldor ouvrit la boîte qui laissa apparaître de splendides ballerines blanches ayant appartenu à la plus illustre de son peuple, Galadriel ...

L'Elnaith, le dos recourbé et s'appuyant toujours sur sa canne, laissa la reine saisir doucement la boîte contenant les ballerines. Il put ainsi se tenir à nouveau droit et avec grâce annoncer le présent que sa majesté Erumelgos offrait à son homologue d'Arnor.

"Monseigneur, c'est avec une immense joie que je vous offre ... il se pencha à nouveau et ouvrit le second sac. La seule armure que Celebrimbor, fils de Curufin lui-même fils de Fëanor, fabriqua lorsqu'il s'établit en Eregion. Elle fut sauvé lors du sac de la cité d'Ost-in-Edhil perpétré par le lieutenant de Bauglir, Sauron. Et permettez-moi de vous indiquer que cette armure faite d'argent et d'acier ainsi que de pièces de mithril possède un réceptacle sur la cuirasse pour un joyau particulier ..."

Calion, salua une dernière fois la reine ainsi que le roi et les béni.

"Que les Valars vous aient en leur Sainte garde."
#Calion
Sujet: La reconquête ?
Calion Palantir

Réponses: 13
Vues: 1750

Rechercher dans: Fondcombe   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La reconquête ?    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 25 Déc 2013 - 3:30
Des semaines de voyages s'étaient écoulées, peut-être même des mois. Le temps était passé longuement, les journées, encore courtes s'étaient écoulées avec lenteur. La deux centaine de soldats en provenance de Gar Thulion était resté la même depuis son départ. L'ordre et la discipline régnaient encore et les cohortes avançaient sans mal à travers les plaines du Rohan. Les troupes s'étaient retrouvées à l'orée de la forêt de Fangorn le temps d'une nuit. Les bruits venant des arbres n’effrayaient pas les Elfes qui parvenaient presque à comprendre les complaintes de ces êtres vivants. Le chemin avait été long, l'armée avait remonté les Monts Brumeux, sur le versant Ouest. Calion était le plus souvent en tête de l'armée, sur Aranwë, son cheval blanc. Des jours plus tard, l’Elnaith arriva avec l'armée devant les ruines d'Ost-in-Edhil. La cité était presque ensevelie sous la végétation mais le blanc de ses pierres la faisait resplendir. Elle était un reflet du passé, un passé glorieux et riche. Les hautes murailles tenaient encore fièrement en place. L’armée pénétra dans les ruines grâce au pont à moitié détruit puis accéda au sein de la cité par la porte principale faite de bois mais fracassée et envahie de mousse. Les fondations des deux tours blanches qui étaient aux extrémités de la porte étaient elles aussi recouvertes de mousse. L’armée inspecta lesdites ruines pendant quelques heures. Certains pourraient dire qu’il s’agit d’une perte de temps et qu’Imladris compte infiniment plus, mais Calion avait l’idée de faire d’Ost-in-Edhil une base avancée, un autre « refuge » comme il en existe ailleurs, mais pas un refuge dont il serait le chef, il voulait faire ce don aux Elfes, afin que de l’autre côté des Monts Brumeux, ils puissent s’y regrouper et y vivre Il n’était pas question d’en faire une nouvelle Imladris ou une nouvelle Gar Thulion, elle servirait de principale protection de la cité d’Elrond avec d’importantes garnisons. Aucune trace de belligérants adverses ne fut détectée dans l’enceinte de la cité détruite, cependant, des survivants du massacre d’Imladris s’étaient réfugiés ici, dans l’une des tours, celle qui semblait être la plus solide. L’armée se regroupa à ce qui semblait être le centre de la cité. Les soldats pouvaient constater que les Elfes d’antan étaient les maîtres incontestés de cette terre. L'Elnaith demanda alors l'établissement d'un camp de retraite, Calion préférait prévoir en cas de coup dur. L’armée rassemblée, Calion demanda aux survivants de rester dans la cité afin d'accueillir d'autres soldats, qu’ils soient perdus ou alors qu’ils reviennent des futurs combats, blessés. Tous les soldats se mirent au travail rapidement et commencèrent à monter des tentes, d’autres se mirent à chercher du bois afin de se chauffer mais aussi afin de consolider quelques défenses. En effet, la cité s’était constituée des remparts naturels grâce aux lierres et aux ronces qui entouraient la cité, aux arbres qui avaient poussés le long des remparts et même dans la cité, aux souches qui peuplaient les pavés, sans oublier la porte de la ville, éclatée et dont le bois était devenu tranchant comme un rasoir. Quelques temps plus tard, le camp était monté et l’armée put enfin réellement se reposer. L’Elnaith réunit dans sa tente, la magicienne, le capitaine Amnel, ainsi que d’autres capitaines : Othar et Farmidor. Il s’agissait des deux capitaines les plus aptes à contrôler des soldats ainsi que les plus rapides à réfléchir. Calion, debout, faisait les cents pas, les autres le regardaient et se demandaient à quoi réfléchissait l’Elnaith. Celui-ci s’arrêta et regarda chacun d’eux.

« Le destin de l’Eregion  et peut-être même de l’Eriador est entre nos mains. Nous ne savons pas quelles sont les ampleurs de ce conflit, peut-être ne sommes-nous qu’un grain de poussière et que cette guerre se joue à des fins plus internationales. J’ai entendu parler de troubles en Rohan il y a quelques temps sans pour autant connaître les raisons. Peut-être est-ce là la même faction qui a perturbé le royaume de Rohan. Qui parmi vous en sait quelques chose ? »

Les quatre Elfes se regardèrent et répondirent ensemble par un hochement de tête horizontal.

