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| [quête Case Départ] La mère Mirceline a perdu son chien. | |
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Elendüril Rôdeur
Nombre de messages : 152 Age : 32 Localisation : En patrouille Rôle : Rôdeur Arnorien
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Sam 15 Nov 2014, 18:37 | | Quelques jours après la cérémonie, je suis affecté au commandement d’un lieutenant. Il convoque une trentaine de personnes dont moi, pour effectuer une mission de patrouille dans les villages aux alentours de Fornost. Le supérieur prend la parole et annonce : « le groupe est composé majoritairement des nouveaux qui ont été nommé récemment. Les vétérans sont là pour vous aider et vous donner des conseils sur ces terres qui sont inhospitalières pendant les hivers. Durant cette tournée, nous allons faire une mission de routine. C’est une mission de patrouille pour vérifier que rien d’anormal ne se passe sur le territoire arnorien. C’est peut-être une mission de routine mais préparez-vous comme si un danger menace. Soyez prêt dans deux heures. Car nous partirons juste après manger. »
Je prépare mon sac. Je met deux couvertures, mes couverts, mon assiette, trois tenues complètes, un pot de graisse pour l’entretien de mon armure, une brosse, une pierre à affuter pour mes lames. Je place mes sous-vêtements d’armures. Je revêt mon armure, puis je m’habille. Une fois ceci fini, je passe mon ceinturon autour de la taille afin de mettre le fourreau de mon épée, sur le côté gauche, et le fourreau de ma dague, sur l’autre côté. Enfin, j’ai enfilé mon long manteau à capuche profonde. Je sors dans la cour principale pour aller m’assoir sur un banc. Dans le calme et la fraicheur de l’endroit, je sors ma pipe et mon tabac. Je prépare le tabac, le dispose dans le foyer et le tasse. J’allume ma pipe et commence par inspirer de petites bouffées. A ce moment-là, je m’assois sur un ballot de paille. Je me prends à repenser ce qui s’est passé ces derniers. En effet, depuis que je me suis engagé au sein de la Vieille Garde, je n’ai pas eu le temps de réfléchir car j’étais pris dans un mouvement perpétuelle où les rare moments de répit, tu les prenais pour te reposer ou te soigner.
Je me suis mis à réfléchir sur le fait que je passais d’un monde relativement calme à un monde plus rude. Le fait de combattre les forces orques ne m’inspire pas une grande peur si je compare à le faire face à d’autres hommes. Cette pensée m’est venue en me rappelant ce que disent les anciens quand nous parlons avec eux. Pour eux, le vrai baptême de feu n’est pas de combattre les orques mais bien ses semblables. Et c’est vrai qu’au fond, j’éprouve une haine contre les orques mais en même temps je ressens une certaine pitié car ils ne sont plus eux même. Ils ont été corrompus.
Le cor sonne l’heure du repas. Alors que tout le camp va manger, notre groupe nous prenons un en-cas. Aussitôt, nous partons avec notre lieutenant en tête de file. Nous suivons la direction nord-ouest pendant de longues heures jusqu’en fin d’après-midi. Là, le lieutenant cherchait l’emplacement du précédent bivouac. Les patrouilles étant faite très régulièrement, les campements se font dans la mesure du possible au même endroit. Souvent ils sont protégés de la morsure du vent et d’une possible inondation.
Tout le monde aide pour dresser le camp tandis que certains montent les tentes et la cuisine, d’autres vont chercher du bois pour faire le feu. Deux ou trois vétérans partent à la chasse. Une fois tout cela terminé, tous ensemble ils se sont mis à allumer le feu et à préparer le repas. Ils reviennent avec lapin de l’année. Au menu il y a du pain, un peu de viande rôtie de des pois cassés.
Le repas se déroule dans le silence. Aussitôt le repas fini, tout le monde nettoie ses couverts. Le lieutenant distribue les tours de gardes en groupe de trois. Je suis affecté au sixième tour. La première moitié de la nuit était calme. Mes compagnons me réveillent pour m’avertir que c’est l’heure de mon tour. Je m’éveille et prends mon manteau et mon équipement. Je me dirige vers le feu, je vois qu’il est presque éteint. Je vais chercher un peu de bois afin de le relancer. Je mets quelques buchettes afin d’avoir de petites flammes qui réconforte l’esprit et réchauffe le cœur. Malgré le froid, les bruits sont relativement nombreux dans le manteau de la nuit. Soudain un bruit nouveau et effrayant est porté par le vent. Je dirais que plusieurs créatures approchent ...
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| | | Delaynna Dame de l'Eau
Nombre de messages : 107 Age : 30 Localisation : Là où l'eau m'emporte. Rôle : Dame de l'eau
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 500 ans -:
| Lun 17 Nov 2014, 05:18 | | Le temps passait telle la rivière qui suivait son cours. Delaynna avait enseigné aux jeunes garçons qu’elle avait trouvé dans les rues de Minas Tirith quelques petites choses sur ce qu'elle connaissait du combat et des soins. Ils avaient tous les deux prêtés serment et ils étaient tous les deux devenus apprentis soigneurs. L’elfe s’épanouissait avec ce rôle de tuteure qu’elle s’était attribué en s’occupant de ses deux jeunes garçons. Elle souriait en pensant à la fierté qu’elle avait éprouvée lorsque Daeron, le plus jeune des deux, avait rencontré son maître soigneur pour la première fois. Hirlon et Daeron quittèrent la forêt de Lorien pour voyager et aider son prochain, comme elle leur avait si bien appris. Pourtant, lorsqu’elle les regarda partir au loin dans la forêt, le soleil était sur le point de se coucher. Elle passa une main par-dessus ses yeux pour mieux voir l’horizon. Un sentiment parcourait tout son âme. Depuis bien longtemps déjà, les dames de l’eau s’étaient tous dispersés partout et beaucoup d’entre elles étaient retournés auprès de leur maîtresse, Galadriel. Plus le soleil descendait rapidement, plus la jeune femme avait l’impression que quelque chose allait se produire. Du rocher qu’elle se trouvait, elle sauta à terre et courut affiler son fidèle uniforme bleu des dames de l’eau. Elle enfila son pantalon noir de voyage ainsi que sa robe bleu qu’elle ajusta avec un corset en cuir elfique, ses avant-bras de cuirs ainsi que ses bottes de voyages. Pour finir le tout, elle déposa sa cape de voyage sur ses épaules et quitta sa maison familiale qu’elle avait habité depuis avec les garçons et avait vécu dans les souvenirs de son enfance en prenant avec elle une dague et une épée de son père.
Deux ans après ce départ précipité, Delaynna avait parcourut les Terres du Milieu en soignant les gens qui croisaient son chemin. Depuis, elle avait sentie quelque chose qui ne s’expliquait pas. Elle avait ressentie, une émotion. Autrefois, elle ressentait tous ce que pouvaient sentir ses aînés triplés. Pourtant, l’aîné Mathias, avait été tué tragiquement et il ne restait qu’Élianne et elle. Au cours de son voyage, elle avait sentie la présence de Mathias. Delaynna ne comprenait pas comment cela pouvait être possible. Elle se rappelait très bien la mort de son frère triplet. Lui et les troupes de Celeborn, quittèrent Fondcombe pour prendre part à la bataille de Dol Guldur. Durant la nuit de sa mort, l’elfe avait ressentie cette douleur atroce de cette lame de gobelin qui lui avait transpercé la poitrine.
Delaynna avait traqué la trace de son frère et se rendit qu’en territoire d’Anor. L’elfe arriva près de Fornost et de ses villages qui l’entourait. La dame de l’eau marchait tranquillement dans le bois alors qu’elle aperçut une lueur au loin. Avec agilité, elle grimpa aux arbres sans peine et de misère. Dès qu’elle trouva une branche assez solide pour faire la garde, la femme elfe scruta les environs et examina l’humain qui semblait faire son tour de garde.
Dernière édition par Delaynna le Mar 25 Nov 2014, 15:39, édité 1 fois |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3406 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mar 18 Nov 2014, 03:12 | | Un aboiement terrible retentit dans la nuit. Le garde vétéran resta calme, mais une des deux recrues assignées au même tour de garde sortit son épée et leva l'alarme. Le lieutenant fut un des premiers à sortir de sa tente, arme en main, alors que les silhouettes de deux cavaliers apparurent dans le cercle de lumière projeté par le feu de camp. Le spectacle était curieux. Une femme âgée aux longs cheveux blancs se tenait en selle, accompagnée d'un homme chauve, une épée attachée à sa ceinture. Deux énormes mâtins marchaient aux côtés des chevaux, le poil hérissé par la présence d'un nombre aussi élevé d'inconnus, mais obéissants à leurs maîtres. C'était sans aucun doute les bêtes responsables du vacarme qui avait causé l'alarme. Le lieutenant dévisagea les nouveaux arrivants, et s'adressa à eux: -Qui êtes vous et que faites vous ici en pleine nuit?La femme plissa les lèvres et répondit d'un ton hautain: -Je suis Dame Mirceline, veuve de Sir Rodrik Mirceline, chevalier de la Garde de la Rose. Je parcours cette forêt en recherchant en vain le fidèle compagnon de mon mari défunt, son ancien chien de chasse.
