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| Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
Nombre de messages : 589 Age : 29 Localisation : Rohan Rôle : Elnaith de la Maison du Roi
~ GRIMOIRE ~ -: Elfe Noldo -: 7500 à peu près -:
| Mer 17 Fév 2021 - 22:33 | | Bree n'avait pas changé depuis son dernier passage. La même odeur de pisse le long des cages des prisonniers, de crotins d'équidé qui parcouraient les rues de la cités, les mêmes lumières aux mêmes fenêtres de l'hôtel des ventes et des auberges. Bree n'était pas sa ville favorite.
C'était avant l'aurore, une brume épaisse avait recouvert le Bois de Chet et provenait soit des hautes collines environnantes qui dominaient Bree à l'Est soit la rivière Brandivin à quelques kilomètres, en direction du Comté.
Aldaril avait passé l'été aux frontières de la contrée des Semi-Hommes, à profiter des marchands itinérants, de la pêche abondante dans la rivière et du soleil qui rayonnait.
Aldaril avait passé une bonne nuit dans son hamac. De la bâche au dessus de lui ruisselaient des gouttelettes apparues à cause de la brume. La bâche avait totalement protégé son couchage, son étanchéité n'était plus à prouver. Le feu qu'il avait allumé la veille s'était éteint peu avant son réveil, en effet durant la nuit il sortit de son sommeil afin de nourrir les flammes. Les bruits de la nature ne l'avaient pas dérangé, il s'y était habitué, il y vivait. Cela faisait quelques années que l'homme n'avait pas dormi dans un lit, sous un toit, près d'un âtre garni de bûches. Son lit était un hamac tendu entre deux troncs d'arbres solides. Son toit, une bâche brune et étanche, graissée très souvent afin que l'eau y ruisselle. Son âtre ? Quelques pierres encore chaudes de la nuit, placées autour des flammes. Mais Aldaril rêvait d'autres choses. À mesure que l'hiver se rapprochait, ses envies l'emmenaient vers le Sud ou l'Est, autre chose que le Nord-Ouest, autre chose que le Royaume d'Arnor dont il était natif. Aldaril le connaissait comme sa poche ce royaume, mais il restait à l'écart de toute vie militaire, politique ou de tout service. Il souhaitait rester libre. Libre de circuler, libre de ses gestes.
Alors que le soleil pointait le bout de son nez et que les pierres de son doux foyer fumaient encore légèrement, Aldaril sortit de son hamac. À la vue de la brume qui entourait son bivouac et des rayons du soleil qui peinaient à traverser ce brouillard, le jeune homme se dit qu'il avait fait son temps en Arnor et qu'il était temps pour lui de découvrir de nouvelles personnes, de nouveaux lieux, de nouveaux animaux, etc. Qu'il devrait profiter de la saison hivernale approchante afin de partir. Son bivouac démonté, son peu d'effets empaqueté et son sac rangé, Aldaril se dirigea vers l'Ouest. Bree était tout proche, le plus difficile fut sans doute de trouver une issue à ce brouillard de plus en plus lourd dans ce bois. Il se rendait souvent dans le bourg ces temps-ci afin de flâner et de gagner un petit peu d'argent pour s'acheter quelques bricoles et à manger. Aldaril ne manquait de toute façon de rien, il se nourissait à sa faim grâce à la chasse, en effet ses collets n'étaient jamais vides.
Le jeune Arnorien arriva aux portes de Bree et salua la garde d'un sourire et leur souhaita bien du courage en cette fraîche matinée. Aldaril n'avait jamais causé le moindre soucis à la garde de la ville et même si les voyageurs mais surtout les vagabonds comme lui n'étaient pas des plus appréciés, il était tout du moins accepté. Il déambulait parmi les rues afin de se retrouver devant son échoppe favorite. En vérité il s'agissait d'un stand mais très bien achalandé. Aldaril salua le commerçant et s'en tira pour quelques pièces de provisions. Il venait d'acheter quelques fruits secs ainsi que des biscuits et enfin de la viande séchée et surtout pas de premier choix mais sa maigre bourse ne lui permettait pas de se munir de qualité. Il lui restait quelques morceaux de sa dernière prise de toute façon.