« Voyez comme notre « non-interventionnisme », notre capacité à nous faire oublier du monde nous a fait largement oublier que nous sommes les premiers enfants d’Eru et qu’en ce sens, nous devons protéger le monde dans lequel nous vivons. Certes le temps des Elfes est révolu, mais rien ne nous interdit de surveiller notre terre. Calion marqua une pause. Il baissa la tête et regarda ses pieds. Nous nous devons, non pas simplement reprendre Imladris, mais nous nous devons de montrer à tous les autres peuples que les Elfes, peu importe d’où ils viennent, sont toujours présent sur cette terre, et qu’ils la protègeront jusqu’à leur mort. »

Calion scrutait le sol qui était entre herbe et pavé blanc. Il releva la tête.

« Nous ne pouvons pas marcher sur Imladris avec si peu de soldats, nous le savons … Nous devons entamer une guérilla qui devra nous conduire par la suite et si possibilité il y a, vers une reconquête de notre cité. Nous nous emparerons des villages environnants le plus rapidement possible, nous devrons affaiblir les forces de nos ennemis afin de récupérer au plus vite les alentours d’Imladris et peut-être même Imladris elle-même. Je vous avoue que nous ne sommes pas encore arrivés mais nous devrons nous préparer. Les hommes devront être aptes à se battre dans des bois, il faudra engager toutes nos forces dans nos futurs combats. N’oublions pas qu’à la tête de cette armée il y a cet Elfe obscur et très puissant. Vous l’avez combattu, montrant Sighild de son index droit. Il y a aussi cet Homme, ce capitaine qui a eu le bras tranché, Voronwë, il me semble que vous avez croisé le fer contre lui. Il nous reste des jumeaux je crois ainsi que d’autres personnages de moindre importance mais ô combien redoutable. Vous devez savoir que tous nos ennemis sont d’incroyables guerriers, un seul d’entre eux peut faire basculer la bataille … »

« Comme l’un d’entre nous … » interrompit Othar.

« Tu as raison oui, je vous mets juste en garde sur la férocité de nos adversaires. Vous devez aussi savoir qu’ils useront de n’importe quel stratagème pour vous avoir, pour vous faire fléchir, pour vous tuer … Ne les laissez pas faire. Ne buvez pas leur paroles mais abattez-les, c’est la seule réponse que vous devez leur octroyer. »

La réunion se termina et chacun retourna sous sa tente ou avec ses hommes.

Le lendemain, aux aurores, Calion sortit de sa tente et ferma à cet instant sa ceinture à laquelle pendait Anglïr dans son fourreau. Les hommes se rassemblaient comme ils le pouvaient autour de lui, tout en évitant les souches, ou les blocs de pierre qui entravaient le chemin. Calion ne voulait pas faire un autre discours pour ses hommes, de peur d’être considéré non pas comme un homme d’arme comme il est devenu, mais un homme de lettre, comme il fut … Jadis. D’une voix claire, l’Elnaith dit.

« Soldats … En avant vers Imladris. »

L’armée se mit en route et laissa derrière elle des tentes ainsi que des provisions et un camp aux survivants du massacre qui avaient pour ordre de rester ici et de préparer un camp de retraite tout le jour et toute la nuit si nécessaire. Ceux-ci avaient commencé à barricader la porte principale avec des pierres ainsi que de solides branches et de légers troncs. Pendant ce temps, l’armée avançait rapidement vers sa destination, le village sous le protectorat d’Imladris le plus proche.
Quelques temps plus tard, les hommes arrivèrent à deux kilomètres du premier village. La deux centaine d’homme se sépara en cinq groupes. Le premier, dirigé par Calion, le deuxième par Sighild, le troisième par Voronwë, le quatrième par Othar et le quatrième et dernier par Farmidor. L’Elnaith ordonna à Farmidor d’envoyer une troupe d’éclaireur. Ceux-ci revinrent quelques temps plus tard avec comme bonne nouvelle un village occupé par peu de soldats mais soumis.

« Leur drapeau flotte au-dessus du plus haut bâtiment … » dit l’un des éclaireurs à l’Elnaith de la Maison du Roi.

Celui-ci misait sur l’effet de surprise.

« Farmidor, avec une partie de votre troupe, vous prendrez le village, le reste de l’armée encerclera le village mais nous serons trop loin de vous pour pouvoir vous aider rapidement. Vous vous devez d’être furtif, je vous fais confiance. Farmidor salua son supérieur et se retira. Ah attendez … Dernière chose : laissez leur drapeau flotter … Oui … Laissez-le.»

L’armée se mit à encercler le village à certains endroits tout en laissant des trous dans le cercle afin de tromper l’ennemi. Farmidor s’était approché au plus près d’un des soldats à l’armure blanche et noire. Il lui trancha la gorge en silence puis tira son corps et le déposa dans un fourré. La guerre pour la reconquête d’Imladris, la cité-refuge d’Elrond, fils d’Eärendil venait de reprendre. Un Elfe abattit d’une flèche dans la tête un autre de ces soldats. Farmidor se dit que c’était trop facile mais qu’ils étaient sur la bonne voie. Aucun habitant ne s’était rendu compte de l’attaque. Accompagné de cinq de ses hommes, Farmidor entra accroupi dans le bâtiment le plus important et il put constater qu’il était vide. La troupe de l’Elfe fit alors le tour de chaque maisonnée. La populace fut heureuse et rassurée d’avoir cette présence parmi eux. Seulement, Farmidor leur défendit de sortir, afin qu’ils ne puissent être surveillés, en espérant qu’aucun d’entre eux ne soit un espion. Le village venait d’être entièrement récupéré. Farmidor laissa une vingtaine de ses hommes dans ce village et aux alentours, dans les bois à l’orée de celui-ci et revint vers Calion qui avait rassemblé les groupes.