Voyant l'incompréhension sur les visages de l'officier arnorien et de ses hommes, la femme soupira et continua: -Le chien porte sur son collier la clef d'un coffre ayant appartenu à mon mari...son dernier vœu était que le coffre contenant ses possessions reste intacte jusqu'à la mort naturelle de son chien...Sir Rodrik était un homme très particulier...Mais le chien a disparu hier dans la journée. A son âge il ne devrait pas être capable de fuir loin, mais cela fait des heures qu'on parcourt les environs du village, sans succès. Je crains qu'il ait été enlevé par des hommes voulant s'approprier les trésors de mon mari...lorsque j'ai vu la lueur des feux de camp dans cet endroit fréquenté par les patrouilles, je savais que je trouverais des soldats de l'Arnor ici. Avec votre aide nous retrouverons rapidement ce maudit chien...Le lieutenant resta bouche bée un instant, puis rétorqua avec un sourire incrédule: -Madame, nous sommes en patrouille! Les soldats de l'Arnor défendent le peuple des incursions gobelines et des attaques des brigands. Nous ne sommes pas ici pour sauver des animaux de compagnie perdus! Je me dois refuser votre demande.Dame Mirceline resserra son manteau autour d'elle. Le Rude Hiver était terminé depuis des mois et l'été était arrivé tôt cette année, mais les nuits étaient loin d'être chaudes en Arnor. Néanmoins ses joues se firent rouges en entendant les paroles du lieutenant et elle fronça ses sourcils, avant de répondre avec une voix glaciale: -Détrompez vous, lieutenant, je ne vous ai pas demandé votre avis sur la matière. En tant que soldat de l'Arnor vous allez laisser des voleurs en liberté et piétiner le dernier vœu d'un guerrier qui a dévoué sa vie à la protection de notre souverain? Je suis sûr que certaines personnes à Annuminas seraient très curieuses d'entendre cette histoire! Non, non. Vous allez m'aider, et vous serez récompensés lorsque le chien sera retrouvé. Je ne ferai pas confiance à des mercenaires ou des vilains aventuriers pour ça, mais je suis certaine de pouvoir me fier aux soldats de l'Arnor.
L'officier la regarda avec un mélange de surprise et de colère. La requête de la vielle femme était absurde, mais il savait très bien qu'un mot bien placé pouvait ruiner une carrière...il maudit la noblesse dans ses pensées et se tourna vers ses hommes, furieux. -C'est très simple. Je ne vais pas abandonner une patrouille en cours pour aller chercher un chien. J'ai besoin d'un ou deux volontaires. Vous aurez quatre jours pour aider cette femme. Si vous n'êtes pas présents à cet endroit précis au bout de cette période de temps, vous serez considérés comme déserteurs et punis comme tels. Les quatre jours seront retirés de votre prochaine permission mais la récompense de la part de la dame sera la vôtre. Maintenant il me faut des volontaires, ou j'en assignerai un moi-même.
Le silence s'installa dans le campement... #Delaynna #Mirceline #ElendürilMembre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Elendüril Rôdeur
Nombre de messages : 152 Age : 32 Localisation : En patrouille Rôle : Rôdeur Arnorien
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Mar 18 Nov 2014, 21:03 | | Je sors du rang et je dis avec détermination :
_ Lieutenant, je me porte volontaire pour aider dame Mirceline à retrouver son chien. Et je suis prêt à endurer la cour martiale pour aider la femme d’un de nos anciens compagnons d’armes de la garde de la rose. Car je ressens que vous y consentiez de peur qu’elle puisse entraver votre carrière si vous lui refusez. Alors, que vous êtes prompt à faire la même chose à vos subalterne. De plus ma famille n’a jamais cessé de défendre cette région depuis la chute de Numénor et vous êtes prêt à me considérer comme un déserteur. Sachez que je préfère aider cette malheureuse femme que de devoir exécuter des ordres provenant de vous.
Le lieutenant me dévisage et fronce les sourcils de façon sévère comme s’il désapprouvait ma franchise. Il prend la parole :
_ Je vois que je ne vous intimide pas le moins du monde. Mais vous devez savoir que je n’aime pas votre ton et encore moins votre discours. Vous savez autant que moi que ce n’est pas à nous de résoudre cette disparition. Je vous avertis la prochaine fois je fais un rapport au capitaine pour votre insubordination.
Je reprends de plus bel:
_ Pas à nous ! Alors à qui ? Dans les villes, il y a la garde mais dans les villages, il n’y a personne. Certes il existe la milice mais son rôle est plus de protéger le village que de faire des enquêtes sur des disparitions. Et ce n’est pas l’appât du gain qui me motive car nous sommes même pas sûr que sa femme sache ce que le coffre renferme. Et il se pourrait très bien qu’il renferme de l’air ou un objet auquel il tenait mais qui me serait d’aucune utilité dans ma vie de rôdeur et d’arnorien.
Un vétéran sort également du rang, pour annoncer qu’il m’épaulerait dans cette quête. Le lieutenant dit :
_ Soit c’est votre choix, je vous laisse quatre jours pour retrouver ce chien. Au-delà vous savez ce qu’il vous coutera à votre retour.
Le lieutenant se retourne vers dame Mirceline et lui propose de faire une halte pour la nuit dans notre camp. Elle accepte. La patrouille se disperse dans les tentes afin d’aller se reposer. J’invite nos hôtes à venir près du feu afin qu’elle puisse nous raconter sa mésaventure. A ce moment-là, le vétéran me tire à l’écart et me dit :
_ Ecoute petit, je ne sais pas quelle mouche a pu te piquer mais tu n’aurais jamais dû parler ainsi au lieutenant. Il y a quelques années en faisant une patrouille comme celle-ci il a autorisé quelques novices à résoudre des enlèvements d’enfant. Ils ont trouvé le repaire des brigands mais ils sont tombés dans une embuscade. Il y a eu deux morts. Il a dû annoncer leur mort aux parents des victimes. Les pères de ces recrues étaient des compagnons d’armes du lieutenant. Il s’en est voulu pendant très longtemps. Pendant longtemps, il n’a pas pris de novices sous son commandement. Ça fait que quelques années qu’il reprend des nouvelles recrues. Je suis de cette promotion et je suis quasiment aussi vieux qu’eux. J’ai cinquante-cinq ans, à l’époque j’étais trentenaire. En dehors de cette mésaventure, il a perdu des hommes mais ils étaient plus expérimentés, mais l’ennemi était des gobelins, des brigands ou des loups les hivers vigoureux. Il y eut des escarmouches mais rarement de victimes sur le champ de bataille, le plus souvent ils sont morts de leurs blessures plusieurs jours plus tard. Maintenant tu as de bonne valeurs morales mais ne soit pas aussi prompt à juger les choses uniquement sur le paraitre. La sagesse vient avec l’âge mais aussi en restant curieux. Retournons vers dame Mirceline, elle a assez attendu. Ecoutons son récit.
Nous retournons vers le feu et je dis que nous sommes prêts à écouter ce qu’elle juge bon de nous signifier.
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| | | Delaynna Dame de l'Eau
Nombre de messages : 107 Age : 30 Localisation : Là où l'eau m'emporte. Rôle : Dame de l'eau
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 500 ans -:
| Mar 25 Nov 2014, 16:17 | | Du haut de son perchoir, la jeune elfe examina ce curieux spectacle qui se déroulait en bas. Elle examina les deux cavaliers s’approcher de la garde et de ses yeux d’elfe, elle vit les cheveux argents de la première cavalière qui éclairait la nuit de sa noirceur. Cette dame était accompagnée par un chevalier chauve. Deux gros chiens de gardes les suivaient de très près. Delaynna trouva cela curieux et écouta le discours de la vieille dame du haut de son perchoir. Ainsi la vieille dame avait perdu le fidèle chien de chasse qui appartenu à son défunt mari. Le plus étrange, c’était que le chien avait une clé sur son collier. La clé d’un trésor. Cette dame semblait déterminée à trouver les derniers biens de son défunt. La garde semblait refuser la demande de cette dame. Delaynna aurait bien voulu l’aider, mais elle ne pouvait pas sauter de l’arbre et proposer son aide ainsi. Elle préférait rester de retrait pour l’instant et observer les humains en bas.
Cet entretien prenait une drôle de tournure, le lieutenant ne semblait pas être en accord avec ce qui disait la jeune femme. Un autre individu qui semblait être un patrouilleur s’approcha d’eux et se porta volontaire pour venir en aide à la vieille dame. Une dispute semblait se propagé entre le lieutenant et son patrouilleur, cela fit sourire l’elfe, heureuse que quelqu’un vienne aider cette dame.
Alors que les humains quittèrent pour s’approcher du feu, l’elfe sauta en bas de l’arbre, discrète et s’approcha d’eux dans l’ombre pour écouter ce qu’il disait et profiter du peu de chaleur que le feu évacuait dans les arbres. L’elfe restait tapi dans l’ombre, pourtant un des chiens avait semblé avoir repéré son odeur.