L'Arnorien prit la direction du Sud lorsqu'il franchit pour la dernière fois la porte Ouest de Bree. Il n'était pas l'unique voyageur ce matin-là à prendre la route mais Aldaril préférait sa propre compagnie à celle des autres. Il empruntait le Chemin Vert, suivant la direction du Sud, vers le Miniriath encore très loin. Mais Aldaril ne connaissait pas le Miniriath. Le peu de cartes qu'il avait étudié ou analysé plus jeune ne lui servait à rien, il ne se souvenait de rien à part quelques routes et quelques noms. Aussi, les cartes ne sont pas des plus accessibles pour un vagabond. L'homme suivait de loin un groupe de marchands ou d'aventuriers, il ne savait pas réellement. Il restait aussi loin qu'il le pouvait tout en les gardant à vue. Le soir venant, il voyait à quelques centaines de mètres de sa position, écarté de la route du Sud, la lumière du feu de camp de ses lointain compagnons de voyage. Le matin, ses affaires rangées, Aldaril reprenait sa marche, toujours à bonne distance. Les jours se suivaient et se ressemblaient et Aldaril commençait à manquer de provisions. Il s'était rationné mais le manque devenait cruel et il n'avait pas le temps de chasser le soir venant, fatigué par la marche toute la journée. Alors que le soleil déclinait à l'Ouest, Aldaril se retrouva au niveau du groupe. Des hommes armés le fixèrent et posèrent leurs mains sur leurs lames, lui demandant ce qu'il désirait. Sans faire d'avantage connaissance, mais indiquant la raison de sa présence autour de leur feu, il apprit qu'il s'agissait bien de marchands escortés se dirigeant droit vers la "Trouée de Rohan". Aldaril ignorait ce dont il pouvait bien s'agir ou bien ce à quoi cela ressemblait. Déjà, avec les journées de marche derrière lui, les paysages s'étaient succédés au grand bonheur de l'Arnorien. Celui-ci acheta quelques provisions aux marchands, surtout de la viande séchée. #Aldaril |
| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
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| Lun 12 Avr 2021 - 18:19 | | La compagnie de marchands repris sa route vers le Sud au petit matin ainsi qu’aux matins suivants qui se faisaient de plus en plus frais. Les journées se ressemblaient. De temps à autres la compagnie en rencontrait une autre et dans ce cas tous échangeaient, vendaient ou achetaient.
"En voilà un de monde bizarre" se dit Aldaril, il connaissait la valeur de l’argent mais il ne pensait pas que tous ne vivaient que pour celui-ci. Au final le jeune homme préférait rester spectateur et toujours à une bonne distance de chaque transaction, elles ne l’intéressaient pas. Mais le soir venu, lorsque les flammes réchauffaient les cœurs des hommes, Aldaril aimait entendre ce que les marchands avaient à raconter. Il mangeait assis et écoutait sans manquer une seule miette de conversation sur des anecdotes, sur des objets bizarres que tel ou tel marchand avait acheté ou rencontré.
Des jours étaient passés, la fraicheur s’était installée sur la Route du Sud. Certains des marchands ne continuèrent pas le voyage et s’arrêtèrent à Tharbad. Aldaril ne connaissait pas cette ville mais il n’eût pas le temps d’y rester quelques jours, le reste de la caravane ayant repris le chemin. Pourtant il avait pu remarquer qu’il s’agissait d’une cité marchande où récemment des heurts se sont produits. Partout il avait entendu cette histoire de braquage de banque qui avait mal tourné ou alors il s’agissait d’une épicerie, les faits se perdaient. Des sauvageons ont aussi attaqué la ville, à cause de la météo disaient certains.
À la suite de ce passage éclair entre Arnor et Gondor, la compagnie pénétra en Enedwaith et les gardes armés étaient d’autant plus tendus. La nuit, la garde était plus renforcée, Aldaril prêtait main forte mais ne sachant pas réellement contre qui il serait amené à défendre le campement. Certains des gardes lui avaient parlé de terribles et sanguinaires pillards, les mêmes qui avaient attaqué la cité marchande. Ils les disaient assoiffés de sang et d’or. L’ambiance parmi les marchands avaient elle aussi changé. Eux aussi avaient entendu certaines histoires ; le fils d’un cousin au troisième degré d’un ami d’une connaissance en avait déjà aperçu. Ils portaient des colliers d’os et usaient d’armes de fabrication très "artisanale".
"Ce sont les Dunlendings !" avait-on répété au jeune homme. Finalement, rien. Rien de tout cela. Les jours et les nuits s’étaient succédés sans encombre. Et la compagnie fut soulagée de laisser derrière elle cette terre désolée et heureuse d’entrer en Rohan. La Trouée du Rohan.
"Classe le nom" murmura Aldaril comme pour ne pas s’attirer les moqueries de ses compagnons de voyage. De grandes prairies s’ouvraient à ses yeux. L’automne était avancé. C’était un vert terne qui déroulait à ses pieds. Jamais il n’était venu si loin. C’est un tout autre pays, comment les gens sont-ils ?