« Bravo Farmidor, c’est ce que je voulais ! Nous devons frapper au plus vite les autres villages en espérant qu’ils soient aussi mal défendus que le premier. En avant, dispersion. »

Les groupes se séparèrent et partirent chacun en direction du village dont ils avaient la charge de récupérer.
#Calion #Voronwë #Sighild
Sujet: Les épreuves
Calion Palantir

Réponses: 17
Vues: 1318

Rechercher dans: Gar Thulion   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Les épreuves    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 12 Juin 2013 - 0:12
Il était temps. Temps pour Sighild Baldrick ainsi que Voronwë Amnel de prendre part aux épreuves qui les incombaient afin de déterminer s'ils sont aptes à résider en la cité Gar Thulion et ses alentours et de garantir sa sécurité.

Au crépuscule, un soldat vêtu d'une armure argentée se présenta à la tour. Sa lance, plus grande que lui en imposait. Aucun des gardes ne l'arrêta. En effet, il s'agissait du chef de la sécurité de la cité, Gilciar. Un Elfe reconnu sur qui l'on pouvait compter. Il était informé de tout ce qu'il se passait hors et à l'intérieur des murs de la cité. Il savait tout et pas une bête ne passait sans qu'il ne le sache. Il grimpa les marches de la tour pour arriver devant une scène de dissipation. Ses hommes s'étaient laissés aller depuis quelques jours aux vues du désordre dans la tour. Les captifs, Voronwë Amnel et Albérick Baldrick avaient rapidement pris l'habitude de parler avec les auxiliaires. Lorsque Gilciar se posta devant eux, les gardes se redressèrent vivement. Le chef de la sécurité de Gar Thulion s'avança afin de reprendre ses soldats dissipés. Ceci fait, il dit sèchement en pointant du doigt les deux hommes.

"Voronwë Amnel, suivez-moi. Il se retourna vers un garde et continua. Bandez lui les yeux immédiatement. Ne vous débattez pas, c'est pour votre bien ... Nous allons retrouver la magicienne. Prenez ses armes et armures."

***

Ils arrivèrent dans la cité, dans la caserne déserte réquisitionnée pour les épreuves. Ils retrouvèrent Sighild la magicienne amenée là auparavant par Gilciar.

"Enlevez lui son bandeau."

Il put ouvrir les yeux. Gilciar ne tarda pas à expliqué le déroulement de la première épreuve.

"Vous êtes ici pour passer des épreuves. Elles détermineront si vous pouvez ou non rester à Gar Thulion. Si vous ne voulez pas subir ses épreuves, alors c'est la mort qui vous attend. Il fit une pause. Nous allons commencer. Vous allez subir l'épreuve de la force. Sachez que chacun d'entre vous passera chacune de ses épreuves. L'épreuve de force donc. Vous vous tiendrez ici et vous devrez battre les meilleurs bretteurs et soldats de Gar Thulion de quelque façon que ce soit. Le combat n'est pas à mort mademoiselle, n'ayez aucune crainte. Mais il se peut que vous en ressortiez blessée. Le combat se terminera lorsque vous serez tombés trois fois."

Deux soldats sortirent d'un bâtiment de la caserne. La distinction entre eux se faisait dans l'armure et dans l'arme. Certains étaient plus légers que d'autres mais chacun avait ses propres techniques. Les soldats s'écartèrent afin de ne pas se gêner durant leurs combats respectifs.

Gilciar lança le début de l'épreuve, les combats commencèrent.

L'adversaire de Sighild était un soldat léger, vif et rapide qui, armés de deux coutelas faisait siffler le vent. Celui de Voronwë, d'une lame courbe et brillante portait une armure lourde difficilement pénétrable.
#Voronwë #Sighild #Calion
Sujet: La suite à donner...
Rustor Erumelgos

Réponses: 12
Vues: 1310

Rechercher dans: Gar Thulion   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: La suite à donner...    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 3 Juin 2013 - 21:30
Arminas conduisit Calion à travers les différents bâtiments de la ville. Ils sortirent un moment dans les rues pour emprunter le grand escalier qui menait à la Citadelle qui surplombait la ville. L'escalier était composé d'un grand nombre de marches étroites. Cela rendait la ville quasiment imprenable. Installé en haut de la cité, un petit groupe d'homme pouvait en défendre l'accès face à des ennemis beaucoup plus nombreux.

Lorsqu'il avait repris la cité, Rustor avait du affronter une certaine résistance dans l'escalier mais sa détermination lui avait permis de mettre à bas les ennemis. Pour Calion qui était resté de longs jours sans activité physique, la montée représentait sans doute une effort assez conséquent. Arminas le guidait, sautant chaque marche avec une grande légèreté. Derrière Calion, un elfe portait tout le matériel qu'il avait emmené avec lui dans la Cité du Prince Erumelgos.

" Nous vous avons trouvé un petit appartement dans la forteresse. Cela vous évitera de devoir redescendre et remonter les escaliers chaque jour... Le Conseil pourrait être long."