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| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3406 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mer 26 Nov 2014, 02:30 | | Il n'y eut pas beaucoup de volontaires pour aider dame Mirceline à trouver son chien. Certaines recrues avaient peur de causer la colère de leur officier en acceptant, d'autres considéraient simplement qu'ils n'avaient pas rejoint l'armée de l'Arnor pour aider des grands-mères à chercher des animaux domestiques perdus. Et pourtant ce n'était pas le fait qu'Elendüril se porte volontaire qui avait causé le courroux de son lieutenant, mais la façon irrespectueuse et osée dont il lui avait adressé la parole. Ce n'était probablement pas très futé de la part du rôdeur de contrarier son officier dès les premiers jours de son service militaire...après tout, la plupart des guerriers restaient dans la même unité pendant des longues années, et même ceux qui voulaient changer de régiment devaient d'abord obtenir une lettre de recommandation de la part de leur supérieur hiérarchique. Dans tous les cas, le mal était fait. Le rôdeur et son compagnon n'avaient plus qu'une possibilité: s'assurer de la réussite de leur mission, et arriver au lieu du rendez-vous à temps. Le lieutenant était rentré dans sa tente, et la plupart des hommes firent pareil. Une longue marche les attendait le lendemain matin et plusieurs d'entre eux n'avaient pas apprécié perdre des minutes de sommeil précieuses à cause de l'arrivée de la vieille femme. Dame Mirceline accepta l'invitation, et descendit du cheval avec l'aide de son compagnon chauve qui lui tendit la main. Les deux guerriers purent voir qu'il boitait lorsqu'il emmena les chevaux boire dans la petite source d'eau qui se trouvait pas loin. La femme se réchauffa les mains près du feu. Maintenant que son visage était éclairé les soldats purent l'observer davantage. Ses traits montraient qu'elle fut jadis d'une grande beauté, et ses mouvements étaient encore agiles. Ceci dit ses rides et la couleur de ses cheveux montraient qu'elle était âgée, même pour une dunadan. Qui sait, le grand-père maternel d'Elendüril avait peut-être servi dans la Garde de la Rose au même temps que sir Rodrik Mirceline? Elle répondit à la question du rôdeur: -Il ne reste plus qu'une ou deux heures avant l'aube, et je ne vois pas de raisons de m'attarder dans cet endroit, soldat. Nous partirons dès que le soleil se lève, dans la direction du village où j'habite. Vous pourrez dormir dans la grange à côté de la maison et prendre vos repas avec Adelmar...
Elle fit un signe dans la direction de l'homme chauve, puis continua: -Adelmar s'occupe des animaux et des autres tâches autour de la maison. Comme je vous ai dit, je crains qu'il s'agisse d'un enlèvement...vous enquêterez dans le village ou essayerez de retrouver le chien dans les alentours. Elle fut interrompue par l'aboiement d'un des mâtins, qui montrait les dents et observait les arbres pas loin. Adelmar s'approcha de la bête et l'attrapa par le collier, tout en tirant son épée. Il y avait de la force dans ses bras, mais un guerrier expérimenté pourrait voir qu'il tenait son arme comme un bûcheron tient une hache à bois, comme un outil. Il dit à la dame et aux deux soldats: -Anzo a senti quelque chose...une odeur qu'il ne connait pas. Il aurait réagi différemment s'il s'agissait d'un animal sauvage, et je ne pense pas que des brigands oseraient s'approcher d'un campement de soldats de l'Arnor...
L'homme chauve leva son épée et dit à voix haute: -Montrez vous!
Dame Mirceline resta impassible, seule une légère tension dans ses épaules montrant que la situation la rendait inquiète... Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Elendüril Rôdeur
Nombre de messages : 152 Age : 32 Localisation : En patrouille Rôle : Rôdeur Arnorien
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Lun 01 Déc 2014, 18:14 | | Je regarde la dame, la fixe du regard. Elle est encore sur sa monture. De là où je suis, je vois que la dame est âgée. Sa longue et belle chevelure blanche n’a rien à envier à celle des elfes. Ses yeux sont de couleur sombre. Lorsqu’elle descend de son cheval aidé par son compagnon de voyage. Je remarque que l’homme boîte. Ils s’approchent du feu de camp.
Je regarde plus attentivement les deux voyageurs. La femme porte un long manteau de voyage. Les traits de son visage sont fins. Son visage est magnifié par les années écoulées. Il est impossible de voir sur celui-ci la moindre once de malveillance. Ses yeux de couleur noisette lance un regard empli de la sagesse apportée au fil des ans. Sa longue chevelure descend jusqu’à la moitié de son dos. L’homme a un visage d’un employé qui travaille dehors. Le soleil a teint sa peau. La rudesse des hivers passés ont marqué son visage. Sa chevelure est à l’inverse de sa maîtresse, c’est-à-dire inexistante.
J’écoute ce que dame Mirceline nous dit. Je la remercie pour son hospitalité. Le rôdeur apprécie vraiment le fait de dormir dans une grange plutôt que dans une tente aux abords dudit village. Le confort et la sécurité qu’apporte d’avoir des murs et un toit est incomparable par rapport à celle d’une tente. En effet, l’abri procure une protection contre les attaques des animaux sauvages que sont les loups ou les ours. J’annonce que suite à mon affront je suis obligé de finir la garde jusqu’à l’aube. A ce moment-là je les réveillerai puis nous partirons. Je leur propose de se reposer dans ma tente.
D’un coup, un des deux molosses se met à aboyer. Adelmar le retient par le collier, puis nous dit que quelqu’un rôde aux abords du camp. Il dit aussi qu’il y a peu de chance que ce soit des brigands, sachant qu’il s’agit d’un campement de soldats. Il dégaine son épée et demande qui est là. Je me suis dit intérieurement qu’il tenait son épée comme un paysan. Au même instant, je me lève, sors Courage de son fourreau et me met en position défensive ainsi que le vétéran.
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| | | Delaynna Dame de l'Eau
Nombre de messages : 107 Age : 30 Localisation : Là où l'eau m'emporte. Rôle : Dame de l'eau
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 500 ans -:
| Mer 03 Déc 2014, 01:46 | | Alors qu’elle tapissait dans l’ombre en profitant d’un peu de chaleur que le feu reflétait, la jeune femme eut un léger sursaut en entendant les chiens aboyer. Elle tourna le visage pour examiner la distance à laquelle les humains se situaient d’elle pour lui laisser le temps de partir. Mais quelque chose semblait la retenir. Elle sentait la présence de son frère auprès d’eux, plus précisément autours de cette vieille dame. Delaynna ne pouvait plus faire marche arrière maintenant que les chiens l’avaient repéré.