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| | | Calion Palantir Ambassadeur des Elfes - Premier Nez
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| Sam 7 Mai 2022 - 16:39 | | Le séjour d’Aldaril en Rohan se passa assez tranquillement. Tout avait commencé dans une auberge dans le premier village où le groupe de marchands fit halte pour quelques jours. Quel plaisir de rencontrer de nouvelles personnes. Le jeune Arnorien s’était toutefois attiré des ennuis. La faute à son visage d’aspect juvénil. "Un p’tit jeune qui joue les grands garçons ça intrigue" lui avait dit un local. Aldaril n’avait pas compris ce raisonnement, il se conduisait bien et avait même payé une tournée à ses compagnons de voyage. Le jeune homme lui répondit qu’il devait cesser d’être jaloux et d’arrêter de l’emmerder. Le client l’attrapa par l’épaule, le retourna tout en armant son bras et envoya son poing dans le visage de l’Arnorien. L’ambiance dans l’auberge changea en un instant et une bagarre générale éclata. Aldaril était au sol tandis que l’un de ses compagnons de voyage sauta contre l’agresseur et lui assena plusieurs coups au ventre et au visage. Tout autour des chopines encore pleines volaient ainsi que des vides, des chaises, des tables, des plateaux, etc. Tout le mobilier y passa sous les yeux médusés de tenancier. La bagarre s’exporta et des hommes qui profitaient de la soirée en dehors ou même juste des passants se ramenèrent afin de participer aux joyeusetés. Les coups pleuvaient de part et d’autre de la salle. Aldaril se releva enfin, reprit ses esprits en se saisissant d’une choppe remplie d’alcool et la but d’une traite. Il s’engouffra dans la bataille. Il s’acharna sur l’homme qui l’avait attaqué, lui déchaussa une dent et lui cassa le nez. Il retourna au bar reprit une choppe à demie remplie, l’ingurgita et l’envoya à travers la salle sur le crâne d’un belligérant. La bagarre se termina lorsque beaucoup de personnes furent mises hors de combat.
Le lendemain les marchands reprirent la route de l’Est après avoir vendu et acheter des denrées pour le trajet. Aldaril avait quelques contusions, notamment à son visage sans que ne soit altéré son sourire qu’il adressait aux jeunes femmes du village. Vu de l’extérieur, le contraste était assez drôle.
Durant les jours suivants, Aldaril se remit de ses blessures et les bosses sur son visage disparurent. L’Arnorien voyait le Rohan comme une terre sauvage parsemée de villages. Et les gens étaient tantôt rustres tantôt hospitaliers. Les marchands avaient décidé de longer les Montagnes Blanches, ils évitaient les routes trop empruntées. Le pays étant passé par certains évènements et une certaine instabilité politique, de nombreux hommes et femmes s’étaient retrouvés sur les routes en tant que mendiants ou brigands.
Les marchands avaient traversé l’Ouestfolde puis étaient arrivés à Edoras. Là encore ils firent halte quelques jours. Aldaril en profita pour visiter la capitale du Royaume du Rohan. Les visites furent de courte durée. Edoras n’avait rien à voir avec Annúminas, le jeune homme put apprendre à connaître les habitudes de certains, se rendre dans les quelques échoppes pour parler et prendre des nouvelles du pays. Mais Annúminas était très loin et rien ne provenait de la cité des Rois du Nord. C’est à Edoras qu’Aldaril eut le mal du pays et l’odeur de cheval persistante lui prenait le nez, il n’y était pas habitué. Les hautes tours blanches de la capitale du Nord lui manquaient. C’est dans une autre auberge où crépitait un large feu que le jeune homme se délectait d’une bière brune de caractère et cela expliquait sans doute les conditions du pays. Aldaril se disait que les gens d’ici vivaient plus rustiquement. Aldaril sortit de l’auberge dans laquelle il restait, choppe à la main. La vue sur les Montagnes Blanches lointaines le laissait pensif. Il se remémorait son logis à Annúminas en pleine ville grouillante. La capitale du Rohan était vue comme un grand village par le jeune homme mais sans sentiment dédaigneux. Au contraire il éprouvait un profond respect pour ce peuple aux conditions rudes.
À l’Ouest le soleil déclinait, des veilleurs faisaient le tour du quartier afin d’allumer les réverbères. L’un des garçons de la taverne faisait de même avec l’éclairage extérieur de l’endroit.
La nuit s’était installée, l’ambiance était chaleureuse, les hommes et les quelques femmes présents se partageaient des bols de viandes sèches et de fromages et savouraient des boissons alcoolisées. Les marchands qu’accompagnait Aldaril fêtaient l’anniversaire de l’un d’entre eux, 47 ans.
"Tu es sûr de cet âge ? lui dit un compagnon, tu fais plus vieux !" Il rit. "C’est normal c’est épuisant de te supporter !" s’esclaffa-t-il
Tous rirent de bon cœur et trinquèrent encore.