L'attitude d'Arminas semblait indiquer qu'il ne comptait pas détailler son point de vue, comme pour s'en assurer, il avait avalé en quelques secondes une dizaine de marches, de quoi s'éloigner considérablement de Calion. Ils arrivèrent enfin en haut de la cité dans la cour de la forteresse.

" Suivez-moi, le Conseil vous attend."

Ils prirent encore quelques embranchements dans la citadelle avant d'arriver face à une grande porte.

" C'est ici..."

La porte s'ouvrit, laissant Calion devant une large salle. De nombreux seigneurs elfiques s'y trouvaient. Calion reconnut Elladan et Elrohir, les fils d'Elrond, Laurelin le Seigneur des Havres Gris, Earwen l'épouse de Rustor, Angrod qui désormais régentait Vertbois, Gelmir et, au centre de l'assemblée, Rustor Erumelgos.

Arminas traversa la pièce et alla s'installer à côté de Rustor, son ami de toujours. La porte se referma et on amena une petite chaise à Calion au cas où il aurait désiré s'asseoir. Arminas commença alors à parler.

" Calion Palantir, nous sommes rassemblés ici pour parler de ce qui s'est passé à Imladris afin de tirer au clair les différentes responsabilités et convenir de la suite à donner à ces tragiques évènements..."

Rustor se pencha en avant et planta ses yeux dans ceux de Calion.

" Capitaine Palantir... Veuillez nous expliquer ce qui s'est passé dans la ville sur le temps où vous y étiez..."

#Calion #Rustor #Arminas #Laurelin #Earwen #Elladan #Angrod #Gelmir
Sujet: Le "Nouveau Refuge"
Rustor Erumelgos

Réponses: 19
Vues: 1652

Rechercher dans: Gar Thulion   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Le "Nouveau Refuge"    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySam 23 Mar 2013 - 16:39
Gelmir restait impassible. Il comprenait les paroles de Sombre-chêne et de l'humain mais il avait également conscience de son devoir. Il avait été envoyé à la rencontre de celui qui jadis était le Seigneur de Fondcombe et avait reçu des consignes très claires.

Depuis qu'Imladris avait été attaqué, Rustor avait mis un point d'honneur à protéger un maximum sa cité. Il savait que Vertbois et la Lorien n'étaient plus sûres. Gar Thulion était le seul endroit qui pouvait servir de refuge réellement inexpugnable pour le peuple elfique.

" Ne croyez pas que je sois insensible à la cause de votre fille. Cependant, que représente sa vie contre toute celle des habitants de Gar Thulion ? "

Sombre-chêne intervint, évoquant les tourments et la valeur de la magicienne. Enfin, il se porta garant comme pouvait l'être un seigneur elfique. Cependant, c'était là que se trouvait le noeud du problème.

" Malheureusement Sombre-Chêne... "

Il avait volontairement omis le titre de l'elfe au visage brûlé.

"... je ne suis pas sûr que vous puissiez encore vous porter garant de qui que ce soit."

Gelmir était un elfe profondément bon, il avait une grande réputation d'honneur et de bienveillance. Ce qu'il disait n'était que l'évocation d'une vérité froide et objective. La garde d'Imladris avait conféré des droits à Sombre-chêne, sa perte devait lui en faire perdre.

" Cependant..."

Gelmir était en pleine réflexion, son coeur et son devoir se disputaient son esprit. Rustor le connaissait et savaient sa manière de penser. Il avait certainement anticipé sa réaction et pourtant, il l'avait envoyé lui au lieu de venir en personne. Rustor ne pouvait s'écarter de sa propre loi, Gelmir pouvait l'interpréter s'il le jugeait nécessaire.

" Une exception pourrait être envisagée... Votre fille n'étant pas consciente, le choix vous reviendra, comme il vous reviendra de l'assumer face à elle. Laissez la entrer et nos meilleurs guérisseurs s'occuperont d'elle. Cependant, quand elle sera capable de le faire, elle passera les épreuves qui nous permettent de lui accorder ou de lui refuser notre confiance. Si elle les réussi, elle pourra alors aller librement. Si elle échoue, elle devra rester dans les geoles de Gar Thulion jusqu'à la fin de sa longue vie. Gardez la avec vous hors de la cité et nous vous enverrons dès que possible des guérisseurs. Dans tous les cas, vous n'entrerez pas."

#Gelmir #Voronwë #Sighild #Calion #Sombre-Chêne
Sujet: Une Ombre sur Imladris...
Forlong

Réponses: 47
Vues: 4858

Rechercher dans: Fondcombe   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Une Ombre sur Imladris...    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyLun 7 Jan 2013 - 2:46
Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! 725-37

Sombre-Chêne regarda autour de lui. Les défenseurs de Fondcombe, équipés et en formation, semblaient prêts au combat. Cependant le seigneur de la cité se rendait parfaitement compte que les vétérans combattraient aujourd'hui côte à côte avec ceux qui n'avaient jamais connu la guerre.

L'elfe au visage brûlé était mince, pour ne pas dire frêle. Il n'avait pas la posture des grands guerriers tels que Glorfindel, mais cela ne semblait enlever rien à son prestige. Son armure elfique brillait, les pierres précieuses incrustées dans la garde de Gelmirnoth, son épée, scintillaient. Les deux dagues rappelaient à tous que cet elfe avait gagné l'amitié des Naugrims. Dans sa main il tenait l'arc de Vertefeuille, le même que le prince Legolas porta jusqu'en Lorien.

Sa voix était calme, lorsqu'il répondit au capitaine Calion:

-Combattons ensemble, Calion, Eoweng. Montrons à ces profanateurs qu'il y aura toujours des âmes prêtes à défendre Imladris.