D’une voix forte, on la somma de sortir de sa cachette. La dame de l’eau se glissa hors de sa cachette mais resta toujours dans l’ombre. Le quartier de lune éclairait le campement. Alors, l’elfe se glissait sous la lueur du quartier emmitouflé sous sa cape des Galadhrims. Ces gens d’armes ne pouvaient qu’être plus surpris de voir un personnage inconnu enveloppé sur une cape elfique. D’une main gracieuse, Delaynna leur fit signe de baisser les armes. Elle s’avança vers eux pour qu’ils puissent mieux la voir sous la lueur de la lune et des flammes. Avec des gestes délicats, l’elfe abaissa son capuchon pour laisser paraître le visage d’une jeune femme aux yeux azuré, parsemés de tâches d’émeraude en forme d’amande. Son apparence ne trahissait pas son âge très avancé. L’un des chiens s’approcha d’elle et pourtant, il se contenta de venir la renifler pour sentir cette odeur toute à fait inconnue. La jeune femme afficha un sourire, un sourire qui se voulait apaisant aux yeux de ses humains. -N’ayez crainte braves gens. Je ne suis pas venu ici pour de mauvaises intentions. La rumeur d’un chien perdu est venu jusqu’à mes oreilles, je suis venue prêter main forte à celle qui recherche son animal, fit-elle d'une voix apaisante et calme tout en appuyant son regard doux sur les humains et les examina. Elle n'avait aucune mauvaises intentions envers ce groupe et espérait que cela paraissait. |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
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~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Sam 06 Déc 2014, 01:35 | | Les Eldar...touchés par la lumière du Valinor, ces êtres étranges étaient légendaires pour beaucoup d'habitants des villages et villes de la Terre du Milieu. Certes, les vétérans de la Grande Bataille du Nord ou les habitants d'Annuminas, Dale ou de Minas Tirith pouvaient se vanter d'avoir aperçu des délégations du peuple elfique, mais pour la plupart, ces créatures étaient aussi mythiques que le Roi Elessar, Sauron ou les Istari. Après tout, ils restaient un peuple peu nombreux et isolationniste, surtout depuis la conquête et le reprise récente d'Imladris. Ainsi, le chien gigantesque capable d'affronter un loup sauvage se contenta de renifler la main de la femme, tandis que l'autre resta près de son maître. Adelmar baissa son épée, une partie de la tension disparaissant de ses épaules larges. Il regardait la femme, curieux. Dame Mirceline quant à elle était restée stoïque face à l'apparition soudaine de l'elfe, malgré la lueur étrange des flammes et la lueur de la lune dans laquelle son visage aux traits nobles était plongé. Elle la regarda longuement sans rien dire. Les rumeurs d'un chien perdu? La vieille bête avait disparu la veille seulement, et même à la campagne les nouvelles ne se propageaient pas à cette vitesse là. La veuve ne doutait pas un instant que l'elfe avait utilisé ses oreilles longues pour écouter la conversation qui s'était déroulée au campement. Elle dit d'un ton sec: -Je ne suis plus toute jeune et j'ai vu beaucoup de choses dans ma vie, mais je dois avouer que c'est bien la première fois qu'une voyageuse solitaire dit à un groupe de quatre voyageurs armés et deux chiens de chasse de ne pas avoir peur.Comme elle avait dit au lieutenant un peu plus tôt, Dame Mirceline ne se fiait pas aux aventuriers et aux mercenaires, peu importe leur race. Néanmoins, elle rajouta sur un ton magnanime: -Si vous souhaitez rejoindre les rôdeurs de l'Arnor dans leur quête et qu'ils ne s'y opposent pas, soit. Sachez cependant que vous serez récompensée seulement si vous vous avérez utile dans l'enquête.Sur ces mots, Dame Mirceline se retourna afin d'accepter l'offre d'Elendüril et profiter de quelques courts moments de repos dans sa tente. *** Les premières couleurs du jour commençaient seulement à apparaître à l'horizon lorsque la femme âgée sortit de la tente. Elle adressa la parole à ses compagnons: -J'aimerais quitter ce lieu avant que votre officier ne donne l'ordre de lever le camp. Vous pourrez déjeuner lorsque nous arriverons au village.Effectivement, les premiers soldats commençaient seulement à raviver les feux et préparer le repas du matin lorsque les voyageurs se mirent en route. *** Bien que l'elfe et les deux rôdeurs n'avaient pas de chevaux, le groupe avançait rapidement à travers la forêt. Une heure plus tard ils arrivèrent au village où habitait Dame Mirceline. Il s'agissait d'une petite bourgade d'une trentaine de maisons, située auprès d'une rivière calme et d'une route commerciale qui faisait vivre la région. La maison de Dame Mirceline était de taille conséquente, construite de manière solide mais sans prétention. Une minuscule maisonnette se trouvait à l'entrée du domaine, appartenant sans doute à Adelmar, tandis que des bruits caractéristiques de quelques vaches et cochons provenaient de la grange adjacente. La propriétaire du domaine adressa la parole à ses compagnons avant de descendre de son cheval: -L'enquête est entre vos mains à présent. Je serai dans la maison, mais ne me dérangez pas inutilement. Adelmar vous aidera si vous avez des questions...vous pouvez tenter d'explorer la partie de la forêt qui s'étend de l'autre côté du pont...ou discutez avec des gens du village pour essayer de découvrir quelque chose. Le vieux Ormë est un chasseur retraité qui passe ses jours à tailler des objets en bois, malgré le fait qu'il soit pratiquement aveugle. Dankrad investit toujours son argent et son énergie dans des nouveaux projets, il a un goût pour l'or digne d'un nain...la scierie à côté du village lui appartient. Et finalement Elva, mère de famille et femme de pêcheur. Bien plus perspicace que son mari, clairement...elle tient une petite boulangerie. Un d'entre eux saura peut être vous dévoiler des informations précieuses.
Après ce monologue, Dame Mirceline s'éloigna dans la direction de la maison, laissant son cheval à Adelmar. Ce dernier montra le domaine aux trois voyageurs, leur indiquant la grange où ils pouvaient loger; l'odeur des animaux était intense, mais l'endroit était chaud et sec. Une demi-heure plus tard, l'homme boiteux leur apporta un déjeuner simple: du pain encore chaud, du lait de chèvre, du saucisson sec et du miel. C'était au tour des voyageurs de décider d'un plan d'action et de le mettre en place...Ils avaient quatre jours pour retrouver l'animal. Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Elendüril Rôdeur
Nombre de messages : 152 Age : 32 Localisation : En patrouille Rôle : Rôdeur Arnorien
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Lun 08 Déc 2014, 15:19 | | Je suis surpris par la personne qui se présente à nous, c’est une elfe. Ma surprise est d’autant plus grande qu’il est rare de croiser une représentante des Belles Gens, seule, au milieu de l’Arnor sans être accompagné et à pied.
Malgré sa longue cape elfique, je peux deviner quelques éléments de sa morphologie. A la vue de son cou, j’en déduis qu’elle est de corpulence fine mais pas repoussante comme quelqu’un qui serait trop maigre. Elle a le teint très clair. Ses yeux en amandes sont d’un bleu azur comme je n’ai jamais pu voir parmi tous les yeux bleus que j’ai pu voir dans toute ma vie. Les traits de son visage sont fins. Elle a une longue chevelure descendant sur ses épaules puis sur ses reins telle une cascade d’eau d’un torrent de montagne. Je la fixe quelques instant du regard, subjugué par sa beauté. Je la trouve très belle. C’est la première elfe que je croise. Les légendes sur leur beauté et leur grâce sont véritables. Je croise sont regard au moment où elle nous annonce qu’elle n’a aucune mauvaise intention. Je perçois de la douceur dans ses magnifiques yeux. Je regarde autour de moi et là, je vois le vétéran qui scrute les faits et gestes de l’elfe avec sa main sur la poignée de son épée, prête à la sortir de son fourreau à la moindre alerte. Lorsque je la vois apaiser le gros chien, j’ai soudainement pris conscience que j’avais baissé ma garde. Pendant un court instant, je me suis mis à fulminer à mon encontre pour avoir baisser ma garde.
J’aperçois du coin de l’œil la dame qui la regarde avec une totale indifférence. Elle semble plongée dans une méditation à propos de cette elfe qui écoute les conversations tout en étant tapis dans l’obscurité enveloppante de la nuit. Elle dit que malgré sa jeunesse passée, et l’expérience que la vie lui a apportée, elle n’a jamais vu une personne seule dire à un groupe armé accompagné de deux molosses. Elle fait également comprendre qu’elle peut se joindre à notre quête si nous sommes d’accord à ce qu’elle se joigne à nous. Elle accepte mon offre et va s’octroyer quelques menues heures de repos, dans ma tente.
Avant le lever du soleil, il reste trois voire quatre heures durant lesquelles l’elfe, Aldemar, le vétéran et moi nous sommes autour du feu. Les flammes dansent, dévorent les bûches une à une. De temps à autre, le soldat expérimenté et moi-même allons faires des rondes afin de surveiller que rien d’anormal, ne se passe aux alentours du camp. Certes les deux chiens de chasse devraient pouvoir détecter la moindre présence hostile. Là j’apprends que notre hôte elfe se nomme Delaynna et aussi que le garde vétéran s’appelle Arvren.
Les premiers rayons de soleil embrasent le ciel à l’est, l’air se réchauffe et la vie se réveille comme un matin du début de printemps. Le camp sort de sa léthargie, les soldats ravivent les feux, préparent le déjeuner et certains commencent à plier les tentes. La vieille femme désire que nous partions avant que notre supérieur donne l’ordre de lever le camp. Nous rassemblons nos affaires et nous nous mettons en route.
Malgré que Delayna, Arvren et moi n’avons pas de monture mais nous avançons à vive allure à travers les bois. Alors que le soleil est encore bas dans le ciel, nous apercevons le petit bourg d’une centaine d’habitant à première vue. Une route passe non loin, elle semble être très empruntée. A quelques mètres des maisons se trouve une rivière tranquille. Le village est ceint par une haie assez haute de buissons épineux. Je pense que c’est pour prémunir les attaques des animaux sauvages. Ce mur d’enceinte végétal est clos par plusieurs portes.
Nous arrivons dans un domaine assez grand avec deux maisons. L’une importante est sans conteste celle de la veuve du garde de la rose, l’autre plus modeste semble être le lieu de résidence d’Adelmar. Au fond de la cour se trouve une grange d’où émanent des meuglements et des grognements typique de cochons. Qui indiquent que nous ne passerons pas les nuits, seuls dans cette grange.
La maîtresse des lieux nous annonce ceci :
« Vous avez le champ libre pour mener votre enquête, veuillez me déranger seulement si vous avez des questions utile pour faire cheminer votre raisonnement vers la résolution de l’affaire, parce que vous avez retrouvé ce chien ou son collier avec ou sans la clef. Pour tout le reste, Adelmar se fera un plaisir de vous répondre. Je vais vous donner quelques pistes, la première vous avez le vieil Ormë qui est un ancien chasseur sculptant des objets en bois malgré sa presque cécité. Deuxièmement, il y a Dankrad un instigateur de nombreux projet locaux mais aussi doué d’un amour irraisonné pour l’or, il est également le propriétaire de la scierie. L’avant dernière piste est Elva la boulangère, elle a une petite échoppe, elle doit surement avoir entendu quelques paroles vis-à-vis de ce chien. Sinon vous pouvez interroger les villageois. Ah, encore une dernière chose vous avez une forêt après le pont, il se peut qu’il y soit parti. Je vous souhaite une bonne chasse pour retrouver ce vieil compagnon de mon défunt mari. »
Adelamr reçu la charge du cheval de sa patronne, il nous fait visiter plus en détail le domaine. Il nous amène un repas succinct composé de lait de chèvre, du pain, du miel et du saucisson. Après cela nous déposons nos affaires dans la grange en vaillant à laisser un endroit discret à l’elfe afin qu’elle puisse disposer d’un endroit avec un peu d’intimité. Delaynna les remercie de cette attention particulière.