La nuit fut courte. L’établissement ferma sa taverne bien après minuit. Certains sortirent donc pour terminer la soirée dehors et d’autres comme Aldaril retrouvèrent leur paillasse. Il y avait peu de chambres alors il partageait la pièce avec deux des marchands. Il se réveilla au son du coq. Ce devait être le jour du départ mais la fatigue l’avait emporté sur tous et la plupart buvaient de l’eau. Et heureusement tout le monde était présent. Après une soirée beaucoup plus calme, un bon repas ainsi qu’un bon hydromel, le groupe prit une nouvelle fois la route de l’Est. |
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| Mer 22 Nov 2023 - 19:11 | | La traversée de l'Estfold se passa sans heurt. La compagnie de marchands n'avaient croisé que peu de voyageurs et quelques patrouilles montées. Durant une longue journée, tandis que le jeune homme buvait quelques gorgées d'eau, l'un des mercenaires employés à protéger la caravane vint auprès de lui.
"Dis-moi Aldaril, ne devais-tu pas nous quitter ? »
« Oui c’est vrai, répondit-il, mais votre voyage vers l’Est m’arrange. »
« De quelle façon ? »
« Je ne sais pas, je n’ai pas de but, j’irai là où mes choix ou les évènements m’emporteront. Il sourit. Et toi ? »
« Quoi moi ? »
« Ben … Que feras-tu après ce contrat ? »
« Un autre ! » s’amusa-t-il.
Tous deux rirent. Aldaril but de nouveau quelques gorgées.
La petite troupe était enfin arrivée en Gondor par l’Anórien. Elle suivit la route et campa pour une nuit près de la Forêt de Drúadan.
Aldaril était près du feu à boire un alcool fort d’Edoras et tandis qu’autour de lui la garde était montée, il fut réveillé de ses pensées par un hurlement provenant de la forêt ainsi que des cris. Le jeune homme n’en ferma plus les yeux et se leva afin de monter la garde avec les autres qui redoublèrent de vigilence.
« Ce n’était pas un hurlement normal d’ours ça … Quelle étrange forêt. » dit Aldaril.
« C’est bien la première fois que j’entends un tel raffut venant de ce bois » dit l’un des gardes.
Cela ne rassura en rien Aldaril.
Le « lendemain » la caravane reprit son chemin en direction de Minas Tirith. Après plusieurs heures de marche, vint la pause du midi, Aldaril se restaura un peu, il n’avait pas faim. Il était surtout fatigué et en profita pour roupiller un coup. Rebelote le soir lorsque la troupe dut camper de nouveau. Aldaril ne dérogea pas à sa garde qu’il prit quelques temps après minuit pour deux-trois heures.
Enfin le lendemain, Rammas Echor était devant eux. Aldaril était impressionné par ces murailles mais depuis la colline sur laquelle la troupe s’était arrêtée, Minas Tirith surplombait tout le paysage.
« J’aime les panoramas... » dit Aldaril. Un silence pesant s'installa.
La couleur si blanche des pierres lui rappelait Annúminas, son foyer. Il avait un peu le mal du pays, cela faisait plusieurs mois qu’il avait quitté sa maison, pourquoi l’avait-il quitté déjà ?
Aux pieds de ces murailles se dressait un petit village avec quelques commerces sans doute grâce à la garnison présente à la Porte Nord.
« Je vais vous laisser là, dit Aldaril en arrière de la troupe. Vous restez longtemps à Minas Tirith je présume, et ce n’est pas mon souhait. » Il n'était jamais venu mais si la finalité de son voyage était de venir ici, autant rester en Arnor.
Le chef des marchands se tourna vers l’Arnorien et le remercia puis vint lui serrer la main et le bras. Les marchands firent de même et lui donnèrent quelques provisions. Aldaril adressa à chacun d’eux un sourire. Il remercia à son tour toute la troupe, y compris les mercenaires.
« Bonne fortune ! » s’exclama-t-il tandis qu’ils s’éloignaient et traversaient la porte de Rammas Echor.
« Il va bientôt faire nuit … J’aurais dû les suivre pour ce soir. dit-il, ricanant. Tant pis, il y a bien une petite au… Il réfléchit, la main dans ses poches. Ah … C’est vrai que je n’ai pas d’argent. »
Deux gardes s’approchèrent de face.
« On peut vous aider jeune homme ? »
« Non merci mes sires, je me demandais où j’allais bien pouvoir dormir cette nuit mais n’ayant pas une pièce, la question est vite répondue. Il y a un petit bois à quelques kilomètres par lequel je suis passé, il fera l’affaire. »
Aldaril fit volt face et pris la route du Nord.
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