Sombre-Chêne passa ses doigts sur la médaille blanche pendue autour de son cou, symbole du combat pour la paix. Il ne doutait pas de la capacité des deux guerriers à commander des hommes, mais les défenseurs étaient tout simplement pas assez nombreux pour déléguer. Le seigneur espérait que voir leur trio combattre en première ligne redonnerait espoir aux soldats de Fondcombe.

Au loin, les silhouettes blanches et noires des guerriers de la Couronne de Fer s'avançaient dans la direction d'Imladris, pour l'instant en dehors de la portée des flèches.

-Mes amis...Je ne suis pas Gil-Galad ni Elrond...mais j'ai regardé dans l'oeil d'un dragon, et je le ferais à nouveau si c'était le prix à payer pour défendre l'havre de paix qu'est Imladris. Même Sauron et ses neuf nazguls ne purent prendre la vallée de Fondcombe, et je ne laisserai pas une armée de mercenaires et de Melkorites la souiller. Aujourd'hui, nous ne combattons pas par haine, pour l'argent ou pour la gloire. Nous combattrons pour Imladris, et pour tout ce qu'elle représente.


Il n'y eut pas de cris ni d'applaudissements, mais plusieurs guerriers respirèrent plus profondément, et resserrèrent la prise sur leurs armes en entendant les paroles du seigneur de Fondcombe. Il semblait calme, impassible.

Les guerriers de l'Ordre de la Couronne de Fer se trouvaient à présent à une vingtaine de mètres du pont qui menait vers la cité.

-Tangado Haid! Restez en position!


La voix claire de Sombre-Chêne retentit dans l'air, et il banda son arc célèbre, choisissant attentivement une cible.

Les soldats de l'Ordre avaient à présent posé le pied sur le front...Les oreilles sensibles des elfes pouvaient à présent distinguer le bruit régulier de six-cent bottes lourdes sur les pierres antiques...

-Hado i Philin! Tirez les flèches!

Le sbire choisir comme cible par le seigneur vacilla, puis s'écroula sur le côté, tombant du pont dans les profondeurs de la rivière. Quelques dizaines de flèches suivirent celle de Sombre-Chêne de près, mais nombreuses furent celles qui rebondirent contre les armures excellentes des assaillants, ou vinrent se planter dans leurs boucliers.

Le seigneur d'Imladris ferma les yeux pendant la fraction d'une seconde, puis sortit Gelmirnoth du fourreau.

Le sang écarlate coula sur les pierres anciennes lorsque la masse d'hommes en noir et blanc se heurta contre les défenseurs...

#Eoweng #Calion #Sombre-Chêne
Sujet: Rassemblement dans la Dernière Maison Simple
Calion Palantir

Réponses: 17
Vues: 1385

Rechercher dans: Fondcombe   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Rassemblement dans la Dernière Maison Simple    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyDim 16 Déc 2012 - 19:52
Le voyage fut plus rapide que prévu, en effet, les chemins empruntés n'étaient pas si enneigés que le prévoyait Calion et Aranwë avait galopé sans continu durant deux jours et une nuit. Calion arriva cette nuit là à Imladris qui était gardé tout le long de ses remparts et même bien avant dans des postes de gardes avancés ce qui rassurait le Noldo. Celui-ci ne fut pas arrêté par eux, peut-être que sa renommée le précédait ou alors peut-être est-ce parce qu'il a vécu de nombreuses années ici. Devant le palais du seigneur, Calion s'arrêta et mit pied à terre. Un Elfe descendit les marches du palais et continua sa marche vers le Noldo. L'Elfe n'eut pas le temps d'adresser la parole à Calion qui se permit de parler en premier tout en ôtant sa capuche.

"Je suis Calion Palantir dit le "Narmacìl", capitaine de Gar Thulion et envoyé du prince Rustor Erumelgos. Je doit parler au seigneur d'Imladris, Sombre-Chêne. Il s'agit d'une affaire de la plus haute importance."

Aslan et Terendul se posèrent à ce moment sur les épaules du Noldo qui sourit à son interlocuteur.

"Je suis Erenor, chargé de la sécurité de la vallée de Fondcombe et de sa cité. Enchanté de vous rencontré capitaine. J'aimerai connaître exactement l'intitulé de votre mission."

"Je suis désolé, je ne peux vous en dire d'avantage. Veuillez me laisser passer s'il vous plait ou accompagnez-moi jusqu'à votre seigneur."

Erenor tourna le dos au capitaine puis commença à monter les marches toujours si belles du palais. Calion suivait de très près le chargé de la sécurité qui lui posa quelques questions.

"Vous venez directement de Gar Thulion ? Vous devez être épuisé."

"Heureusement pour vous non, j'aurai mis beaucoup plus de temps pour venir ici mais sachez que je viens directement de la part de Rustor."

"Dans ce cas, d'où venez-vous ?"

"De Bree."