A ce moment-là, nous nous concertons sur la stratégie à mettre en place. Arvren propose que nous allions ensemble pour aller poser des questions et de commencer par la boulangère. J’acquiesce d’un signe de la tête. Nous regardons l’elfe afin de savoir ce qu’elle veut nous dire.
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| | | Delaynna Dame de l'Eau
Nombre de messages : 107 Age : 30 Localisation : Là où l'eau m'emporte. Rôle : Dame de l'eau
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 500 ans -:
| Mer 10 Déc 2014, 03:58 | | L’expression que les hommes avaient face à l’apparition de la dame de l’eau ne surprit guère l’elfe. Pourtant, celle de la vieille dame non plus. Bien sûr, c’était une première pour tous de voir apparaître une elfe ainsi. Mais c’était comme cela que Delaynna se démarquait de sa race. Elle répliqua;
-Et je crois que c’est la première fois que vous voyez une elfe rôder en ses lieux gente dame.
Del alla répliquer de nouveau lorsque la vieille dame l’interrompu. Elle lui proposa une récompense si elle serait utile lors de la recherche. Récompense ou non, la jeune femme savait que quelque chose l’attendait dans ce coffre. L’elfe se contenta de faire une gracieuse révérence à l’adresse de la vieille dame et s’avança vers le groupe qui abaissait sa garde à son approche. Le vétéran l’invita à s’asseoir avec eux auprès du feu. Tous semblaient accueillants à l’égard de l’elfe pour cette première approche.
Elle apprit le nom de chacun des compagnons qui allaient participer à cette quête. Elle salua poliment Aldemar, le serviteur de la vieille dame, Arvren, le vétéran et Elendüril.
-Je vous remercie de l’hospitalité que vous faite à mon égard, je vous serai éternellement reconnaissante.
Ils passèrent les dernières heures de la nuit près du feu attendirent que le soleil se montre. Ils attendirent le réveil de Dame Marceline et prirent la route. Marchant aux côtés Elendüril, les individus passèrent à travers les bois pour apercevoir le petit bourg et la jeune femme resta impressionnée par les hauteurs des buissons.
Au bout d’un certain moment de marche, ils arrivèrent sur le domaine de Dame Marceline. Ces petites maisons modestes firent sourire la jeune femme. Dès qu’elle prit congé d’eux, le vieil Aldemar leur fit visiter le domaine et leur montra l’endroit où ils passeraient la nuit. Les deux autres hommes proposèrent un coin avec un peu plus d’intimité pour l’elfe. Elle déposa le peu d’effet qu’elle avait et garda son épée accroché sur sa taille.
Dès qu’elle retourna auprès des deux humains, l’elfe écouta la proposition que les trois allèrent rendre visite à la boulangère.
-Oui, je crois que c’est une excellente idée, mais je crois qu’il faudrait aller scruter la forêt que Dame Marceline a mentionnée. Vous savez, les animaux sentent ces choses lorsqu’il vient le temps de mourir. Peut-être s’est-il enfuit là-bas pour mourir en paix ?
Elle attendit la réponse de ses deux camarades. |
| | | Elendüril Rôdeur
Nombre de messages : 152 Age : 32 Localisation : En patrouille Rôle : Rôdeur Arnorien
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Jeu 11 Déc 2014, 17:15 | | J’acquiesce à sa proposition, et je dis que je suis content qu’une elfe soit parmi nous car ils ont un meilleure vue et audition que nous les humains, cela nous aidera énormément pour sa recherche. Je propose d’aller voir la boulangère puis d’aller passer au peigne fin la forêt. Nous sortons de la propriété, nous croisons Adelmar. Je lui demande de me faire une description du chien du défunt garde. Il nous dit que c’est un gros chien de chasse qui a gagné plusieurs cicatrices dont la plus remarquable lui parcours le flanc gauche et est large comme un pouce. Elle lui a été faite par un imposant sanglier. Je lui demande s’il pourrait se joindre à nous avec les chiens. Il me répond que les chiens sont trop fatigués et qu’il a du travail en retard à rattraper. Mais qu’il aurait bien voulu participer en mémoire de son amitié pour le garde. Il désire nous raconter comment il a été amené à travailler pour cet homme. Mais nous sommes court en temps alors je lui propose qui le fasse ce soir après notre repas. Je le remercie et le salue.
Nous allons donc vers la boulangerie. Notre groupe est loin de passer inaperçu, une elfe, un vétéran et un jeune garde. Je pense que le village a l’habitude des étrangers mais rarement de groupes qui sont invités par une villageoise. Les jeunes enfants jouant dans les rues s’approche afin d’observer le groupe et plus particulièrement l’elfe. Car malgré la route commerciale les elfes traversent rarement l’Arnor pour commercer et ceci et d’autant plus vrai depuis le tragique épisode de l’Ordre de la Croix de Fer. Ils désirent tous entendre cette belle langue qu’est l’elfique. Elle leur dit quelques mots qui les ravirent. Des sourires illuminent les visages enfantins mais aussi ceux des visages des adultes qui passèrent dans les parages. Je ne connais pas les langues elfiques et je n’ai pas compris un mot de ce qu’elle a dit mais chaque fibre ressent la douceur et la bienveillance des propos prononcés.
Nous arrivons sur la place principale du village. Elle est le centre névralgique de la petite bourgade. Il y a même une estrade permanente pour que les annonces hebdomadaires puissent être faites ainsi que les débats concernant le village. Sur le pourtour de l’agora se trouvent plusieurs petites échoppes. Il y a la boucherie, un forgeron, un maraicher et enfin la boulangerie. La boulangerie possède une avancée qui permet de se garder des intempéries à laquelle est accrochée une enseigne représentant un pain de dix livres. La porte en bois est simple à l’exception de la poignée qui est travaillée. Cela doit être du travail d’un forgeron humain surement le vieil homme près de la forge qui l’a faite durant ses jeunes années. Je franchis le pas de la porte, suivi par Del et Arvren. Il y a un étal avec quelques pains et quelques gâteaux qui attendent d’être achetés. Dans le fond, à l’arrière-boutique se trouve la boulangère. Elle est jeune mais son visage semble marqué comme quelqu’un qui s’épuise à une tâche comme pour oublier un souvenir trop douloureux. Elle a une magnifique chevelure rousse bouclée, coiffée de quelques petites nattes qui lui maintiennent les cheveux dans son dos afin de ne pas la déranger dans le pétrissage de la pâte à pain qu’elle prépare. Elle porte une robe qui lui arrive au-dessous des genoux afin de ne pas entraver ses mouvements. Par-dessus cette robe elle a un tablier avec une poche devant. Un peu à l’écart jouent calmement deux ou trois enfants.
Je nous annonce à Elva. Elle fait un bond surpris par notre présence, dans cette partie de la boutique. Sa surprise est encore plus grande à la vue de notre petit groupe. Elle nous dit :
« Que faîtes-vous ici ? Vous ne pouviez pas m’appeler depuis la boutique, je serai venir vous voir immédiatement. »
Arvren, répondit avec une calme et douce comme pour rassurer la boulangère :
« Je vous pries de nous excuser. Mais si nous nous sommes permis de venir ici c’est que nous devons aider un membre de votre communauté : dame Mirceline. Elle nous a demandé notre aide pour que nous lui retrouvions, le vieux chien de son défunt mari. Nous voulons savoir si nous pouvons vous posez quelques questions pour débuter notre enquêtes. »
Le groupe faisait tout pour paraître bienveillant, mais la boulangère avait bien vu que les deux hommes sont armés. Et cela, la met très mal à l’aise. Son visage trahis le fait qu’elle essaie de donner bonne figure.
« Je peux répondre qu’à deux questions car actuellement je n’ai pas le temps de vous répondre. Je dois finir de préparer la pâte pour qu’on puisse avoir du bon pain demain. Seulement deux questions, réfléchissez bien avant de les poser. » dit-elle avec regret.
Arvren se retourne vers ses deux compères afin de réfléchir sur ce qu’ils doivent faire. Mais il leur dit que nous avons déjà des informations concernant le physique du chien. Nous devrons plutôt nous orienter vers les autres habitants et s’il y a eu des activités étranges ces derniers jours voire semaines.
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| | | Delaynna Dame de l'Eau
Nombre de messages : 107 Age : 30 Localisation : Là où l'eau m'emporte. Rôle : Dame de l'eau
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 500 ans -:
| Ven 12 Déc 2014, 15:27 | | Leur entrée ne passa pas inaperçu dans le village. Il n’était pas coutume de voir un vétéran, un jeune garde et une elfe ensemble. Les yeux indiscrets des villageois se tournèrent vers l’elfe. C’était sans doute une première qu’ils apercevaient une Galadhrim faire son entrée dans le village. Des enfants qui s’amusaient non loin cessèrent toute activité pour apercevoir la Dame de l’eau. Ils s’approchèrent d’elle, incertain. Del était habituée de ses regards indiscrets. Ils avancèrent près d’un marchand qui vendait des belles pommes rouges en ces temps-ci de l’année. Delaynna donna une pièce d’or à celui-ci et se plia à genou et proposa à la petite fille la plus près d’eux de s’approcher. La fillette avança vers elle et l’elfe lui tendit la pomme. Delaynna s’adressa en elfe
-C’est pour toi, régale-toi, fit-elle en elfe.
La fillette écarquilla les yeux en entendant l’elfe parler. Delaynna sourit et se redressa pour continuer sa route auprès de ses compagnons. La fillette rapporta son trésor à ses amis et ils continuèrent de jouer. Pourtant, elle fixa sans esse la marche du petit groupe, tout en croquant sa pomme que l’elfe lui avait donnée.
Delaynna et Arvren suivirent Elendüril jusque dans la boulangerie. L’odeur du pain frais du jour envahit les narines de l’elfe. Ils se rendirent jusqu’au fond de la boulangerie ou l’on trouva la propriétaire des lieux, avec des enfants qui jouaient dans un coin. Delaynna examina la jeune femme visage vieillit par sa tâche et l’épuisement. Elle proposa à Elendüril de poser la première question.
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| | | Elendüril Rôdeur
Nombre de messages : 152 Age : 32 Localisation : En patrouille Rôle : Rôdeur Arnorien
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Sam 13 Déc 2014, 15:30 | | Aussi bizarre que cela puisse être, Elendüril ressent un certain malaise comme un poids sur ses épaules avec la gorge nouée et sèche. C’est la première fois qu’il ressent une telle sensation. Il hésite un long moment pendant lequel il échange des regards avec ses compères, en espérant y trouver un début de réponse. C’est alors qu’il se met à penser dans la position dans laquelle il a mis son supérieur en lui forçant la main. Il se dit que cela lui retomberait sur lui à un moment donné. Il se ressaisit assez rapidement. Il s’éclaircit la voix et se lance : _ Savez-vous s’il y a eu des activités qui sorte de l’ordinaire, des étrangers qui s’intéresseraient de près au village, de l’activité anormale aux alentours comme dans la forêt ou même au sein de vos concitoyens.
Elle me répond :
Je n’ai eu personnes venant de l’extérieur ces deux derniers jours hormis des marchands faisant route vers la capitale. Hier soir en rentrant chez moi, j’ai vu de la fumée s’élever dans les airs au-dessus de la forêt. Si vous soupçonnez que quelques chose d’étrange s’est passé ici, Dankrad est certainement au courant de ce qui se trame. Quelle est votre prochaine question car j’ai encore plein de travail qui m’attend.
Je me retourne vers Delaynna, et je lui dis
_ Je ne sais pas si c’est une coïncidence mais la forêt n’est pas un mauvais lieu pour aller le chercher mais nous ne savons pas qui s’y trouve donc nous devons rester prudents. Que dire de ce Dankrad, la description de notre mandante et de cette femme pique également ma curiosité. Sachant qu’il nous reste une question je te laisse choisir la dernière Del. Nous réfléchirons par la suite si nous nous nous dispersons pour la recherche afin d’obtenir le plus d’informations possibles afin d’orienter nos recherches.
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| | | Delaynna Dame de l'Eau
Nombre de messages : 107 Age : 30 Localisation : Là où l'eau m'emporte. Rôle : Dame de l'eau
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 500 ans -:
| Sam 13 Déc 2014, 21:24 | | L’elfe accorda un sourire au jeune soldat pour qu’il se sente en confiance de poser la première question à la jeune boulangère. Elle écouta attentivement ce que l’humaine répondait. Alors, elle avait raison depuis le début de suspecter la forêt comme premier lieu à vérifier. De plus, la jeune femme semblait dire qu’il y avait du mouvement en cet endroit. Del fronça les sourcils et pencha son oreille à l’adresse du jeune soldat. Il lui laissa l’honneur de poser la dernière question. Elle jeta un regard au vétéran qui hocha la tête en guise d’affirmation pour qu’elle dise la dernière. Delaynna se racla la gorge et s’adressa à la jeune dame pour poser l’unique;
-Et selon vous, croyez-vous qu’il y aurait des gens des environs qui auraient un certain intérêt pour ce chien ?
L’elfe se tourna vers les autres et attendit la réponse de la dame pour en avoir le cœur net. Elle espérait avoir poser la bonne question pour avoir plus d'information qui pourrait leur venir en aide pour retrouver le chien de la veuve.
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| | | Elendüril Rôdeur
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Dim 14 Déc 2014, 23:12 | | Elle répond : _ Si tout le monde passait plus de temps à travailler qu'à raconter des histoires sur les autres, notre bourgade serait bien plus prospère! Il y a quelques personnes honnêtes ici, comme le vieux Ormë; c'est le plus vieux habitant du village, il connaissait bien le chevalier Mirceline. Mais d'autres, comme Dankrad vendraient leur propre mère pour du profit, ma foi! Et puis ces quelques bons à rien qui passent leur vie à boire à côté du pont plutôt que de travailler...dame Mirceline est une bonne cliente, même si elle semble penser que tout le village lui appartient...
Le petit groupe remercie la brave femme de lui avoir accordé un peu de son précieux temps. Elendüril s’approche des enfants, saisis sa bourse et donne une pièce à chacun des enfants.il leur dit :
_Faites en bon usage, les petits !
Le trio sort de la boulangerie et se concerte pour établir un plan sur les futures actions à mener et comment les réaliser. Elendüril prend la parole :
_Pour résumer, nous avons deux pistes à explorer en priorité : la première est ce Dankrad qui a l’air d’avoir des activités pas très nettes. La seconde est qu’il y a de l’activité dans les bois. Il est possible que si le chien est parti dans les bois qu’il a cherché à aller à l’encontre de ces personne ou au contraire qu’il a tout fait pour les fuir. Pour moi Dankrad est un homme dangereux car il n’est loyal qu’avec lui-même. De ce fait il serait prêt à nous écarter par tous les moyens possibles si jamais il est impliqué. Et fouiller la forêt en ne sachant pas qui est celui à l’origine du feu ne devrait pas être également fait seul car il est possible qu’il soit bon ou mauvais et auquel cas être plusieurs et armés est indispensable. Qu’en penses-tu Arvren ?
Arvren a l’air de réfléchir d’être plongé dans ses pensées, il attend quelques secondes avant de prendre parole : _En effet, il est difficile de se séparer car nous ne savons pas dans quoi nous nous jetons. Qu’importe le choix nous devons le faire et vite ! Dans tous les cas je vous suis de très près telle une ombre.
Elendüril reprend la parole :
_ Je pense que nous devrions aller dans la forêt comme nous l’avons dit un peu plus tôt. Del as-tu quelque chose à nous dire, nous t’écoutons. Puis nous partons vers la forêt.
Dernière édition par Elendüril le Ven 07 Aoû 2015, 13:52, édité 1 fois |
| | | Delaynna Dame de l'Eau
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~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 500 ans -:
| Jeu 18 Déc 2014, 05:56 | | La dernière réponse de la boulangère fut très brève. Pourtant, l’elfe accrocha sur un détail. Elle avait mentionnée deux noms. Delaynna voulu poser une dernière question, mais comme le temps était écoulé, elle ne pu. Ces deux personnages, Ormë et Dankard piquaient la curiosité de l’elfe.
En entendant le bruit de la bourse du jeune soldat, Delaynna sourit à la boulangère en la remerciant de son temps et de ses réponses fortes brèves. Dès que la troupe sortie à l’extérieur, la position du soleil dans le ciel annonçait que midi approchait bientôt. Elendüril s’adressa à eux. Il expliqua qu’il y avait deux options qui s’offraient à eux. La première était d’aller voir ce que mijotait ce Dankard et la deuxième était d’aller fouiller la forêt de fond en combe.
Au départ de cette quête, l’elfe aurait choisie sans hésiter cette deuxième option. Pourtant, cette aventure semblait prendre un plus grand détour. Certaines choses piquaient sa curiosité, comme que contenait ce coffre si important aux yeux de tous et pourquoi des gens le voulaient-ils au dépend de leur vie ?
Elendüril lui demanda son avis. Elle leva les yeux vers ses deux compagnons et choisie une autre option qui n’était pas indiquer dans les choix offerts.
-À mon avis, je crois qu’il serait plus sage d’aller consulter ce monsieur Ormë que la boulangère a parlé tout à l’heure. Arvren la dit tout à l’heure, on se jette directement dans la gueule du loup. Et puis d’ailleurs, nous ignorons ce que contient le coffre. Qu’en pensez-vous ?
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| | | Elendüril Rôdeur
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~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Ven 19 Déc 2014, 18:20 | | Les paroles de Delaynna ont trouvé un écho, étrange, chez le jeune rôdeur. Car c’est ce qu’il avait dit à son lieutenant qu’il devait aider la villageoise et que la récompense n’était pas pour lui un attrait pour venir en aide à cette femme, car le coffre pourrait très bien ne contenir que de l’air ou quelques d’inutile ou utile mais qu’il était impossible de savoir ce qu’il y avait dedans. Il pensait de son côté qu’’aller voir le vieil homme ne ferait que retarder l’inévitable, mais nous devons aussi être sûr que nous avons tous les cartes en main avant de prendre une décision, un peu trop hâtive. Elendüril hésite pendant un court instant, car allez voir Ormë signifie de repousser la fouille de la forêt mais qu’il nous serait possible d’aller voir ce Dankrad. Car la forêt risque d’être un coupe gorge si nous y allons le soir et que nous étendons nos recherches jusque tard dans la nuit. Je suppose que le plus sage est d’aller voir ce chasseur expérimenté tout en vidant son esprit de toute idée à propos de piège.
Pendant ce temps, le vétéran a le visage impassible. Mais il réfléchit sur nos meilleures options. Plonger directement dans la gueule du loup ne l’enchante pas mais il prêt à faire le nécessaire pour retrouver ce chien, tout en restant le plus prudent possible et entier. Aller voir le vieil homme ne semblait pas une mauvaise idée. Car rencontrer une personne qui a connu le chevalier de la rose peut apporter un nombre de réponse et d’histoire à son sujet. Donc à aller le voir n’est pas une mauvaise chose. Il confirme le choix de Delaynna. Elle et lui se mettent à regarder le jeunot en attendant sa réponse. Elendüril dit alors :
_ Je vous suis surtout que si nous devons partir dans la forêt, il faut se préparer. En route, pour aller voir le vieil homme.
Le petit groupe traverse quelques petites ruelles et arrive sur une petite place tel un palier qui débouche sur plusieurs petites maisons. Il a les cheveux longs et une barbe mal entretenue, ses yeux sont presque entièrement vitreux. Il est assis sur une chaise à côté d’une petite table, devant sa maison. Un vieux chien est allongé ses pieds. A notre approche, il s’arrête et regarde dans notre directionet demande qui vient à lui.
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| | | Delaynna Dame de l'Eau
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~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 500 ans -:
| Lun 29 Déc 2014, 04:08 | | L’elfe sourit lorsque ses deux compagnons approuvèrent son idée. Le village semblait prendre plus de vie au fil que la journée s’écoulait. Les habitants les dévisageaient encore plus, surtout elle. Delaynna se contenta d’ignorer les regards indiscrets.
Après avoir demandé où ils pouvaient trouver le vieil homme, la petite compagnie sillonnait à travers quelques petites ruelles et cela déboucha sur une petite place où se situaient plusieurs petites maisons. Sur un palier, se trouvait un vieil homme. Cela ne faisait aucun doute que c’était bien l’homme qu’ils cherchaient.
Il les interpelle en leur demanda qui ils sont. Delaynna s’avança d’un pas et fit une légère révérence en guise de salutation.
-Bonjour Sir, vous êtes Ormë ?nous sommes navrés de vous importuné. Mais nous avons quelques questions à vous posez, si cela ne vous dérange pas.
Del jeta un regard à Elendüril et par la suite vers le vieil homme en attendant une réponse de sa part. |
| | | Elendüril Rôdeur
Nombre de messages : 152 Age : 32 Localisation : En patrouille Rôle : Rôdeur Arnorien
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Mer 07 Jan 2015, 10:43 | | Elendüril plongea son regard dans celui de l’elfe comme pour essayer de trouver une réponse sur les intentions de l’elfe. Il resta imperturbable, du moins il le pensait car le regard des elfes n’est pas si facile à soutenir car il n’était pas aussi doué qu’il le pensait pour masquer ses émotions. Son visage trahit légèrement un léger trouble qu’il parut contenir assez facilement. Il se ressaisit avant de prendre la parole.
_Je me présente : je suis Elendüril fils d’Elenwäe, rôdeur de la Vieille Garde basée à Fornost. Je viens à vous car je recherche le chien d’un homme que vous avez bien connu, sir Mirceline. J’aurais aimé savoir ce que vous pouvait me dire sur ce matin, ainsi ce que le chevalier avait l’habitude de faire avec lui, si ça ne vous dérange pas, bien sûr. Edit Ryad : Attention à la longueur les enfants, c'est dix lignes minimum, pas maximum . |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
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~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Jeu 08 Jan 2015, 01:21 | | HRP: Concernant la remarque de Ryad-Comme le dit mon collègue, un minimum de dix lignes est demandé. Je sais que dans le cas de notre RP vous avez du continuer un peu sans moi pendant mon absence, donc vous manquiez un peu d'informations. Ceci dit, je vous invite à prendre un peu plus d'initiatives. Delaynna, par exemple: tu n'es pas obligée de marquer un arrêt dans ton RP pour savoir si ton interlocuteur accepte de te parler, tu peux tout de suite lui poser les questions. Si vous avez un doute sur ce que vous pouvez ou ne pouvez pas vous permettre, envoyez moi un mp HRP Le regard vitreux d'Ormë se tourna vers les trois arrivants. Le chien couché devant lui se contenta de dresser une oreille, sans ouvrir les yeux. Le vieillard tenait un morceau de bois dans une main, et un petit couteau dans l'autre. Des sciures tombaient sur le sol alors que le petit objet sculpté prenait peu à peu sa forme, les mains du chasseur ne s'arrêtant jamais. Il répondit aux paroles de Delaynna et Elendüril avec la voix agréable d'un grand-père bienveillant: -Je suis Ormë, oui. Que fait un soldat de la Vieille Garde dans notre village, et qui sont ses compagnons qui ne se sont pas présentés? La dame à la voix mélodieuse et l'homme silencieux?Il fronça les sourcils en entendant la question d'Elendüril. Il se pencha en arrière sans sa chaise, s'étira et dit: -Vous cherchez son chien? Il devrait être dans la maison de sa veuve, dame Mirceline. Sir Rodrik...ah...un grand chevalier! Il venait pas d'une famille particulièrement noble, vous savez. Il avait monté les échelons grâce à son courage et son travail. Garde de la Rose! Si vous saviez toutes les histoires qu'il avait à raconter les longs soirs d'hiver avec une bière à la main. Il s'était trouvé une femme, bien plus jeune que lui, l'a épousé, a bâti une belle maison dans le village pour elle. Malheureusement, il est mort au combat avant de pouvoir passer à une retraite paisible. Ce vieux têtu refusait d'accepter qu'il était trop vieux pour revenir à la guerre...Mais vous parliez du chien, non? Son vieux chien de chasse? Ah, un sacré numéro lui aussi! Pas un matin gigantesque, mais quel flair il avait! Il pouvait sentir un sanglier à trois lieues, ma foi! On avait fait des dizaines de chasses avec ce chien, Sir Rodrik, moi, et son écuyer, Adelmar. La femme de Rodrik l'appréciait pas particulièrement ceci-dit. En même temps, le chevalier Mirceline laissait la bête dormir dans leur lit...certaines mauvaises langues disaient qu'il aimait plus son chien que son épouse. Le vieux Ormë se tut et se gratta la barbe avec la pointe de son couteau à bois. Un peu plus loin, quelques hommes mal rasés observaient le petit groupe, fascinés par la vue d'une elfe, un être qu'ils n'avaient sans doute jamais rencontré auparavant. Des sifflements se firent entendre, accompagnés de quelques gestes suggestifs. Il devait s'agir des personnages douteux que la boulangère avait mentionné dans sa description. Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Elendüril Rôdeur
Nombre de messages : 152 Age : 32 Localisation : En patrouille Rôle : Rôdeur Arnorien
~ GRIMOIRE ~ -: Humain Dunadan -: 27 -:
| Ven 23 Jan 2015, 17:29 | | Elendüril écouta attentivement le vieil chasseur, jusque dans les détails les plus insignifiants. Il nota que dame Mirceline est beaucoup plus jeune que le chevalier de la Rose. Il y a une possibilité de rivalité entre la femme et le chien. Et que ce matin a un flair surdéveloppé. Il réfléchit pendant un certain temps où il échangea quelques regards graves avec ses compagnons. Le vieillard lui inspira confiance et il pensa qu’il devrait présenter ses camarades afin d’obtenir davantage de renseignement. Quand les sifflements fendirent l’air, le jeune homme tourna sa tête en direction de leur provenance. Il vit un groupe d’homme ou peut-être même des mercenaires. En tout cas leur attitude ne plut guère au jeune rôdeur ainsi que leurs tenues. Il se méfia d’eux. Elendüril fit le vide dans esprit et dit à l’homme :
Voici dame Delaynna, elfe de la Lorien, voyageuse sur les terres de l’Arnor et voici Arvren, rôdeur vétéran qui a participé à maintes batailles pour que ces terres restent libre. Si je vous pose ces questions au sujet de ce chien c’est parce que nous sommes à sa recherche pour le compte de dame Mirceline. C’est pourquoi je me suis permis de vous poser ces questions. J’aimerai vous en poser davantage su vous me le permettez. Savez-vous si quelqu’un aurait pu nuire à cette bête ou que pouvez-vous me dire sur ce Dankrad attiré par l’or telle un pie qui emmène un objet qui brille au soleil en son nid.