Erenor stoppa ici la conversation, tous les deux allaient entrer dans le palais. Calion se retourna et vit un palefrenier emmener Aranwë. Quant aux deux rapaces, ils siégeaient toujours sur les épaules du capitaine. Celui-ci suivait Erenor qui le faisait passer par quelques couloirs pour arriver jusqu'à un semblant de porte. Sur des chaises, autour d'une table se trouvait quelques Elfes qui semblaient pour certains inquiets.
#Calion
Sujet: Quand les agneaux chassent les loups[Scénario ouvert]
Calion Palantir

Réponses: 65
Vues: 4090

Rechercher dans: Hobbitebourg   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Quand les agneaux chassent les loups[Scénario ouvert]    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 19:22
Calion était parti de Minas Tirith bien avant que que le rude hiver comme on l'appelait s'abatte. Pour le capitaine elfe, les premières gelées apparurent alors qu'il traversait Tharbad. De la neige tombait déjà et l'horizon était caché par un voile blanc. Tharbad passée, la traversée de la neige se faisait plus ardue et Aranwë, le cheval de Calion, avait de plus en plus de mal à avancer à travers les couches de neiges. La température baissait de plus en plus lors de son voyage, voilà que la température dépassait le négatif. Calion était à présent vêtu d'un manteau de fourrure par dessus ses vêtements de voyage qui ne le réchauffaient plus vraiment. Quant à son aigle, Terendul, il disparaissait et ce, pendant plusieurs jours puis réapparaissait.

Les journées étaient de plus en plus courtes et les nuages cachaient le soleil, Calion n'était plus très loin de Bree alors il concentra les dernières forces de son destrier ainsi que les siennes dans ce rude combat qui se nommait l'hiver. Arrivé sans encombre (mis à part le froid et la neige) à l'auberge du Poney Fringant de Bree, le Noldo se tint aux nouvelles avant d'aller se reposer. Apparemment, le froid aurait gelé le Brandevin et des loups seraient descendus des collines.
*Ils ont surement besoin d'aide. Le temps que je me repose ainsi qu'Aranwë et j'irai voir là-bas. Pour le moment il est temps que je dorme et que je reprenne des forces.*

Deux jours plus tard, Calion était définitivement reposé, il n'avait pas bougé de sa chambre et avait demandé à ce que l'on lui apporte ses repas. Calion avait limité ses déplacement pour mieux se reposer mais se eut le temps de se demander si il emmènerait Aranwë avec lui en Comté, certes le voyage ne serait pas long mais il ne veut pas risquer de le perdre suite à une mort par le froid. Il pensait verser au propriétaire de l'auberge un supplément important pour qu'il garde son cheval et qu'il en prenne le plus grand soin. Après mûre réflexion, Calion prit cette décision et le jour de son départ, il versa ledit supplément et prépara ses affaires en vue d'aider les Hobbits à repousser les loups, enfin Calion espérait que les Hobbits se défendent, qu'il n'aille pas pour rien en Comté.

À l'heure du départ, Calion se sépara d'Aranwë et commença à marcher en direction de la porte principale de Bree car la route qui y menait était la plus utilisée et donc la plus praticable. Alors qu'il se dirigeait vers la porte, Calion pouvait voir des villageois avec de grandes pelles enlever la neige qui ne cessait de tomber en ce jour.
*Ça commence bien* se dit le capitaine de Gar Thulion. Celui-ci poursuivit sa route et sortit de la ville et emprunta la route qui menait au pont de Brandevin. Calion avait du mal à avancer, il devait lever haut ses jambes pourtant le Noldo devait s'économiser pour atteindre la Comté.

Après quelques heures, le pont était en face de lui, malgré le brouillard Calion le discernait.
*Enfin une bonne nouvelle*. Il continua son chemin puis arriva un peu plus tard en vue d'un groupe de Hobbits et d'une personne qui n'en était pas un, surement un rôdeur au vu de son accoutrement. Ils avaient l'air d'avoir terminer de manger. Calion était maintenant à quelques mètres d'eux lorsqu'il entendit.
"Maintenant qu'on a mangé...quelqu'un a déjà chassé des loups? Comment ça se...euh..piège ?"
Calion était arrivé au bon moment, apparemment, la chasse allait commencé. Le capitaine sortit de l'ombre.
"Avec un appât par exemple. Il doit bien vous rester quelques denrées à utiliser pour attirer ces loups ..."

#Calion
Sujet: Un repos bien mérité
Calion Palantir

Réponses: 0
Vues: 706

Rechercher dans: Gar Thulion   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Un repos bien mérité    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyVen 13 Mai 2011 - 13:01
Cela faisait deux jours que le capitaine était revenu sans son unité des Eclairs. Par ailleurs, après être rentré à Gar Thulion, il dut tout de suite avertir le commandement de la cité que les Eclairs durent rester là-haut, dans le Nord pour former une garnison. Le commandant était sérieusement en colère et hurlait contre le Narmacìl qui restait stoïque et indifférent aux propos de son supérieur. Le commandant laissa la parole au capitaine.

"Chef, ces soldats se sont battus et ont vu leurs frères mourir, comment pouvez-vous les insulter de déserteurs alors que ces hommes ont agis et agissent encore maintenant pour le peuple des Eldars et pour tous, nous ne sommes pas si différents que ça vous savez, nous les Noldor nous croyions plus sages, plus fort et j'en passe, mais pendant cette campagne et dans mon existence, je peux vous dire assurément que les Elfes se valent dans les arts et le combat, certes les Sindar sont plus doués à l'arc mais ne le sommes-nous pas non plus ? Il est vrai que chaque peuple à sa spécialité mais n'oublions pas que les Elfes forment une grande armée unie et que chaque peuple forme une partie de l'armée. C'est comme cela que je vois notre nation. Pour en revenir aux Eclairs, sachez que ces cavaliers ont fait le serment de défendre la cause des Elfes jusqu'à leur mort, et il ne rompront pas ce serment."

"Écoutez Narmacìl, je comprends votre opinion, vous avez combattus avec ces hommes et vous les avez vu mourir. C'est triste et je le sais mais je vous crois, vous êtes digne de parole capitaine même si je n'ai pas très bien compris pourquoi vous avez parlé des différences entre les Elfes et leur union mais ce n'est pas grave je crois comprendre où vous vous voulez en venir. Rompez capitaine."

Calion se retourna et marcha, il sortit du bureau et passa à travers la caserne,  il ne passa pas inaperçu, en effet, Calion portait la cape du Soleil Blanc alors que les autres portaient la cape de leur maison, chacun inclina sa tête au passage du Narmacìl. Celui-ci rentra chez lui, ses affaires étaient posées devant sa porte et personne n'y avait touchée. il ouvrit la porte et alla directement dans sa chambre. Il s'assit et ouvrit son sac. Il n'avait plus de lembas quant à l'eau n'y pensons même pas. Il ne s'était même pas servi de ses vêtement d'hiver qu'il rangea dans une armoire. Dans son dos, son carquois et encore une vingtaine de flèches d'Imladris. Calion sortit Anglïr de son fourreau, elle devait être aiguisée un peu, elle a porté de nombreux coups mais cette lame ne pouvait être émoussée car elle fut forgée durant le Premier Âge et les propriétés qu'elle recèle sont presque uniques. Son arc, il le déposa sur le lit avec le carquois et les flèches. Le capitaine enleva son armure, elle était abimée mais heureusement, comme Anglïr elle fut confectionnée au Premier Âge et les orfèvres Elfes de cet âge étaient plus minutieux dans leurs travaux. L'armure et l'épée devaient juste être retravaillée. Le capitaine avait besoin de repos, il pensait voyager, d'abord à Minas Tirith puis il irait vers le Nord-Ouest, en Lindon, cette terre qui l'accueillit il y a longtemps en tant qu'envoyé des Valars. Le départ s'annonçait, et Calion préparait son sac et ses vêtements. Il laissera son armure et ne prendra qu'Anglïr, son arc et son carquois avec le restant de flèches. il ne prendra pas d'armure, rien que des gants. Une tunique de voyage, sa cape elfique qu'il mit peu après avoir fait son sac, des bottes de cuir et une gourde. Les capes de la Maison du Roi et du Soleil Blanc resteront ici dans son manoir. Enfin il était prêt mais il dut aller à l'épicier de la cité pour du lembas et il prit de l'eau de la fontaine, cette eau avait des propriétés miraculeuses disait-on. Calion alla à la caserne où cette fois il passa presque inaperçu. Le capitaine parla à au commandant qui sortait de son bureau.

"Je prends des vacances monsieur."

"Bien Narmacìl mais n'oubliez pas de revenir nous aurons besoin de vous."

"Je reviendrais monsieur."

Calion salua son supérieur et sortit de la caserne puis de la cité. Il emprunta des passages connus des elfes dela cité puis partit en direction de Minas Tirith. Il comptait faire quelques emplettes là-bas.

#Calion
Sujet: L'appel du Fer [Scénario ouvert à tout joueur elfe]
Calion Palantir

Réponses: 43
Vues: 4900

Rechercher dans: Gar Thulion   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: L'appel du Fer [Scénario ouvert à tout joueur elfe]    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 30 Sep 2010 - 20:42
Calion s'était levé tôt ce matin, bien avant que le soleil n'envoie ses rayons sur le sol sacré de Gar Thulion. Calion prenait son petit déjeuné. Au menu, lembas et jus de fruit qu'il savourait tout particulièrement. Après ce frugal repas, il fit chauffer de l'eau, retira le peu de vêtement qui le cachait de sa nudité et plongea dans l'eau bien chaude.
"Un bon bain bien chaud ..."
Après une heure environ, l'eau était devenue froide et l'Elfe le ressenti. Il se leva , sortit de sa baignoire, et se sécha à l'aide d'une serviette et s'en enveloppa pour ne pas attraper froid pendant son voyage jusqu'à sa chambre. Arrivé à celle-ci, Calion s'approcha d'une commode et prit dans un tiroir une tunique blanche, des gants blancs, dans un autre, il s'empara de sous vêtements. Il s'habilla avec ces vêtements. Calion se retourna et ouvrit un placard et en sortit son armure, récemment achetée à la forge de Minas Tirith. En acier et en or, elle allait lui parfaitement bien. Il commença par les jambières et finit par sa ceinture où pendait Anglïr. Alors qu'il sortait de sa chambre, il se retourna et prit sur un porte manteau sa cape de la Maison du Roi. Le capitaine était prêt à partir. Il était 8 heures et alors qu'il ouvrait la porte de son domicile, il vit un homme qui allait commencer à frapper à sa porte, le poing légèrement en l'air. Il était blonc, et n'avait pas vraiment une longue chevelure. Il portait une simple armure en acier, tenait une lance et un courte épée dans son dos. Calion lui posa cette question.
"Euh ... Oui ? Soldat ? Que voulez-vous ?"
"Le général Galahdan, qui est sur la place m'envoie vous quérir, il a besoin de vous."
"De moi ?"
"Oui capitaine ... Ne cherchez pas à comprendre, on m'a ordonner de vous donner aussi ceci."
Calion saisit le manuscrit et le lit.
"Bon, je vais faire mon sac et je vais aller le voir."
Le Narmacìl rentra dans sa chambre, prit un sac de voyage et mit des vêtements de voyages. Tour d'abord, sa tunique d'hiver et des affaires tenant chaud. Sans oublier d'autres choses dont-ils aurait besoin dans n'importe quelle circonstance. Sa longue vue de 500 mètres, sa boussole d'excellente qualité, une gourde d'eau et d'autres choses. Il ôta ses gants blancs et les rangea dans le tiroir où les avait prit et choisit ses gants en cuir d'excellente qualité. il sortit d'un coffre son arc et son carquois rempli de cents flèches d'Imladris et mit tout ceci grâce à une sangle sur son dos. Pour ne pas le gêner, Calion mit Anglïr dans son dos, pour que ses mouvements soient plus amples. À sa ceinture, il décida d'y mettre sa gourde.