En attendant une réponse, il s’aperçut que le soleil commencé à descendre de son zénith, il se dit intérieurement que ce soir il faudrait absolument décider du plan d’action à mettre en œuvre. Mais il ne cessa de penser qu’il faudrait sûrement se préparer au pire pour retrouver ce chien. Car le groupe d’homme ne lui inspira pas confiance mais que dans les bois ce ne serait guère mieux. Mais il se rappela ce que son ère lui dit lorsqu’il fut plus jeune : prépare-toi toujours au pire cela te permet de faire front à n’importe quelle situation tout en restant le plus lucide possible, même si ce n’est pas toujours facile dans le feu de l’action. Il respira plusieurs fois à plein poumon afin de se détendre et raviver sa vigilance. Cela lui permit, de pas aller voir la petite troupe pour leur faire comprendre ce qu’est le respect. Il eut beau ne pas connaître depuis longtemps l’elfe, mais il n’aima point le manque de respect envers elle ni envers personne d’autre à vrai dire. Il les dévisagea en gravant leurs visages dans sa tête pour leur faire payer plus tard.
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| | | Delaynna Dame de l'Eau
Nombre de messages : 107 Age : 30 Localisation : Là où l'eau m'emporte. Rôle : Dame de l'eau
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 500 ans -:
| Ven 23 Jan 2015, 23:50 | | La dame à la voix mélodieuse. Face à ce compliment, l'elfe sourit est baissa le regard vers le sol. Recevoir des compliments l'avait toujours rendue timide. Par la suite, elle redressa vite la tête, après avoir repris tout son sérieux. Les informations que dévoilait le vieil homme sur le chevalier de la Rose laissait un peu perplexe la jeune femme. Pourtant, elle resta accroché sur les dernières paroles de celui-ci. Dame Mirceline qui n'appréciait pas ce chien ? L'idée que la vieille avait planifié la disparition du chien vint germer dans son esprit. Mais cela serait ridicule. Pourquoi faire cela ?
Les sifflements odieux chassèrent ses pensées. Delaynna se retourna vers ce qui semblait être un simple groupe d'homme impolis qui voyait une elfe pour la première fois. L'elfe se contenta de les ignorés.
Elendüril les présenta au vieillard et posa sa question. La dame de l'eau leva les yeux vers les cieux et observa que le soleil descendait lentement. Elle entendit la respiration d'Elendüril qui devait très forte. Les commentaires odieux des humains au loin, faisait bouillir de colère ce dernier. Del posa délicatement sa main sur son bras pour l'inciter à le calmer et de le regarder dans les yeux.
-Ignore-les, chuchota-t-elle.
Elle attendit la réponse du vieillard à la question du jeune homme. Un silence plana par la suite sur les individus.
-Encore une dernière question, fit-elle en s'avança d'un pas en montant une marche. Delaynna se pencha pour permettre au vieil homme de la regarder dans les yeux. Elle mettait toute sa bonne foi et sa sincérité dans son regard pour que celui-ci ait une confiance en eux. -Nous savons que ce chien a, autours de son cou, une clef. Cette clef, il semblerait qu'elle ouvre un coffre. Que savez-vous sur ce sujet Sir Ormë ? |
| | | Forlong Tribun Militaire d'Arnor
Nombre de messages : 3406 Age : 32 Localisation : En Arnor Rôle : Vieux loup au service du Royaume du Nord
~ GRIMOIRE ~ -: Dunadan d'Arnor -: Quarante Ans -:
| Mar 27 Jan 2015, 00:11 | | Le vieux Ormë siffla en dévoilant ses dents jaunies, et s'exclama:
-Une elfe, un rôdeur et un vétéran? Une bien noble compagnie, et une rareté dans notre village! Des questions..? Ce n'est pas comme si j'allais quelque part, un vieillard n'a pas de rendez-vous qui l'attendent, hormis celui avec la mort. Je vous écoute.
Il fronça les sourcils avant de répondre:
-Dankrad? Il semblerait que vous avez déjà entendu des rumeurs sur lui. Je l'ai connu pendant qu'il était encore gamin, mais il a toujours été différent des autres...ambitieux, déterminé. Il ne voulait pas passer sa vie à la ferme, ça c'était clair. Il est parti à Annuminas, est revenu des années plus tard avec une petite fortune. Il l'a investi ici, une histoire de route commerciale, de scierie...je ne sais pas, je m'y connais pas. Vous voyez, chaque personne comprend une langue unique. Moi, je lis, ou plutôt lisais, les traces d'animaux, je comprends leurs cris et aboiements. Dankrad? Il comprend la langue des pièces d'or. Ce n'est pas un homme mauvais, je pense...mais vous ne trouverez pas beaucoup de compassion chez lui, il agit pour lui, pour ses intérêts. Ce village, les vies de ses habitants...ils n'appartiennent à personne. Mais c'est une habitude des nobles et des riches de ce monde de penser le contraire.
Le vieillard dut demander à Elendüril de répéter son autre question.
-Nuire à ce chien? Rah, les chiens de chasse sont les plus fidèles créatures de notre monde, leur faire du mal est un crime que j'espère qu'Oromë, le dieu-chasseur, punit sévèrement lorsque le jour du jugement vient! Je ne sais pas qui aurait pu nuire au chien de sir Rodrik, mais je pense qu'il ne l'aurait pas fait sans bonne raison...le vieux a encore ses dents, sans parler des deux autres mâtins qui surveillent la maison de Dame Mirceline!
Il sourit lorsque Delaynna se pencha devant lui; sa vue était faible, mais la proximité de l'elfe lui permit de discerner ses traits, qu'il semblait beaucoup apprécier.
-Sir Ormë? Je ne suis pas un sire, haha! Quelle idée! Un coffre? Un coffre...
Le chasseur retraité se gratta la tête, puis sourit à nouveau lorsque la mémoire lui revint:
-Ah! Le coffre de Sir Rodrik! Crée par les nains vous savez? Aucun moyen de l'ouvrir sans la clef. Je me rappelle le jour où il l'a acheté à un marchand itinéraire...il a fallu qu'on s'y mette à trois pour le monter à l'étage, et pourtant notre seigneur n'était pas un gringalet! On l'a posé aux pieds de leur lit...Maintenant qu'il est rempli il doit être encore plus lourd...je ne sais pas ce qui s'y trouve, mais lorsque le chevalier partait en campagne, il y laissait toutes ses possessions précieuses. Hormis une somme d'argent conséquente mise à disposition de sa femme au cas où s'il venait à mourir...
L'homme soupira lourdement, attristé.
-Quel vieux têtu, je lui avais dit de pas repartir en guerre...
Le groupe d'hommes se calma quelque peu, visiblement ennuyé par le manque de réaction de la part des aventuriers. Ils continuèrent cependant à rire en partageant des plaisanteries sans doute peu subtiles. Un d'entre eux se sépara pourtant du reste du groupe alors que les voyageurs discutaient avec Ormë, et disparut derrière les arbres, en longeant la rivière. Membre des Orange Brothers aka The Good Cop |
| | | Delaynna Dame de l'Eau
Nombre de messages : 107 Age : 30 Localisation : Là où l'eau m'emporte. Rôle : Dame de l'eau
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe -: 500 ans -:
| Jeu 29 Jan 2015, 01:37 | | Delaynna écoutait la description que le vieil homme faisait de ce dénommé Dankrad. Ambitieux, déterminé et avare. Ce portrait que faisait ce dernier lui rappelé cet homme à barde qu’elle avait connu à Minas Tirith. Celui qui torturait son fils adoptif, Daeron. Del se remémorait toute la prestance que cet homme mettait en œuvre devant son public. Elle qui était la seule à s’opposer aux mauvais traîtements qu’il infligeait au petit garçon. Pourtant, il l’avait sauvé. Grâce à son sacrifice, elle avait pu s’enfuir de la citée avec Daeron et Hirlon.
Le vieil homme expliqua l’origine du coffre du chevalier de la Rose. Il n’y avait aucun doute que celui-ci était indestructible. Nul moyen de l’ouvrir, sauf avec cette clée. Ils n’ont pu savoir ce qui se cachait à l’intérieur de celui-ci. Plusieurs hypothèses germèrent dans l’esprit de l’elfe. Peut-être que ce Dankrad retenait le matin ?
Les commentaires désagréables cessèrent. Ce groupe au loin sembla se dispersé. Delaynna jeta un regard vers ce groupe et observa celui qui s’éloigna. Elle fronça les sourcils et retourna son attention vers le vieil homme. Elle posa une seconde question.
-Et pourquoi caché des choses ainsi ?
Le coeur de l'elfe se serra dans sa poitrine. Il y avait quelque chose que le chevalier de la Rose cachait dans ce coffre. Mais pourquoi ? Elle écouta attentivement la réponse du vieil homme. |
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