Oui, un voyage chez Calion Palantir, ça ne s'improvise pas.

Donc, après être sortit de chez lui et avoir fermé à clé, Calion put enfin aller en direction de la place où siégeait donc le général Galahdan. Arrivé non loin de là, Calion remarqua tout de suite l'armure brillante et la cape pourpre. La sienne était bleue mais représentait la Maison du roi. Calion s'approcha du général, baissa la tête en signe de respect et dit.

"Calion Palantir, capitaine de Gar Thulion à vos ordres général. Quelques secondes passèrent, et le capitaine rajouta quelques mots. Peut-être mon nom ne vous dis rien, alors peut-être me connaissez-vous sous le pseudonyme du Narmacìl."
Calion attendait maintenant une réponse du général.

#Calion
Sujet: Inquiétude
Erco Skaline

Réponses: 15
Vues: 1671

Rechercher dans: Gar Thulion   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Inquiétude    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyJeu 25 Mar 2010 - 16:50
Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! Elarad

Amind, avait prit en charge la recherche des survivants, mais il y avait peu d'espoir, il le savait éperdument. Le visage grave avec deux elfes, ils les firent ratisser les alentours et ne trouva que deux  survivant. Un claqua entre leur main. L'autre fut traîner jusque vers Calion qui entama des soins. La perte d'autant de membre de leur race était une bien triste nouvelle. Le sergent ferma les yeux et pria en silence. Aucune larme ne coula le long de ses joues. Les yeux durs, il lâcha:

-Nous ne devons pas tarder, laissons deux hommes, ils ramèneront les corps jusqu'à Gar-Thulion. Choisissez ceux qui suivront....Je continue, vous aussi Calion...

Se tournant dos aux autres, il parla le ton plus sévère:

-Nous n'avons que trop perdu de temps pendant cette affrontement. Faites vite il faut repartir dans l'heure.... Que les Valars les accueillent et que leur passage se fasse vite.  

Il leur refit face. Il semblait être devenu un vétéran ayant déjà vécu pas mal de combat et qui avait vu trop de ses amis mourir. Pour la plupart, ils étaient encore jeune. Chaque perte était une triste nouvelle pour les siens.

#Elarad #Calion
Sujet: Arrivée à Edoras
Calion Palantir

Réponses: 50
Vues: 6396

Rechercher dans: Edoras   Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptySujet: Arrivée à Edoras    Tag calion sur Bienvenue à Minas Tirith ! EmptyMer 23 Sep 2009 - 18:33
Calion Palantir avait prit la tête de la délégation de Gar Thulion. Le capitaine Elfe représenté la Maison du Roi et le prince Erumelgos. Il y avait 8 autres Elfes. Chacun d'une Maison de Gar Thulion. La Maison du roi n'avait pas d'Elnaith, peut-être qu'un jour, Calion Palantir pourra occuper cette place. Mais l'heure n'était pas à ça, le roi Thénéor de Rohan s'en est allé. Hogorwenest le maître de ce pays à présent. Dès que la délégation passa les portes de la ville cachée, elle s'engouffra dans un sentier secret, connu les seuls elfes habitants la cité. Après quelques passes à travers des collines et des pentes, la délégation put enfin monté sur ses chevaux. Chaque représentant d'une Maison put donc monter un cheval blanc. Aucun Elfe ne portait de grosse armure. Chacun avait sous une tunique une cotte de maille, faite par les forgerons elfes. Elles étaient d'or et d'argent. Calion était tout de bleu avec bien sur sa cotte de maille. La délégation avait parcouru 12 lieues, les chevaux étaient au trot. Les Elfes leurs donnés du lembas et aussitôt les chevaux continuaient leur trot. 2 jours plus tard, les destriers elfiques arrivèrent en vue d'Edoras. Ils avaient traversé de nombreuses prairies en descendant vers le Sud. Les elfes s'étaient tout de même arrêtés en Halifirien, la grande colline où fut déposé elendil le Grand, "Ami des Elfes". Même si il n'y était plus, un mémorial y siégeait et les Elfes voulaient rendre hommage au grand roi qu'il fut.

Ils arrivèrent donc en vue d'Edoras, c'était une cité de bois et de paille peut-être mais les Elfes appréciaient, enfin du moins Calion, car ça lui rappelait les maisons des Edain durant le Premier Âge. Les chevaux ralentirent, et des cavaliers d'Edoras arrivèrent pour accueillir la délégation. Calion n'eut pas le temps de s'annoncer, les rohirrims savaient pourquoi la délégation était là. Ensemble, ils passèrent les portes, puis les cavaliers Rohirrims emmenèrent la délégation vers Meduseld. Les habitants pensaient que les chevaux elfiques étaient des nuages, ils étaient si légers, des plumes seraient plus lourdes. Et c'est enfin au sommet de la colline, que les Elfes mirent pieds à terre. Calion s'avança vers un garde royal.


"Monsieur, annoncez au nouveau roi ou à votre lieutenant que la délégation de Gar Thulion arrive. Je représente le Prince Rustor Erumelgos."

#Calion
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
Sauter vers: